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 James D. Potter - [Sorcier - PV]

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Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
© AVATAR : Starry Eved
CELEBRITE : Jared Padalecki

Féminin Cancer Cochon
AGE : 40
HIBOUX : 1160
AVADAKEDAVERISE[E] LE : 24/06/2012
GALLIONS : 464
AGE DU PERSONNAGE : 43 ANS
PROFESSION : AUROR
James D. Potter
James D. Potter
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
(#) ♣ James D. Potter - [Sorcier - PV]

par la plume de James D. Potter ϟ Posté Ven Juin 29 2012, 09:51



James Dimitri Potter
« sorciers - aurors »

maraudeurs un jour, maraudeurs toujours
James D. Potter - [Sorcier - PV] Jaredic13 James D. Potter - [Sorcier - PV] 540841994James D. Potter - [Sorcier - PV] Jaredic11
Je suis représenté(e) par JARED PADALECKI

¤ NOM : POTTER
¤ PRÉNOM : JAMES
¤ AGE [../../..] : 42 [27/03/60]
¤ NATIONALITÉ : ANGLAISE
¤ HABITATION : GODRIC'S HOLLOW
¤ PROFESSION : AUROR [prof. méta si besoin]
¤ SITUATION : MARIÉ A LILY EVANS
¤ ENFANTS : 5 [HARRY, ALIX, HERMIONE, LEO & LUKA]
¤ SANG : PUR
¤ CAMP : ODP
¤ PATRONUS : BICHE ARGENTÉE
¤ EPOUVANTARD : LA TOMBE DE HARRY
¤ BAGUETTE : 27.5CM, ACAJOU, POIL DE GRIFFON, FLEXIBLE
¤ DON : ANIMAGUS CERF, OCCLUMENS
Calm or lunatic - Mon caractère



Je suis beau, c'est tout ce qu'il y a à retenir. Et là, j'entends Evans hurler à la mort en disant « ARROGANT ». Aussi oui. Enfin, non je ne suis pas arrogant, ni vantard ni rien du tout, je suis le plus beau et le meilleur, ce n'est quand même pas de ma faute? Si?! J'ai les yeux noisettes, que même ils sont tellement adorables que tous les écureuils du monde ont envie de me les manger mais dommage, ils sont cachés par des petites lunettes rectangulaires. Ma couleur de cheveux je la tiens de mon père, noir de jais et en bataille. Ma mère s'est toujours battue pour me coiffer. Je devrais peut-être lui dire que j'ai trouvé le sortilège pour les cheveux en vrac? Non... vaut mieux pas en fait, surtout si je n'ai pas envie de finir mes jours au fin fond du grenier à tout laver. Oui, ma mère m'oblige à laver tous les recoins de la maison, façon moldue pour me punir. J'adore ma mère. Il parait que je suis généreux. J'avoue, c'est vrai. J'aime offrir des cadeaux à tout le monde - même à mes ennemis - mais étrangement cette dernière catégorie de personne n'aime pas mes cadeaux. Dommage... Je suis courageux aussi, comme le Lion qui sommeille en moi. Je ne suis pas un Gryffondor pour des quetsches. J'aime aller à l'aventure et faire face au danger. Je n'ai pas froid aux yeux et j'ai peur de rien - sauf des enfants mais ça c'est une autre histoire. Un peu m'as-tu-vu, j'aime montrer ce que je sais faire. Il faut bien que tout le monde le sache que je suis le meilleur non? « Ce qui est bien avec lui, c'est que la modestie ne l'étouffe pas » je crois que c'est ce que Evans m'a dit la première fois que je l'ai rencontré dans le Poudlard Express. Toujours le mot pour rire cette Evans... Et puis, il ne faut pas oublier que je ferais tout pour mes amis sans la moindre hésitation. « Ça c'est vrai» dirait Evans si elle m'entendait... ou pas. Les amis c'est sacré. J'y tiens alors j'en prends soin. Ma confiance est facile à avoir mais elle est tout aussi facile à perdre. Je suis très rancunier. On me fait une crasse, gare aux représailles. Demandez à Servilus, il pourra parfaitement vous confirmer. Il lui a fallu une minute et trente secondes pour se mettre à dos les quatre Maraudeurs. Et tout ça à cause de quoi? De qui, je dirais... de Lily Evans... je me suis toujours demandé comment elle pouvait être amie avec ce mec aux cheveux gras...

Certains disent de moi que je suis machiavélique.. moi je dirais juste que j'ai de l'imagination. J'aime faire des blagues et j'ai beaucoup d'idées pour ça. Bon j'admets, certaines de mes blagues sont bien plus machiavéliques et méchantes que d'autres, mais là ça dépend de la cible. Toute façon, je gagne toujours. Je déteste les règlements et je fais toujours tout pour me défiler et le contourner. J'aime qu'on me remarque et qu'on dise de moi que je suis le mec le plus cool du monde. Je ne m'écrase que devant une seule et unique personne. Ma mère. Ma mère parce que... c'est ma mère quoi et son regard noir m'empêche de répliquer. Enfin, je l'aime quand même ma mère... je ne lui ai jamais dit, je crois... Mais je dis rarement mes vrais sentiments, parce que c'est privé et je ne veux pas que tout le monde puisse me percer à jour. Le premier qui arrivera à me faire parler de moi et de ce que je pense n'est pas encore né.

Et puis j'ai grandi. Il parait que je suis devenu un peu plus mature. Moi, je dirais que ce n'est pas la maturité qui m'a fait grandir mais plutôt la déception. Je suis devenu dépressif après la perte de min fils et du mariage forcé de ma femme. J'ai arrêté de vivre pendant douze longues années. L'alcool, la cigarette, la dépression ont fait de moi un homme pauvre en blague, pauvre en vie sociale, isolé sur soi, un fantôme. Voilà ce que je suis devenu pendant ces douze ans, un fantôme. Je commence à revivre depuis six ans. Après la naissance des jumeaux, j'ai commencé à retrouver ma joie de vivre. Je ne pourrais pas dire que je suis redevenu le James enfant mais je n'en suis pas loin. Il me manque plus que la confiance. Je n'ai confiance qu'en très peu de monde et ma confiance est très dure à obtenir. Après Peter, je n'accorde plus la vie de ma famille à n'importe qui.

Je crois que j'ai tout dit en ce qui me concerne. Je vous fait un bref récapitulatif, dès fois que vous auriez sauté des lignes. Je suis :

# Vantard
# Arrogant
# Prétentieux
# Intelligent
# Farceur
# Bordélique
# M'as-tu-vu
# Généreux
# Courageux
# Loyal
# Inventif
# Imaginatif
# Tout sauf modeste

# Réfléchi quand il s'agit de ses enfants ou des ses proches
# Attentif
# Méfiant
Adventure - Mon histoire



Il parait que je suis né un 27 mars. De l'année 1960 très exactement. Comme tous les sorciers d'Angleterre, je suis né à Sainte-Mangouste. L'hôpital sorcier situé en plein cœur de Londres. Ma mère - la meilleure maman du monde, je précise - a accouché dans la salle numéro deux prévue à cet effet. Vous avez vu un peu la précision des détails? C'est pour que vous vous imprégnez mieux de ma vie. Mon père - le meilleur auror du monde - est arrivé en retard. Comme d'habitude. En même temps, il était en pleine arrestation quand le patronus en forme de cigale de ma mère lui est apparu devant le nez. J'imagine bien la tête de mon père devant les prisonniers... passons et revenons à nos moutons, c'est-à-dire, moi. J'étais un bébé tout à fait fabuleux et fantastique et tellement mignon que ma mère me laissait presque tout passer. Oui, je dis presque parce que ma mère est la spécialiste du grognage et du punissage. Mais que voulez-vous, je déteste rester dans ma chambre à ne rien faire. Par contre j'adorais aller chez mes grands-parents, ils me laissaient tout faire. Et quand je dis tout... c'est tout. J'ai même réussi à coller le dentier de mon grand-père au plafond sans qu'il ne dise rien. Par contre quand je suis rentré chez moi, j'ai douillé. Mon postérieur s'en souvient encore. Mais passons sur mes déboires avec ma chère mère et revenons à ma première année de vie. De zéro à un an. La belle vie. J'étais plus qu'attendu dans ma famille. Mes parents désespéraient d'avoir un enfant après beaucoup d'essais et voilà que moi, James Dimitri Potter, fait son apparition à un moment où ils s'y attendaient le moins. Quelle belle surprise, vous ne trouvez pas? Résultat, j'ai été choyé. Plus que choyé même. Ma mère m'a couvé jusqu'à mes un an. Elle ne pouvait pas se séparer de moi plus d'une demi-heure. Je crois qu'elle en a rendu folle mon père. C'est limite si je ne dormais pas dans leur lit la nuit. J'ai dit mon premier mot, papa - et là ma mère a failli m'étrangler en hurlant « pourquoi tu ne dis pas ma-man ? », en même temps c'est logique si elle m'étrangle je ne vais pas dire maman - à six mois. Oui je sais, je suis précoce comme garçon. Comment ça non? Bref, ma première année de vie a été génialissime. Je pense que c'est là où j'ai appris à faire des bêtises, ben oui c'est la seule année où ma mère ne disait rien. Je crois que j'ai même réussi à faire brûler une de ses mèches de cheveux un soir où je pleurais à cause des dents qui poussaient. Vous n'imaginez même pas à quel point ça fait mal les dents, même chez les sorciers. Ma seconde année de vie, j'ai commencé à visiter le manoir familial. C'est qu'il est grand en plus. J'ai du me perdre une bonne centaine de fois. Heureusement Arkos - c'est l'elfe de maison qui en fait moins que moi, la haine - était là pour me retrouver. Merci Arkos. Que je vous explique. Mes parents sont des sang-pur, descendant en droite ligne des Peverell. Mon père a dans sa branche éloignée – et je tiens à préciser que je renie toute ascendance avec cette branche – des Black. Oui des Black. L’arrière grand-mère de Sirius est ma tante au second ou troisième degré, un truc dans le genre. En fait, je n’ai jamais vraiment cherché à comprendre. Bref, on est des sang-pur. Sauf que… nous ne sommes pas des sang-pur comme il faut parce que nous, on est du côté des gentils. Et oui… Voldemort et ses mangemorts ce n’était pas pour nous. Mais cela ne nous a jamais empêché d’avoir un elfe de maison. Ma mère disait qu’au moins, lui, aurait la belle vie. Et pour l’avoir eu, il l’a eu. Arkos voulait toujours tout faire mais ma mère l’y empêchait à chaque fois. Elle a toujours prétendu qu’Arkos était son second enfant. Je ne sais pas comment je dois le prendre là. Mais je dis ça mais je l’adore Arkos. On est toujours entrain de faire des blagues à mes parents. Il est génial Arkos. On a toujours vécu ensemble et je crois que c’est celui qui me connait le mieux de toute la famille. Je ne dirais jamais que c’est mon confident mais pas loin. Avec lui, j’ai donc visité tout le Manoir à quatre pattes – oui à l’époque je ne savais pas encore marcher – et j’ai même appris à chiper tout ce que je trouvais sur mon chemin. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai réussi à voler la baguette magique de mon père. Il l’a cherché tout un week-end avant de se rendre compte que mon sourire un peu trop sérieux sur mon visage d’un an et demi était trop faux pour pouvoir prétendre que j’étais étranger à cette disparition. J’ai rendu sa baguette à mon père non sans avoir hurler à plein poumons. J’ai même réussi à verser de vraies larmes mais c’est là que j’ai compris que plus jamais ma mère ne serait plus l’allié que j’avais toujours eu jusqu’à présent. Le cordon était définitivement coupé et bien je peux vous dire que ça fait mal. Très mal. Mon pauvre petit cœur en a souffert. Une heure je dirais. Je suis reparti à l’aventure après, avec Arkos. A un an et sept mois je marchais comme un brave – enfin je n’étais pas très stable sur mes deux pattes mais je marchais – et là j’ai vu le monde différemment. De plus haut. Et vous savez quoi ? C’est le même. Quelle tristesse…

Ma troisième année de vie fut comme la seconde. Visite du monde et farce en tout genre. Enfin, dans la limite de mes capacités quand même. Je n’ai que deux ans et demi. Mais je suis déjà un petit génie. D’ailleurs c’est à cette époque que j’ai appris à me servir de la balançoire de mes voisins. C’était des moldus et ils avaient une fille de mon âge. Je crois que j’étais amoureux d’elle. Elle m’a appris à faire de la balançoire. On n’a pas ça chez les sorciers. Ma mère n’a jamais voulu que je lui montre et que je lui prête mon balai volant pour enfant. Il parait que les moldus n’étaient habilités pour ça. On a donc fait de la balançoire. Tous les deux. Elle s’appelait Kayla. A bien y repenser je n’aime pas tellement ce prénom. Mais ce n’est pas vraiment l’idée aujourd’hui… le jour de mes trois ans, mon oncle – le frère de ma mère – a trouvé de bon ton que de m’offrir un tricycle. Je crois que ma mère a failli faire une syncope quand elle m’a vu descendre à toute vitesse la pente du village qui menait à la maison, enfin surtout quand mon vélo a ripé sur une pierre et que j’ai fais un magnifique vol plané dans l’herbe. « même pas mal » que j’ai lancé quand je me suis relevé. Merci la magie. C’est ce que mon père a lancé quand il m’a vu me relever. Oui et heureusement, si j’avais été un moldu je serais sûrement mort. J’ai appris à nager l’année de mes quatre ans, grâce à la sœur de ma mère et à ma mère. Elles m’avaient emmené à la piscine sorcière de Godric’s Hollow. J’ai failli me noyer au moins bien quatre ou cinq fois avant d’arriver à faire la brasse correctement – enfin ça c’était au bout de dixième jour de piscine, avant je n’avais pas quitté les bras de ma mère tellement j’étais paniqué de me retrouver à flotter dans l’eau. Mais je ne suis pas mécontent d’avoir réussi à nager. J'ai aussi rencontré Stefan Dubois. En fait, je le connais depuis ma naissance mais j'étais trop petit pour jouer avec. C'est le fils des mais à mes parents. On se voyait souvent, en été. On aimait bien faire des blagues ensembles. On a même teints les cheveux de nos deux mères en bleu pour qu'il puisse piquer le balai de son père. Il s'est fait mal. Ma mère m'a disputé pour avoir fait une bêtise. Qu'il aurait pu se tuer et tout et tout. A six ans – là je hais ma mère – j’ai du prendre des cours particuliers moldus. Ma mère est une grande fan des moldus et elle voulait absolument tout connaitre de leur culture. Evidemment, je devais en faire de même. Elle m’a fait lire pleins de livres moldus, j’ai appris les mathématiques moldus et leur science. Tout ça pendant cinq ans. Avant d’aller à Poudlard. Heureusement que j’avais mon balais volant et mes copains sorciers pour faire du Quidditch dans le parc, sinon je me serais bien emmerder durant mes cinq années. Bon, j’ai fais aussi pas mal de blagues à mes parents. Surtout que je réussissais à me servir de la baguette magique de ma mère. J’ai du lui faire un nombre de colorations aux cheveux incalculable. Je me souviens même qu’un jour, elle est allée travailler à Sainte-Mangouste avec des cheveux bleus fluo. Je crois qu’elle m’en veut toujours à l’heure où je vous parle. Tant pis, moi ça m’a bien fait rire. Arkos aussi d’ailleurs. Devrais-je dire que c’est lui qui a fait duré le sortilège plus de 48 heures ? Godric’s Hollow est un village sorcier pour la plupart des personnes qui y habitent. Il y a quand même des moldus mais je dois dire que sur dix enfants, seuls deux devaient être moldus. Avec les autres, on jouait souvent dans le parc derrière le Manoir – c’était le plus grand jardin du village – surveillés de près par ma mère qui disait toujours « Faite attention à ne pas voler trop haut, les moldus peuvent vous voir ». C’est sûr qu’avec un balais volant qui monte pas à plus d’un mètre de haut, on va voler super haut… enfin bref, c’est ma mère, faut pas lui en vouloir. Je crois surtout qu’elle ne voulait pas qu’on se blesse. Elle n’aimait pas nous soigner. Le 27 mars 1971, j’ai reçu ma lettre. LA lettre de Poudlard. J’y été admis. Normal, je ne pouvais qu’être admis. Je suis sorcier et génie, je ne pouvais qu’aller à Poudlard. Poudlard !! Oh beau Poudlard !! Poudlard je t’aime !! J’ai toujours rêvé de cette première année. Toujours rêver d’aller à Gryffondor comme mes parents. En fait, je crois qu’au fond de moi je ne voulais pas les décevoir en allant dans une autre maison que Gryffondor, même si me retrouver à Serdaigle ou Poufsouffle ne m’aurait pas dérangé. Mais je crois que c’aurait déçu ma mère si je n’étais pas allé à Poudlard, même si elle prétendait le contraire. La seule maison où je ne voulais pas aller c’était Serpentard. Adepte de la Magie Noire et bien trop extrémiste pour moi. Bref, je ne rêvais que d’une chose, aller à Poudlard et montrer ce que je savais faire. Et c’est ce que j’ai fais.

Dans le Poudlard Express, j’ai rencontré Sirius Black. Quand j’ai dis à ma mère que j’étais dans le même dortoir que lui, elle est venue voir Dumbledore pour savoir pourquoi j’étais à Serpentard et pas à Gryffondor. Il parait que Dumbledore a beaucoup rit en déclarant que c’était Sirius qui était à Gryffondor et non pas moi à Serpentard. Un Black à Gryffondor, ça a fait beaucoup de remue-ménage. Normalement, tous les Black sont passés par Serpentard. Tous sauf un. Le rebelle de la famille. Sirius est devenu mon meilleur ami. Ca peut paraitre étrange qu’un Black et qu’un Potter soient amis, mais on est pareil lui et moi. Aussi à cheval sur le bordélisme qui nous caractérise. Les farces c’est notre passion. Je crois que l’on n’a jamais fait autant de blagues en un an que tout Poudlard réuni. Après tout, rire c’est la santé et puis, il fallait mettre un peu d’ambiance dans les cours de McGonagall. On a passé des heures en retenue avec elle. Personnellement, j’adorais les retenues en sa compagnie. Je crois que McGonagall c’était ma prof préférée. Ma première année aussi, j’ai vite compris que Servillus – je ne connais pas son vrai prénom en fait – Rogue ne serait pas mon ami. Evans non plus d’ailleurs. Les deux là étaient meilleurs amis. Je ne l’ai jamais compris. L’un adepte de la Magie Noire – ça se voyait, pas besoin d’être Dumbledore pour le comprendre – et l’autre sorcière de parents moldus. Ils n’étaient pas du tout compatible. Et puis Rogue détestait les nés-moldus. Pourquoi c’aurait été différent pour elle ? Enfin quand je dis qu’Evans n’est pas mon amie, ce n’est pas tout à fait vrai. En première année, tout du moins. On s’entendait plutôt bien. Je faisais abstraction qu’elle adorait Servilus, je m’arrangeais toujours pour lui mener la vie dure quand elle n’était pas dans le coin. Elle défendait toujours Servilus mais on ne s’est jamais réellement disputés. J’oserais dire que c’était le bon vieux temps. Sirius et moi partagions le même dortoir que Peter Pettigrow et Remus Lupin. Le premier rondouillard et pas débrouillard s’est vite collé à nous pour éviter les ennuis et le second, très solitaire, il n’aimait pas tellement se faire remarquer. Avec nous comme copains, il avait un peu mal choisi… Sa mère était malade. Il allait tous les mois la voir à l’hôpital. C’est peut-être pour ça qu’il était si discret. Il n’aimait pas qu’on le plaigne. Le jour de noël, mon père m’a offert cette merveilleuse cape d’invisibilité qui ne me quitte plus. Avec elle, le château était à nous. Sirius et moi avons passé nos nuits dehors pour visiter. On y a découvert tous les passages secrets – très utile en cas d’attaque réglementaire de Rusard et de McGonagall. Bon, parfois ça ne marchait pas surtout le jour où l’on est allé à Pré-au-Lard en douce. Normalement, ce n’est qu’à partir de la troisième année que les élèves peuvent y aller durant les heures autorisés – les samedis après-midi – mais nous… on avait trouvé la combine qui allait bien. Le passage secret de la Sorcière Borgne donnait directement dans la cave de Honeydukes. Trop la classe. On c’est goinfré de chocogrenouilles et comme des braves on est retourné au dortoir, sauf que… « t’es vraiment qu’un crétin » a lancé Sirius quand on s’est retrouvé face à McGonagall juste devant la salle commune. Oui, bon… je l’admets j’aurais pu éviter d’oublier de remettre la cape d’invisibilité sur nous mais Sirius aussi aurait pu y penser aussi. Bref, résultat des courses, on s’est pris une semaine de retenue, on a du rembourser les chocogrenouilles mangées. J’ai reçu une beuglante en plus – ça fait un peu mauvais genre surtout quand tu viens d’essayer de draguer Evans la seconde d’avant – et en plus j’ai du faire le ménage de tout le manoir – façon moldue – quand je suis rentré à la maison durant les vacances d’avril… J’ai passé les examens de fin d’année avec brillo. Normal, je suis un génie. Durant les vacances d’été, Sirius est venu à la maison. Tous les trois avec Arkos, on a fait tourner en bourrique mes parents. Je crois qu’ils étaient contents quand on est reparti pour Poudlard.

La seconde année à Poudlard s’est passée comme la première – blagues, cours, retenues – avec en plus une nouveauté. Le Quidditch. J’ai, évidemment, postulé pour l’équipe de Gryffondor. Et, évidemment, j’ai été pris. En tant que Poursuiveur. J’aurais pu être Attrapeur mais je préférais marquer des buts. Le Vif d’Or, j’aime bien jouer avec, ça épate les filles – sauf Evans, mais ça c’est une autre histoire. Et bien sûr avec moi dans l’équipe, on a gagné le championnat de Quidditch. On a écrasé les Serpentard. Ma petite fierté. Ma relation avec Evans ne s’est pas dégradée. En fait, on était toujours copains mais cette chère Evans a trouvé LE parchemin qu’il ne fallait pas. Le règlement de l’école. Enfin, je ne suis pas tout à fait sûr du nom – j’avoue je ne l’ai jamais lu donc j’ai quelques difficultés à savoir ce qu’il y a dedans – et elle n’a pas arrêté de me sortir des paragraphes et des paragraphes à chaque conneries que Sirius et moi faisions. Et si elle nous lâchait un peu, ça pourrait être pas mal… mais bon, en fait je m’en tape du règlement. Elle peut me dire ce qu’elle veut, ça m’empêchera pas de m’en prendre à l’autre crétin de Servilus. Remus, lui, allait toujours voir sa mère. Un jour on lui a demandé ce qu’elle avait comme maladie, il n’a jamais voulu nous répondre. Il n’aimait pas en parler. Sauf que nous on trouvait ça bizarre. Quand il revenait trois jours après, il était toujours épuisé et semblait, lui aussi, malade, voire même blessé. A notre place, vous trouveriez ça aussi bizarre. Alors Sirius, Peter et moi on a décidé d’enquêter. Remus cachait quelque chose, c’était sûr. Et nous avons trouvé, grâce à Peter. C’est lui qui a fait la remarque « Eh les mecs, vous avez vu ? Remus s’en va tout le temps à la Pleine Lune ! » Très juste, Auguste. Dès le retour de Remus au château, en juin, on lui en a parlé. Il est devenu tout pâle – tel un vampire – puis tout bleu – tel un mec ayant reçu le Baiser du Détraqueur – puis tout rouge – telle une tomate bien mûre. Et puis, Sirius a lancé son idée. L’idée du siècle. « On va devenir Animagus pour te tenir compagnie ». Depuis ce jour-là, tous les quatre on est inséparable. « A la vie, à la mort ! ». Les Maraudeurs étaient nés. On a passé les examens avec – toujours – autant de classe.

En troisième année, on a commencé nos entrainements pour devenir Animagus. Inutile de préciser que l’on a bien galéré. Pour ma part, j’y arrivais jamais quand je venais de me faire jeter par Evans – c’est toujours vrai aujourd’hui d’ailleurs. En fait, notre relation s’est dégradée. Elle n’aime pas que je m’en prenne à Servilus et déteste que je me fiche de ses remarques sur le règlement. Je suis comme ça, j’ai horreur que l’on me dicte ce que je dois faire. On a aussi continué nos visites nocturnes du château et nous avons créé la Carte du Maraudeur que l’on complétait au fil de nos découvertes. Et Merlin sait qu’il en y a à faire des découvertes dans ce château. Entre Evans et moi, c’était la guerre. Plus je m’en prenais à Servillus, plus elle était exécrable avec moi, mais je n’ai jamais désespéré. Je l’aurais un jour ! Je l’aurais. En revanche, je pouvais avoir toutes les autres filles du château et je ne m’en suis pas privé. D’ailleurs, à chaque fois que je me faisais jeter par Evans, je sortais avec une autre fille. Juste pour me venger ou pour noyer mon chagrin avec une fille. C’est là que j’ai commencé à faire mon tableau de chasse. Sirius aussi était un tombeur de filles. Je crois qu’à nous deux, on s’est fait toutes les filles de l’école. Dis comme ça, ça ne fait pas tellement classe mais vous savez quoi ? Je m’en fiche. Remus, lui, était plus discret mais il en faisait tomber aussi des filles. En quatrième année, j’ai failli perdre mon poste de Poursuiveur. A cause de ma mère. Elle en avait marre que je fasse des blagues à longueur de journée à Poudlard, et que je m’en prenne toujours à Servillus et que cela finissait souvent à l’infirmerie. Elle m’a donc donné un ultimatum en début de vacances d’été. « On ne veut pas t’entendre de toutes les vacances et tu fais ce qu’on te dit, sinon pas de Quidditch ». Je crois que ce fut les vacances où j’ai le moins dormi de toute ma carrière de jeune petit con. Arkos et Sirius avaient trouvé de bon ton que de mettre mes nerfs à contribution. Et je dois dire qu’ils ont réussi. A faire des blagues sans cesse à mes parents sans se faire voir et s’arranger pour que ce soit moi qui prenne. Vous n’imaginez même pas comment j’étais sur la défensive, toujours à épier leurs moindres faits et gestes pour déjouer leurs farces. Et j’ai réussi. Pas une seule n’est arrivée au bout de sa finalisation. Et j’ai, donc, pu reprendre le Quidditch en quatrième année, ma mère ayant jugé que j’avais eu un comportement à peu près potable pour un gamin de mon âge – ben ouais on peut pas m’empêcher de faire le mur juste pour aller voir une fille. A part ça, la quatrième année s’est déroulée de la même manière que les autres. Entrainements, Quidditch, Cours, Blagues, Méchancetés et Drague. Le début de cette année a été pire que tout avec l’autre imbécile. Toujours à nous épier, à vouloir savoir ce que l’on faisait. Il était pénible. On ne pouvait pas dire ou faire quelque chose sans qu’il soit là, à nous écouter. Il croit quoi ? Qu’on allait lui révéler ce qu’était Remus et ce que l’on faisait pour lui rendre la vie moins dure ? Il pensait sincèrement qu’on allait lui montrer la Cape d’Invisibilité et le début de la Carte des Maraudeurs ? Que l’on ne désespère pas finir, un jour. Je vous explique le principe. C’est une carte où tout Poudlard est représenté. Les passages secrets que l’on a découverts, toutes les salles que l’on connait et aussi, la présence des personnes étant sur site – je ne vous cache pas que pour cette partie nous avons mis un temps fou pour comprendre comment cela marchait, et encore ce n’est pas encore totalement au point. Les visiteurs qui viennent pour un court séjour ne sont pas représentés mais on ne désespère pas de trouver comment faire. Nous l’avons continué durant les années suivantes. En cinquième année, j’ai sauvé la vie à Servilus… je ne sais pas is je dois me traiter de crétin fini ou de superman en puissance. Sirius, ce crétin – mais je l’aime mon crétin – a décidé de faire une blague. J’avoue, cela aurait pu être très drôle si cela n’avait pas été si stupide. J’ignore si Remus lui a pardonné. Je sais que lui s’en est voulu. Enfin je crois. Sirius a lancé haut et fort que si l’on voulait apprendre quelque chose sur les Maraudeurs il fallait aller dans le tunnel sous le Saule Cogneur. Et devinez quoi ? Ce con de Servilus a tout entendu et forcément s’est rendu le soir même dans le tunnel… sauf que ce soir-là, c’était la Pleine Lune.  J’ignore si c’est pour sauver sa peau, pour sauver le secret de Remus ou un peu des deux que je suis parti dans le tunnel mais toujours est-il que je l’a fais, j’ai ramené Servilus au péril de ma vie – parce que oui, pas question de se transformer en Cerf devant Rogue et même s’il s’en est sorti sain et sauf, le mal était fait. Il avait vu Remus se transformer. Je l’ai maudit ce jour-là. Je crois que j’ai été encore plus excécrable avec lui et Lily qui ne voyait rien. Elle ne voyait pas que c’était un connard qui se jouait d’’elle, qu’il finirait par la faire souffrir. Et cela ne fit pas de plis. En fin d’année, alors que l’on venait de passer les buses de DCFM, Sirius déclara qu’il s’ennuyait. En bon ami, j’ai fait en sorte de le distraire, je m’en suis pris à la première personne qui passait… Servilus. Hasard ? Non j’avoue, je l’ai cherché. Il a fini les pieds en l’air. J’admets je ne suis pas fier de ce que j’ai fais mais au moins, cela a ouvert les yeux de Lily. Elle a compris qui était celui qu’elle croyait être son meilleur ami. Il a osé l’insulter de la chose la plus infâme que l’on puisse dire à quelqu’un de son sang. Il l’a insulté de Sang-de-bourbe. C’est la pire des insultes. Et même si Rogue avait toujours plus ou moins détesté les nés-moldus, jamais je j’aurais pensé qu’il puisse insulter Lily de la sorte. . J’ai envoyé un sort à Rogue et Lily a répliqué que je ne valais pas mieux que lui. J’ai vu encore plus rouge. Jamais je ne l’aurais insulté de vous-savez-quoi et me comparer à Servillus ! Je me souviens d’avoir hurlé « EVANS ! » quand elle est partie, pour lui dire tout ce que je pensais d’elle – à ce moment là, je la détestais – mais elle ne s’est pas retournée – je crois qu’il valait mieux pour elle – et là je m’en suis pris à Servillus. Je crois qu’il a eu du mal à s’en remettre. Tant pis, fallait que je calme mes nerfs, c’est tombé sur lui. Bon la Beuglante du lendemain de la part de ma mère, m’a un peu remis en place mais bon tant pis… J’ai saoulé les Maraudeurs tout l’été pour savoir si oui, je ressemblais à cet idiot de Servillus. Peter m’a soutenu que non – en même temps, je lui demanderais de sauter de la tour d’astronomie, il le ferait – Remus lui m’a assuré que quand je ne jouais pas au con, je ne lui ressemblais pas – merci Remus, j’adore ta franchise… - et Sirius, lui en vrai pote m’a lancé – bien sûr que tu lui ressembles, tu veux toi aussi avoir l’amour d’Evans. Là j’ai failli m’évanouir. Rien que d’imaginer Evans et Rogue ensembles… Merlin sauvez-moi de ce cauchemar. La sixième année, je n’en voulais plus à Evans, alors que j’avais soutenu mordicus à Remus que je ne lui parlerais plus. En fait, dès qu’elle m’a observé avec son légendaire regard noir sur moi, j’ai tout oublié pourquoi je lui en voulais… j’y peux rien si je l’aiiiiime. J’ai fini la nuit avec une Gryffondor du nom d’Alessandra Booth. A défaut d’avoir ma Lily-Jolie… On avait presque fini la carte du Maraudeur. On a commencé à visiter la Forêt Interdite les soirs de Pleine Lune. Lunard était très docile donc on ne risquait rien et puis Patmol et moi on était assez costauds pour l’arrêter si cela tournait mal. Rogue et Evans ne se parlaient plus. Ma plus grande victoire. Evans avait enfin compris que Rogue n’était pas un type fréquentable mais au fond de moi j’étais quand même désolé pour elle qu’elle est perdue son meilleur ami mais ça, cela restera un secret très bien gardé. Les vacances d’été, Sirius a quitté ses parents. Il s’est fait renié par sa mère. En même temps, je crois qu’il était bien plus heureux sans eux. Il est venu vivre chez moi. Trop la classe non ? On en a fait des conneries durant ces vacances là. Et puis, Remus – toujours trop sage celui-là – m’a dit que si je voulais Lily, il fallait que j’arrête d’être si « M’as-tu-vu ». Comme si c’était mon genre que j’ai répliqué. Au vu du regard noir qu’il m’a balancé j’ai lancé « D’accord, je vais faire un effort ». J’aime pas quand Remus me mets face à mes incohérences... Je suis donc entré en septième année avec la ferme intention de montrer à Evans que je n’étais pas si crétin que ça. Enfin... ce ne fut pas chose facile, car comme dirait un proverbe moldu « la nature revient vite au galop ». Dans mon cas, c’était très vrai surtout quand y’avait Evans dans le coin… Notre Carte du Maraudeur fut terminée au moment des vacances de noël. Après notre capacité à être devenu des Animagus, la Carte du Maraudeur fut notre plus grande fierté. Elle indiquait tout ce qu’il y avait dans Poudlard. Les salles de classe, les passages secret – avec le sort pour les ouvrir – les salles communes, les appartements de professeurs, les couloirs, les escaliers, les statues et tous les recoins que l’on pouvait trouver à Poudlard. Et puis surtout, le plus important, la présence ou non de toutes les personnes qui passaient dans le château. Et c’est ainsi que l’on pouvait échapper à Argus Rusard – aux autres professeurs aussi. Notre plus grande gloire. Les Maraudeurs number one. On était, on est et on restera les meilleurs dans ce domaine. Evans, elle, ne me voyait toujours comme un strangulot avarié – très délicate dans ses insultes – pourtant, j’essayais de faire des efforts… finalement, elle me déteste peut-être vraiment… C’est au début du mois de mars que tout a changé. Déjà les profs nous saoulaient avec les ASPIC « Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante » qu’il fallait absolument préparer. Et puis… et puis… waouh, quand j’y pense je n’arrive toujours pas à y croire… bref, je vous raconte. C’était un peu avant mon anniversaire. J’allais avoir 18 ans. La majorité chez les moldus. Enfin… je ne vous raconte pas la première fois que je suis allé voir un film interdit aux mineurs – un film d’horreur très violent parait-il – au cinéma. Quand j’ai dit que j’avais 17 ans, je me suis fait refoulé… et j’avais beau dire que j’étais majeur chez les sorciers, ils n’ont rien voulu savoir. Du coup, je me suis rabattu sur Bambi… la haine. Le pire, c’est qu’il m’a fait pleurer ce con de dessin animé… Bref, on était donc proche du 27 mars et comme à ma grande habitude, en sortant d’un match de Quidditch – là j’ai fais gaffe à ne pas me recoiffer, ni à rien faire – je suis allé voir Lily-Jolie. « Tu veux sortir avec moi Lily-Jolie ? » ai-je demandé avec toute la classe que je pouvais avoir. « Oui » qu’elle m’a répondu. J’en ai fait tomber mon balai. Ça a fait un « ploc » bruyant dans la salle commune. J’avais – limite – la mâchoire au sol. « Tu peux répéter ? » ai-je repris, sûr qu’elle me racontait des cracks, juste pour me faire espérer. « Oui ». « T’es sérieuse ? ». On n’est jamais trop prudent. Je me souviens encore d’avoir eu le cœur qui battait à trois cents soixante – le score que Gryffondor à fait au match contre Serdaigle – et que je n’arrivais pas à réfléchir. Elle avait dit oui. Un simple oui – comme elle aurait dit non, en temps normal – mais qui résonnait fort agréablement à ses oreilles. Vous n’imaginez même pas la tête des Serpentard quand on est entré dans la Grande Salle en se tenant la main – c’est Lily qui m’a pris la main, j’avais trop peur qu’elle se soit fichu de moi, avec les filles faut toujours se méfier. Et depuis ? Ben c’est le grand bonheur… je ne vis que pour elle et que par elle. C’est le lendemain de la dernière épreuve des ASPIC que l’on s’est fait piquer notre Carte du Maraudeur. Saleté du Rusard. Il a réussi à nous avoir. L’avantage, c’est qu’il ne pourra jamais se servir de notre Carte. De un, c’est un Cracmol et de deux, il est trop à cheval sur le règlement pour trouver comment elle fonctionne. Dois-je avouer que dès le lendemain, nous avons réussi à la lui reprendre ? Petite opération invisible dans son bureau durant la nuit et ni vu ni connu. On a eu nos ASPIC – elle avec plus de brillo que moi – et puis on a quitté Poudlard. Notre beau Poudlard. McGonagall me manque.

Je suis entré à l’institut de des Aurors de Londres pour devenir Auror, comme mon père. C’est en juillet de l’année suivante que Lily et moi nous nous marièrent. On prit possession du Manoir de mes parents, après leur départ pour l’Australie – ils avaient décidé de prendre ler retraitre très loin de l’Angleterre. Je crois que l’on ne peut pas faire plus loin. Ils sont décédés quelques années plus tard là-bas. Notre fils est néle 31 juillet 1980. Je venais d’être Auror et Lily, médicomage. La vie aurait pu être tellement agréable, tellement facile à vivre mais il en fut tout autrement. Nos missions à l’Ordre nous prenaient du temps et nos combats se faisaient de plus en plus dangereux si bien que lorsque Dumbledore eut vent d’une prophétie à l’intention de notre fils, il en fut décidé de prendre un Gardien du Secret. Tout le monde avait pensé à Sirius, c’en était mêle une évidence mais au dernier moment, Sirius annonça qu’il serait peut-être mieux de prendre Peter. J’en rigolerais presque aujourd’hui. Un rire nerveux que je n’arriverais pas à contrôler. On prit Peter en Gardien. Quelle folie ne nous avait pas pris là ? Peut-être pensait-on que personne ne pourrait croire Peter, Gardien… et pourtant… j’ai toujours dit qu’il deviendrait un excellent sorcier, je n’avais juste pas prévu qu’il le devienne de ce côté-là. Il nous a trahis. Encore maintenant, quand je pense à lui, je cherche le pourquoi est-il devenu ainsi. Je l’aime et je le déteste, c’est tellement étrange comme sentiment. Ce fut une nuit épouvantable, j’ai pris conscience que l’on avait peut-être pas été aussi attentif auprès de Peter… j’ai vu mon fils mourir. Je suis mort ce soir-là. Ma Lily est partie pour sauver ma vie mais à quoi bon la vivre si c’est sans son fils et celle que l’on aime. Je suis mort ce soir-là. Servilus m’a prit ma Lily et la vie de mon fils. J’ai arrêté de vivre ce 31 octobre de l’année 1981. Lord Voldemort a fait son coup d’état. Il est devenu Premier Ministre. En tant qu’Auror, j’étais très mal venu au Ministère mais honnêtement moins j’y allais, mieux je me portais. Je me suis mis à boire. Sans le vouloir. Juste pour oublier. Seulement, on n’oublie jamais. Cela revient toujours. Toujours. E fermant les yeux. En réfléchissant. En lisant. En mangeant. Partout. A tout moment. J’ai commencé à fumer aussi. Je voulais oublier. Oublier que ma vie ne valait pas la peine d’être vécue. Oublier de vivre. Je ne voulais qu’une seule chose, mourir. J’ignore si Albus Dumbledore l’a senti mais il m’a engagé pour devenir Professeur de Métamorphose en 1984. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit oui. Peut-être parce que cela me coutait de trop d’aller au Ministère et voir cette sale ordure de Pettigrow tous les jours. Je ne voulais plus être Auror dans ces conditions, attraper tous les sorciers de sang moldus et tous ceux qui les protégeaient ne faisait pas parti de mes valeurs. Le poste de Professeur était sans doute un salut. Cela ne m’a pas empêché de continuer à boire. Tous les jours un peu plus. Remus est resté à mes côtés. Je lui dois beaucoup. J’ai continué les Pleines lunes à ses côtés. Les seules nuits où je ne finissais pas endormi dans un bar. Cela dura douze ans. Douze longues années durant lesquelles,  je voyais tout en noir, je m’arrangeais pour effectuer les missions les plus dangereuses – des fois que j’y sois tué. A croire que Merlin ne veut pas de moi, je suis toujours là. Et puis, un jour, elle arriva à Poudlard. Je savais que Lily avait donné naissance à un autre enfant mais je me refusais d’y roire. Je ne voulais pas imaginé ce qu’il avait pu lui faire subir. Son nom me fit frissonner et pourtant en la voyant, elle me rappela beaucoup de souvenirs tant elle ressemblait à sa mère. Et puis, je l’ai revu, par un pur hasard sous la pluie. Elle m’emmena le voir. J’ai cru mourir une seconde fois. Je n’aime pas aller là-bas. Je n’accepte pas sa mort. Je n’ai jamais fait son deuil et voir sa tombe est quelque chose d’impossible pour moi. Mais pour elle, j’y suis allé. Je n’y suis pas resté mais j’y suis allé. Elle a fini par me dire la vérité. Sa vérité. Alix était en réalité ma fille. Ma petite fille. Ce fut, sans doute, le premier sourire que mes lèvres firent en douze ans. Quelques mois plutard, l’Ordre décida de libérer Lily et Alix. Pourquoi ai-je attendu si longtemps ? Je ne le sais pas et je ne veux pas le savoir. Lily et Alix furent libérer, Servilus se retrouva sans rien. Aujourd’hui, il saurait ce que cela fait de ne plus rien avoir. On récupéra Hermione Granger aussi, une jeune née-moldue réduite en esclavage par Rogue. Même ça, il ne l’avait pas épargné à Lily, alors qu’il disait l’aimer, alors qu’elle était du même sang. Il me dégoute. Ce type m’a toujours dégouté de toute manière. J’ai continué à boire. Difficultés d’arrêter. Lily m’en a souvent voulu. On a même failli se séparer une seconde fois à cause de ça, pourtant j’essayais de faire des efforts mais lorsque l’alcool est dans vos veines depuis plus de douze ans, il est très dur de le faire partir. Nous avons adopté Hermione. Je la considère comme ma fille et j’essaie de lui donner tout ce qu’elle a besoin. Elle peut envoyer des lettres à ses parents biologiques et elle sait que le jour où elle voudra ls rencontrer, il lui sera possible de le faire. J’ai tué Peter aussi. Cela ne m’a pas ramené mon fils, cela ne m’a pas permis d’accepter mais je n’ai jamais regretté. Jamais. Il nous avait trahi, nous, ses amis, ceux qui l’avaient accepté parmi eux à Poudlard. Il ne méritait rien d’autre. C’est drôle… j’ai toujours eu de l’empathie et du regret pour tous les hommes que j’ai tué au cours de ma vie sauf pour lui. Je l’ai regardé mourir sans la moindre émotion. Cela ne m’a fait ni chaud, ni froid. Je crois même lui avoir envoyé un coup de pied lorsqu’il s’est effondré. Je ne lui ai laissé le temps de ne rien faire. J’ai vu sa pitié dans ses yeux. J’ai vu qu’il me suppliait de ne rien faire mais il était trop tard, bien trop tard pour que j’accède à sa requête. Il était hors de question qu’il reste en vie. Il est mort à mes pieds, sans que je ne verse une larme. Mon ami était mort depuis bien longtemps. Lui, n’était que mon ennemi, je ne vais pas pleurer un ennemi. Les débuts de cohabitations avec ma fille furent durs, très durs. A vrai dire, je la comprends. Durant des années elle a cru être la fille de Rogue, et la voilà avec un nouveau père alcoolique qui ne sait rien d’elle. Je lui ai offert la Carte du Maraudeur. L’année suivante, Lucien Barthélémy, un membre de l’Ordre a mis au point un plan machiavélique pour rendre la liberté aux Nés-Moldus. Il fut décidé qu’il donnerait des cours d’éducation aux esclaves des Mangemorts. Ceux-ci, évidemment, acceptèrent. Et ce fut le début de la grande aventure. Les petits nés-moldus commencèrent à apprendre la magie, les sortilèges. On leur fournit à chacun une baguette, grâce à l’aide de Mr Ollivander. Et ce fut en aout que la Bataille explosa. Une Grande Bataille où Ordre et Nés-Moldus combattirent les uns à ôtés des autres. Le mois de septembre fut une révolution pour le monde sorcier, les nés-moldus entrèrent pour la première fois depuis quinze ans à Poudlard, dans la noble maison de Lucien Barthélémy – mort au combat. Et c’est dans cette atmosphère que l’on reprit les cours et la vie. Mon problème d’alcool toujours non réglé. Lily m’en voulait, je le sentais mais je ne pouvais rien y faire. Lily tomba enceinte. Je crois que ma réaction fut la pire que j’eus pu avoir. Si bien qu’elle partit chez une de ces amies. J’avoue, j’aurais pu dire que j’étais content. Je l’étais mais je ne pouvais pas me résoudre à avoir d’autres enfants. Je n’avais pas pu sauver Harry, je n’étais pas sûr de pouvoir sauver Alix. Je ne voulais pas perdre d’autres enfants. Alors oui, j’étais retissant à l’idée d’avoir d’autres enfants mais je ne pouvais pas me résoudre de ne pas les avoir, maintenant qu’ils étaient là. Lily finit par revenir et accoucha de deux garçons. Moi qui n’en voulais pas au départ, j’en ai écopé de deux. Leo et Luka. Remus est leur parrain. Ils sont nés en mars 1996. J’ai cru perdre Alix le même jour. Et même si l’arrivée des jumeaux ne lui fit pas une énorme joie, cela nous a permis de nous rapprocher elle et moi. Je crois que l’on peut dire aujourd’hui que nous sommes vraiment père et fille. Mais la vie ne s'arrêta pas là - dommage, nous étions si bien - Voldemort décida d'entrer en guerre, visiblement humilié de la défaite subite deux ans auparavant. La Bataille éclata et ce fut -littéralement - un bain de sang. Des morts, des blessés. De tous les camps. Mais lorsque le corps d'Albus fut découvert ce fut l’hécatombe. Perdus. Désorientés. On perdit la guerre aussi facilement que l'on plie un bout de papier. C'était trop beau pour être vrai. Les nés-moldus furent contraints de repartir chez leurs maitres respectifs. Heureusement nous avions réussis à en sauver, les plus vieux. Pas assez mais c'était un début. Hermione, nous l'avions adopté avec Lily et heureusement. Elle put continuer ses études à Poudlard, considérées comme une sang-mêlé. Pour les autres, nous avions fait ce que nous pouvions mais il fallait se rendre à l'évidence, la perte de Dumbledore nous avait laissé un grand vide que nous n'arrivions pas à combler. La Ruelle de L'Espoir fut fondée dans un quartier moldu de Londres. Seuls les nés-moldus et les membres de l'ODP peuvent y pénétrer. Ce fut le début d'un autre monde... et même si la vie avec les jumeaux et mes filles me plaisait, il me manquait quelque chose. L’envie de boire constante m’empêchait de penser clairement. J’aime mon travail de Professeur mais je savais qu’au fond de moi j’avais besoin de plus, pour aller, vraiment, mieux. Je repris donc mon métier premier. Auror. Le Ministère ne fut pas des plus heureux de me revoir mais il ne pouvait me refuser mon poste étant Sang-pur, traitre, certes, mais sang-pur tout de même et surtout diplômé. Je repris donc mon travail d'Auror. Une demande de Wilkes me parut étrange mais j'acceptais tout de même. Revenir à Poudlard en cas d'absence du nouveau professeur de métamorphose... parfois, les mangemorts ont des idées étranges. Sans doute, une idée pour me montrer comment était devenu Poudlard? Je le savais. Je crois même que ce fut la seconde raison qui me confirma dans mon envie de partir. Je me rendis compte combien mon métier d’Auror m’avait manqué. Même si je ne bois plus aujourd’hui, je sais que c’est un sujet sensible et qu’il m’en faudra que très peu pour replonger mes lèvres dans un bon verre de vodka. Je continue de fumer, il faut bien que je compense mais j’admets que je m’éclate de nouveau dans ce que je fais - même si je dois être honnête la plupart des affaires que l'on me donne ne sont pas des plus intéressantes, mais je les rends intéressantes. J’aime être Auror. C’est toute ma vie et aujourd’hui, je me demande encore pourquoi je l’ai quitté. Lily, elle, a quitté son emploi de Médicomage pour ouvrir une garderie en plein cœur de Londres, pour les enfants sorciers et moldus. Je crois qu’elle s’éclate aussi dans ce qu’elle fait. Elle a engagé Alice Longdubat et moi j’ai retrouvé Frank, son mari. Tous deux sortis d’une folie qui les avaient envahis. J’ignore comment les Médicomages ont réussi ce coup de génie mais ils y sont arrivés. Frank est auror et j’aime travailler avec lui. Deux ans après la naissance de mes gamins, Remus est devenu papa d'un petit Teddy, avec la femme la plus improbable du monde. Remarquez, il n'y a peut-être qu'elle pour supporter la sagesse de Remus. Malheureusement Dora fut tuée par Greyback. Je crois que je n'ai jamais vu Remus autant en colère que ce jour-là. J'ignore ce qu'il s'est passé. C'est étrange pourtant, j'ai bien eu le dossier - je suis sûr que mon chef avait fait exprès de me refiler le bébé - sous les yeux mais je n'arrive pas à me rappeler qui est l'assassin de Greyback, pourtant ce n'est pas faute d'essayer... ça me reviendra peut-être... un jour. Teddy est mon filleul. Je l'adore ce gosse. Complètement l'opposé de son père, je crois qu'il a récupéré tous les gènes de sa mère Ça me fait bien marrer en tout cas. Bon, la seule chose qui m'agace c'est quand je dois faire le poney pour le gamin... mais si ça l'amuse... qu'est-ce qu'on ferait pas pour les gamins, quand même...Une milice fut créée par notre cher Ministre. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour attirer l'attention... une milice vampirique et lycanique... Je crois que j'ai failli avaler ma cigarette lorsque je l'ai appris. Même si je connais un lycan, je sais pertinemment qu'il est LE SEUL a être gentil, les autres sont loin de l'être. Avoir des vampires dans les rues ne me plait guère même si je dois l'admettre ils y étaient déjà AVANT que Voldemort ne les engagent. Avant je faisais abstraction. Je n'aime juste pas l'idée de savoir que les nés-moldus leurs sont donnés lorsqu'ils sont devenus inutiles. Malheureusement, ce qui est arrivé arriva. Logique imparable. Un vampire s'en ait pris à une jeune femme. Ils le faisaient déjà avant mais étrangement aujourd'hui cela dérange. Qu'ils tuent des nés-moldus tout le monde s'en fout mais dès qu'ils s'attaquent à une pur ou un mêlé, c'est une déclaration de guerre.... croyez-le ou non, je soutiendrais le vampire.
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Ils nous prennent notre boulot. Remarquez, cela m'arrange. Pourchasser les nés-moldus toute la journée ce n'est pas ma tasse de thé. Je me sens pourtant coupable de ne pas être à leur place. Je pourrais en sauver bien plus mais je suis un traitre aux yeux du Ministère, je n'ai pas le loisir d'avoir des affaires qui portent sur des nés-moldus, bien au contraire... Au moins, cela me laisse du temps pour m'occuper des anciens Barthélémy libérés et exilés dans la Ruelle de l'Espoir.
James D. Potter - [Sorcier - PV] 2qn4lq9 James D. Potter - [Sorcier - PV] 540841994James D. Potter - [Sorcier - PV] 2qn4lq9
Et en vrai ?


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par la plume de Choixpeau Magique ϟ Posté Jeu Juil 05 2012, 16:19



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