| (#) ♣ La colère et la magie n'ont jamais fait bon ménage [concours perpétuel]
par la plume de Invité ϟ Posté Mar Juil 31 2012, 13:07
| |
| "La colère et la magie n'ont jamais fait bon ménage"© Never-UtopiaAlicia était de retour à Poudlard, le château lui avait manqué tout comme sa petite cours d’amis. Mais le plus horrible avait certainement était le manque de lui. Elle ne l’avouerait sans doute jamais à quiconque mais ne plus entendre le son de sa voix, ne plus sentir son regard posé sur elle. Mais surtout ses mains se refermant sur ses poignets quand il la bloquait contre un mur et ses lèvres qui n’hésitaient jamais à visiter son cou pour la mettre mal à l’aise. C’était ça qui lui avait le plus manqué. Tout ça, lui avait manqué terriblement manqué durant les vacances. Aussi, dans le Poudlard Express, elle fit en sorte de pouvoir surveiller le couloir tranquillement mais il n’était pas passé, surement trop occupé avec ses propres amis. Oh, elle n’avait pas non plus fixé la vitre débouchant sur le couloir tout le temps non, elle avait aussi fait la conversation aux filles. Il lui fallait comme toute dirigeante d’une troupe se mettre au courant des derniers potins. Puis, sous une pluie battante, elle avait rejoint la grande salle, elle l’avait vu là. Assis à sa place habituelle à côté de Volkoff, le russe, quand il sentit son regard posé sur lui, il se retourna et lui fit un sourire ironique auquel bien sur la demoiselle répondit. Elle ne s’installa pas loin de lui, mais assez loin pour ne pas tomber entre ses pattes. La soirée se passa bien, les nouveaux élèves qui avaient intégré la maison semblaient prometteurs et surtout ils semblaient assez sages, pas comme d’autres. La semaine aussi se passa bien, bien qu’il y ait eu une légère altercation avec un autre élève. En tant que préfète-en-chef depuis le début de l’année, elle n’eut pas trop le choix que d’intervenir quand elle vit l’élève s’en prendre à un autre. Bon, si cela n’avait tenu qu’à elle, elle ne serait pas intervenue puisque c’était un Serpentard qui attaquait un Barthelemy. Mais en intervenant, elle fit bonne mesure, retenue pour les deux, elle avait assisté à un échange de sort cela lui suffisait pas la peine de chercher qui avait provoqué l’autre. Finalement, le samedi s’annonça. Quand la jeune fille se réveilla, elle vit le temps maussade mais surtout pour une raison inconnue qui devait être du à un de ses rêves, elle se sentait particulièrement détestable et sadique aujourd’hui. Elle ne prit même pas son petit-déjeuner c’est pour dire et se rendit dans le parc en se disant que courir lui permettrait d’évacuer toute cette rage et de se calmer. Mais pas de chance, elle croisa un élève de première année, un pauvre gosse qui ne lui avait rien fait, mais un Barthelemy. Un né-moldu qui rigolait armé de sa baguette à faire des étincelles. Une seule pensée vint effleurer l’esprit de la demoiselle, que ce gamin était complètement idiot et elle sortit sa baguette bien décidé à lui apprendre à devenir plus intelligent. Elle réfléchit au sortilège qu’elle pouvait lancer et choisit celui du tord-boyaux. Elle le lança de manière informulée regardant l’éclair partir pour revenir subitement vers elle. Hé oh, c’était quoi ce bazar ? Elle avait bien visé sa cible et lancé le sort correctement, alors pourquoi ce crétin de jet revenait vers elle ? Mais trop hébété pour réagir, elle se le prit. Elle tomba à la renverse dans la boue en lâchant sa baguette. Sachant que les effets du sort risquaient d’intervenir assez rapidement, elle ramassa sa baguette et se dirigea à grand pas vers l’infirmerie. Il lui fallait une potion avant que ces maudites crampes ne viennent. Elle commença à gravir les marches et s’engagea dans un couloir du deuxième étage vide, quand la douleur se fit ressentir. Outch, cela faisait un mal de chien ce truc. Elle se prit le ventre avec ses deux mains et s’affala contre le mur. Elle avait mal, très mal même, c’était comme si quelqu’un s’amusait à fouiller dans ses entrailles. Elle fixa le mur, se concentrant pour ne pas s’évanouir ce qu’elle craignait. Finalement, elle entendit des bruits de pas qui se dirigeait vers elle, un sauveur. Et non, il s’agissait du crétin de service : Camille. Il l’observa avec un petit sourire ironique et s’agenouilla à son niveau. Non mais en plus ça le faisait se marrer de la voir dans cet état ? Sans un mot, alors qu’elle commençait à se gratter le ventre, il lui attrapa les poignets et les bloqua avant de la bloquer complètement pour pas qu’elle bouge. « Eh ! Qu’est-ce que tu fais… » « Je t’empêche de te faire plus de mal que tu t’es déjà infligé… » Alicia haussa un sourcil et Camille soupira la maintenant toujours dans son étau. Mais il ne pouvait pas la lâcher, cela faisait mal trop mal pour qu’elle ne puisse pas au moins bouger. Elle essaya de se dégager en vain, il maintint non seulement son emprise mais en plus, il approcha ses lèvres de son oreille. « Calme-toi, cela va passer…d’un autre côté, qu’est-ce qui t’as pris de jeter ce sortilège sur ce pauvre première année…t’as de la chance que je l’ai reconnue grâce au mouvement et à sa couleur sinon tu serais toute seule dans ce couloir… » « Je t’ais rien demandé, dégage… » Camille éclata de rire et sourit d’un air mauvais. « Dégager ? Certainement pas, t’es en position de faiblesse…je crois plutôt que je vais en profiter… » A ses mots, il descendit calmement ses lèvres vers le cou d’Alicia et commença en douceur à déposer des baisers dessus. Alicia devint livide, non mais ce n’était pas possible, elle souffrait et ce crétin il lui embrassait le cou. Il est obsédé et pervers, c’est sur maintenant. Elle chercha encore une fois à se dégager mais échoua et finalement n’eut plus d’autres recours que de se laisser faire. Bon dieu, si les crampes dans son estomac lui faisait un mal de chien et la faisait pleurer. C’était tout le contraire pour les baisers de Camille, cela lui faisait un bien fou, cela lui avait manqué trop manqué. Finalement, Camille se rendit compte que des larmes coulaient des yeux de sa camarade et s’arrêta. Alicia l’observa dans les yeux sans un mot attendant que la douleur passe ce qui pris une minute une fois les baisers finit. Elle avait les joues légèrement rosie maintenant à cause des baisers de ce crétin. Elle ne chercha pas à se délivrer, se doutant que Camille ne la laisserait pas partir facilement. « C’est finit…tu peux me lâcher maintenant ? » Camille lui sourit puis sort un mouchoir, tranquillement il essuya les larmes qui avaient coulé puis se releva avec un sourire narquois. « Bon, bah je te laisse, Alnilam m’attends et je ne voudrais pas le faire attendre…et t’inquiète pas pour le mouchoir, j’en ferais bon usage, en tant que souvenirs et preuves de ton incapacité à bien lancer un sort… » Alicia se releva et le fusilla du regard, non mais quel abrutis. Il porta un instant le mouchoir à son nez puis partit dans un éclat de rire avant de s’éloigner. Alicia s’épousseta la poussière qui s’était mise sur elle. Bizarrement, elle était redevenu calme, très calme même. Le sortilège avait eut raison de son manque d’appétit aussi elle se dirigea vers la cuisine. En se demandant bien, comment cela se faisait qu’elle se soit calmée si rapidement. Est-ce que c’était le fait de s’être repris le sort en plein face ou alors les baisers de Camille dans son cou ? Si elle n’excluait pas la première, elle refusait tout simplement de penser à la deuxième. Elle ne pouvait pas aimer ce crétin aussi il ne pouvait pas avoir d’emprise sur elle. |
|