Je suis aventurier. Parce que c'est super d'aller voir ce qu'il se passe ailleurs. J'aime le danger et j'adore aller l'affronter. Courageux, je n'hésiterais pas à aller sauver mes copains, même à six ans. Attendez, aller faire face à un grand de l'école, c'est super courageux. J'ai totale confiance en mes amis mais pas en mes ennemis. Normal. Je suis farceur, j'adore faire des blagues surtout avec mon meilleur copain Luka. Faire des blagues sur les grands c'est le mieux. Ma mère dit toujours que je suis hyperactif car je ne tiens pas en place. J'aime pas rester assis sans rien faire, je n'y peux rien.

« Zéphyr ». La vieille dame regarda sa fille avec surprise. Son regard tomba sur son petit-fils qui dormait dans son berceau puis repassa sur sa fille. Zéphyr. C’est vraiment ce qu’elle venait de dire. Zéphyr. On dirait un nom de chien. Le gendre entra dans la chambre, un grand sourire aux lèvres, un tas de canettes à la main. Il en distribua à sa femme, sa belle-mère, beau et tous ceux présents dans la pièce. Il ne se rendit compte que du malaise qui venait de s’installer lorsqu’il que sa canette fit un pichhh à l’ouverture qui résonna dans la pièce. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » demanda-t-il à l’intention de sa chère et tendre. « Je crois que maman n’aime pas le prénom de notre fils » répondit cette dernière un peu sèchement. « Pourtant c’est très joli Zéphyr. » La grand-mère se retint de hausser les épaules. Heureusement que ce môme avait hérité de la beauté de ses parents. Elle s’y ferait. Il suffisait juste de se répéter le prénom en boucle. Peut-être finirait-elle par l’aimer ? Son petit-fils en revanche, elle l’aimait. C’était le premier.

« Maman, ce soir tu peux garder le petit ? » demanda la jeune femme au téléphone. La grand-mère regarda son petit calendrier avec les chats. Elle l’aimait bien. C’était la poste qui le lui avait vendu au moment des étrennes. « Oui. Bien sûr chérie. Tu viendras le récupérer demain. » répondit-elle à sa fille. « Merci maman. Oh ! Je ne t’ai pas dit, Phil va être augmenté à son travail. » La vieille dame jouait avec le fil du téléphone. Phil était son gendre. Elle l’aimait bien. C’était un homme gentil, dévoué et très simple à vivre. Ils s’appréciaient beaucoup. « C’est une excellente nouvelle. J’ai ouvert un compte pour Zéphyr. Il pourra l’ouvrir pour ses dix-huit ans, il s’en servira pour ses études ». Silence. « Chérie ? » « Oui, excuse-moi. C’est de trop. Vous n’avez pas beaucoup d’argent, gardez-le pour vous. » La jeune femme pleurait presque au téléphone. « Cela nous fait plaisir et puis, nous avons suffisamment pour vivre » « Maman… » « Eloïse… Je préfère dépenser le peu d’argent qu’il me reste à la fin du mois pour mon petit-fils que pour des âneries qui ne serviront jamais à personne. » Silence. « Merci maman. Vraiment. » La vieille dame sourit. Elle se faisait vieille. Son mari aussi. Ils n’avaient eu qu’un seul enfant. Leur fille était venue tard. Difficulté de conception comme on dit. Les médecins avaient même suggéré que si Eloïse ne venait pas dans les trois mois, une F.I.V serait sûrement engagée. Il n’y en eu pas besoin. Madame Staner accouchait dix mois plus tard à l’âge de 42 ans. Tard. Trop tard pour en avoir un second. Elle venait d’avoir 74 ans lorsque sa fille lui annonça qu’elle allait – enfin – être grand-mère. Elle n’aurait pas lui annoncer de meilleure nouvelle. Il fallait juste se faire au prénom du petit. Le gamin était adorable, toujours souriant, ne pleurant quasiment jamais. A croire qu’il savait que sa mamie n’aimait pas son prénom et qu’il voulait qu’elle l’aime pour autre chose mais elle l’aimait dès qu’elle avait su que sa fille était enceinte. « Maman ? » Le moment de faire le compte du petit était venu. Au moins, il n’aurait pas de problème pour faire ses études. « Oui ? » « Comment va papa ? ». Silence. « Il va bien. » Pour autant que l’on puisse juger. Physiquement. Il allait bien. Mentalement, c’était une autre histoire. Au moins, il avait connu son petit-fils. Madame Staner le garda ce soir-là. Il avait bien grandi depuis sa naissance. Six mois déjà. Elle ne rêvait que d’une chose que son grand-père le voit entrer à l’école. Le petit Zéphyr fut un garçon choyé par sa grand-mère, et son grand-père durant les moments lucides qu’il avait. La maladie gagnait peu-à-peu du terrain mais jamais, il n’oubliait les moments passés avec son petit-fils. A croire qu’il était sa force de survie. Zéphyr marcha à l’âge de un an et la tranquillité qu’aspirait la famille Staner-Casar en fut à jamais troublée. Zéphyr trouvant un moyen de se déplacer seul et rapidement, il commença à arpenter les couloirs de l’appartement et les farces vinrent aussi rapidement qu’il commença à aligner plus de trois mots. A deux ans, lors d’une fête, son cousin du côté paternel – un grand de huit ans – lui donna un énorme ballon de baudruche tout rouge. Le même cousin l’éclata avec son pistolet à bille. Zéphyr en fut à jamais terrorisé. Il ne peut plus approcher un ballon gonflable. Gonflé ou pas. Il fut envoyé à l’école maternelle de son village. Godric’s Hollow, petit village anglais situé au nord de Londres.


Mamie a toujours raconté des choses bizarres sur les gens du quartier. Je dois être trop petit pour comprendre ce que cela veut dire. J'aime bien l’école, je peux y embêter tous les grands. Dommage que mon cousin Maxence ne soit pas dans cette école, je lui aurais mené la vie dure. Je le déteste mon cousin. Il veut toujours me faire peur avec des ballons. C’est à cause de lui que j’ai peur. Je le déteste. J’ai hâte dans l’école des grands parce que nous les petits, on n’a jamais le droit de rien faire. Alors que les grands, eux… Je me souviens que pendant les récréations, avec les copains on allait gouter les pâquerettes pour savoir le gout que cela avait. Ce n’est pas mauvais. Il faut juste aimer la verdure. Moi, j’aime la verdure, surtout la salade de mamie. J’ai réussi à faire du vélo sans roulette à cinq ans. Mon père m’avait offert un super vélo blanc et vert, avec des images des tortues ninjas dessus. Tous les enfants du quartier me l’ont envié. Logique, il est trop beau mon vélo. Et puis enfin, je suis entré à l’école des grands. L’école primaire. Bon, j’étais encore considéré comme un petit par les CM2 mais au moins, je n’étais plus en maternelle. Dès le premier jour d’école, je décidais d’aller embêter les grands. Il faut bien que quelqu’un s’occupe de ces idiots qui se croient plus fort que tout le monde. Les CM2 ne sont pas très gentils parce que c’est leur dernière année à l’école, après ils entrent au collège alors ils se croient tout permis. C’est ce que mon papy m’avait dit un jour. Je m’étais donc isolé au fond de la cour pour fabriquer mes bombes à insectes quand un garçon de mon âge se planta devant moi. « Tu fais quoi ? » « Des bombes à insectes pour lancer sur les grands… ça te dis ? » Je ne suis pas du genre à faire mon égoïste quand je m’amuse… s’il veut, il peut venir jouer avec moi. « Mmm… OK ! » Et ce fut le début de notre grande amitié. Lui et moi, c’est pour la vie. On adore s’en prendre aux filles, aux plus grands et au maitre. Lui, il n’est pas gentil alors il faut lui faire payer. On pourrait croire que tout se passe bien mais j’ai juste un regret… Luka il ne m’invite jamais chez lui. Pourtant, il vient souvent chez moi. On se voit souvent dans le par cet ailleurs mais jamais chez lui. C’est bizarre. Je ne comprends pas pourquoi il ne voulait jamais qu’on aille jouer chez lui. Peut-être que ses parents cachaient un criminel de guerre chez eux ? Ou alors il n’avait pas de chez lui ? Ou encore… ses parents étaient des mangeurs d’enfants ? Oui ça doit être ça. En fait, il ne veut pas que je sois mangé par ses parents…

Zéphyr étant un moldu, il ignore tout des milices lycanes et vampiriques. Merlin lui en garde :)

En réalité, je m'appelle chocapic. J'ai atteins l'âge de 29 ans et j'habite en Nancy. J'ai connu Avada Kedavra par moi-même. Mes icônes ont été réalisés par © Ad. Je pense être présent(e) sur le forum sept jours sur sept et pour être sûr(e) que je serais validé(e) rapidement, je déclare que tout est OK.