© AVATAR : Cap'tain Tapioca CELEBRITE : Alfred Enoch
AGE : 33 HIBOUX : 55 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 05/07/2012 GALLIONS : 46 AGE DU PERSONNAGE : 22 ans PROFESSION : Chargé de la sécurité de la Ruelle de l'Espoir
Dean ThomasLa vengeance est plus douce que la justice | (#) ♣ Dean Thomas [Sorcier - PV]
par la plume de Dean Thomas ϟ Posté Jeu Juil 05 2012, 19:57
| |
| Dean Thomas « né-moldu » La vengeance est bien plus douce que la justice ... Je suis représenté(e) par ALFRED ENOCH
¤ NOM : THOMAS ¤ PRÉNOM : DEAN ¤ AGE [../../..] : 22 ans [12/06/1980] ¤ NATIONALITÉ : ANGLAIS ¤ HABITATION : LONDRES ¤ PROFESSION : Chef révolutionnaire ça compte ? Non, bon alors responsable de la sécurité de la Ruelle de l'Espoir ¤ SITUATION : | ¤ ENFANTS : ¤ SANG : NE-MOLDU ¤ CAMP : Le sien Celui des Nés-Moldus ¤ PATRONUS : PIVERT ¤ EPOUVANTARD : Retrouver sa famille biologique ¤ BAGUETTE : ¤ DON : |
Calm or lunatic - Mon caractère
Si je devais n’utiliser qu’un seul adjectif pour me décrire, je dirais : obstiné. Depuis le jour où Tinky m’a empêché de mettre fin à mes jours, j’ai décidé que je ne me laisserais plus jamais faire et c’est ce que j’ai fait. Alors, bien entendu, obstiné ne veut pas dire suicidaire et quand je bossais encore pour Lestrange, j’évitais de la provoquer sans raison -les Doloris ya un moment où ça va merci-, mais le fait est que, quand j’ai une idée en tête je finis toujours par arriver à mes fins, peu importe le temps que ça me prend et les risques à encourir. La preuve, j’ai bien fini par obtenir ma liberté alors que plus personne n’y croyait non ? Et cette liberté je ne la dois à PERSONNE, j’ai tout fait tout seul. Bon, non pas tout, mais la majorité du processus en tout cas.
A part ça, je suis cynique, terriblement cynique. Il faut croire qu’une vie comme la mienne où le destin semble vous cracher à la figure une fois après l’autre ça vous forge un homme. En même temps, que voulez-vous, quand vous pensez enfin être libéré de votre sadique de propriétaire et que, BOUM, vous êtes le seul crétin des entourages à continuer d’être esclave, forcément ça vous laisse un peu amer. Sans compter que les regards méprisants des mioches qui ont trois ans de moins que vous et qui sont dans la même année que vous, ça a le don de me taper sur les nefs personnellement. Alors, pour compenser, j’ai une langue de vipère et je n’hésite pas à m’en servir.
Mais, il ne faut pas croire, je peux être sympa aussi. C’est juste qu’il faut que je vous considère dignes de mon temps pour ça. Je suis trop habitué à ce que les gens m’utilisent juste pour leurs propres intérêts pour laisser quiconque entrer dans le cercle restreint de mes amis. Par contre, une fois que vous y êtes, vous pouvez être sûrs que, quel que soit votre problème, je serais là pour aider. Parce que je sais à quel point un ami peut être ce qui vous sauve dans les pires moments. N’est-ce pas Tinky ?
Bon je crois que j’ai fait le tour des grands traits de ma personnalité. Ah non, tiens j’oubliais. Pour aussi bizarre que ça puisse paraître, quand il s’agit de Mione, autrement dit de la fille qui me plaît, je me transforme en une espèce de débile arriéré, maladroit comme pas deux et incapable d’aligner trois mots. C’est d’ailleurs impressionnant qu’elle n’est pas remarqué la différence avec l’époque où on était seulement amis. Enfin, à l’époque je ne parlais pas tant que ça donc je suppose qu’au final, ce n’est pas différent.
|
Adventure - Mon histoire
Le tout premier souvenir que j’ai n’est pas des plus agréables. Et encore c’est un euphémisme. Je suis dans une cave froide et humide. Il y fait noir et je suis recroquevillé dans un coin, tremblant de peur et de froid, accessoirement mort de faim. Les frissons parcourent mon corps d’enfant à intervalles réguliers et je tente comme je peux de retenir les larmes qui menacent de couler. Le plus ironique c’est que, malgré ma situation, je me souviens sans difficulté de la seule pensée qui traversait mon esprit en boucle : « Faites qu’elle m’oublie, faites qu’elle m’oublie, faites qu’elle m’oublie ». Autrement dit, j’avais beau être dans le noir, le froid et la faim, la peur de recroiser Lestrange dominait tout le reste et j’étais prêt à vivre à la cave pour le reste de ma vie juste pour ne pas risquer de la ré-énerver. Je devais avoir six ans. Belle façon de commencer une enfance n’est-ce pas ? Je trouve aussi.
Pour ceux qui se demandent, non je n’ai pas grandi à la cave, le lendemain, Lestrange envoya un elfe de maison me récupérer pour que je reprenne le boulot. Point positif de l’histoire, l’elfe en question, Tinky, est devenu au fur et à mesure mon meilleur ami. Il faut dire aussi que le fait qu’il était la seule personne de mon entourage à ne pas traiter comme de la bouse de dragon collée sous sa semelle a beaucoup aidé nos relations. Ça et le fait que Tinky est l’elfe de maison le plus maladroit qu’il m’ait été donné de rencontrer -et je vous jure qu’à Poudlard j’en ai rencontré un bon paquet- ce qui en faisait très souvent une victime du tempérament de m*** de Lestrange alors il a tout de suite compati avec mon cas. On peut presque dire qu’il m’a pris sous son aile, si l’on fait abstraction de la différence de taille.
C’est lui qui, au fil des années, a pansé mes plaies tant physiques que morales. Sans lui, je ne sais pas si je serais encore de ce monde et je parle de façon très littérale. Parce que je me souviendrais toujours de ce jour d’avril 1992 où il m’a fait transplané dans un endroit sûr au moment précis où j’allais faire le grand saut du haut d’une des tours du manoir Lestrange. Lestrange avait eu des invités le jour même et un des gamins présents avait trouvé hilarant de me faire un croche-pattes au moment où j’arrivais avec la soupière. Je me suis rétamé en beauté et la soupe est allée asperger toutes les personnes présentes. Sur le coup, j’étais vert de rage de voir la joie malsaine dans le regard du conn** qui m’avait fait un coup pareil mais quand j’ai vu la lueur meurtrière dans le regard de Lestrange, toute ma colère s’est dissipée pour laisser place à une peur panique. J’étais bon pour une punition dont je me souviendrais à vie. Et mes pires craintes se sont exaucées, je crois que c’est la fois où Lestrange a le plus perdu les pédales. Quand elle en a eu fini avec moi, j’étais dans un état franchement pitoyable. J’avais si mal partout, j’étais si fatigué de cette vie que l’échappatoire qui me semblait la plus viable fut le suicide. Je me disais qu’au moins j’aurais la paix. Heureusement -ou malheureusement comme j’avais pensé à l’époque, tout est question de point de vue-, Tinky est arrivé au bon moment et il a entrepris de me remonter le moral peu à peu. Depuis cette époque, si ce n’était pas déjà assez clair avant, entre Tinky et moi, c’est à la vie, à la mort.
Le changement majeur suivant dans ma vie advint en 1994, quand je n’y croyais plus et que j’étais convaincu que je serais esclave pour le restant de mes jours. Je m’étais résigné. Après tout, à quatorze ans, j’avais assimilé le fait que je n’irais pas à Poudlard et que mes pouvoirs magiques resteraient à jamais latents. En outre, j’étais devenu un esclave plutôt doué, j’étais en bonne forme physique et, résultat, Lestrange pour autant que sa nature de psychopathe le lui permette me traitait plutôt bien. Je ne manquais pas de nourriture -et pour un mec de ma taille c’est dire-, j’étais vêtu de manière à ne pas attraper la crève au premier courant d’air et les punitions étaient de plus en plus rares puisque je m’assurais toujours de ne lui donner aucune raison de s’en prendre à moi. Bien sûr, elle finissait toujours pas trouver quelque chose à critiquer -un vase mal nettoyé, un plat trop cuit, une fenêtre mal fermée et j’en passe et des meilleures- mais, dans l’ensemble, ça aurait pu être pire. Je ne dis pas que j’étais heureux de bosser pour elle, je ne rêvais que de me tirer mais vu que ça ne risquait pas d’arriver, je préférais éviter de trop y penser pour ne pas souffrir d’autant plus quand je redescendais de mon petit nuage et retrouvais la dure et froide réalité.
Enfin, comme je disais, quand j’avais arrêté d’y croire, un rayon d’espoir s’immisça dans ma vie. Ce rayon avait pour nom « Cours de redressement d’esclaves par Lucien Barthélémy ». Lestrange m’y envoya de très mauvaise grâce, parce qu’il fallait faire comme tout le monde et qu’elle ne voulait pas se ridiculiser si son esclave était moins bon que les autres. Comme elle a dû s’en mordre les doigts après coup ! Ça me fait sourire rien que de me rappeler de la tête qu’elle a fait quand elle a compris de quoi il retournait réellement. C’est un de mes meilleurs souvenirs. L’enchaînement du choc, de l’incompréhension, la révélation, la honte et finalement la rage, c’était tout simplement jouissif. En même temps, comprenez-la, elle m’avait, sans le savoir, envoyé suivre les cours de magie et de défense qui permirent la révolte de tous les esclaves Nés-moldus. Tout ce pour quoi elle s’était toujours battue, tout ce en quoi elle croyait était brusquement balayé devant ses yeux et elle ne pouvait rien y faire. Enfin presque rien … et évidemment c’est ma pomme qui en a souffert les conséquences.
En effet, parmi les trois ou quatre malchanceux qui n’ont pas été libérés après la bataille menée par Barthélémy himself, se trouvait votre dévoué serviteur. Et je peux vous assurer que je me souviens encore de l’enchaînement de Doloris que m’a valu ma participation à cette foutu révolte ! Il m’a fallu une semaine avant de pouvoir remarcher sans boiter, et un mois pour me remettre complètement de toutes les séquelles physiques. Concernant les séquelles psychologiques, je préfère ne pas en parler. Disons simplement que j’ai commencé à devenir amer, trèèèèès amer. Alors que tout le monde se la coulait douce à l’orphelinat ou encore mieux chez une nouvelle famille comme dans le cas de Mione, moi j’étais coincé chez Lestrange de nouveau, et évidemment, comme elle bosse à Poudlard, même pendant l’année scolaire je n’avais pas la paix. Bref mon enfer personnel n’était pas prêt de se terminer. Enfin, si on regarde le tout de manière cynique, au moins quand le Seigneur des Ténèbres a repris les choses en main et que les Barthélémy sont redevenus esclaves, moi ça n'a pas changé grand-chose à ma vie. Bon non c'est faux, ne plus pouvoir utiliser de magie, pire encore voire ma baguette brisée en deux avec une jouissance mal dissimulée par Lestrange, ça a failli m'achever. Mais apparemment, il en faut plus pour finir avec moi. Et ma résilience finit par payer. En effet, par un pur hasard, j'ai fini par tomber au bout de quelques temps sur l’information qui amena ma libération informelle. L’information pour laquelle Lestrange serait capable de tout, y compris de survivre à la honte et la colère de nous laisser partir Tinky et moi : l’adoption par des moldus de deux gosses qu’elle avait eu !
Dès que je suis tombé par hasard sur les certificats de naissance en rangeant des papiers au manoir, j’ai su que je tenais là notre ticket pour la liberté. Une fois passé le premier choc de voir que Lestrange avait, petit un, eu des gosses -nan mais sérieux l’imaginer en mère c’est terrifiant- et, petit deux, fait adopter les dits gosses par des MOLDUS !!!!! -elle qui honnit la simple vue d’un Né-Moldu, c’était juste incompréhensible, au début j’ai même cru que j’avais mal lu-, je mis toutes mes forces dans la recherche des jumeaux en question pour pouvoir lui faire du chantage. Ou elle nous libérait Tinky et moi, ou elle faisait face aux conséquences que le monde entier découvrirait qu’elle avait des gosses vivant chez les Moldus.
Le fruit de mes efforts arriva enfin un jour particulièrement ensoleillé de mars 1997, juste quelques mois avant que je ne devienne majeur. Tenant une photo de deux jeunes hommes aux cheveux noirs comme l’ébène dans une main et deux certificats de naissance aux noms de Cepheus et Perseus White nés Lestrange dans l’autre, je suis entré dans l’infirmerie sans frapper ni rien, me contentant de vérifier qu’elle était bien déserte. J’ai alors expliqué de A à Z tout ce que je savais à Lestrange et me suis repu de son air horrifié. Puis, je lui ai dit que le soir même, Tinky et moi quitterions le manoir. Et c’est ce qu'on a fait. J'avais entendu parlé d'une ruelle bizarre qui accueillait d'anciens Nés-moldus dans les discussions entre Lestrange et d'autres mangemorts -les milices tentaient depuis toujours d'y entrer mais rien à faire, elles n'étaient même pas fichues de le localiser ce qui m'avait toujours beaucoup fait rire dans mon coin- et j'avais l'intention de tenter ma chance là. Je mis quelques temps à obtenir la confiance des gens -apparemment les Mangemorts avaient déjà essayé d'envoyer un de leurs esclaves lobotomisés en tant qu'espion et ça c'était mal fini- mais après quelques semaines à dormir où je pouvais je finis par être intronisé. Là j'ai retrouvé mon seul ami de l'époque de Poudlard, à savoir Alan et c'est lui qui m'a amené à l'école qui a ouvert dans la Ruelle. J'y ai obtenu une nouvelle baguette -même si la première me manque toujours- et j'ai fini ma scolarité de manière plus ou moins réussie. J'étais bon mais trop impatient et je ne rêvais que de vengeance. Ainsi, je fus incapable de me trouver un job fixe comme Al' et depuis ma sortie de l'école je suis dans la comité de sécurité de la Ruelle. Mon rôle consiste donc à m'assurer que les nouveaux venus s'adaptent bien et que personne ne tente de s'introduire dans la Ruelle sans permission.
J'ai ainsi des contacts assez réguliers avec les quelques membres de l'Ordre encore existants. Personnellement, je m'en passerais, je les trouve un peu trop mous depuis leur défaite mais je ne me plains pas vu que leur aide est appréciable. Et puis, ça me permet de voir Hermione alors voilà quoi ... Ah oui, j'ai oublié de préciser ... bah je suis raide dingue de la fille adoptive des Potter. Je sais que c'est idiot et que vu mon statut sanguin envisager un futur ensemble est impossible mais mon cœur semble n'avoir rien à faire de toutes ses raisons logiques. Il se contente de partir au triple galop lorsque Mione apparaît dans mon champ de vision, pathétique je sais mais malheureusement je n'y peux rien. Ça fait partie de ces choses que je ne maîtrise pas, comme ma peur panique à la simple évocation de ma famille biologique. En effet, dans la Ruelle, bon nombre de Nés-Moldus cherche à retrouver leurs racines et Al' s'est ainsi découvert une petite sœur qu'il rêve de libérer mais moi je ne veux rien savoir de mes parents. J'ai fait un trait sur eux dans la cave de Lestrange et c'est très bien comme ça. Rien que d'imaginer me retrouver face eux me paralyse de peur, je ne saurais pas quoi leur dire et pire que tout, je crains comme la peste de voir la déception dans les yeux en voyant quel raté rancunier je suis devenu. Et puis qui sait s'ils sont seulement encore ensemble ? Le kidnapping d'un enfant ça a brisé plus d'un couple vous savez ...
|
Et en vrai ?
En réalité, je m'appelle Cap'tain Tapioca. J'ai atteins l'âge de 21 ans et j'habite en/au nom du pays/ville. J'ai connu Avada Kedavra par XXX. Mes icônes ont été réalisés par © XXX. Je pense être présent(e) sur le forum ... jours sur sept et pour être sûr(e) que je serais validé(e) rapidement, je déclare que OK.
| |
|