-50%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
54.99 € 109.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Une journée très internationale [concours perpétuel]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas  
Une grande bibliothèque avec un gros chat
© AVATAR : Chevalisse
CELEBRITE : Max Irons

HIBOUX : 212
AVADAKEDAVERISE[E] LE : 27/07/2012
GALLIONS : 215
AGE DU PERSONNAGE : 26 ANS
PROFESSION : BIBLIOTHECAIRE
Morgan J. Evans
Morgan J. Evans
Une grande bibliothèque avec un gros chat
(#) ♣ Une journée très internationale [concours perpétuel]

par la plume de Morgan J. Evans ϟ Posté Dim Sep 30 2012, 18:34






"Une journée très internationale"





Vous saviez que je parlais Grec Ancien? Non? Et bien moi non plus...


J’aime quand le réveil sonne si tôt. Un œil ouvert sur l’heure, 7H30, me laisse échapper un grognement mécontent. J’ai fais un rêve superbe. Une belle brune qui me massait le dos avec de l’huile essentielle à la coco. J’avais même un cocktail et une autre brunette aux gros seins qui m’éventait. Bref, le pied quoi. Et puis le réveil a sonné telle la sonnerie d’école. Je hais les réveils. J’entends tous mes collègues de dortoir s’agiter comme des fourmis en pleine effervescence de grande fête pour leur reine. Je veux repartir dans mon rêve. J’étais à deux doigts de l’embrasser ma jolie brune. Et pouf… plus rien. « MORGAN ! DEBOUT ! » Là je reconnais la douce voix de mon petit frère. Pourtant, je suis sorti le second mais j’aime bien dire que c’est mon petit frère, ça l’énerve. Il me secoue. « Lâche-moi Max’ » grommelais-je la tête dans l’oreiller. « Tant pis si t’arrive en retard ». Depuis quand ça l’ennuie que j’arrive en retard, lui arrive toujours en retard. Quelque chose de chaud vient se frotter à moi. Le chat. Lui au moins, il me comprend, dommage que ce soit le chat de mon frère. Je finis par me lever après un miaulement qui veut tout dire. « Lève-toi sinon tu vas râter le petit-dej’ ». Il a raison. Je me lève, je passe sous la douche chaude qui fait fumer ma peau. Je m’habille d’un jean et d’un tee-shirt. Je passe ma robe de sorcier avant de prendre mon sac de cours et sortir du dortoir. Je prends la direction de la Grande Salle pour mon petit-déjeuner. Maxence n’y est pas. Je ne prends pas le temps de le chercher, j’ai un livre à lire. Je m’installe donc – aussi confortablement que l’on puisse être sur le banc de la Grande Salle – à ma table. Les Barthélémy. Je suis fier d’être dans cette maison même si c’est un peu une sorte de parcage pour les Nés-moldus. Passons. Je m’installe donc, sors mon livre et me sers un grand verre de jus d’orange. Une page, deux pages, trois pages. Je bois une gorgée de mon jus d’orange. « Dis Morgan, dans le sujet de métamorphose, t’as mis que c’était quoi comme sort ? Le transfert ? » me demande soudainement mon voisin de droite, Elis. Je passe la tête par-dessus mon livre, l’observant attentivement. Je réfléchis un instant, essayant de me souvenir de ce que j’ai pu mettre dans mon devoir. Effectivement ça parlait de transfert mais aussi d’un autre truc… métamorphose humaine, je crois. Je reprends une gorgé de mon jus d’orange. « Alors, j’ai mis le transfert pour l’objet à l’animal mais la métamorphose humaine pour l’animal à l’homme ». J’ai l’impression qu’un silence vient de s’abattre dans la Grande Salle. Elis m’observe comme si je venais de mars. Je vous jure. Il a les yeux exorbités, la bouche ouverte. On sent qu’il a envie de dire quelque chose mais rien ne vient, à part une sorte de filet de bave qui commence à couler le long de sa lèvre. Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? « Tu peux répéter ? » me demande mon voisin de gauche, Mathis. « J’ai mis le transfert et la métamorphose humaine » repris-je, un peu agacé. Même réaction de la part de Mathis. « Qu’est-ce qu’il y a ? » « C’est quoi la langue que tu parles ? » me demande la fille, Maelis, face à moi. La langue ? Quelle langue ? Là, c’est à moi de les regarder comme s’ils venaient de mars. « Je crois que tu parles grec Ancien » lança la blonde à côté de Maelis. « Grec Ancien ? » répétais-je. « Tu as dit quoi ? » demanda Mathis. « Tu te fiches de moi là ? » repris-je, énervé. « Non. On comprend rien de ce que tu dis » repris Maelis. C’est un cauchemar. Je suis entrain de vivre un cauchemar là. Ou alors ils se fichent de moi et me font une véritable blague. J’éclate de rire. Ils me regardent tous surpris de ma réaction. « C’est bon les mecs, c’était très drôle de me faire croire que je parlais une autre langue mais c’est fini maintenant ! » lançais-je entre deux rires. Sauf que… « Monsieur Evans, j’ignorais vos prouesses en langues étrangères » déclara une voix derrière moi me faisant sursauter. Mon professeur de Sortilèges se tenait derrière nous et franchement, il avait trop l’air sérieux pour que je n’ose imaginer qu’il faisait parti de la blague. Un ricanement de la table des Gryffondor se fit entendre. Dois-je comprendre qu’un petit malin m’a versé une potion de Babel dans mon verre ? Parce que non, je n’ai jamais parlé, je ne parle et je ne parlerais jamais le grec ancien. La journée s’annonce longue. Très longue. Trop longue. Je ferme mon livre, avale mon petit pain avant de fuir la Grande Salle pour rejoindre ma salle de cours. Potions. Je sens que je vais m’éclater. Je me mets bien au fond pour éviter que l’on me remarque, Max vient se coller à moi. « Ça y’est t’es debout ? » me dit-il en sortant son chaudron. « Oui, je ne voulais pas louper le fabuleux cours de potions » répondis-je. Il ouvre la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sort. « Laisse tomber » repris-je en faisant un signe de main. Il grimace, essayant de comprendre ce que je viens de dire. « Messieurs Evans et Evans, on vous dérange peut-être ? » interpella le prof me faisant sursauter. « Désolé Professeur » répondis-je, un peu penaud. « Arrêtez de vous fiché de moi Monsieur Evans ! » reprit-il. « Non je ne me moque pas de vous Professeur. » J’essaie de me défendre mais cela ne sert à rien, il ne me comprend pas. J’écope d’une heure de retenue. La journée commence bien. A la récré, je file à la bibliothèque pour trouver un livre sur la potion de Babel. Je veux savoir quel en est l’antidote. Malheureusement, il n’y en a pas. Il faut juste attendre. Toute la journée. En métamorphose, je ne pipe pas un mot. Au moins, ça évitera que quelque chose trouve à redire. Au repas, j’ai du mal à entrer dans la conversation et tout ce que je dis, les autres rigolent. Ça les fait rire. Moi pas. J’en ai marre. Le gryffondor coupable de ce méfait entre dans mon champ de vision. D’habitude, je suis un non-violent mais par sa faute, j’ai eu une retenue, je lui tombe donc dessus tel un puma sur sa proie pour l’éclater au sol. Evidemment, les profs me reprennent. J’ai beau m’expliquer mais du grec ancien sort de ma bouche. Ce qui me vaut une autre retenue le lendemain pour éclatage de tête et moquerie envers le corps professoral. Je suis vraiment maudit. Je décide donc de ne pas aller en cours de botanique de l’après-midi, je préfère encore rester avec le chat dans mon dortoir. Arrivé en retenue le soir, le professeur de Potions m’observe avec un air presque sadique. « Puisque vous vous croyez drôle à parler une langue étrangère, vous allez réaliser la potion de Babel… » me dit-il d’un air mauvais. Je veux mourir. En plus, je ne sais même pas comment on l’a fait moi, la potion de Babel. J’avoue que tout à l’heure, je n’ai pas regardé la fabrication. Je soupire en grec ancien. Le prof me lâche au bout d’une demi-heure et un chaudron vide avec comme obligation de faire cinq feuilles de parchemin sur la potion de Babel pour demain. Je sens que ma soirée va être longue…



Revenir en haut Aller en bas
 

Une journée très internationale [concours perpétuel]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

Règlement de l'école :Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avada Kedavra :: 
♔ poudlard ♔
 :: 
¤ Rez-de-chaussée ¤
 :: Hall :: Grande Salle
-