AGE : 44 HIBOUX : 60 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 28/05/2014 GALLIONS : 66 AGE DU PERSONNAGE : 44 ANS PROFESSION : DIRECTEUR DES AURORS
Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Oct 09 2014, 10:02
Elaine Morton & T.J Jefferson
Je l’admets, je ne m’attendais pas à ce qu’elle éclate de rire. Ceci dit, je ne m’attendais pas à une quelconque réaction de sa part. J’ai souri. J’aime bien son rire. Il est franc et agréablement agréable aux oreilles. Oui, agréablement agréable. La question aurait pu paraitre stupide mais je suis quelqu’un d’unique, et je n’accepterais pas un rendez-vous banal, déjà fait avec d’autres. Je détesterais ça. Si on me veut, on s’arrange pour rendre le moment encore plus unique que je ne le suis moi-même. Alors imaginez, si la belle est venue avec d’autres supérieurs que moi ici. Non. Je ne peux pas me retrouver en compétition avec d’autres du Ministère. De un, parce que je suis le meilleur, je gagnerais forcément et de deux, parce qu’on ne m’emmène pas dans des endroits connus de tous pour un rendez-vous galant, un rencard comme diraient les jeunes. « Je vous promets que vous êtes le premier. » Je suis absolument ravi de l’entendre. J’ai souri. Encore. « En mettant de côté le fait que Riordan briserait sciemment sa baguette en deux avant d’être vu en public en compagnie d’un de ses hommes » Un point pour la Miss. « Je n’ai pas pour habitude de charmer la hiérarchie lorsqu’elle n’en vaut pas le coup d’œil. » Je crois que mes yeux ont brillé de plaisir. Je l’ai dit je suis unique. « Or, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais rencontré aucun supérieur qui ait attiré mon regard comme vous avez su le faire. » Je n’ai aucun mérite, je suis le meilleur. Et sans me vanter, je ne vante jamais – ahem – il est vrai que les chefs du Ministère ne sont pas ce que l’on pourrait qualifier de Jeunes Premiers. De Vieux Décrépis peut-être. Il y a peut-être bien Barthy qui sortirait du lot, seulement son passage à Azkaban a retiré tous les traits qui auraient pu le rendre bien plus séduisant qu’il ne l’est aujourd’hui. Azkaban rend les gens « laids » et « aigri ». Pour tout dire, je n’aimerais vraiment pas être là-bas. D’ailleurs, je déteste aller voir un prisonnier. Les Détraqueurs me glacent le sang. Pourtant, ce n’est pas moi qu’ils attaquent, pas de moi qu’ils s’approchent mais le fait de les savoir au même endroit que moi me fait frémir. Je n’aime pas ces créatures. « Pas de quoi être jaloux donc. » ? J’ai fat un grand sourire charmeur. C’est une très bonne nouvelle. « Vous m’en voyez ravi » ai-je répondu sans cesser de sourire.
« Et vous alors, vous êtes-vous déjà laissé aller à profiter des charmes d’une quelconque subordonnée en pâmoison ? Le Bureau ne manque pas de belles pousses après tout. » Si seulement, elle savait… Je suis un très grand plaisantin et non, je crois bien qu’elle est la seule. Oui, c’est ça. Elle est la seule du Ministère qui a eu le droit – enfin pas encore – à mes charmes. Je n’ai pas pour habitude de mélanger le travail et la vie privée. Trop compliqué. Et soyons clair, pour un être unique comme moi, il me faut une personne unique et ce n’est pas avec les femmes du Ministère – aussi belles soient-elles – que je pourrais être mis en valeur. J’aime que l’on me remarque. J’aime que l’on ne m’oublie pas. J’aime que tout le monde pense à moi, en bien, en mal, peu importe. Et si l’on doit me voir en compagnie d’une femme, il faut qu’elle soit aussi unique que moi, qu’elle ne me fasse pas d’ombre – évidement – mais qu’elle ne soit pas non plus une cruche pimbêche qui rigolerait dès que je poserais les yeux sur elle. Et c’est à ça que les autres femmes du Ministère me font penser. J’ai avalé une autre bouchée de mon dragon. « Les belles pousses ne font pas tout, ma chère… surtout si elles n’ont aucun gout ». Fades, elles ne m’ont jamais excité les papilles alors qu’Elaine Morton. J’en ai des frissons le long de l’échine rien que de penser à elle. Si je n’étais pas si gentlemen et bien élevé, j’aurais abrégé le repas depuis bien longtemps, je peux vous l’en assurer. Mais soyons patient, il parait que la patience est une vertu. S’ils le disent. Apprenons déjà à la connaitre, maintenant que nous savons ce que nous voulons, tous les deux. « Vous avez des frères et sœurs ? » Je la plaignais sincèrement si elle se trouvait dans la même situation que moi. Il faudrait peut-être que j’envoie une réponse au hibou de ma mère… ou pas.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Sam Oct 11 2014, 12:43
-Les belles pousses ne font pas tout, ma chère… surtout si elles n’ont aucun gout.
Un sourire narquois naît sur mes lèvres à l’écoute de ses propos. Enfin, un homme capable de distinguer entre une cruche sans profondeur et une vraie femme. Ça change de mes conquêtes habituelles. C’est qu’il est si rare de trouver un homme dont le physique est à la hauteur du caractère. Or, étant donné que je ne recherche pas de relation longue durée, j’ai tendance à me tourner vers des hommes à croquer mais qui ruinent tous leurs atouts dès qu’ils ouvrent la bouche. Orgueilleux, égocentriques, machistes voire tout simplement idiots, je les ai tous fait. Mais que voulez-vous, pour une folle soirée entre des draps, pas besoin de se préoccuper du QI du type. Au contraire, mieux vaut les trouver les plus fats possibles pour que la « rupture » se passe au mieux. Autrement dit pour qu’ils soient convaincus que ce sont eux qui vous ont mis à la porte sous prétexte qu’après une nuit passée ensemble vous ne les intéressez plus. Comme si j’épuisais tout mon répertoire en une nuit !
Malheureusement, bien des hommes manquent terriblement d’imagination, sans compter de flexibilité, ce qui limite beaucoup les exploits au lit. Je me souviens bien d’un Serdaigle de septième année qui m’avait franchement surpris quand j’étais pour ma part en sixième, mais ce fut un cas à part. A vrai dire, c’est lui qui m’a appris une grande majorité de ce que je sais aujourd’hui mais, après sa diplomation, il a disparu de la circulation et je ne sais pas ce qu’il devient maintenant. C’est bien dommage, il faisait un plan cul du tonnerre. Enfin, je ne suis pas assez en manque pour partir à sa recherche. Surtout avec un aussi beau morceau face à moi. Car je suis certaine que Jefferson sera tenir ses promesses si nous arrivons jusqu’à la dernière étape de la journée, ce que j’espère un peu plus avec chaque seconde qui passe. Je sais en effet me contrôler en temps normal, laissant libre cours à mes pulsions en boîte mais présentant une attitude « respectable » le reste du temps mais plus je découvre le Directeur des Aurors, plus il m’intrigue et m’attire. Et si j’en crois ses questions qui deviennent progressivement de plus en plus personnelles, l’intérêt est réciproque. Je réponds donc avec franchise bien que je doute qu’il s’attende à ce que je vais lui dire.
-J’ai une sœur. Plus vieille de cinq ans. Génie certifié et conséquemment ancienne Bleue-et-Bronze. Accessoirement totalement dénuée d’empathie humaine et une des personnes les plus inquiétantes qu’il m’ait été donné de rencontrer. Elle travaille au Département de contrôle et protection de l’enfance du Ministère pour tenter de déduire des listes de nouveaux Nés-moldus des théories sur l’apparition des pouvoirs chez des enfants de Moldus. Autant vous dire qu’on n’est pas particulièrement proches. Mais bon, je ne peux pas dire que j’en ressente un manque quelconque. Et de votre côté, la vie a-t-elle été clémente au moment de vous assigner une famille ou s’est-elle acharnée comme elle aime tant le faire ?
Il serait drôle d’imaginer que des copies de Jefferson se baladent de par le monde. Dégustant avec plaisir mon ragoût, je me mets alors à imaginer des versions plus jeunes de Jefferson. A moins que ses frères ne soient plus vieux ? Mon esprit s’empresse alors de faire le changement mais je ne m’y attarde pas, bien plus intéressé par les versions plus jeunes de Directeur. Un instant, je me surprends même à l’imaginer en femme et doit retenir un fou rire. Jefferson ferait une très belle femme mais je ne suis pas sûr que son côté orgueilleux me plairait tant si la possibilité de partager une nuit ensemble n’était plus envisageable. Non pas que je sois totalement opposée à l’idée de partager ma couche avec une femme mais Jefferson en femme me ressemblerait trop pour que l’idée m’intéresse. Quitte à goûter à des plaisirs séraphins je préfèrerai m’aventurer en des terres plus inconnues. Sinon, à quoi bon quitter la sécurité des bras puissants d’un homme ?
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Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Dim Oct 19 2014, 18:02
Elaine Morton & T.J Jefferson
Je crois avoir grimacé. La protection de l’enfance. Je n’aime pas ce département. Ils nous mettent des bâtons dans les roues, toujours. Seulement, on ne peut rien contre les Ordres du Ministère, surtout ceux du Ministre lui-même. Et puis, franchement, les nés-moldus n’ont besoin d‘aucune protection, ils ne devraient tout bonnement pas exister alors pourquoi les protéger. Ils ne sont bons qu’à nous servir. Simplement nous servir. D’ailleurs, en y pensant le mien commence à se faire vieux, il va falloir que je pense à le changer. Enfin, pour le moment, il m’est encore utile. J’ai souri. Ma famille. Une très longue histoire. Merdique. Je ne suis, certes, pas le seul mais ma famille n’est plus ma famille. Je les ai toujours considérés comme des étrangers. En fait, non. C’était moi l’étranger parmi eux. Ils étaient tous souriants, voulant faire le bien, désirant que le vieux fou citronné prenne définitivement le pouvoir. Mais ils ne comprennent rien. Ils sont fades, sans âme. Sans rien. Et moi… je voguais entre eux, cherchant ma place, espérant qu’un jour je trouve ma fonction sur cette planète. Je m’étais toujours senti très seul parmi mes frères. Ils avaient tout fait avant moi, ils étaient bons élèves. Aucun exploit à ce que je le sois. Mais j’ai toujours su que j’étais unique.Simplement unique. Aujourd’hui, je ne les vois plus. Et c’est tant mieux. Ma mère continue de m’écrire. Je lui réponds de temps-en-temps, juste pour qu’elle évite de débarquer au Ministère. Je n’aimerais pas la voir à mon travail. Et puis, j’ai beau avoir des idées différentes des siennes, je n’ai vraiment pas envie de mettre fin à ses jours. Elle reste ma mère, même si j’aurais préféré en avoir une autre. Je ne peux définitivement pas la mettre à mort.
Je me suis raclé la gorge comme si j’allais faire un long discours devant une immense assemblée. « Ah… ma famille ! Je pourrais écrire un livre entier sur ma famille. J’ai cinq frères. Je suis le dernier. Autant dire que j’ai cherché ma place parmi eux durant très longtemps. Ils sont très différents de moi. » J’ai appuyé sur cette phrase. Pas de doute possible sur les idées de ma famille. Opposées aux miennes. Totalement. « Je ne suis pas proches d’eux et moins je les vois, mieux je me porte. Pour tout dire, je ne sais même pas où mes frères travaillent. A vrai dire, je m’en fiche. » Oui, tout à fait, je m’en fichais. Ils pouvaient même avoir déménagé que cela me ferait ni chaud ni froid. Et s’ils étaient morts ? Cela ferait des pro-Ordre en moins, je ne pouvais rêver mieux. Si j’avais des scrupules pour tuer ma mère et mon père, pour mes frères je n’en avais aucun. J’espérais que leur route ne croise pas la mienne mais je n’hésiterais sans doute pas autant que pour mes parents, si l’un d’eux venait à me provoquer.
« Mais aujourd’hui, j’ai une nouvelle famille et je suis bien plus heureux ainsi. » ai-je continué. Je ne vis que pour notre Ministre. Il n’y a que lui qui compte. Cela peut paraitre étrange mais c’est ainsi. C’est ça être mangemort. Vivre pour son Maitre. Ce n’est pas un sacrifice, je lui rends simplement ce qu’il m’a donné. « Dites, vous n’avez pas envie d’aller prendre un peu l’air ? » Et sur le chemin, je l’entrainerais sans doute par chez moi.
Dernière édition par Elijah T.J. Jefferson le Mar Nov 04 2014, 15:40, édité 1 fois
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Oct 26 2014, 12:05
Mes élucubrations n’étaient finalement pas si éloignées de la réalité que ça donc. Cinq frères. Ce n’est pas rien. De quoi vous compliquer une enfance pour sûr. D’autant plus s’il a été le dernier à arriver. Tout le monde sait que le dernier est soit le chouchou, soit le souffre-douleur. Pourtant, je n’arrive à imaginer Jefferson dans aucun des deux rôles. Il dut probablement simplement être le plus indépendant de tous à l’écoute de ses propos. Sûrement des questions d’opinion politique. Après tout, aujourd’hui, les trois-quarts des divisions au sein des familles sont liées à la politique, rien de surprenant à ce que les Jefferson confirment la règle.
Sa remarque suivante sur sa « nouvelle famille » me tire une légère moue. Devrais-je m’inquiéter d’une femme cachée ? Non pas que j’ai une règle contre coucher avec un homme déjà pris mais je n’aime pas du tout savoir que je me partage les attentions de mon partenaire avec une autre. Très vite cependant son intonation me fait comprendre que j’étais complètement à côté de la plaque. Il ne s’agit pas d’une boniche et de trois gamins dont il parle mais de la « grande famille » des Mangemorts. Personnellement, je n’ai jamais compris cet attachement quasi animal de beaucoup de mes collègues à notre Seigneur. Je le respecte en effet plus que quiconque pour ce qu’il a réussi à obtenir mais jamais vous ne verrez lécher ses chaussures simplement pour me faire bien voir. Si j’ai accepté sa domination c’est aussi parce qu’elle me permet de laisser libre cours à mes tendances violentes sans risque d’encourir des poursuites judiciaires. Les questions d’idéologie me concernant dans le fond assez peu. Enfin, je doute que Jefferson suive qui que ce soit aveuglément. L’utilisation du terme « famille » est certainement due au simple fait qu’il se sent à sa place parmi ses pairs. Et puis bon, il faut reconnaître que le Lord a un petit côté père tyrannique sur les bords. Ce qui est probablement ce qui me dérange le plus chez lui vu ma relation avec mon propre géniteur.
-Dites, vous n’avez pas envie d’aller prendre un peu l’air ?
Sa question me tire de mes pensées et l’idée m’attire immédiatement. De l’air frais me fera le plus grand bien. Je ne suis pas faite pour rester en fermée en intérieur et pourtant j’ai passé toute la matinée au Bureau, aucune affaire digne de ce nom ne m’ayant été assignée avant la convocation chez Jefferson. Et le restau où nous nous trouvons est certes excellent mais il a petit côté claustropobique.
-Avec plaisir, déclarais-je donc avec un sourire. Mais ne croyez pas que j’ai oublié que vous me devez un dessert, rajoutais ensuite tout en me levant avec un déhanché volontairement provoqué pour récupérer ma veste.
Je l’enfile, on se lève, il paye et on s’en va, non sans un dernier signe d’au revoir à ma serveuse préférée. Puis, lorsque nous sommes de nouveau dans le Passage des Aventureux, je lève les yeux vers mon accompagnateur.
-Je vous suis. J’ai proposé le restaurant, à vous d’assurer la suite.
C’est bien le rôle typiquement masculin que de tout contrôler non ? Non pas que j’y crois une seconde mais je sais quand lâcher du lest pour amener un homme droit dans mes filets. Quoique quelque chose me dit que Jeffeson ne va pas avoir besoin de beaucoup d’aide pour cela. Il m’a l’air tout aussi intéressé par moi que je le suis par lui. Ce qui est la meilleure nouvelle de la semaine. Rien de plus désagréable que de vouloir un homme qui ne vous accorde pas la moindre attention. Ça m’est rarement arrivé mais l’occasion s’est déjà présentée et on se retrouve alors devant le choix cornélien : se bouger pour tenter de le faire changer d’avis au risque de se faire définitivement jeter (ce que mon ego prend toujours très mal vu le manque d’habitude) ou passer à autre chose. Or je déteste l’impression d’abandonner avant la fin. D’où le dilemme.
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Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mar Nov 04 2014, 16:21
Elaine Morton & T.J Jefferson
J’ai souri. Un dessert… Je suis son dessert. Elle est mon dessert. Elle est provocante. J’aime ça. « Je vous en offrirais même deux » Si je ne savais pas me tenir, je lui aurais sûrement sauté dessus depuis bien longtemps. Mais il parait que cela ne se fait pas. Dommage. J’inspire longuement en la regardant mettre sa veste. Il n’y a aucun doute j’ai juste envie d’elle. Pour une nuit, deux peut-être. En réalité, j’ai eu envie d’elle à l’instant même où elle est entrée dans mon bureau. Je ne la connaissais pas. Je ne l’avais jamais vu. J’en avais juste entendu parler par Riordan. Par le Seigneur aussi. Même si je suis loin d’être le plus proche de ses collaborateurs, il me fait assez confiance pour parler des autres mangemorts. Enfin… cela a toujours été une conversation très succincte. Juste pour dire son ressenti sur ses hommes. Je n’ai jamais été plus loin dans la conversation, en fait c’est comme s’il était tout seul à parler de ses hommes. Il n’attend aucune réponse, aucun jugement. Rien. J’écoute simplement. Et le nom de Morton était sorti, comme ça. Sans rien de plus. Aujourd’hui, je mettais un visage sur un nom. Un bien joli visage avec un bien joli corps qui avait du en faire tomber des cœurs, dont le mien. L’air est frais mais il est agréable. Il ne fait pas froid pour une ballade au clair de lune ; C’est tellement romantique. Mais croyez-moi, je ne le serais pas longtemps. Juste le temps de rentrer chez moi. Mais rien ne nous empêche de passer par des petits chemins détourner pour y arriver. La Tamise et ses quais. Je dois le dire, les moldus ont fait un beau travail sur les quais. Certes, ils sont un peu trop nombreux mais ils les ont rendus tellement agréable que pour le coup, on ne peut pas leur en vouloir… enfin s’ils pouvaient aller ailleurs, cela serait tellement mieux. « Allons sur les bords de la Tamise, j’aime particulièrement cet endroit » ai-je répondu.
Le seul détail qui me chiffonne sur les bords de la Tamise c’est ce qu’ils appellent « London Eyes » Un truc énorme, immonde qui tourne, détourne, retourne, contourne et tourne encore, qui parfois s’arrête en haut pour que le moldu moyen puisse observer Londres. Malheureusement, cela gâche les bords de la Tamise et puis, le moldu ne voit pas tout. Il n’a pas l’œil du sorcier. Il ne peut voir qu’une petite partie du Londres, ce que l’on appelle vulgairement Londres Moldu. Et s’il avait vu sur le Londres Sorcier alors il comprendrait que cette roue infâme gâche le paysage. Surtout que le meilleur endroit pour voir Londres en entier, moldu et sorcier, c’est en haut de Big Ben, tout le monde le sait. Je l’ai donc entrainé sur les bords de la Tamise. « Si vous voulez un dessert, je connais un petit vendeur à la sauvette pas loin, il fait les meilleurs beignets à la citrouille que je connais. Il fait tout un tas d’autres choses mais ses beignets c’est une réelle tuerie ». Et après on passe aux choses sérieuses. Je la veux et je sais qu’elle me veut aussi. Je suis quelqu’un d’assez patient mais je vous l’avoue, là, non. A quoi bon tourner autour du pot. On sait tous les deux ce que l’on veut, cela suffit de se faire languir encore et toujours…
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Nov 09 2014, 11:47
Il est confiant. M’en propose plus que prévu et ça ne fait qu’accentuer mon envie de lui. Comme s’il soufflait sur les braises de mon désir. Et il le sait, c’est écrit noir sur blanc au fond de ses pupilles déjà légèrement dilatées. Voilà qui promet pour la suite. En espérant simplement que cette dernière ne se fasse pas trop attendre. Parce que si je sais apprécier comme tant d’autres le plaisir des préliminaires, ma patience à des limites tout de même assez vite atteintes et on s’en approche à grands pas. La balle est néanmoins dans son camp, alors voyons voir ce qu’il propose pour la suite.
Les bords de la Tamise. Voilà qui est inattendu. Chercherait-il à me faire la cour en bonne et due forme ? Non pas que je m’en plaigne, loin de là, j’apprécie les attentions bien choisies. Et puis cela fait tellement longtemps qu’un homme ne m’a pas traité avec la délicatesse d’un gentleman. Sous prétexte que je laisse mes envies claires, ils s’imaginent toujours que je ne requiers aucun doigté pour m’attirer jusqu’à leur lit. En temps normal, ça m’est égal tant qu’ils assurent au lit, mais de temps à autres, un petit changement est bienvenu. C’est que, pour aussi sauvage que je sois, je n’en reste pas moins femme et me sentir réellement désirée pour plus que mon apparence extérieure est un plaisir dont peu de femmes se lassent. Je réponds donc à sa proposition avec un sourire franc.
-Je vous suis. Les quais accompagnés d’un beignet à la citrouille me paraissent un programme des plus corrects. Même si je dois reconnaître que je ne m’attendais pas à ce que vous m’entraîniez dans le Londres moldu. Vous recelez plus de secrets qu’il n’y paraît au premier abord…
Me rapprochant de lui, je me mets sur la pointe des pieds pour aller murmurer à son oreille.
-…et j’aime ça. Puis, comme si de rien n’était, je m’écarte à nouveau et entreprend de sortir de la Ruelle pour nous diriger vers la Tamise. Après tout, le Chemin de Traverse n’en est pas très loin et l’idée de marcher un peu m’attire. Puis, une meilleure idée me vient à l’esprit et je retourne vers lui, avec un sourire faussement innocent.
-Puisque vous voulez m’emmener chez ce fameux vendeur, autant choisir l’option la plus rapide, j’ai nommé le transplanage d’escorte.
Et comme pour m’y préparer, je viens glisser ma main dans la sienne, dans un geste discret mais chargé de sous-entendus. Il signifie clairement : vous êtes en charge des opérations, à vous de décider de m’emmener là où bon vous semblera. Que ce soit sur les bords de la Tamise comme prévu ou dans un endroit plus intime, je ne me plaindrais nullement. Au contraire, j’ai envie de savoir s’il va saisir sa chance ou non. On joue après tout avec le feu depuis déjà un certain temps et il a fini de gagner mon affection en me traitant comme une Lady et non comme un simple coup du soir de plus. Pour autant, cela n’en signifie pas moins que je crève d’envie de l’embrasser. C’est juste qu’au beau milieu du Chemin, ça ferait jaser. Et les commentaires qui ne tarderont pas au bureau demain sont largement suffisants en la matière, pas besoin d’en faire une rumeur nationale non plus. D’où l’envie d’aller voir ailleurs si nous y sommes. La surprise étant où se trouvera cet ailleurs.
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Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mer Déc 10 2014, 14:10
Elaine Morton & T.J Jefferson
Petit sourire en coin. Je suis plein de secrets, tout à fait. Je n’aime pas être prévisible et surtout, je ne veux pas que l’on puisse le croire sinon mes ennemis auraient vite fait de me battre. Son souffle sur mon cou me fait frémir. Un petit frisson me parcourt le corps lorsqu’elle murmure à mon oreille. J’ai fermé deux secondes les paupières pour apprécier cet instant. Dès que je l’ai vu, je savais qu’elle me plaisait. J’ignorais juste, jusqu’à quel point, la miss pouvait me faire de l’effet. Maintenant, je le sais. J’aurais bien voulu résister. Juste pour éviter les ragots demain au Ministère. Les relations professionnelles ne doivent pas se transformer en relation privées, trop d’inconvénients. Sauf que là, je sais. Je ne vais pas pouvoir m’en démettre aussi vite que pour les autres qui ont croisé mon chemin. Certes, demain est un autre jour mais je le sais, je le sens. Je ne vais pas réussir à me sortir de la tête cette merveilleuse créature.
Elle est des plus étranges. Une femme, un peu folle et surtout assez brute de décoffrage lorsqu’elle est au travail et pourtant si tendre, agréable et tellement féminine lorsqu’elle n’y est pas. J’aime ça, je l’avoue. « Puisque vous voulez m’emmener chez ce fameux vendeur, autant choisir l’option la plus rapide, j’ai nommé le transplanage d’escorte. » Elle m’a pris la main. Je n’ai même pas cherché à l’en dissuader. Je me suis contenté d’un sourire enjôleur. J’aime avoir les rênes, surtout dans ces moments-là. J’aurais pu, évidemment, suivre mon premier choix et l’emmener sur les bords de la Tamise. J’aurais pu même l’emmener dans une autre ville. Edimbourg. Il parait que c’est une très jolie ville que je n’ai jamais eu l’occasion de visiter. J’ai serré sa fine paume pour transplaner là où j’en avais décidé. « Fermez les yeux, la Tamise est bien plus belle lorsqu’on la découvre... »
Je n’habite pas dans le Londres sorcier. Je préfère me fondre chez l’ennemi. Voir ce qu’il s’y passe, pouvoir agir plus rapidement. Et puis soyons, bien plus honnête, je suis plus tranquille chez les moldus que chez les sorciers. Au moins, je suis sûr de ne pas tomber sur des mangemorts, des aurors, d’autres personnes du Ministère. Je suis tranquille et ce soir, plus que tous les autres, je n’ai nulle envie de tomber sur l’un de mes subordonnés qui rentrerait chez lui. Le quartier a toujours était tranquille. Les moldus qui sont là ne cherchent pas d’histoire. Ils sont plutôt bien élevés et ne posent pas de question. Ils sont loin d’être curieux. Je passe plutôt inaperçu, à part peut-être pour la vieille dame du premier mais il parait que les vieilles femmes moldues n’ont plus que ça dans leur vie, suivre les faits et gestes de leurs voisins. Je suis persuadé qu’elle a un faible pour moi mais qu’elle est bien trop distinguée et élevée pour me le faire remarquer. Toujours est-il que ce soir, ce n’est toujours pas elle que j’accompagne devant chez moi mais une jolie et ravissante jeune femme – qui, elle n’a pas passé la date de péremption. Que je suis terriblement méchant avec cette pauvre femme. Mais si vous saviez comme je m’en contrefiche. J’ai donc transplané dans le couloir du troisième étage de l’immeuble neuf, élégant et très cher, que j’habite depuis maintenant deux ans. Le quartier est un quartier assez huppé de Londres, et tous les bourgeois moldus s’y trouvent. Ils ont tous du fric, essaient tous de montrer à leurs voisins qu’ils en ont plus. S’ils savaient tout ce que je possédais, ils en seraient verts de jalousie. Malheureusement, ils ne voient que la face « moldue » de mon habitation, pas la face « sorcière » et celle-là, Merlin qu’elle est conséquente. C’est ça d’être le Directeur des Aurors. Je ne vais certainement pas m’en plaindre. Loin de là. Je suis le seul à mon étage, aucun risque de croiser quelqu’un.
Nous atterrissons en douceur devant une porte en chêne. La sonnette indique le nom de Jefferson, des fois que je l’oublie. Ceci dit ce soir, Miss Morton me fait tourner la tête, je pourrais en oublier jusqu’à mon prénom. Je l’ai entrainé à l’intérieur. « J’ai changé de destination j’espère que vous ne m’en voudrez pas de trop ? » ai-je déclaré en allumant la chaine pour passer une musique classique. Je lui ai attrapé la main pour la serrer à moi. « Une dernière danse avant la visite de mes appartements ? » ai-je lancé avec un sourire plein de sous-entendu. Je ne lui ferais visiter qu’une seule pièce, il en va de soit mais qu’elle se rassure, c’est la meilleure de la maison.
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Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Déc 14 2014, 12:07
Je ne me ferais jamais au Transplanage, encore moins d’escorte. Déjà lorsque je suis aux commandes, la sensation d’être compressée comme un citron de mauvaise qualité est des plus désagréables mais lorsqu’en plus je ne suis pas celle qui décide où et quand on part, autant dire que Jefferson a intérêt à ne pas me faire regretter de lui avoir tendu les rênes de notre rendez-vous impromptu. Par précaution, je ferme instinctivement les yeux – ça facilite toujours la transition, surtout pour éviter la nausée en atterrissant – et lorsque je les rouvre de nouveau, un sourire satisfait apparaît sur mes lèvres. Je savais que je n’avais pas décidé de lui offrir sa chance sans raison. Incapable de retenir ma curiosité, mon regard fait le tour des lieux où nous nous trouvons et il ne me faut pas longtemps pour déterminer que nous sommes dans le couloir d’un immeuble de grand standing. Et si j’avais encore besoin de preuves, le nom du Directeur sur la porte face à nous confirme mes conjectures.
Mon sourire toujours fermement installé, je me laisse entraîner à l’intérieur et si je m’attendais à un certain luxe vu le couloir, je dois tout de même retenir un sifflement impressionné face à la pièce. Si j’avais su que ça payait aussi bien de diriger un département, j’aurais peut-être un peu plus cherché à monter dans la hiérarchie. Bon, non, soyons honnêtes, aucune appartement – aussi royal soit-il – ne réussirait à me convaincre que la paperasse est supérieure au travail sur le terrain. Ce qui n’enlève rien au plaisir que j’éprouve à l’idée de me trouver dans pareil palace. Ça change tellement des garçonnières en sérieux besoin d’une bonne séance de ménage dans lesquelles mes habituelles conquêtes aiment à m’emmener. Et lorsqu’une sonate de Mozart commence à s’élever dans la pièce, je décide définitivement que si l’on trouve Elisa Noghead, je lui dois un remerciement en bonne et due forme pour m’avoir permis de me rapprocher du séduisant et charmeur directeur des Aurors.
Ainsi, lorsqu’il me propose une danse, j’acquiesce avec plaisir, venant enlacer doucereusement mes bras autour de son cou, mais ne peut m’empêcher de lui lancer une petite pique non dépourvue de vérité pour autant.
-Faites attention très cher, si vous continuez sur cette pente, vous finirez par être un prétendant réellement présentable et, si ma mère venait à l’apprendre, vous êtes fini.
C’est que ma génitrice a une obsession dans la vie : marier ses deux filles. Or, vu le bloc de glace qu’est ma sœur, elle s’est assez rapidement fait une raison, rien à obtenir de ce côté-là. Mais, apparemment, comme je suis plus entreprenante et objectivement plus jolie, ma mère a décidé que sa mission dans la vie était de me trouver un bon petit mari. Elle a même réussi à convaincre mon père que me marier à l’héritier d’une famille de Sang-Pur de second rang ne ferait qu’augmenter le prestige de la famille. Dommage pour eux que l’idée même de mariage me donne de l’urticaire. Le jour où je m’attacherai à jamais à un homme n’est pas près d’arriver, je peux vous l’assurer. Ce qui ne signifie pas que je vais pour autant me priver des plaisirs de la chair. Sauf que, force est de constater que Jefferson a tout pour plaire à mes parents : beau, riche, influent et beau parleur. Le quatuor gagnant.
Enfin, pour des questions de santé mentale, je délaisse toute pensée dédiée à mes parents au fin fond de mon esprit et me reconcentre sur l’Adonis face à moi, incapable de ne pas poser une question qui ne me ressemble pas.
-Est-ce une visite que vous faites souvent ?
Pourquoi faut-il soudain que je m’intéresse à savoir combien de pimbêches il ramène passer la nuit ? Ce n’est pas comme si mon propre tableau de chasse était des plus reluisants. Alors, avant qu’il ne réponde et ruine ce que nous avons si savamment construit, je me mets sur la pointe des pieds, rapprochant nos lèvres jusqu’à ce que mon souffle arrive sur son visage alors que je déclare.
-Vous savez quoi, je préfère ne pas savoir. Ce soir, c’est moi qui visite et c’est tout ce qui compte. Et voici, votre paiement en avance, terminais-je en posant enfin mes lèvres sur les siennes après en avoir rêvé depuis que notre « repas professionnel » a commencé.
AGE : 44 HIBOUX : 60 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 28/05/2014 GALLIONS : 66 AGE DU PERSONNAGE : 44 ANS PROFESSION : DIRECTEUR DES AURORS
Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Lun Jan 19 2015, 11:14
Elaine Morton & T.J Jefferson
Je suis un homme à femmes, je l’ai toujours été et je le serais toujours. J’aime les relations sans lendemain, j’aime les relations plus longues, celles qui ont un avenir et celles qui n’en ont pas. J’aime les femmes. Toutes les femmes. Surtout celle que j’ai face à moi. Il y a quelque chose de plus chez elle. Quelque chose qui m’envoute. Je ne devrais pas, c’est une collègue de boulot. Une subordonnée même, cela ne se fait pas. Mais si vos saviez comme je m’en fous, ce soir. J’ai eu envie d’elle et ce, dès qu’elle est entrée dans mon bureau. A croire qu’elle m’a lancé un sort. Elle m’a ensorcelé jusqu’au bout des ongles. On valse à l’unisson au son de Mozart. « Faites attention très cher, si vous continuez sur cette pente, vous finirez par être un prétendant réellement présentable et, si ma mère venait à l’apprendre, vous êtes fini. » J’en ai eu des frissons tout au long de l’échine alors que cela aurait du me faire fuir. J’aime les relations au long terme mais il y a des limites tout de même. Je ne suis pas pour le mariage. J’aime ma liberté. Une liberté trop importante pour moi pour accepter de me faire passer la bague au doigt comme ça. J’en ai détruit des cœurs, je crois. J’ai souri à la belle devant moi. Je dois être fou. Je veux me marier avec elle. Ressaisis-toi TJ. Quel est ce maléfice qu’elle utilise ? Je suis totalement à sa merci et à vrai dire, je n’ai même pas envie de m’en défaire. « Est-ce une visite que vous faites souvent ? » J’ai souri. J’ai amené certaines conquêtes ici. Pas toutes. Seulement celles qui en valaient la peine. A vrai dire, il y en a peu mais je serais bien incapable de dire le nombre exact. Il y en a au moins une. Cette jolie rouquine que je tiens par la taille. Son souffle sur mon visage m’a fait l’effet d’une bombe. Je vais défaillir. Totalement. Je sens le désir monter plus qu’il ne devrait. J’ai envie d’elle encore et toujours. Elle pourrait me demander n’importe quoi – à ce moment-là, je lui donnerais. Je pourrais tout lui accorder, même de me tuer si elle le voulait. Je le sais, je ne peux plus me défaire d’elle. C’en est presque flippant. « Vous savez quoi, je préfère ne pas savoir. Ce soir, c’est moi qui visite et c’est tout ce qui compte. Et voici, votre paiement en avance ». Ses lèvres ont attrapé les miennes. J’ai fondu sous le baiser. C’est définitif, je suis à sa merci. J’ai répondu, chaleureusement. J’en avais envie depuis si longtemps.
Je crois que mes mains sont remontées lentement le long de son dos. Je ne me contrôle plus. Mon cerveau semble comme embrumé. Il ne commande plus rien. Mon corps agit seul. Si notre baiser a commencé lentement, presque trop gentiment, il devient plus enragé, plus passionné. Doucement, brutalement peut-être, je l’ai entrainé hors du salon. Il était bien trop tard pour reculer. L’envie n’y était pas de toute façon. Nous avons traversé le couloir. Je lui tenais la main du bout des doigts. Arrivés au bout du couloir, j’ai attrapé plus fermement ses doigts et je l’ai attirée à moi. Ma seconde main s’est posée sur sa taille. J’ai attrapé ses lèvres une seconde fois. Mes doigts ont enlacé les siens. Mes lèvres se sont perdues dans son cou. J’ai reculé vers la chambre, tombant assis sur le lit. Je l’ai entrainé avec moi. Une frénésie s’est alors emparée de moi. Sa robe de sorcière, ses vêtements ont été enlevés. Les miens aussi. On s’est retrouvé en sous-vêtements, moi assis sur mon lit, elle sur mes genoux. Je lui ai embrassé la poitrine, mes mains caressant son dos. Adjoint, subordonné, supérieur, tous ces mots se sont envolés. Il ne restait plus qu’un homme et une femme désireux de faire connaissance, envoutés par l’autre. Elle m’a envouté, j’ignore comment mais c’est un fait. Je ne peux plus faire marche arrière, je n’en ai pas envie. « Nous serions révoqués du Ministère si l’on nous voyait » ai-je murmuré en caressant son épaule de mon index. J’ai embrassé à nouveau sa poitrine, je ne m’en lasse pas.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Jan 23 2015, 18:53
Je ne suis pas adepte des clichés romantiques. Et pourtant lorsque nos langues se pressent enfin l’une contre l’autre, dansant leur propre valse à un rythme ô combien plus endiablé que le nôtre, je ressens un véritable frisson me parcourir l’échine. Et un instant, je me surprends à regretter de ne pas connaître de sort pour arrêter le temps. Pour pouvoir profiter encore un instant de ce déferlement quasi animal de désir qui s’est emparé de moi et exacerbe la moindre de mes sensations, brûlant ma peau partout là où la sienne vient à passer. Ses mains, ses lèvres, la moindre parcelle de lui me fait l’effet d’un sortilège électrisant et c’est dans un état second que je me laisse entraîner jusque dans sa chambre.
La force primaire dont il fait preuve allume en moi des instincts contradictoires de rébellion et de soumission. Je veux qu’il me fasse sienne maintenant et en même temps je refuse de le laisser dominer notre échange. Je ne suis jamais vraiment passive, encore moins au lit. D’où mon besoin d’avoir un mâle alpha à mes côtés, capable de contrôler mes tendances agressives. Mais aujourd’hui est différent. Car en plus du désir basique qui me prend toujours entre les draps, je me délecte de l’adoration pour mon corps que je ressens à chacune de ses caresses. La façon dont il redessine mes courbes, titillant mes capteurs sensibles à chaque passage me rend folle de désir. Et ce de manière bien différente à mes habituelles activités nocturnes. Non, ce soir, je me sens réellement appréciée et la sensation de complétude qui en ressort est délicieuse.
Alors je le laisse se défaire de nos vêtements sans protestation, admirant même l’aisance avec laquelle il s’en sort – je suis bien plus expéditive en la matière – et lorsque sa voix sensuelle me ramène à la réalité, la phrase qui aurait dû briser toutes mes ardeurs me tire un léger éclat de rire.
-Vos confessions sur l’oreiller ont encore besoin d’être retravaillées. Même si je reconnais que le risque d’être pris rajoute du piquant à notre histoire.
Après tout, j’ai toujours aimé flirté avec le danger. Alors si, en plus, il prend les traits d’un magnifique Adonis prêt à me faire monter au septième ciel pour le modique investissement d’un dîner dans mon restaurant favori, je ne peux qu’approuver. D’ailleurs, je serais presque prête à supporter les commentaires machistes qui ne manqueraient pas de fuser au bureau si notre aventure venait à être publique pour le simple plaisir de pouvoir me vanter devant toutes les pimbêches du Ministère qu’il m’aura fallu une simple conversation de travail pour finir au lit avec un des célibataires les plus en vue du moment. Presque étant le mot crucial dans cette phrase. Quoiqu’il en soit, mon côté aventureux est soudainement réveillé par la menace pesant sur nos têtes et, me rapprochant encore plus de lui, je viens murmurer à son oreille, de la voix la plus langoureuse que je me connaisse :
-Il y a de pires raisons pour partir. Et puis je suis certaine que je saurais rendre le risque amplement désirable. A condition bien entendu que vous soyez capable de tenir la durée, terminais-je en léchant le contour de son oreille de manière taquine.
Si avec ça, il ne me prend pas d’une fois pour toutes, je ne m’appelle plus Elaine Agatha Lucy Morton. C’est que les hommes ne sont pas les seuls avec des besoins !
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Elijah T.J. Jefferson
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mer Fév 11 2015, 13:58
Elaine Morton & T.J Jefferson
J’ai souri. Sans me vanter, je tenais la durée sans le moindre souci. Je suis l’amant parfait. Je l’ai toujours été. Et je le serais toujours. J’ai senti un frisson glacé me parcourir le dos quand mon oreille se retrouva sous ses lèvres. Je n’avais pas pour habitude de fondre tout de suite devant une femme mais là, elle pourrait me faire faire n’importe quoi, je dirais oui. Même la nommer au rang de chef des tireurs d’élite. Ceci dit, le département aurait tout à y gagner. Pas que Riordan ne soit pas un excellent chef, un peu de féminisme chez ces brutes ne ferait pas de mal. J’ai serré ses hanches entre mes mains. Je ne tenais plus. Mon désir était intense, mon envie semblait ne plus pouvoir tenir en place.
J’ai enlevé ce qu’il restait de nos habits. Sous-vêtements ont finis au sol sans aucune pitié. Nous avons fini allongé sur le lit. Nos mains ont dansé une valse lancinante tandis que nos corps apprenaient tout simplement à se connaitre un peu plus. Plus nous étions à l’unissons, plus la chaleur augmentait dans la pièce. Rien, ni personne n’aurait pu nous arrêter. Surtout pas moi. Et tant pis si l’on se faisait prendre. En cet instant, cela m’était complètement égal. Je n’avais qu’envie d’elle. De la faire mienne jusqu’au levé du soleil. A vrai dire, je n’avais pas envie que l’aube arrive. Il faudrait reprendre nos manières étrangères. Nos relations de collègues de travail. Oublier ce qu’il venait de se passer dans cette chambre. Et honnêtement, je n’avais pas envie d’oublier. Je crois que je suis accro. A elle. Tout en elle m’ensorcèle. Ironie pour un sorcier. Essoufflé, heureux, enchanté, pas totalement repus – j’aurais pu continuer encore et encore – je me suis allongé à ses côtés. Nos corps, en sueur, sont restés collés l’un à l’autre durant quelques minutes. Le plafond blanc en avait vu bien des choses depuis que j’habitais ici. J’ai pris sa main pour mêler ses doigts aux siens. « Il ne manque plus que le ciel étoilé » ai-je simplement dit. A vrai dire, après un instant pareil, il n’y avait rien à dire, simplement profiter des secondes ensembles.
Je l’ai attiré sur moi. Mes mains sur ses hanches, j’ai fait un sourire charmeur, avant de lui kidnapper ses lèvres, une fois de plus. Oublier ce soir, allait être bien difficile, cela ne faisait pas un pli. « Le risque en valait-il la peine ? » Oui, je sais, cela n’a jamais fait classe de dire ça. Des fois, j’ai des ratés.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Mar Fév 17 2015, 20:27
L’ego masculin peut s’avérer la pire et la meilleure des choses en ce monde. En l’occurrence, la facilité avec laquelle ma pique m’offre ce que je désire me tire un sourire satisfait. Sourire qui se transforme bien vite en moue de désir intense alors que ses mains électrisent mon corps et que les dernières barrières entre nous s’envolent. Puis, je pers la capacité à raisonner alors qu’il m’emporte au paradis à sa suite. Il est partout à la fois et je m’enivre de son odeur, de sa saveur.
La température dans la pièce monte brusquement et je pers la notion du temps. Ses bras puissants, ses jambes bien définies, son torse ciselé, je grave le moindre détail de son corps dans ma mémoire tandis qu’il m’amène doucement mais sûrement vers la jouissance finale. Puis, la tension redescend et je reprends progressivement ma respiration tout en écoutant les battements erratiques de son cœur, mon oreille posée sur son torse. Je me surprends alors à dessiner des arabesques sans queue ni tête le long de ses abdominaux jusqu’à ce qu’il s’empare de ma main et m’attire à nouveau vers lui pour s’emparer de mes lèvres. Le désir ressurgit en moi à ce simple geste mais je suis bien plus marquée par sa remarque d’un romantisme inattendu. L’esquisse d’un sourire doux qui me ressemble peu apparaît alors sur mes traits. Mais je me reprends bien vite alors qu’il m’interroge avec provocation sur sa performance.
-Il en faut peu pour m’entraîner du côté du danger mais tu as su surpasser toutes mes attentes.
Le tutoiement me vient naturellement. Après un acte d’une telle intimité, continuer à se vouvoyer me paraîtrait idiot. Car j’ai beau m’adonner aux plaisirs de la chair avec fréquence, je n’ai jamais sous-estimé l’implication que cela suppose. Si j’accepte de partager ma couche avec un homme pour aussi stupide qu’il soit – bien que pour une fois ce ne soit pas le cas et je m’en congratule – c’est que je lui offre une part de moi. Je peux par conséquent me permettre de le traiter d’égal à égal. Et s’il a un problème avec ça c’est qu’il n’est pas si parfait que j’ai bien voulu le croire.
-Tant et si bien qu’il en faudrait bien peu pour me convaincre de retenter l’expérience, rajoutais-je avec piquant avant de m’emparer à mon tour de ses lèvres.
Et nous voilà repartis pour un tour. Sauf que cette fois, c’est moi qui mène la danse. Il ne s’agirait pas de lui faire croire que je suis facile à contenter. J’ai une réputation à tenir après tout ! Heureusement, je sais comment rendre l’expérience tout aussi agréable pour lui que pour moi – il faut bien que toute mon expérience passée serve à quelque chose – et si j’en crois les grognements de satisfaction qui parviennent à mes oreilles, je n’ai pas perdu la main. Je nous amène donc de nouveau au septième ciel avant de m’effondrer à ses côtés. Ma main vient alors replacer une mèche de cheveux mouillés qui s’était collée à son front avant de se perdre dans ses boucles blondes.
-Tu sais quoi, je crois que je vais devoir être en désaccord avec ta dernière remarque. Le ciel étoilé est inutile. En ce qui me concerne, j’ai tout ce qu’il me faut dans cette chambre.
Et pour autant que j’aurais voulu sous-entendre par là qu’il est une de mes conquêtes les plus satisfaisantes au lit – ce qu’il est par ailleurs – je suis obligée de reconnaître à contrecœur que mon ton est plus profond que si je me contentais de lui offrir un simple compliment vis-à-vis de ses prouesses en sport en chambre. Parce que, pour autant que je préfèrerais faire face à une horde de Norvégiens à crête enragés sans ma baguette avant de l’avouer à haute voix, encore moins devant lui, je me sens vraiment bien. Détendue. Ce qui m’arrive rarement. Et j’ai peur qu’il ne s’agisse que d’une illusion. Parce que les types comme Jefferson sont d’extrêmement beaux parleurs mais ils ne s’attachent pas aux conquêtes d’un soir. Ce qui m’irait très bien en temps normal puisque je suis très loin d’être une fan des relations longue durée. Sauf que quelque chose dans l’atmosphère cosy qui s’est installée entre nous m’attire comme la flamme appelle le papillon. Et nous savons tous comment cette histoire se termine…
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Elijah T.J. Jefferson
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Lun Mar 16 2015, 08:46
Elaine Morton & T.J Jefferson
J’ai fais un sourire victorieux. Je suis un maitre dans ce domaine. J’en fais de trop ? Non, si peu. « Tu me ravies » ai-je répondu d’un naturel foudroyant. Je crois avoir eu un regard de conquérant lorsqu’elle en redemande. Ses lèvres me condamnent à la perpétuité. Prisonnier d’une femme, ça ne m’était jamais arrivé et là, je le sais, je ne pourrais pas m’en défaire. Surtout si elle mène la danse ainsi. J’aime commander – je suis né pour ça – mais elle, je peux la laisser tout faire. Absolument tout. Je râle de plaisir. Ses mains m’enivrent et nous rejoignons le septième ciel ensembles.
« Tu sais quoi, je crois que je vais devoir être en désaccord avec ta dernière remarque. » Je grimace. Je n’aime pas quand on est en désaccord avec moi. « Le ciel étoilé est inutile. » Je l’admets, mais je trouve ça tellement romantique. « En ce qui me concerne, j’ai tout ce qu’il me faut dans cette chambre. » Je sais, je suis le meilleur. Cela ne fait aucun doute. On sourire de vainqueur est revenu, collé à mon visage. Je lui ai caressé la joue. J’ai failli ajouter « On recommence ça quand tu veux » mais je me suis retenu. Qu’elle puisse vouloir recommencer une autre fois me paraissait totalement idiot. Cette soirée s’est faite sur un coup de tête, sans réflexion de la part d’aucun d’entre nous. Et même si nous avions apprécié l’un et l’autre, je ne doute pas que pour elle je ne suis qu’une conquête d’un soir. Et puis – un flash de lucidité s’empare subitement de moi – Elaine est ma subordonnée et rien que pour ça, nous ne pouvons pas continuer.
Et si je m’en fichais ? Après tout, elle ne fait pas partie de mes ouailles. C’est une Tireuse d’Elite, pas une Auror. Je n’ai affaire avec elle que pour une seule enquête. Je suis directeur des Aurors, pas des Tireurs. Je chasse la petite voix directive qui s’était sournoisement invitée dans ma tête. « Nous pouvons recommencer quand tu veux » Je vous l’ai dit, elle m’a envouté cette garce. Oui, c’est une garce. Une merveilleuse garce. A peine, a-t-elle posé ses yeux de biche sur moi qu’elle s’est emparée de mon esprit et je sens que mon cœur a subi le même sort. Il palpite bien trop fort pour que ce soit juste pour un soir. Ça y’est, j’ai pris perpet’. Et honnêtement, cela ne me gène pas le moins du monde. Je suis bien ce soir. Mes doigts se perdent sur les différentes paries de son corps, sentant des frissons monter insidieusement le long de mon échine. « Que veux-tu faire ? » J’en ai bien une petite idée mais laissons-lui le choix de décider. C’est ça être gentleman.
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Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Mar 20 2015, 21:42
-Nous pouvons recommencer quand tu veux.
Une phrase que je ne suis pas habituée à entendre et qui pourtant me tire un sourire inattendu. Parce que je me surprends à désirer une prochaine fois. Non pas que cela ne me soit jamais arrivé – j’ai déjà eu des partenaires particulièrement satisfaisants au lit – mais le désir de revoir un homme a toujours été limité à sa performance en chambre. Alors que la prochaine fois que je désire aujourd’hui est plus complète qu’un simple passage entre les draps de Jefferson et ce bien qu’ils soient délicieusement soyeux. Ce que j’imagine est plus de l’ordre du rendez-vous en bonne et due forme. Ce qui est non seulement complètement surréaliste au vu de nos positions respectives au Ministère mais ne me ressemble pas du tout. Depuis les tristes tentatives de mes quelques prétendants à l’adolescence, je me suis juré de refuser toute proposition romantique qui consisterait en l’éternel passage chez Madame Piedodu ou autre établissement du même acabit. Sauf que sa proposition à lui a eu nettement plus de classe : une balade le long de la Tamise c’est d’un autre niveau qu’un thé dans un quelconque salon à la décoration d’intérieur plus que douteuse.
-Que veux-tu faire ?
Mon inhabituel sourire toujours aux lèvres, et mon oreille collée contre son torse pour écouter les battements réguliers de son cœur, je murmure contre son corps.
-Honnêtement, l’idée de voir les berges de la Tamise m’a sincèrement tentée lorsque tu me l’as proposée tout à l’heure mais je suis désormais trop confortable pour accepter de bouger. Alors, j’espère que tu as des idées d’activités d’intérieur. Me rendant compte du double sens possible de mes paroles, je m’empresse de me reprendre.
-Et non, pas de ce type-là. Je ne dirais pas non à une troisième fois plus tard dans la soirée mais quitte à être chez le Directeur des Aurors, je serai assez curieuse de savoir quel rafraîchissement ton salaire pourra m’offrir. C’est que ce n’est pas tous les jours que j’attire l’attention d’un homme de la haute, rajoutais-je avec humour.
Néanmoins, ce n’est pas faux. Jefferson n’est certes pas un parfait Sang Pur comme les aime Père mais il n’en est pas moins haut placé. Mes habituelles conquêtes sont, quant à elles, placées bien plus bas sur l’échelle sociale. Le premier Psychomage venu vous expliquerait qu’il s’agit là de mon besoin pathologique de contredire Père. Personnellement, je me contenterais de dire qu’il est rare que l’héritier d’une grande famille veuille entacher sa réputation avec une relation sans lendemain avec une Mangemorte sans nom prestigieux à son pedigree. Certes, quitte à choisir, il y a bien pire que moi mais on ne peut pas franchement dire que je sois le summum de la femme que l’on présente à ses parents. Ce qui ne veut pas dire que je ne puisse pas faire d’effort si j’en ai envie. Et, pour l’instant je suis bien partie pour en avoir envie.
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Elijah T.J. Jefferson
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Mar 26 2015, 11:43
Elaine Morton & T.J Jefferson
J’ai eu un sourire, un peu vainqueur, je l’admets mais il est vite reparti lorsqu’elle a repris la parole. Dommage, j’étais encore plein d’énergie et je serais bien reparti tout de suite pour une séance d’apprentissage du corps humain sans aucun souci. Je l’emmènerais sur les barges de la Tamise. Comme ça, je suis sûr que j’aurais un second rendez-vous en sa présence. Un vrai cette fois. Juste elle et moi. J’en rêve. Perpet’ sans possibilité d’une remise de peine. C’est clair. J’ai de nouveau souri. Je peux lui offrir tout ce qu’elle veut. Je peux avoir tout ce que je demande. On m’aime autant que l’on me craint. J’ai de l’argent, je ne le nie pas mais je suis aussi très corruptible… enfin jusqu’à un certain point. Les commerçants l’ont bien compris. Ils ne veulent pas d’ennuis, j’ai tout à moitié prix. Enfin, ce qu’ils ne savent pas c’est qu’entre ma peau et la leur, je choisi ma peau et si je dois les vendre pour me sauver, je n’hésiterais pas. Je ne suis ni mangemort, ni Directeur des Aurors pour rien.
Je lui ai caressé l’épaule d’un geste lent. « Demande, et je t’obtiens tout ce que tu veux » ai-je répondu. Je l’ai embrassé sur les lèvres. « Mais je peux te faire un cocktail dont tu me donneras des nouvelles. » Je déteste les moldus, vous le savez mais malheureusement, ils ont des boissons qui ne sont vraiment pas à jeter aux ordures. Il existe beaucoup de cocktails moldus qui ont le mérite à se faire connaitre, dont le Blue Lagoon. Je ne connaissais pas jusqu’à ce que j’entre dans un bar moldu, pour une mission – en général, les sorciers que je suis sûr le point d’arrêter sont des férus des moldus. Je n’avais pas vraiment d’idée des boissons, j’en ai pris une au hasard, juste pour donner le change et ne pas avoir l’air de suivre le sorcier dans le fond du bar. Je n’ai pas regretté mon choix. J’ai quand même osé demander à la serveuse ce qu’il y avait dedans, vodka, citron et curaçao bleu. J’ai réussi à ne pas paraitre stupide et j’ai simplement hoché la tête en me promettant d’aller dans un magasin moldu, juste pour aller voir ce que pouvait être ces ingrédients. J’en ai acheté, je me suis refait le cocktail… depuis, j’ai toutes les recettes des divers cocktails moldus et je m’en fais régulièrement parce que voilà, un bon Bloody Mary vaut mieux que milles whisky pur feu, ça ne fait aucun doute.
Je me suis levé, entrainant Elaine à ma suite. Sans prendre le temps de m’habiller, je l’ai amené jusqu’à la cuisine pour y faire le fameux cocktail, dont j’étais sûr qu’elle allait adorer. J’ai fais deux verres. Je lui en ai tendu un. « Goutte-moi cette merveille » L’essayer, c’est l’adopter comme dirait mon idiot de père. Pour le coup, il avait entièrement raison. Je l’ai attrapé par la taille, j’ai bu une gorgée de mon cocktail. Pour quelqu’un qui a pris perpet’, je suis heureux. Je bois un verre du meilleur cocktail qui existe avec la femme la plus splendide que je connaisse. Je fonds littéralement. « Je veux que l’on se revoit » Elle n’était pas encore partie, et je ne comptais pas la laisser partir d’ailleurs mais je voulais déjà la revoir. A vrai dire, j’aurais pu lui dire de rester ici à jamais mais je n’étais pas sûr qu’elle soit dans cet esprit-là. « On ira sur le bord de la Tamise » Demain, je l’emmène. Je pourrais même lui offrir la lune, si elle me le demandait. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. J’ai l’impression de ne plus pouvoir réfléchir en sa présence. J’ai juste envie de passer le reste de mes jours avec elle. Je suis complètement fou. « Alors ce cocktail ? » Me donner une contenance, qui ne sert pourtant à rien, il suffit d’être collé contre moi pour comprendre que ce n’est plus vraiment mon cerveau qui réfléchit mais une autre partie de mon anatomie. L’homme de la haute était pris au piège. Sans aucun doute.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Mar 29 2015, 14:22
-Demande, et je t’obtiens tout ce que tu veux Une fois de plus, ces belles paroles qui en temps normal me feraient rire cyniquement - les beaux-parleurs et leurs promesses à la mords-moi l’nœud, très peu pour moi – me causent un sentiment de bien-être qui est loin de m’être familier. Et je ne sais si c’est parce qu’objectivement, Jefferson est effectivement capable d’obtenir à peu près tout ce qu’il, ou en l’occurrence je, veux ou pour une raison plus primaire. Et à vrai dire, ça me fait un peu peur. Car, qu’il soit capable de réaliser mes demandes ne signifie pas qu’il le fera le moment venu. Tout le monde sait qu’un homme satisfait après une partie de jambes-en-l’air vous promettra la lune. Reste à savoir si le lendemain matin, il sera toujours aussi empressé de satisfaire le moindre de vos désirs. Alors, oui, je crains un peu la facilité avec laquelle l’adonis entre les bras duquel je suis blottie me fait ressentir des émotions plus caractéristiques d’une adolescente amourachée pour la première fois que d’une femme adulte qui en a vu d’autres. Parce que je ne me fais pas d’illusion sur la réalité et, que le Directeur des Aurors puisse me trouver à son goût pour une nuit, ça ne m’étonne pas – je me suis attirante et je n’hésite pas à en jouer pour attirer entre mes bras les hommes qui me plaisent - néanmoins, qu’il veuille quelque chose de plus solide, surtout au vu de la rapidité avec laquelle les choses ont tourné physiques entre nous, j’en doute très fortement.
Je décide cependant de ne pas gâcher un moment excellent en me torturant les méninges pour essayer de découvrir quelles sont ses intentions réelles. Pour l’instant, je vais me contenter de profiter. Surtout que si le conte de fées se termine plus tard, autant en avoir goûté la moindre seconde. Je me lève donc à sa suite, un frisson me parcourant le dos lorsque je quitte la chaleur des draps. Je suis en effet tout en sueur et la pièce n’est pas si chaude que ça. Je m’empare donc du premier vêtement qui passe à ma portée pour m’enrouler dedans. Un regard dans le miroir me laisse voir qu’il s’agit de la chemise de Jefferson qui, étant donné notre différence notable de taille m’arrive aux genoux. Je ne l’enlève néanmoins pas. Petit un, elle est bien trop confortable pour cela et, petit deux, je sais à quel point les hommes sont territoriaux avec leurs conquêtes alors vous pouvez être certains que, dès qu’il va me voir arriver dans ses vêtements, il sera fier comme pas deux.
Quand j’arrive dans la cuisine, il me tend un verre rempli d’une substance bleue qui me rappelle un peu la couleur de la potion anti-acné – bah oui, on est tous passé par l’adolescence ingrate qu’est-ce que vous croyez ! – mais je laisse la comparaison de côté pour prendre une première gorgée. C’est légèrement acide, j’aime beaucoup. Sans presque m’en rendre compte, j’en prends une deuxième gorgée et un sourire satisfait vient étirer mes lèvres. Oui, c’est excellent, pas de doute là-dessus.
-Ça ne ressemble à rien que je n’ai pu goûter jusqu’ici mais c’est vraiment bon. C’est étranger ou moldu ?
Ce sont les deux seules raisons logiques à pourquoi je n’ai jamais eu le plaisir d’y goûter. Car croyez-moi, vu le temps que je passe dans les bars sorciers, si c’était une boisson du coin, je connaîtrais. A une certaine époque, j’ai failli étendre mon terrain de chasse au monde moldu, rien que pour emmerder mon très cher géniteur et ses rêves de pureté, mais au final je ne m’y suis jamais résolue. La magie est bien trop instinctive chez moi et je ne voulais pas avoir à gâcher une soirée de sexe orgasmique en tuant mon partenaire du jour sous prétexte que, sous le coup de l’extase, ma magie se serait déclenchée seule et qu’il aurait commencé à poser trop de questions. Non pas que j’aurais ressenti une quelconque perte émotionnelle mais je connais difficilement de meilleure façon de plomber une soirée que de devoir tuer quelqu’un dans son appartement. A la limite, s’il y avait l’adrénaline liée à la chasse, mais un assassinat de sang-froid, ça me laisse toujours un goût amer. Comme si on m’avait dérobé mon plaisir de chasseresse.
AGE : 44 HIBOUX : 60 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 28/05/2014 GALLIONS : 66 AGE DU PERSONNAGE : 44 ANS PROFESSION : DIRECTEUR DES AURORS
Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Juil 30 2015, 16:15
Elaine Morton & T.J Jefferson
Une femme, un cocktail, une chemise en soie. Une vraie recette pour le bonheur. Je crois. Elle l’aime. Cela se voit sur son visage. Et un point de plus pour toi T.J. « Ça ne ressemble à rien que je n’ai pu goûter jusqu’ici mais c’est vraiment bon. C’est étranger ou moldu ? » J’ai souri. Cela me coute que de l’avouer mais cette boisson est moldue. Je déteste les moldus. Je les hais tellement, au grand désespoir de ma famille. S’ils savaient à quel point je m’en fiche de ce qu’ils pensent de moi. Ici, j’ai du pouvoir. Un pouvoir que jamais ils n’auront. Ils n’auront jamais ce respect auquel j’ai le droit. Ce ne sont que des sang-mêlés sans importance. Ma mère mériterait l’emprisonnant et mon père ? La mort pour avoir fréquenté une moldue. Mes frères ? Ces héros à deux gallions ne sont que des bons à rien qui ne comprennent rien à la vie. Rien du tout. Ils vénèrent les moldus, pensant que le sang n’est pas une condition sinéquanone pour être sorcier. Ils se trompent. Si, cela l’est. Mais malheureusement, malgré mon aversion pour les moldus, je ne peux m’empêcher d’aimer leurs cocktails. J’irais sûrement en enfer pour ça.
« C’est malheureusement moldu » J’aurais tellement aimé que cela soit une boisson sorcière. Tellement. « Ils ne sont bons que pour les cocktails. Cela me coute de l’avouer. Mais c’est un domaine pour lequel, ils surpassent les sorciers » Cela m’arrache les cordes vocales, même. J’ai pris une nouvelle gorgée. « Je devrais ouvrir un bar sorcier avec leurs cocktails, en notant que ce sont des boissons sorcières. Tout le monde n’y verrait que du feu… Et ils sont bien trop stupides pour dire quoique ce soit...» L’idée m’avait déjà traversé l’esprit. Je serais encore plus riche et ce ne serait certainement pas les moldus qui viendraient réclamer leur dû. Et puis qu’ils essaient de venir… je ne suis pas mangemort pour rien.
« Ma mère me tuerait si elle entendait ça » Si elle ne m’aimait pas tant, je crois qu’elle aurait déjà demandé à Julian de m’achever. Pour mon père je suis la honte de la famille. Un mangemort chez les Jefferson. Et personne ne peut le cacher. Je suis le Directeur des Aurors après tout. Tous les sorciers et ceux qui connaissent le monde sorcier connaissent mon nom. Je crois que je tuerais ma mère de chagrin, si ce n’est pas déjà fait. Je sais que mon père m’a déshérité. Ceci dit, j’ai plus de fric que lui alors… et puis recevoir un héritage comme le sien ? Non, je préfère qu’il le garde pour ses cinq petits chéris : Julian, le sage. Roman, le fidèle. Edward le Malicieux, Stanley le Brave et William le Juste. Moi je dois être Elijah le Traitre, et encore je suis poli. « Quant à mon père… en fait pour lui je n’existe plus… tu comprends il travaille à Gringotts dans la Brigade Moldue, tu sais ceux qui traitent avec les banques moldues pour les transferts d’argent sorcier-moldu, pour les mêlés et les sangs-de-bourbe… il est très réputé et très apprécié à Gringotts, alors tu comprends un mangemort dans la famille c’est la honte. Enfin… je ne peux décemment pas faire arrêter mon père. il reste mon père et c’est un sang-pur mais bon… si cela ne tenait qu’à moi, les lois je passerais au-dessus. » Je me suis tut d’un seul coup. Je ne suis pas du genre bavard surtout en ce qui concerne ma vie privée et ma famille. J’ai terminé mon verre. « Alors un petit bar toi et moi sur le Chemin de Traverse, ça te plairait ? » Je préfère changer de sujet. Je n’aime pas parler de ma famille et là j’en ai beaucoup trop dit.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
Sorciers
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Aoû 21 2015, 12:17
Wow. Le Directeur du Bureau des Aurors en personne qui reconnaît la supériorité des moldus dans un domaine, si je ne venais pas d’assister à la scène, je n’y aurais jamais cru. Jefferson est en effet connu pour sa haine viscérale des moldus. Personnellement, ils ne me font ni chaud ni froid. Un peu comme les insectes : ils sont là, ils sont faibles, bref ils n’ont aucun intérêt. Après si un moustique vient me piquer, ce sera à ses risques et périls, je ne réponds plus de rien. Mais il l’aura bien cherché. Néanmoins Jefferson est d’origine partiellement moldue si les rumeurs qui courent sur lui sont vraies, ce qui explique un peu mieux sa rancœur à leur égard. Il doit après tout partager une partie de leur sang sans n’avoir rien demandé à personne. Et reconnaissez qu’être à moitié insecte, ça énerverait le plus calme des hommes.
La conversation dérive ensuite sur sa famille à ma grande surprise mais j’écoute avec intérêt. Où que nous mène cette soirée, je ne vais pas cracher sur la possibilité d'en savoir plus sur le célibataire le plus en vue de tout le Ministère. Il confirme d’ailleurs bien vite mes suspicions : il est effectivement un Sang-Mêlé. Et pas de n’importe quel type. Son père est un Sang-Pur ayant épousé une Née-Moldue, voire peut-être - honte suprême - une moldue. Après tout, s’il travaille en permanence au contact des moldus ce ne serait pas totalement impossible. Et ça expliquerait la rage qui habite mon amant du soir. Si son père avait mieux su choisir son épouse, il aurait pu être de Sang-Pur. D’un autre côté, si son père n’avait pas épousé sa mère, il ne serait pas l’homme qu’il est. Ce qui serait fort dommage.
-Alors un petit bar toi et moi sur le Chemin de Traverse, ça te plairait ?
La question me prend par surprise, perdue que j’étais dans mes réflexions pseudo-philosophiques sur les réalités alternatives. Il me faut d’ailleurs un instant pour réaliser que Jefferson vient officiellement de m’inviter à un second rendez-vous pour aussi informel qu’ait été le premier. Après tout, originellement, nous étions censés bosser pour retrouver une traîtresse. Mais, en ce qui me concerne au moins, Noghead peut quitter le pays en paix si cela me permet de conserver l'attention du dieu grec face à moi un peu plus longtemps. Ce n’est pas tous les jours que mes conquêtes d’un soir sont aussi appétissantes ni intéressantes. Me reprenant, je fais donc mine de réfléchir ostensiblement, avant de lui renvoyer un sourire mutin.
-Je ne sais pas, je trouve que tout ça va un peu vite. Tu m’invites chez toi, on se lance dans une partie de jambes en l’air mémorable, tu essayes de gagner mes faveurs avec des boissons alcoolisées exotiques à l’origine douteuse mais je ne connais même pas ton prénom. Commence par te présenter officiellement et je pourrais bien changer d’avis.
Evidemment, ma mascarade n’est rien d’autre que cela. Mais la possibilité de découvrir enfin le fameux prénom se cachant derrière les initiales inscrites sur le chambranle de la porte de son bureau est trop belle pour que je la laisse m'échapper. Et puis, je ne veux pas passer pour une fille facile qui se pliera en quatre pour obtenir un regard de sa part. Que l’idée de le revoir me cause des nœuds dans le ventre ait une chose, que j’envoie tous mes principes balader pour y arriver en est une autre. J’ai peu de valeurs mais je tiens à celles que j’ai. Et le respect de soi est la principale. Que je sois libérale dans mes escapades nocturnes ne signifie pas que je m’abaisse à n’importe quoi dans le but de plaire au premier bellâtre doué au lit. Non pas que Jefferson ait démontré faire partie de cette catégorie pour l’instant mais on ne sait jamais. Les plus dangereux des hommes sont les manipulateurs qui, derrière une façade charmante, s’avèrent de parfaits connards. Croyez-moi, je sais de quoi je parle, ma cousine est mariée à l’un d’entre eux. Et puis, décider de ne serait-ce qu’envisager une relation avec le Directeur des Aurors comporte déjà assez de problèmes en soi pour m’assurer qu’il en vaut réellement la peine. Même si je reconnais que pour l’instant il a fait un sans-faute ou presque.
AGE : 44 HIBOUX : 60 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 28/05/2014 GALLIONS : 66 AGE DU PERSONNAGE : 44 ANS PROFESSION : DIRECTEUR DES AURORS
Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mar Mai 10 2016, 10:43
Elaine Morton & T.J Jefferson
Il y des jours, où la question du « Si tu étais né le premier » revient. Cela aurait-il changé le cours des choses ? Aurais-je été comme je suis aujourd’hui ? J’ai eu un sourire machiavélique, rien qu’à cette idée. Etre différent. Non. Jamais je n’aurais pu me retrouver dans la peau de Julian. Je crois que c’est le pire de tous celui-là. Amoureux des moldus, défenseur des opprimés. Comme s’ils avaient besoin d’être défendus. Et puis, comme dit un proverbe sorcier : « Que ceux qui ne sont pas contents s’en aillent ». Si les moldus, ou les assimilés s’en aillent si leurs conditions de vie ne leur plaisent pas Et au moins, nous, les sorciers – les vrais – aurions la paix. N’empêche que vivre dans la peau de Julian doit être d’une profonde tristesse. Je crois que de tous les frères que je pouvais avoir, Stanley était peut-être le seul qui aurait pu basculer du côté obscur – comme dirait mon géniteur. Et si c’était eux le côté obscur ? Chacun sa façon de voir les choses. Stanley était un Serdaigle comme toute la famille. Il était courageux. Mais légèrement malhonnête. Je l’avais déjà croisé dans l’allée des Embrumes, entrain de pactiser avec les pires délinquants de ce lieu. Toujours pour le bien qu’il disait. Ou pas. Je les connais les loustiques des Embrumes. Ils ne sont pas des gens biens, même pour moi. Et je ne suis pas un saint. Mes méthodes ne sont pas très orthodoxes et surtout, je suis prêt à tout pour obtenir ce que je veux mais ceux des Embrumes, eux, pour du fric ils font ce que vous voulez. Enfin… l’heure n’était pas à débattre des potentialités de mon frère Stanley. La belle Elaine était là. C’était une femme peut ordinaire, il fallait le reconnaitre. Très masculine dans son boulot et pourtant tellement féminine. Un combo de choc pour les gars comme moi. J’aime ce genre de femme. Douce et explosive à la fois.
J’étais bien avec elle. Pourtant, je ne la connaissais pas. Une soirée en tête-à-tête ne permet pas de connaitre les gens, juste les découvrir mais j’étais bien. Vraiment. La preuve, pour que je discute de ma taré de famille, il fallait que je sois bien. J’ai failli éclater de rire en imaginant la scène si je présentais Elaine à mon père. Parce que si moi, je ne suis pas le bienvenu chez mes parents, Elaine ne le sera pas non plus. C’est une Tireuse d’Elite tout de même. Je lui ai proposé le bar. Elle pouvait très bien dire non, mais j’avais comme l’impression que cela ne serait pas le cas. « Je ne sais, je trouve que tout ça a un peu vite. » Ou pas. Je savais bien que ce n’était pas une femme facile. Vu son caractère, ce n’était pas possible. « Tu m’invites chez toi » Je ne peux pas ne pas inviter une jolie demoiselle dans ma demeure. « On se lance dans une partie de jambes en l’air mémorable » Je veux oui. Je suis le meilleur, dans tous les domaines. « Tu essayes de gagner mes faveurs avec des boissons alcoolisés exotiques à l’origine douteuse » Je l’admets. Des cocktails moldus pour un premier rendez-vous ça reste quand même très limité mais bon, je n’y peux rien s’ils sont particulièrement doués dans ce milieu. « Mais je ne connais même pas ton prénom » Un peu de mystère fait durer le plaisir. « Commence par te présenter officiellement » Je ne sais pas, mon prénom est loin d’être sensass « Et je pourrais bien changer d’avis… » Tiens, c’est intéressant. J’ai souri. Il était pourtant étrange qu’elle ne le connaisse pas. Même ce crétin de James Potter le connaissait. Il est vrai qu’elle ne bossait pas dans mon département mais je ne pensais pas que cela pouvait être un secret. Sur mon bureau, il n’y avait que T.J. Jefferson. Je n’avais même pas mis le E. Je détestais mon prénom. De un, il était trop long Elijah Thomas James. De deux, Elijah c’était… on dirait un prénom de chien. De trois, James… non. M’appeler comme l’autre imbécile, c’était juste pas possible. Il n’y avait que Thomas qui pouvait convenir. Un peu. C’est le prénom de mon maitre, il ne pouvait que convenir. Même si c’est le prénom le plus moldu qui existe au monde. Enfin… si pour avoir un second rendez-vous avec la belle Elaine, il fallait que je donne mon prénom. Soit. Présentons-nous dans les règles de l’art.
« J’ai 33 ans. Je suis le Directeur des Aurors au Ministère de la Magie et je m’appelle Elijah Thomas James Jefferson. » J’ai éclaté de rire. « Mais appelle-moi TJ » Mettre tout de suite les choses au point, si je peux accepter Thomas ou James, Elijah c’est carrément pas possible. Faut pas déconner. « On va le boire ce verre ? » Bah quoi… c’est elle qui a déclaré qu’elle changerait d’avis si elle connaissait mon prénom. Pourquoi ils n’ont pas mis Elijah en dernier ? C’aurait été tellement mieux. Avec le temps, j’aurais pu carrément l’oublier. Thomas… trop moldu certes, mais tellement mieux. Le James aurait fini par disparaitre lui aussi. Et le tour aurait été joué. Thomas Jefferson. Voilà qui est bien. Le même prénom que mon Maitre. Quel honneur. Au lieu de ça, je me trimballe le pire prénom du monde. Elijah. Elijah ! Attrape la balle ! Elijah ! Rapporte la balle ! Ouais, un prénom de cleb’s.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
Sorciers
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Lun Mai 16 2016, 17:13
Elijah Thomas James. Un nom bien long que je n’aurais jamais deviné. Notamment car, me fondant sur les initiales sur sa porte, je ne savais pas qu’il en existait une première avant les deux autres. Je ne peux cependant m’empêcher de trouver comique que nos prénoms commencent par le même phonème. Les crétins de service y verraient un signe du destin que nous sommes faits pour être ensemble, nous marier et pondre quinze gamins ; personnellement, je me contente d’y voir une coïncidence quelconque. Après tout, s’il fallait voir la main de Merlin dans chaque détail hors du commun, je serais actuellement Lady McHog, la vénérable épouse de Sir Elric McHog, l’insupportable membre du Magenmot que Mère voulait absolument me faire épouser quand je suis sortie de Poudlard. Après tout, nos initiales sont les mêmes. Elle avait même eu l’idiotie de croire qu’un argument aussi pathétique que « Tu n’auras même pas à changer ta signature » me convaincrait. Autant dire que la rencontre arrangée s’est mal terminée pour tout le monde et plus particulièrement McHog. En même temps si on ne lui a jamais appris que toucher le derrière des femmes comporte des conséquences lorsqu’elles n’ont pas donné leur accord, ce n’est tout de même pas de ma faute !
Un sourire malsain se dessine un instant sur mes traits alors que l’image de son bras retourné dans une position ô combien non-naturelle s’impose à mon esprit. Et le mieux dans tout ça c’est que je n’ai même pas eu à sortir ma baguette pour lui refaire une beauté. C’est que j’ai toujours eu une véritable affinité avec la magie sans baguette. Ça doit venir de mon côté instinctif : depuis mes premières attaques de magie involontaire à deux-trois ans, j’ai toujours été capable de modifier mon environnement à volonté sans forcément me servir du catalyseur qu’est ma baguette. A l’inverse, je suis une catastrophe en sorts informulés. Si je ne vocalise pas ce que je veux, ma magie refuse de faire son œuvre. Autrement dit, ce bon vieux Elric a donc entendu ce qui allait lui arriver avant que ce ne soit le cas mais bon ce n’est pas comme s’il avait eu le temps d’y faire quoique ce soit, alors bon, peu importe dans le fond.
-On va le boire ce verre ?
La voix suave me tire de mes pensées sadiques et je pose de nouveau mon regard sur l’Adonis face à moi : difficile de dire non à une telle statue grecque, encore moins alors que je suis enveloppée dans sa chemise, signe s’il en faut que j’ai déjà cédé à la tentation une fois et suis probablement foutue pour l’éternité. Je ne le fais donc pas attendre plus longtemps.
-Tant que tu me promets qu’on ne croisera personne du Ministère. C’est que j’ai une réputation à tenir et je refuse d’arriver au boulot demain au son des rumeurs comme quoi je suis la nouvelle conquête de Jefferson. Si on se construit un avenir, on aura tout le temps de réfléchir à comment on présentera notre relation au bureau. En attendant, je préfère que ça reste entre nous. Parce que, si, de son côté, il ne risque rien, je sais pertinemment qu’au-delà des petits malins du service qui se feront un plaisir d’essayer de me rabaisser au rang de potiche à gloussements, mon chef est tout aussi capable de chercher à utiliser mon rapprochement avec le Directeur des Aurors pour obtenir des informations de première main. Ça lui ressemblera à cette putain de vipère ! Or je tiens à mon poste et ne veut pas le mettre en jeu en refusant net ce genre de magouilles. Raison pour laquelle je refuse habituellement de mêler travail et plaisir mais regardez deux secondes le putain d’Apollon dénudé face à moi et dites-moi que vous n’auriez pas succombé à son charme à ma place… ouais, c’est bien ce que je pensais !
AGE : 44 HIBOUX : 60 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 28/05/2014 GALLIONS : 66 AGE DU PERSONNAGE : 44 ANS PROFESSION : DIRECTEUR DES AURORS
Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Juil 27 2017, 13:26
Elaine Morton & T.J Jefferson
Et voilà, le poisson a mordu à l’hameçon ou presque… Ne croiser personne du Ministère ? Facile. J’ai l’endroit idéal pour ça. Et qu’elle soit rassurée, moi non plus je ne veux pas croiser quelqu’un du Ministère. Entre les traitres, les demeurés et les écervelés, je crois que je préfère encore ne pas les croiser que d’entendre des histoires à dormir debout dès le lendemain au Ministère. Imaginez qu’un de mes aurors traitres à son sang apprenne ça… Non, je ne préfère pas que ma vie privée soit étalée au Ministère et encore moins à la vue des traitres. Je lui ai fait un grand sourire. « Je crois pourtant que Jung aurait beaucoup de choses à dire… » ai-je répondu, l’air rieur. J’ai passé mon pantalon. « Ne t’inquiète pas j’ai endroit sûr où personne ne pourra nous reconnaitre » J’ai passé une nouvelle chemise, vu qu’Elaine portait la mienne. « Il suffit juste de me faire confiance. Tu me fais confiance ? »
J’espérais que oui. A vrai dire si Elaine était dans mes appartements ce soir c’est qu’elle devait avoir confiance. Mais il est vrai qu’avoir confiance en un type qui s’appelle Elijah… je comprendrais qu’elle ne le soit pas. Dommage le quartier dans lequel j’allais l’emmener lui aurait sûrement plu. Mes parents avaient beau être ce qu’ils étaient, ils n’en restaient pas moins des gens très intelligents, et très cultivés et surtout qui aimaient voyager et nous faire voyager pour découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux arts, et de nouveaux pays. J’avais passé mon enfance à voyager dans les différents pays d’Europe durant nos vacances. Mes parents m’avaient au moins légué ça, le plaisir de découvrir de nouvelles choses. Et ce quartier, j’y étais venu à l’âge de cinq ans. J’avais été subjugué par sa beauté. Et pas que le quartier sorcier, le quartier moldu aussi. Avec Londres, c’était l’une des rares villes qui savaient concilier vie moldue et vie sorcière au même endroit. La ville était aussi belle d’un côté comme de l’autre, et je dois l’admettre le côté moldu était même bien plus intéressant que le côté sorcier. Ses ponts, ses monuments, ses rues et ses boulevards… tout était magnifique, ses illuminations au moment de noël… bref, une ville mystérieuse et attirante. L’essayer c’est l’adopter, comme dirait un vieux proverbe moldu. La ville de Rome aussi, pouvait prétendre à ses éloges mais elle n’avait pas ce côté mystique que Paris pouvait avoir.
J’ai tendu la main vers Elaine. « Notre voyage sera un peu plus long ». Nous allions tout de même à Paris, même en transplanage d’escorte cela durerait un peu plus longtemps. Trente secondes. Une minute tout au plus. « En revanche, ferme les yeux, cela gâcherait l’arrivée » ai-je continué. Un frisson m’a parcouru l’échine lorsque mes doigts ont touché les siens. En fait, je crois que c’est elle qui m’a pris au piège. « Prête ? » ai-je demandé avant de transplaner vers la plus belle ville d’Europe.
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Aoû 25 2017, 19:52
Je vois que lui aussi a pensé à mon foutu patron. Evidemment que Jung aurait des choses à dire ! Il trouverait la situation parfaite ce fichu jouer d’échecs et tenterait par tous les moyens de faire de moi son pion, ce qui ne finirait bien pour personne, on le sait tous. A la place, je choisis donc de faire confiance à TJ. Tout simplement parce que je n’ai pas vraiment d’autre choix et que jusqu’ici ça m’a plutôt bien réussi. Sans compter que je ne vois pas bien l’intérêt qu’il aurait à s’exhiber à mes côtés, j’ai beau être objectivement bien foutue et issue d’une famille acceptable, je ne suis pas pour autant le parfait parti. Encore moins pour le Directeur des Aurors qui pourrait sans doute aucun convaincre n’importe quel père de lui donner la main de sa fille en mariage. Enfin, dans le fond, peu importe puisqu’il ne s’agit ici nullement de mariage et, si mes souvenirs de tantôt ne me trahissent pas, il avait plutôt l’air content que ce soit moi et pas une autre dans ses draps. Alors allons donc profiter de la surprise qu’il me promet.
Ses paroles sur le temps de trajet titillent ma curiosité. Où m’emmène-t-il donc comme ça ? Si je n’étais pas motivée pour partir avant cela, il aurait gagné mon approbation sur l’instant. Je dépose donc ma main dans la sienne et me laisse emporter. Comme d’habitude, la sensation du transplanage est aussi agréable que de se prendre un cognard en plein ventre mais, ayant été prévenue, j’ai pu m’y préparer et j’atterris sur mes deux pieds et sans nausée particulière. Bien mieux que beaucoup d’autres quoi. M’assurant que Jefferson est dans le même état que moi, je jette ensuite un coup d’œil aux alentours. Nous sommes actuellement dans une ruelle mal éclairée mais qui ne manque pas de charme. Les pavés sont inégaux et les façades en pierre, rappelant un village de campagne. Pourtant, le bruit de la circulation ne laisse aucun doute sur le fait que nous sommes dans une grande ville. Soudain, un cri s’élève d’une des fenêtres et je me surprends à ne pas comprendre ce que les habitants se disent. Serions-nous dans un quartier de migrants ?
Ma curiosité ne faisant que grandir je me laisse entraîner par mon compagnon du soir et lorsque nous débouchons sur une grande avenue et qu’un peu plus loin Notre-Dame magnifiquement illuminée fait son apparition, je dois faire un réel effort pour ne pas montrer mon abasourdissement. Paris ! Il m’a emmenée en France ce dingue ! Et pas n’importe où en France, non ! Dans la capitale de l’amour ! Pour un peu je me demanderais si j’étais si loin que ça avec mes histoires de mariage. Quoiqu’il en soit, je suis au moins certaine de ne pas être un simple coup d’un soir parce qu’aucun mec ne ferait de tels efforts pour un plan cul, encore moins quand on a déjà couché. Reprenant tant bien que mal le contrôle de mes esprits – je me découvre plus étourdie que je ne l’aurais pensé dans un premier temps – je choisis de le provoquer pour récupérer ainsi un minimum de contrôle sur la situation.
-Et bien Elijah, je ne te savais pas si romantique. Paris by night, rien de moins ? Pour un peu, je croirais que tu essayes réellement de m’attacher à toi.
Puis, montant sur la pointe des pieds pour lui murmurer la fin de la phrase, je l’achève.
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Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Lun Sep 04 2017, 13:28
Elaine Morton & T.J Jefferson
Comment émerveiller une gonzesse en une leçon ? Emmenez-là à Paris. CQFD. Je suis passé maitre dans l’art de séduire une femme. Certes, je ne les emmène pas toutes à Paris mais j’ai toujours le petit truc qui les fera glisser dans mon lit. Bon, pour Elaine je n’ai eu besoin d’aucun atout pour la faire entrer dans mes draps alors pourquoi l’inviter à Paris ?
La raison la plus simple : Ne pas croiser une quelconque personne du Ministère de la Magie d’Angleterre. Bon, je pouvais parfaitement tomber sur quelqu’un du Ministère de la Magie de France mais j’étais le seul connu là-bas. Cela m’arrivait parfois d’être en relation avec les aurors français et le Ministre français mais Elaine. De un, personne du côté français ne connaissait son existence, et encore moins son métier. De deux, elle n’avait jamais mis les pieds au Ministère français, si ce n’est en France. J’ignorais si elle était déjà entrée sur le territoire français mais même si c’était le cas, personne ne pouvait dire quoique ce soit quant à me voir en compagnie de la donzelle.
Il y avait aussi une autre raison quant à notre venue en France. Elle m’avait rendu accro à elle. En un claquement de doigt, elle avait réussi, là où personne d’autre n’avait réussi. Je ne l’aimais pas, non. J’avais juste envie d’être avec elle. Simplement avec elle. J’ignorais le sortilège qu’elle m’avait envoyé pour me rendre ainsi mais elle l’avait réussi d’une main de maitre. Accro à une femme, moi le grand solitaire. Je ne suis pas du genre à m’attacher aux gens. Ils ne valent rien à mes yeux. Mais elle… Elle avait quelque chose d’envoûtant qui m’empêchait de détourner le regard. L’instant charnel que l’on avait passé ensemble était si délicieux que je n’avais qu’une envie : recommencer.
« Et bien Elijah, je ne te savais pas si romantique. » Je cache bien des choses. J’ai souri. Je ne suis pas romantique mais je l’admets j’aime que ma présente se sente bien, et apprécie le moment. « Paris by night, rien de moins ? » C’est aussi beau que Londres, surtout la nuit. Si je devais choisir entre Londres et Paris, je ne serais que choisir. Ma vie est à Londres mais mon cœur est à Paris. Ma vie est à Paris et mon cœur est à Londres. Les deux phrases me correspondent parfaitement. J’aime ces deux villes, et je voulais faire profiter cet instant à ma belle. Car oui, c’est ma belle. Et je crois que je serais assez fou pour la demander en mariage. Non, quand même pas… quoique, elle me le demanderait je lui dirais oui sans hésiter. « Pour peu, je croirais que tu essayes réellement de m’attacher à toi » Je plaide coupable. J’ai fait un grand sourire alors qu’elle se rapprochait encore plus de moi. « Et autant te dire que ça fonctionne à plein » Un profond soupir de plaisir s’est échappé de mes lèvres. Difficile de démentir tout ça en cet instant.
Je vous l’avais dit, elle m’a agrippé tel un filet du diable et je ne peux plus m’en défaire. Plus du tout. Pris au piège. Pathétique. Je suis pathétique. M’attacher à une femme. Et du boulot en plus… Tom, il faut te ressaisir. « Je peux faire tellement plus » ai-je répondu d’une voix douce. Ou tellement pire, mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet. On risquerait d’en avoir pour la journée. J’ai pris la main d’Elaine, comme si on était un vieux couple qui se baladait. Merlin que me fais-tu faire… Je suis totalement dingue, fou d’elle. Si mes frères me voyaient cela les feraient bien rire. Merlin soit loué, ils ne sont pas là. « Viens, la première chose à voir à Paris, ce sont les Champs-Elysées. Et là, si tu ne t’attaches pas à moi, j’aurais tout loupé ». TJ tu délires… Réellement. « Je n’ai pas pour habitude de faire des éloges sur les moldus mais je dois dire qu’ils sont doués pour la décoration… et puis je dois l’admettre Paris, tout comme Londres, sait mêlés les deux mondes avec beaucoup de charme ». Dommage, pourtant, que ce soient des moldus à l’origine de cette perfection architecturale que pouvaient être les villes de Paris et Londres. Vraiment dommage. « Je t’offrirais un verre devant Notre-Dame ou alors un tour en Bateau-mouche, il parait que c’est génial la nuit. Tu choisis. »
Ensorcelé, je suis. Et le pire dans tout ça, c’est le fait d’avoir adorer qu’elle m’appelle Elijah…
HIBOUX : 42 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 32 ans PROFESSION : Tireuse de Baguette d'Elite
Elaine Morton
Sorciers
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Sep 24 2017, 19:17
Je le sens frissonner et ressent un plaisir insolent à cette idée. C’est moi qui le fait réagir comme ça et je me sens terriblement puissante à cette idée. Une phrase de ma part suffit à provoquer une telle réaction chez le puissant Elijah Thomas James Jefferson, Directeur des Aurors. C’est grisant. Vraiment. Puis, il inverse la tendance avec sa phrase suivante. Car elle promet tellement de possibilités que j’en tremble d’impatience. Ce qui m’arrive souvent je dois le reconnaître mais jusqu’ici, jusqu’à lui, jamais à cause d’un homme.
Pendue à ses lèvres – métaphoriquement cette fois-ci – je l’écoute donc me proposer de prendre la direction des fameux Champs Elysées dont j’ai tant entendu parler sans jamais y mettre les pieds. J’ai en effet déjà vu des photos du lieu lors du voyage de noces d’un de mes cousins il y a quelques années mais on ne peut pas dire que ça rende justice à l’endroit une fois que nous arrivons sur place. Je ne suis pas totalement sous le charme pour la simple et bonne raison qu’il y a trop de monde et beaucoup trop de magasins mais la place principale en jette. L’arc de triomphe semble se pavaner au milieu des allées illuminées et je trouve la scène délicieusement décadente. Si seulement il y avait un peu moins de touristes... Je sais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, mais que voulez-vous ? Je n’ai jamais prétendu être logique.
La gêne de TJ vis-à-vis des moldus m’amuse. Leur faire le moindre compliment semble réellement lui coûter. Quand on sait qu’il est lui-même en partie issu du monde moldu, je trouve cela ironique. C’est comme s’il rejetait une partie de lui-même en niant toute valeur à cette autre culture. En ce qui me concerne, je ne les aime pas, je dirais même que je les méprise complètement mais je ne les hais pas au point de ne pas pouvoir reconnaître leurs talents lorsqu’ils en ont. Mais, c’est peut-être lié au fait que, contrairement à Elijah, étant de Sang-Pur, je ne ressens pas le besoin de me séparer nettement d’eux, je le suis de naissance. Je donne donc mon avis.
-L’endroit a son charme, le nier serait idiot. L’illumination moldue en particulier est très réussie. Quant au mélange moldu-sorcier de la ville, je ne saurais qu’en dire ne l’ayant jamais expérimenté.
Comme s’il prenait ma remarque pour un défi, il évoque alors la possibilité de prendre un verre ou un bateau-mouche. L’image qui me vient à l’esprit est particulièrement perturbante. Je demande donc plus d’explications. Parce que je doute que ce soit ce à quoi j’ai pensé, ou alors il va sérieusement descendre dans mon estime et il va falloir que je lui donne deux-trois cours de séduction au pauvre garçon. Mais ça ne collerait pas du tout à l’image de l’homme face à moi et encore moins après ses actions ce soir. Et puis au pire un verre à une terrasse donnant sur Notre Dame me semble un plan B plus que raisonnable.
-Qu’est donc un bateau-mouche ? Parce que je veux bien tenter la balade fluviale si tu penses que ça en vaut le coup mais s’il y a le moindre coléoptère dans les parages, ce sera sans moi. Je ne suis pas une princesse élevée dans des draps de soie malgré tous les efforts de ma mère pour y parvenir, mais ça ne veut pas dire pour autant que je n’ai pas un minimum de respect pour moi-même. Or, les mouches très peu pour moi.
AGE : 44 HIBOUX : 60 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 28/05/2014 GALLIONS : 66 AGE DU PERSONNAGE : 44 ANS PROFESSION : DIRECTEUR DES AURORS
Elijah T.J. Jefferson
L'ambition n'est pas de l'arrogance.
(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]
par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Sep 28 2017, 16:14
Elaine Morton & T.J Jefferson
Il y a tellement de choses à voire à Paris, en plus des Champs-Elysées. Comme à Londres. Chacun de nos pas nous fait découvrir quelque chose de plus. Si mes frères me voyaient ils n’en reviendraient pas. D’ailleurs, en parlant d’eux… Il y en a un qui habite Paris. Le plus grand Julian. Il a suivi sa moldue de femme. Déception intense. Ils ont deux mômes, une fille et un garçon. Des sorciers. Heureusement, ça rattrape le sang de leur mère. Je ne l’aime pas. Elle le sait. Je suis quand même venu à leur mariage, je m’étais toujours demandé pourquoi j’y avais mis les pieds. Pour ma mère, je crois. J’ai beau renier toute ascendance moldue, elle reste ma mère et je ne peux pas m’empêcher de vouloir lui faire plaisir. Peut-être pour me sentir moins étranger dans la famille. Mes quatre frères sont en Grande-Bretagne. Tous mariés. Avec des sorcières. Bon point pour eux. Steeve est le plus jeune après moi. Nous n’avons qu’un an de différence et c’est peut-être de lui dont je suis le plus proche. Il habite Londres. C’est le seul avec moi qui habite cette ville. Il n’a pas d‘enfant. Sa femme ne peut en avoir. Je crois que lorsqu’il me l’a dit, j’ai eu vraiment de la peine. On ne se voit plus depuis longtemps. J’ai pris une autre voie qu’eux. Ils savent ce que je suis. Je ne leur ai jamais caché que je voulais l’être. Je sais que j’ai déçu ma mère, je l’ai lu dans son regard lorsqu’elle a vu la Marque.
Je n’ai jamais caché à personne mon désir d’éradiquer les nés-moldus et les moldus de ce monde. Ce n’était pas une surprise mon allégeance. Pourquoi je pense à eux, tout d’un coup ? C’est vrai que l’air est tellement tendu que j’ai besoin de penser à ma famille. Merlin, TJ tu divagues. Tu es à Paris avec une magnifique femme et toi, tu te perds dans des pensées familiales qui ne sont pas bonnes à ta santé. Oublie-les. Au moins pour aujourd’hui. « L’endroit a son charme, le nier serait idiot. L’illumination moldue en particulier est très réussie. Quant au mélange moldu-sorcier de la ville, je ne saurais qu’en dire ne l’ayant jamais expérimenté. » Et encore, elle n’a rien vu de Paris. Les Champs-Elysées ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Il y a encore tellement de choses à voir, que nous n’avons pas assez d’une nuit pour les voir. Juste survoler en surface. Je lui propose donc LE truc le plus romantique du monde. Parait-il.
Je me souviens que c’est ainsi que la moldue de femme de Julian, comment c’est déjà son prénom à celle-là ? Ah oui Agathe. Agathe Demoulin. Une française rencontrée en Italie durant des vacances. C’est donc de cette façon que, Agathe, est tombée raide-dingue amoureuse de mon frère ainé. Si seulement, elle avait eu une crise d’urticaire ce jour-là. Sa fille, lui ressemble d’ailleurs. Eléonore. Jordan a pris de Julian. Heureusement. Un sur deux. Et heureusement qu’ils portent tous les deux le nom de Jefferson. Au moins, ils partent avec ça de bien dans leur triste vie. Je sais ce que c’est d’avoir une mère moldue, j’en ai une. Je propose donc à Elaine de faire un tour de Bateau-Mouche et sa réponse me fait éclater de rire. Je ne devrais pas, ce n’est pas beau de se moquer de la femme la plus ravissante du monde mais je l’admets je ne m’étais pas attendu à ce genre de réflexion. Mais d’un coup, les bateaux-mouches semblent nettement moins romantiques.
Ma main droite a le réflexe de se plaquer contre mes lèvres, je m’arrête de rire d’un coup. « Pardon… » s’échappe de ma bouche, le regard toujours rieur. « Excuse-moi Elaine. Je… » En fait, je ne sais pas quoi dire mais je ne peux m’empêcher de sourire. Il est vrai qu’elle est Sang-Pur. Ce qui signifie que les bateaux-mouches, elle n’en a jamais vu de sa vie. J’ai inspiré longuement pour reprendre contenance. « Il n’y a pas de mouche dans ce bateau. C’est simplement son nom, comme le Bridge Tower. » J’ai cherché dans ma mémoire le pourquoi ils s’appelaient ainsi. Je le sais. Ils viennent de Lyon. Elle aussi, c’est une belle ville. « Ce sont des bateaux qui ont été créées dans le Quartier de la Mouche à Lyon, c’est pour cette raison qu’ils s’appellent ainsi. » Je lui ai attrapé la main et je l’ai tiré vers les bords de la Seine.
« Tu vois le long bateau accosté en face ? » J’avais tendu la main tout en parlant. « Ça c’est un bateau-mouche. » Si un jour, on m’avait dit que je ferais la culture moldue à une sang-pure je ne l’aurais jamais cru. Souhaitons que personne de mon entourage ne le sache, ma réputation en prendrait un sacré coup. « Alors … Promenade fluviale ou petit verre sur le parvis de la plus cathédrale belle de France ? »
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]