© AVATAR : Chevalisse CELEBRITE : Max Irons
HIBOUX : 212 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 27/07/2012 GALLIONS : 215 AGE DU PERSONNAGE : 26 ANS PROFESSION : BIBLIOTHECAIRE
Morgan J. EvansUne grande bibliothèque avec un gros chat | (#) ♣ Morgan J. Evans [inventé - né-moldu]
par la plume de Morgan J. Evans ϟ Posté Ven Juil 27 2012, 16:08
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| Morgan Jérémy Evans « né-moldu vampire » carpe diem Je suis représenté(e) par MAX IRONS
¤ NOM : EVANS ¤ PRÉNOM : MORGAN ¤ AGE [../../..] : 25 ANS [23/07/1977] ¤ NATIONALITÉ : ANGLAISE ¤ HABITATION : LONDRES ¤ PROFESSION : BIBLIOTHÉCAIRE ¤ SITUATION : EN COUPLE
| ¤ ENFANTS : // ¤ SANG : NE-MOLDU ¤ CAMP : PRO-ODP ¤ PATRONUS : BILLYWING ¤ EPOUVANTARD : DES LIVRES EN FEU ¤ BAGUETTE : 32 CM, BOIS DE PLATANE, POIL DE LOUP ¤ DON : VAMPIRE
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Calm or lunatic - Mon caractère
Sérieux et sage. Tout à fait moi. Le Choixpeau me l’a même dit… tu aurais du aller à Serdaigle, mon petit. D’abord je ne suis pas petit. Bref. J’aime travailler pour montrer que moi aussi je peux être aussi bon que les autres. Je suis toujours assoiffé d’apprendre. Je ne suis bien que dans une bibliothèque, je pourrais y passer ma vie. J’y passe ma vie d’ailleurs. Dans la mienne, celle que j'ai ouverte. Je suis méfiant envers les autres qui ne m'attirent aucune confiance. J'ai une soif de vengeance. J'en veux au monde entier d'être ainsi. Pourtant, le soir on pourrait croire que j'ai la joie de vivre. Je pars m'éclater avec mes potes vampires ou moldus selon l'envie. Malheureusement, je m'éloigne des mes amis moldus, je suis trop dangereux pour eux. J'aime m'amuser et parfois j'ai peur de ce que je pourrais faire. Heureusement que les banques de sang existent... Le travail fini, je me défoule avec quelques farces et beaucoup de fêtes. Chaque chose à son moment. La journée, je travaille. Je suis en fête tous les week-ends. J’aime les filles et il parait que je suis un tombeur de ces dames mais je reste très correct avec elles. Je suis loin d’être un goujat, je suis bien trop gentil pour ça et puis de toute façon, je suis casé. L’homme parfait ? Peut-être…
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Adventure - Mon histoire
J’ai du mal à respirer. Je me sens serré. Quelqu’un me pousse tout le temps. J’ai faim. *Aieuh*. Je frappe celui derrière moi. Je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce. En plus il me montre toujours ses fesses. Pousse-toi un peu. Je vois de la lumière. Je veux sortiiiiir d’ici. L’autre me pousse encore pour sortir le premier. Si je pouvais, je lui tirerais la langue. Il s’en va. J’ai enfin de la place. J’ai envie de m’étirer, rester là. J’y suis bien finalement, sans l’autre. J’ai faim. La lumière m’appelle pourtant. Je finis par l’atteindre et deux gros trucs blancs m’attrapent la tête. Je hurle. J’ai peur. Je veux rentrer mais on me tire de plus en plus et je finis par quitter totalement le lieu si confortable dans lequel j’étais. Je hurle encore et encore. J’ai froid. J’ai faim. J’ai mal à la gorge. J’ai mal aux yeux. J’ai peur. On me pose sur quelque chose de chaud, mou, très confortable. L’autre y est déjà. J’arrête de pleurer. Je suis bien. J’entends sa voix, douce et agréable. Je n’ai plus froid. Je m’appelle Morgan et je viens de naitre. Nous sommes le 23 juillet 1977.
Mon frère et moi sommes jumeaux. On est identique. Je suis Lui. Il est Moi. Nous sommes les fiertés de mes parents. Justin et Mary Evans. Enfin je crois. J’ai découvert mon premier livre à l’âge de six mois lorsque ma mère m’a raconté ma première histoire. Boucle d’or. Je crois que c’est le livre que ma mère a le plus lu souvent. J’ai continué à lire, à regarder les images surtout et dès l’âge de deux ans, je savais ce que je voulais faire. Lecteur de livres. Si si je vous jure ça existe. Mais ce n’est pas un métier très répandu. Tant pis, je serais l’un des rares à le faire. Je suis entré à l’école à trois ans, comme tous les gamins de mon âge. Je me suis découvert une passion pour le travail. J’aime apprendre, j’aime étudier, j’aime lire. Mais j’aimais aussi faire des farces à mes parents ou à mes copains. Après tout, je pouvais bien m’amuser. Je n’ai manqué de rien, et surtout pas d’amour. Peut-être un peu de place dans mon lit quand mon frère venait squatter pendant un orage mais je dois dire que j’ai l’habitude, il prend toujours plein de place. Pourtant, on aurait pu croire que j’allais grandir de façon heureuse et paisible s’il n’y avait pas eu cet évènement stupide. Je le qualifie de stupide car je n’ai pas d’autre mot. Peut-être, massacre en règle ? Je ne sais pas. Je ne me souviens pas de tout, je dois l’admettre. Mon frère et moi étions couchés enfin je crois. J’étais dans mon lit. Il y a eu un coup de tonnerre et mon frère m’y a rejoint. Son chat avec. Je me souviens d’avoir trouvé étrange que son chat soit là. Il n’était pas du genre à avoir peur et à venir dormir dans mon lit mais ce soir-là… et puis il eut un grand silence. Profond, froid, terrible, trop tout. Le chat a miaulé et tout a explosé me faisant hurler. Je me souviens avoir aggripé mon frère à la main droite. Un craquement nous fit sursauter. Quelqu’un montait les escaliers lentement. Bien trop lentement pour que l’on se rassure en imaginant papa ou maman venir nous voir. C’était quelqu’un d’autre. La porte s’est ouverte dans un bruit de ferrailles, je me suis mordu les lèvres pour ne pas hurler de terreur lorsqu’il apparut devant nous. Encagoulé, grand comme une ombre fantômatique. Le chat a soufflé, miaulé juste avant qu’un éclair vert le touhe de plein fouet. J’ai hurlé au moment même où il tomba au sol, mort. Je crois avoir fait saigner mon frère en serrant sa main. Et puis plus rien. En me réveillant, j’étais dans une pièce froide et noire. Mon frère était à mes côtés. On pouvait entendre des bruits venant du dessus. « Où est-on ? » me demanda la voix de mon frère. Je secouais la tête. « Je ne sais pas. » Pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur. Trop peur. Je voulais mes parents. Je fis le tour de la pièce pour essayer de comprendre mais rien ici ne me rappelait quelque chose. Rien. Le vide complet. Mes pas peu assurés m’emmenèrent jusqu’au bout de la pièce mais n’y voyant pas grand-chose, je finis par trébucher sur quelque chose de mou. Je tombais sur une sorte de matelas qui me fit échapper une grimace tellement il ne sentait pas bon. La lumière brûla d’un coup. « J’ai trouvé la lumière » hurla Maxens, tout heureux mais son sourire guilleret disparu bien vite envoyant la pièce dans laquelle nous avions tous les deux atterris. Deux matelas. Deux couvertures miteuses, avec des trous. Deux écuelles. Et ce fut tout. Mon lapin en peluche n’était même pas là. J’ai pleuré. Ce fut la dernière fois.
Des grincements se firent entendre. Maxens me rejoint en courant. Collés au mur du fond, on ne lâcha pas la porte qui finit par s’ouvrir sur un homme immense aux cheveux si blonds que l’on aurait dit du blé. « Toi ! » hurla-t-il en me désignant. Par pur réflexe, je tournais la tête derrière moi. Comme s’il avait désigné quelqu’un d’autre. Mon ventre se serra. Je déglutis bruyamment en m’avançant lentement alors que l’homme me faisait signe. J’ai mal au ventre. J’ai envie de vomir. Je crois même que j’ai fais pipi dans mon pantalon. « Monte là haut, le ménage t’attend ! » Le ménage ?! Je l’observais avec mon regard de gamin de cinq ans. Une vive douleur me plia en deux. « Ceci est un Doloris. A chaque incartade, tu y auras le droit. Maintenant, tu montes et tu vas laver le sol de la cuisine, du salon, de la salle à manger, des chambres, de la salle de bain, de la salle de bal, de la salle de jeu, des deux bureaux ainsi que du hall d’entrée. » Je montais sans me retourner presqu’en courant si bien que je manquais m’étaler en loupant la dernière marche. J’entendis à peine le monsieur hurler à mon frère qu’il devait aller se mettre en cuisine. En haut des marches une créature aux grandes oreilles m’attendait, un immense balai à la main. « Bonjour. Je m’appelle Tilsade, je suis un elfe de maison. Tu m’assisteras dans ma tâche. » Je crois que j’en ai perdu la mâchoire. Un elfe de maison. J’ignorais que cela existait sauf dans les légendes celtes. Je me souviens avoir balbutié que je m’appelais Morgan. Ce fut le début de l’enfer. Le Maitre avait déclaré avoir tué mes parents. Je n’ai même pas pleuré. Je ne voulais pas lui donner une seule de mes faiblesses. J’ai lavé, balayé, astiqué le Manoir. Tous les jours. Durant des années. Le soir, je retournais à la cave dormir sur mon matelas. Je ne mangeais qu’un jour sur deux. La nourriture me donnait mal au ventre. Je préférais n’être pas bien qu’un jour sur deux. Mon frère cuisinait pour le Maitre et la Maitresse. On mangeait la nourriture de leurs deux énormes chiens. Une vieille lampe fut jetée par l’un des gosses du couple. Sans me faire voir, je réussis à la prendre pour la descendre à la cave. Quitte à vivre dans une cave autant qu’elle soit bien aménagée. Tilsade devint mon confident et c’est ainsi que j’ai fait connaissance avec le monde magique. Tous les soirs après notre travail, nous avions le droit de sortir dans le jardin. Evidemment, nous ne devions pas nous montrer ni jouer avec les enfants mais nous avions le droit de sortir. On s’était fait un petit coin près des marches d’escaliers avec deux souches de bois pour nos sièges et alors, Tilsade me racontait des histoires magiques. Je buvais ses paroles comme un gamin de six ans pouvait faire.
« Le monde magique existe depuis la nuit des temps. Je suis un Elfe de Maison, laisse-moi te raconter mon histoire et mon monde. » Alors je le laissais raconter, restant silencieux, gardant pour moi toutes ces questions qui me brûlaient les lèvres. Les gardant bien au chaud pour l’après sa narration. « Monsieur Bulstrode fut mon premier et unique maitre. Je dois le servir. C’est notre condition, à nous les elfes de maison. » Suis-je un elfe de maison, lui avais-je alors demandé. Je me souviens l’avoir vu sourire. Ma question était-elle si stupide que ça ? « Non. Tu es un enfant de Merlin. Tu as des Pouvoirs Magiques en toi. Comme tous les gens de cette maison. Seulement toi, tu es né sous une mauvaise étoile ». Evidemment, que pouvais-je espérer d’autre ? « Tu es ce que l’on appelle un sorcier né-moldu. Tes deux parents ne sont pas sorciers, ils sont moldus. C’est-à-dire qu’ils n’ont aucun pouvoir. C’est ce qui te rend ‘impur’ à leurs yeux. » Je suis impur. Ses mots m’avaient choqué. Je suis un impur et pourtant j’ai des pouvoirs magiques. Au début, je ne croyais pas ses paroles mais lorsque j’arrêtais la chute d’un vase de la cheminée avant qu’il ne s’étale au sol alors que j’étais à l’autre bout de la pièce, j’ai finis par croire qu’il ne m’avait pas raconté de bêtises. J’en aurais sans doute hurlé de joie si ma vie n’avait pas été aussi pathétique. J’ai sept ans. Je travaille depuis deux ans pour la famille Bulstrode. Je ne compte même plus le nombre de Doloris que j’ai reçu, ni ceux que mon frère a reçu. Je vis dans la terreur qu’un jour le Maitre me sépare de Tilsade et de Maxens. Je voudrais aller jouer avec les enfants mais je n’ai pas le droit. Je dois laver, balayer, astiquer, lessiver tout le Manoir afin que tout brille et si la moindre poussière ose se nicher dans le plus petit endroit du Manoir alors je suis puni. Et le pire dans tout ça, c’est que je n’ai aucun souvenir du visage de mes parents. J’ai mal. Mon frère est au-dessus de moi entrain de me passer de l’eau sur le visage. « Je t’avais dit qu’aller fouiller dans la bibliothèque n’était pas une bonne idée » me dit-il tel un reproche. « Je voulais seulement prendre un livre, ce n’est quand même pas un crime ! » répliquais-je en essayant de me lever mais un gémissement de douleur me fit renoncer. Tilsade entra dans notre chambre. Il dormait avec nous depuis quelques temps. « Tiens Morgan, j’ai réussi à voler quelques gouttes de potion réparatrice » La nouvelle me fit me remettre sur mes jambes. Au diable la douleur. « Tils’ ! Tu es fou ! Tu vas te faire tuer ! » m’écriais-je en accourant vers l’elfe. « Tu aurais fait la même chose pour moi, Morgan. Demain tu dois travailler, le Maitre ne te laissera jamais un jour de repos et si jamais tu vas mal, tu risques d’être puni encore une fois alors prends la potion ! » Je finis par lui obéir sans rechigner. Il avait raison. Jamais, je ne pourrais rester au lit demain. Le maitre ne l’accepterait jamais mais si je ne guérissais pas d’ici demain, je ne pourrais pas finir mon travail et je serais puni une nouvelle fois. Au temps boire cette potion. Je finis par me rallonger sur le dos. Mes os me faisaient souffrir. Mes côtes aussi. Il avait fini par les casser en me tapant dessus. Juste pour un livre. J’entends encore ses paroles. « Sale vermine ! Les animaux ne savent pas lire ! Retourne dans ta niche avant que je ne t’égorge ! » Le crac de mes côtés avait suivi. Je n’avais pas dit mon dernier mot pourtant. Je lirais ce livre quoiqu’il en dise. J’ai dix ans. J’ai cru entendre cette petite idiote de Milicent Bulstrode rire lorsque je me suis relevé, totalement fracassé et boitant. Je la déteste cette conne. Pire que son père. Je l’ai déjà vu salir ce qu’on lave avec Tils’, juste pour nous donner plus de boulot et pour que l’on se fasse punir si jamais tout n’est pas fait avant que le maitre ne rentre. Mais pour l’instant, elle n’a pas encore réussi à nous faire punir. Ou pas. Un mois après mon effraction dans la bibliothèque, j’y suis retourné dans l’espoir de réussir à emprunter le livre, le lire et le remettre à sa place sans que personne ne s’en aperçoive. J’avais presque réussi à entrer dans la bibliothèque quand un fracas se fit entendre dans la pièce d’à côté. J’ai laissé tomber mon opération commando pour me rendre dans le salon où un vase de chine était explosé au sol. J’ai cru mourir en voyant le carnage. J’allais tout ramasser mais au moment où mes doigts touchèrent le premier bout du vase, le Maitre entra. Comment expliquer que j’ai trouvé le vase ainsi alors que ma parole n’a aucune valeur et que pour lui je ne suis qu’un vulgaire animal, et encore, les deux chiens qu’ils ont sont nettement mieux traités que moi dans cette maison. Je fus puni si fort que je ne pus sortir de mon lit durant deux jours entiers. Je la hais cette gamine. Ce fut la fin de nos sorties en plein air avec Tilsade. On se trouva une autre cachette. Le grenier. Personne n’y allait, nous y étions tranquille durant nos petites heures de repos. « Poudlard c’est l’école de magie des sorciers. Tous les enfants de 11 ans y vont pour y apprendre la magie. » J’irais moi ? avais-je demandé d’un air innocent que n’importe quel gamin peut avoir. « Je suis désolé » avait-il seulement répondu. Non. Je n’irais pas à Poudlard comme n’importe quel sorcier de mon âge. Je ne pourrais pas apprendre la Magie. Je suis condamné à faire le ménage chez des gens que je déteste et qui me détestent. J’aimerais n’être jamais venu au monde. Jamais.
Le jour de mes onze, j’ai fais la rencontre de ce que l’on appelle les Mangemorts. Tils’ m’en avait beaucoup parlé. Il disait que c’était les sbires de celui que l’on appelait Lord Voldemort. Lui, c’est l’homme à abattre. C’est à cause de lui que je suis là. A cause de sa haine contre les sangs impurs que j’en suis réduit à faire le ménage chez des gens qui me détestent. Je leur ai ouvert. Ils m’ont observé comme si je venais d’une autre planète. « Alors c’est ça ? » avait demandé le premier. « Il faudrait le passer sous l’eau, ça éviterait les odeurs » avait lancé le second. Et sans comprendre comment je me suis retrouvé trempé de la tête aux pieds. Maxens arriva à ce moment là et subi le même sort. « Parce que tu en as deux Bulstrode ? » répliqua le premier. « Cela te pose un problème Rogue ? » lança mon maitre avec force. « Non, mais un pollue déjà l’air alors deux… » Je pris les manteaux des deux arrivants pour les placer sur le porte-manteau de l’entrée. « Le premier lave et le second me nourrit. Ils sont utiles » Et ce fut la fin de mon entrevue avec eux. Je ne les aime pas. Milicent a fini par aller à Poudlard. Sans moi. Sans Maxens. Etrangement, le Manoir fut triste sans elle. Même si elle était conne, méchante et désagréable, au moins, il y avait de la vie mais maintenant qu’elle n’était plus là, je me retrouvais en tête-à-tête avec sa mère. Chose que j’avais toujours éviter jusqu’à présent. « Petite vermine, tu pourras nettoyer ma table basse, j’ai mis une goutte d’eau. » me lançait-elle régulièrement. A croire qu’elle le faisait exprès. Enfin… je m’exécutais sans rien dire. Je préférais ça plutôt qu’en Doloris. Elle aussi est assez légère question baguette. Je rêve souvent que je possède une baguette et que j’envoie des sorts à tout le monde. J’aimerais tellement en avoir une, juste pour montrer ce que je sais faire, pour leur prouver à tous que je suis un vrai sorcier. Lucien Barthélémy me le permis. Un soir, alors que je finissais le travail avec Tilsade, mon maitre nous somma d’arrêter nos tâches. Il devait nous parler. Maxens avait lui aussi stoppé son gratin de poule farcie. On fut entrainé dans le salon. Il y avait le Maitre et la Maitresse. « A partir de demain, vous aurez des cours de bonnes conduites chez Lucien Barthélémy. Vous vous devez d’être irréprochables. Il va vous inculquer les bonnes manières que vous devrez avoir pour vous comportez en société. La moindre incartade, je me sépare de vous » Autrement dit, ils nous égorgent. Je hochais la tête. Maxens fit de même. J’appréhendais cette journée. Je ne voulais pas apprendre les bonnes manières. Je ne voulais pas me retrouver dans la même pièce qu’un mangemort. Cela me faisait peur. Trop peur. Mais je n’eus pas le choix. Le Maitre nous emmena chez Monsieur Barthélémy, l’après-midi du lendemain. Avec Tilsade, on avait accéléré dans le travail pour qu’il soit finit avant d’y aller. Maxens avait préparé le repas du soir aussi pour être tranquille. En arrivant au Manoir du Mangemort, le maitre nous lâcha prétextant une rendez-vous important. Ce fut un petit elfe de maison qui nous ouvrit. J’appris la seconde suivante qu’il s’appelait Maestro. Monsieur Barthélémy nous fit entrer dans une grande pièce. D’autres enfants étaient là, des plus vieux, des plus jeunes. On s’installa sur une chaise. « Bonjour à tous. Je m’appelle Lucien Barthélémy. Ce qu’il va se passer dans cette pièce doit rester secret. Rien ne doit sortir d’ici. » Un long silence plana. Un homme, les cheveux en pétard arriva de derrière une porte au fond de la pièce que je n’avais pas vu à l’arrivée. Il arriva avec pleins de longs paquets posés sur une table. Lucien Barthélémy, lui fit signe de se présenter. « Bonjour, je m’appelle James Potter. Je suis professeur de Métamorphose à l’école de sorcellerie Poudlard. J’ai apporté avec moi des baguettes magiques. Je vais vous appeler par ordre alphabétique et vous viendrez tester celle qui vous convient » Ma mâchoire tomba. Celle de mon frère aussi. Ce fut le début de la rébellion.
Cette période de ma vie fut la plus heureuse de toute ma vie. J’étais excité comme une puce, j’apprenais la magie, je possédais une baguette. J’avais enfin l’impression d’exister. J’en ai parlé à Tilsade. Je n’aurais pas du, je le sais mais Tils’ et moi, c’est à la vie à la mort. La rébellion a commencé à voir le jour. L’ordre du phénix nous aidait à manier la baguette et les sorts. On faisait des minis duels entre nous. Et puis un jour, la bataille éclata. Je me suis battu comme j’ai pu contre Milicent. Je lui ai envoyé tous les sorts dont je me souvenais. Juste pour lui montrer que moi aussi je pouvais être un sorcier digne de ce nom. Je lui ai mis sa race comme jamais. Des années de vengeance. Et on fut libre. Libre. Le maitre fut obligé de nous laisser partir. J’ai emmené Tilsade avec moi. Bulstrode le libéra lui aussi, j’ignore pourquoi mais je sais que je ne veux pas le savoir. L’important c’est que Tils’ soit avec moi. On fut hébergé à l’orphelinat. Et le mois suivant, nous entrions à Poudlard. Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais à Poudlard, moi. Maxens aussi. Tous les deux. La victoire ne fut que de courte durée. Deux ans mais ce fut les deux plus belles années de ma vie. J’ai appris la magie et j’étais comme tout le monde. Un vrai sorcier, pas un moins que rien uniquement bon à faire le ménage. Mais toute bonne chose a une fin. Et cette fin ce produisit deux ans après mon entrée à Poudlard. J’allais commencer ma troisième année mais Lord Voldemort attaqua à son tour, réduisant l’Angleterre en un tas de cendres. Bulstrode nous récupéra moi et Maxens. Et ce fut pire. Pire qu’avant. Tilsade lui avait réussi à s’échapper avant la bataille, Merlin soit loué, il serait sauf. Milicent prit son rôle de jeune maitresse très à cœur. Elle s’arrangeait toujours pour déranger sa chambre afin que je la range mais ce n’était jamais à son gout alors… ma cave redevint ma chambre. Froide, sombre et glauque. Bulstrode eut un malin plaisir à casser ma baguette en deux. Je me suis retenu de pleurer. Ici, on ne pleurait pas. Cela ne se faisait pas. Cela montrait nos faiblesses. Je ne voulais pas être faible. Et puis un jour, Bulstrode nous emmena hors du Manoir Maxens et moi. On fut tous les deux emmenés dans une grande maison. Deux personnes nous attendaient. Deux hommes pâles, grands aux cheveux longs. « Ils sont à vous. » déclara Bulstrode avant de nous laisser là. J’ai eu peur. Très peur. Trop peur. Le premier attrapa Maxens et l’entraina dans une pièce dont il ferma la porte. Le second m’observa de la tête aux pieds et me fit un immense sourire. J’ai eu encore plus peur. Il me sauta littéralement à la gorge. La violente douleur me fit arracher un cri strident. Soudainement, je me sentis faible sans possibilité de bouger. Je me sentais lourd comme si mes membres étaient faits de plombs. Je sentais ses dents encrées dans mon cou. Mes yeux se fermaient lentement. Je tentais de me débattre mais je fus bien obligé de comprendre que quoique je fasse, je n’arriverais pas à me libérer de son emprise. Le noir se fit. Cruellement. Mortellement. Mon cœur s’arrêta.
« Je suis désolé pour ton frère » me déclara-t-il simplement. Pourquoi était-il désolé ? Je tournais la tête pour voir qui venait de me parler. Était-ce ça le paradis de Merlin ? L’homme qui m’avait accueilli était là. « Je suis désolé » reprit-il. Je ne comprends pas. Son regard m’en donna la réponse. Je déglutis difficilement. Ce fut la première fois depuis douze ans que je sentis une larme rouler le long de ma joue. « Je m’appelle Mérédith Sinclair. Je suis un vampire. » Merlin… « Pour te sauver, j’ai fais de toi l’un des miens »
Le monde a bien changé. Il n’est plus celui que j’ai connu et ne sera plus jamais celui que j’aimerais. Je ne sors que la nuit, pour chasser. J’aime le sang et la chair fraiche. Je sauve des vies et j’en prends, tel est mon destin. J’ai ouvert la bibliothèque dont je rêvais, ruelle de l’espoir. Pour les nés-moldus. Mon terrain de chasse ? Les banques de sang, les hôpitaux. Parfois, ma meute m'oblige à chasser d'autres humaines. Mérédith m'oblige à la faire, pour que je sois plus fort. C'est mon Créateur, je me dois de lui obéir quand il me demande quelque chose. Mais, je dois l'admettre, il me laisse souvent tranquille. Mais quand je chasse des humains, plus rien d'autre ne compte. J'aime ça. Et là, je me déteste. Alors je me mutile. C’est après une flagellation que je l’ai rencontré, celle qui partage ma vie aujourd’hui. Elle est belle. Elle est intelligente. Elle est gentille. Elle est douce et adorable. Je l’aime. Son seul défaut, elle est humaine.
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Et en vrai ?
En réalité, je m'appelle chocapic. J'ai atteins l'âge de 29 ans et j'habite en Lorraine. J'ai connu Avada Kedavra par moi-même. Mes icônes ont été réalisés par © gentle heart. Je pense être présent(e) sur le forum sept jours sur sept et pour être sûr(e) que je serais validé(e) rapidement, je déclare que OK. |
Dernière édition par Morgan J. Evans le Mer Avr 16 2014, 13:44, édité 5 fois |
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