par la plume de Erwan Sanders ϟ Posté Jeu Oct 11 2012, 16:19
« Et si on se retrouvait ? » alix potter & erwan sanders
Le hibou arriva à mes appartements, juste après mes cours. J’étais entrain de corriger les devoirs de mes troisièmes années lorsqu’il se posa juste sur le parchemin de Justin Doclan qui méritait un E pour son parchemin. J’aurais pu le reconnaitre entre mille ce hibou. Un grand duc aux yeux orange. Il avait des plumes brunes et grises, la face blanche. Il était beau cet oiseau et je le connaissais que trop bien pour oublier sa propriétaire. Un pincement au cœur mêlé une énorme boule dans le ventre, j’ouvris la lettre qu’il m’apportait. « Il faut que l’on se parle. Rejoins-moi au Delice’s coffee, ce soir. » Court. Net. Précis. Mon sourire commença à naitre en reconnaissant son écriture, comme quoi je ne m’étais pas trompé sur l’expéditeur – ou plutôt l’expéditrice – de cette lettre. Cela faisait si longtemps que l’on ne s’était pas revu tous les deux. Un an quasiment. On s’écrivait, parfois. Sans jamais aborder le sujet. A chaque fois que je recevais une lettre de sa part, j’avais un pincement au cœur, espérant que j’aurais enfin une réponse. Négative, positive, peu m’importait. Je voulais juste savoir. Les occasions n’avaient pas manqué. J’aurais pu aller la voir, même à son travail. Juste pour voir comment elle allait. Et peut-être espérer avoir une réponse. Remarquez, maintenant je n’étais plus à un jour près mais le fait qu’elle voulait que l’on se voit me redonnait un tout petit espoir qu’enfin ce soir, je saurais. Je donnais une friandise à Alga avant qu’il ne reprenne la route ma réponse dans la patte. Un simple OK suffisait. De toute façon, je n’allais pas lui écrire un roman juste pour lui annoncer que j’acceptais le rendez-vous dans le Quartier Moldu de Londres. J’étais un sang-mêlé mais cela faisait des années que je n’étais pas allé dans le Londres Moldu. Par manque de temps, par envie d’oublier mon passé et ses moments bien trop douloureux. J’avais passé une partie de mon enfance dans le quartier moldu de Londres et ma mère s’y était faite tuée. Je finis rapidement de corriger mes copies. Mon sac prêt, ma baguette en poche, je sortais de mes appartements pour rejoindre ls grilles de Poudlard et transplaner à Londres. Je passais chez un fleuriste pour acheter des fleurs. Logique, chez un fleuriste. Il me lança un grand sourire avant de déclarer d’une voie joyeuse « Et bien, la jeune dulcinée en a de la chance de recevoir un si gros bouquet… » Je haussais les épaules sans répondre, me contentant de payer les mornilles qu’il souhaitait. Si seulement, elle l’était. Orchidées avec roses bleues. Je sais, j’en fais de trop mais rien n’est trop pour elle. Le bouquet en main, je quittais le Londres Sorcier pour m’engouffrer dans le Londres Moldu. Cette partie de la ville n’avait pas tellement changé. Il y avait toujours les mêmes commerces aux enseignes plus qu’étrange. Je passais devant mon ancienne école, là où le gros Maleky m’en faisait voir de toutes les couleurs. J’eus un rire nerveux en passant devant les grilles. Je me dirigeais vers le café où nous avions rendez-vous. J’ignorais de quoi elle voulait que l’on parle. De ma demande ? Au fond de moi, je l’espérais même si je redoutais sa réponse. J’étais partagé entre le sentiment de vouloir absolument savoir et celui de rester dans l’ignorance et enterrer cette demande très loin au fond de mon esprit. Comment avais-je pu lui demander ça ? Elle n’avait que dix-huit ans. Il était évident qu’elle ne me réponde pas. Mais cela restait, néanmoins, un silence très lourd et pesant. J’espère qu’elle allait bien. Le café des Délices, ou Délice’s coffee, entra dans mon champ de vision. Mon estomac se serra un peu plus. J’avais les mains moites comme si j’allais à l’abattoir. J’avais peur de ce qu’elle pouvait vouloir me dire. J’avais peur de la revoir mais j’étais heureux. J’étais content de la revoir. Cela faisait si longtemps. Et puis, si je pouvais gagner une victoire sur Kyles par cette rencontre, c’était une bonne chose. Je poussais la porte du café qui à cette heure-ci était à moitié rempli. Elle n’était pas encore là. Je m’installais à une table libre. Le serveur arriva pour prendre ma commande. Je l’attendrais. Il reparti bredouille. Mon regard fit le tour de la salle. Je n’étais jamais venu dans ce café. Je passais souvent devant lorsque j’étais petit et que j’habitais dans le quartier mais jamais je n’y étais entré. Il était mignon et agréable. Pourtant, je m’y sentais mal à l’aise. Peut-être parce que depuis le temps, le monde moldu m’était de plus en plus inconnu… la porte carillonna. Je levais la tête. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Elle venait d’arriver. Toujours aussi belle. J’étais ravi de la voir. Enfin. Après tant de temps. Mon estomac se noua. Encore. J’ai peur. Et si elle avait voulu que l’on se voit pour m’annoncer qu’elle préférait l’autre, qu’elle était avec lui et que c’est avec lui qu’elle voulait se marier ? J’en mourrais. Ma main se serra sur le bouquet, mon sourire resta figé lorsqu’elle s’approcha de la table effaçant mon malaise. « Bonjour Xalia » lançais-je en me levant pour l’accueillir. Silence.
Je lui avais donné rendez-vous. Sous un coup de tête. Je me sentais que trop seul dans cet appartement, alors que la dispute avec ma mère ne faisait présente dans tous les coins de ma tête. J’étais perdu. Je n’avais pas envie de rire, ni de règlement de compte. Alors, inexplicablement, j’ai pensé à lui. À sa manière de toujours devoir expliquer, tel professeur qu’il était devenu. À sa manière de voir les choses. Son sourire qui me manquait, à nos bons moments qui n’était plus présent dans ma vie. À lui. Son être entier qui me manquait terriblement. Je n’avais pas réalisé avec tout ce qui m’arrivait et que je m’étais mise à fond dans mon entraînement d’Auror. Maintenant, je réalise que je m’étais volontairement mise des embûches pour oublier. Sans succès. Je ne pouvais pas l’oublier. Je ne peux pas oublier Erwan Sanders. Il m’a fallut une bonne heure pour trouver un prétexte pour le voir. Je savais qu’il attendait de moi une réponse de sa demande. Malheureusement, il serait déçu. Car je ne l’avais pas encore. J’avais juste besoin de sa présence. Je me demande s’il va m’en vouloir ? Je suis une personne épouvantable. Alors... pourquoi je suis entrain de m’habiller pour la troisième fois ?! Je ne me trouve jamais assez belle pour lui ! Je suis vraiment idiote. Je n’étais même pas entrain de me débattre sur le sujet que j’allais lui aborder, mais sur comment j’allais me coiffer pour me rendre au rendez-vous. Attacher ou laisser lousse, sans rien toucher ? Quel dilemme. Il était si difficile d’être une femme. Non, mais à quoi je songe maintenant ? Finalement, j’optais pour le laisser lousse. Les cheveux à l’air libre sont légèrement onduler, ce qui me procure un effet de sensualité. Hm. Je devrais peut-être les attacher finalement ? Pourquoi je cherchais à être sensuel pour lui ? Je secouais la tête. Autre dilemme, les vêtements. Je regardais dehors. Il ne me fallait pas m’attendre à mettre une robe quelconque en plein mois de septembre, début octobre. Il faisait froid et la pluie était fréquente. Pour le moment, il ne mouillait pas. C’était déjà cela. J’avais donné rendez-vous à Erwan dans un café Moldu. Je serais qu’on serait tranquille. C’était mon amour des Moldu que ma mère m’avait transmis. Pincement au cœur lorsque je songeais à ma mère et comment notre rencontre ses terminer pour de bon. Je savais qu’on n’aurait aucune chance de se réconcilier. J’avais, finalement, peut-être peur que cela se termine entre Erwan et moi. Je ne voulais pas le perdre. Je ne le supporterais probablement jamais si une telle chose devait se produire. Et s’il n’était pas content de me voir ? S’il s’attendait à une réponse et je le décevais, partais sans vouloir me revoir ? Je l’avais fais attendre si longtemps... non, mon cœur voulait me lâcher. Juste imaginer la douleur que cela me procurait à cette image. Je touchais ma poitrine, au niveau du cœur. Soufflant un peu, je devais me ressaisir. Je ne pouvais pas penser à cela, sinon je ne pourrais même pas me rendre au lieu du rendez-vous. Finalement, j’enfilais une petite robe courte brune et à rayure blanche qui se met facilement par-dessus des leggings. J’enfilais une petite veste qui va par-dessus, des bottes assortis au reste. J’étais passable. Pas super jolie, mais bon. J’aurais deviné que je n’aurais jamais été assez jolie pour lui, ni même pour l’autre. Concentration Alix. Une fois rendu l’heure, j’enfilais mon manteau noir, mon foulant gris pâle et sortie de mon appartement. Le froid m’obligea à me blottir dans mon manteau de velours. Quelques pas et je transplanais sur le coin d’une rue, à l’abri des regards des Moldu. Malheureusement, la pluie décida d’être au rendez-vous à la dernière minute. Je courus jusqu’au café, secouant un peu mes cheveux. Merdouille, me voilà toute gâcher. Je stoppais tout geste dans mes cheveux, lorsque je l’aperçu au loin. Mon cœur cogna dans ma poitrine et je devins nerveuse pour rien du tout. Je m’avançais vers lui, alors qu’il se levait avec son sourire. Le voir de plus proche effaça mon malaise. « Bonjour Xalia » Une joie immense s’empara de moi. Je ne fis même pas attention aux fleurs – qui sont mes préférés- ni à tout ses gens qui étaient présent dans le café. Ni que j’étais mouillée. Non, j’allais directement vers l’homme qui m’attendait et je l’étreignis contre moi. Se surnom m’avait manqué. Son sourire m’avait manqué. Il m’avait tellement maqué. Plus que je ne l’avais réalisé. J’étais simplement heureuse de le retrouver.
ALIX-« Salut... tu m’as manqué »
Autant jouer carte sur table. Je n’avais pas à lui mentir. Il l’aurait su assez vite. Il a ce don. Ou peut-être est-ce moi qui lui suis incapable de lui mentir. Je le serrais un peu plus fort. J’étais si bien que je fus obligée de m’éloigner de lui. Je ne pouvais pas rester éternellement dans ses bras. Je lui souris.
ALIX-« Comment tu vas ? Je ne t’ai pas fait trop attendre ? Je suis désolée, je t’ai trempée »
Je retirais mon manteau et mon foulard, l’installant sur la chaise. Je regardais un peu Erwan. En un an, il avait vraiment changé, mais rien ne changeait qu’il était toujours aussi beau. Heureusement qu’il ne savait pas mes pensées, il en serait choqué quelques fois.
par la plume de Erwan Sanders ϟ Posté Dim Nov 04 2012, 22:29
« Je te promets » alix potter & erwan sanders
« Je te promets le sel au baiser de ma bouche »
Je n’aurais su dire si son étreinte me fit plus de bien que de mal. Elle m’avait manqué, c’était indéniable mais la savoir si proche de moi sans savoir où l’on allait ensemble me faisait cruellement mal. Dès qu’elle m’étreignit je savais que je n’aurais aucune réponse à ce que j’attendais. Je devrais encore. Tant pis. Elle était là. J’étais là. Nous étions là. Ensembles. « Je te promets le miel à ma main qui te touche »
Je vais bien. Si l’on peut dire. Je me sens terriblement seul. J’aimerais tellement comprendre ce qui la pousse à rester silencieuse. Même un non, je l’entendrais. Mais le silence. C’est pire que tout. J’ai mal mais je vais bien. Paradoxal, non ? Je me console dans mes cours. Pour ne pas penser. Elle est là. Je suis là. Nous sommes là. Ensembles. « Je te promets le ciel au-dessus de ta couche »
Attendre ? Non. Jamais tu ne me fais attendre. Et même si c’était le cas, j’aurais l’intelligence de ne pas le dire. Je m’en fiche de t’attendre tant que tu es là. J’aimerais remonter le temps. Juste pour ne jamais faire ma demande. Juste pour oublier cette année, trop lourde pour moi. Si seulement j’avais pu lui dire plus tôt. Si seulement… Mais tu es là. Je suis là. Nous sommes là. Ensembles.
« Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces. »
Si je te disais qu’être mouillé est le cadet de mes soucis, tu me croirais ? Mouillé, sec ? Quelle importance. Tu es venue. Certes, ce n’est pas moi qui ai donné le rendez-vous mais tu aurais pu changer d’avis au dernier moment. Non. Alix ne me ferait pas ça. Pas Elle. Je l’aime. C’est si simple. Et pourtant si compliqué à la fois. J’aimerais comprendre ce qui la pousse à rester silencieuse. Kyles sans doute. J’ignore si elle l’a vu durant cette année. Je dois l’admettre, j’en serais offusqué si ce fut le cas. Mais elle est là. Je suis là. Nous sommes là. Ensembles.
« Je te promets la clés des secrets de mon âme. »
Je l’observais, silencieux, enlever son manteau. J’aimais bien la robe qu’elle avait mise. Cela lui allait bien. Tout lui allait bien. Les cheveux lâchés lui allaient à merveille. Je crois que c’est ce que je préférais. Elle n’avait pas changé depuis un an.
« Je te promets la vie de mes rires à mes larmes »
En fait si. Elle était encore plus belle. Je souris un instant en la regardant s’asseoir. Je fis de même. Je devrais lui répondre. Peut-être attend-elle une réponse ? J’ai juste envie de profiter de sa présence.
« Je te promets le feu à la place des armes »
Cela m’a fait plaisir de venir. Je n’aurais jamais loupé ce rendez-vous pour rien au monde. Tu n’imagines pas à quel point je me suis senti heureux en voyant ton hibou. Je souris. Plus jamais. Un an. Ce fut tellement long. Je ne supporterais plus d’attendre si longtemps pour te revoir.
« Plus jamais des adieux rien que des au-revoir »
Je souris encore. « Je vais bien » dis-je alors sur un ton monocorde, continuant de l’observer. Je ne pouvais détacher mon regard du sien. Elle m’avait tellement manqué. « Je commence à faire mal place au sein de l’équipe professorale. » continuais-je sur le même ton. L’eau dégoulinait de ses cheveux lui donnant un air sexy qui me plaisait. « Ta formation d’auror se passe bien ? » demandais-je finalement.
« J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil »
Elle avait l’air en forme. Heureuse aussi. Ou alors elle cachait parfaitement son malaise. Le serveur arriva pour prendre nos commandes. Si j’avais pu, je l’aurais fait disparaitre. Pourquoi venir nous déranger pendant nos retrouvailles ? Il y avait d’autres clients dans ce bar…
« J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel »
C’était pourtant des retrouvailles étranges. Ceux qui pouvaient voir la scène auraient sûrement dit que l’on avait l’air de deux étrangers qui essaient de communiquer. Mais parfois les apparences sont trompeuses. J’aurais pu lui dire tant et tant de choses. Plus que de raison. J’aurais pu lui annoncer la dernière blague d’un des élèves de Poudlard, lui dire que j’avais acheter un chat pour combler ma solitude, je pourrais aussi remémorer nos histoires de Poudlard…
« J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui mes serrent »
Que pouvions-nous, nous dire après un an d’absence ? Un an de silence ? Un an d’attente… un an où une multitude de question te trottent dans la tête sans que tu n’en trouves la réponse. Pendant un court instant, je me suis demandé ce que je faisais là ? Pourquoi venir pour n’obtenir qu’un silence prolongé à une question dont je voulais une réponse. Pour avancer.
« J'te promets une histoire différente des autres »
Elle est si belle. Notre commande arrive. Je bois une gorgée. « Je suis réellement content de te voir Xalia. » annonçais-je en reposant mon verre de margaritta. J’aimerais la serrer dans mes bras pour lui montrer à quel point je tiens à elle, et quelle que soit sa décision je serais là pour elle. J’y renonce.
« J'ai tant besoin d'y croire encore »
C’est tellement idiot. Je suis là, à espérer une réponse que je n’aurais pas. Change de sujet. Parle-lui d’elle. Demande ce qu’elle devient. Demande-lui comment vont ses petits frères, sa sœur et ses parents. Éloignes-toi du sujet qui te fait souffrir.
« Je te promets mes bras pour porter tes angoisses »
Je reprends une gorgée de ma boisson. « Tu sais que je me suis acheté un chat ? » Très belle entrée en matière… je n’aurais pas pu faire mieux, je crois. Je me sens si nul. J’aimerais être partout et surtout ailleurs.
« Je te promets mes mains pour que tu les embrasses »
Je souris bêtement. « Tu es magnifique Xalia » me repris-je. Il fallait que je lui dise. Elle est belle. Tellement.
« Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir »
Nouvelle gorgée. Je vais finir saoul avant même la fin de soirée. « Comment vont tes parents ? » demandais-je finalement. Voilà. Ça c’est bien. Tu t’intéresses à elle et pas à cette réponse que tu souhaites depuis un an. « Hermione et les jumeaux vont biens ? ». Conversation basique. Cela fait un an que l’on ne s’est pas vu. Je crois que l’on ne peut pas faire mieux. Pour le moment.
« J'te promets d'être heureux si tu n'a plus d'espoir »
Je soupire. J’aimerais tellement que l’on retrouve cette complicité que l’on avait avant. Juste pour montrer que rien n’a changé entre nous. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Tout à changé entre nous. Notre amitié. Notre complicité. Nos histoires. Nos sourires. Tout. « Peut être avec le temps à la force d'y croire »
Et si ? Et si tout redevenait comme avant ? Si l’on balayait tout d’un simple geste et que l’on oubliait ma demande ? Que l’on oubliait cette année noire. Et si l’on reprenait là où l’on s’était arrêté ?
« On peut juste essayer pour voir »
Je lui attrape la main sans vraiment le décidr. Involontairement. « Tu m’as terriblement manqué toi aussi » avouais-je enfin. « J'ai tant besoin d'y croire encore »
Je sentais qu’une force tournait autour de nous. Bien qu’on n’est pas besoin de parler, j’avais l’impression qu’on pouvait se comprendre. C’était presque magique. Sauf que je savais... je savais qu’il comprenait qu’il n’y aurait aucune réponse aujourd’hui. Mon cœur eu un pincement au cœur, pensant à la déception que je lui donnais. Pourtant. Malgré tout, j’étais tellement heureuse de le revoir. Le voir devant moi, vivant. Bien. En santé. C’était tout ce qui comptait. Je ne devais plus attendre pour le voir. Un an, c’était trop long. Je passerais par-dessus mon embarras et je ferais en sorte de le voir le plus souvent possible. Car j’avais besoin de lui. Terriblement. Assurément. Peut-être le sentait-il ? Pouvait-il percevoir jusqu’en moi et découvrir la personne fragile qui sommeillait à l’attente de sa présence ? J’ignorais jusqu’ou il pouvait lire en moi. Peu importe. Peu importait, à présent. Nous sommes là. Tout les deux. Ensemble. Le silence régnait, alors qu’on continuait notre observation silencieuse. Il était beau à l’époque. Je suis surprise à le trouver séduisant aujourd’hui. Mon cœur cognait à ma poitrine. Mes propos étaient-ils déplacés ? Je ne savais quoi dire pour commencer notre conversation. Je jouais la carte ‘’ comme au bon vieux temps ‘’. Pourtant, le bon vieux temps était loin et on ne pouvait y retourner. Sauf, serait-il réellement possible d’y retourner ? En avais-je vraiment envie ? Ou bien, est-ce que je voulais prendre de l’avant avec lui ? Erwan me sourit et j’oublie tout. Plus rien n’avait d’importance. Il était là. Nous étions là. « Je vais bien » Tant mieux. Je suis si heureuse, que je pourrais pleurer. Apprendre le contraire m’aurait effondré. Savoir qu’il aurait eu besoin de moi, sans y être... Je voulais être là pour lui. « Je commence à faire mal place au sein de l’équipe professorale. » Professeur. C’était si étrange. Maintenant, nous sommes deux adultes occupés. Moi Auror. Lui professeur. Mais, l’imaginer entrain d’enseigner me fit sourire. Mon beau professeur. Je suis tellement contente pour lui. « Ta formation d’auror se passe bien ? » Comment lui dire ? En réalité, j’ai peine à réfléchir à cause de toi ? Impossible. Je ne pouvais pas lui dire la vérité totale. Même s’il pourrait facilement découvrir le mensonge, je ne pouvais pas lui mentir non plus. Quand il me regarde ainsi, je ne sais pas comment agir. Si mon cœur voulait se calmer aussi ! Cela me laisserait un peu de repos pour mieux réagir. Je jouais nerveusement avec mes doigts sur mes cuisses, sans qu’il les voie.
ALIX- « Je suis contente pour toi. J’ai toujours su que tu deviendrais un professeur. Faut dire que cela te va comme un gant. Alors, j’espère qu’aucune première année tombe sous ton charme ! Comment pourraient-elles se concentrer sur ton cours sinon ? C’est un problème... ho et la Saint-Valentin, tu reçois beaucoup de... ah ! N-Ne ne pense pas que je fais ma fouineuse par jalousie ou un truc comme cela. Je veux dire... je suis curieuse. Je veux que tu me parles du toi que je ne connais pas. L’Erwan enseignant que je n’ai jamais connu. Parle-moi ... je... suis un peu jalouse. » Finis-je par admettre, comme évident. « Ma formation d’auror ? Pas trop mal. Il y a un temps ou je ne savais plus séparer ma vie privée de mon professionnelle. Mais, mon père m’a beaucoup aidé. Franck aussi. Je m’améliore ! Ah, tu connais Franck Londubat ? C’est lui qui m’entraîne. Mon père est un peu chaperon, alors il m’a laissé le meilleur. Pour pas que je sois blesser, j’imagine. J’adore Franck, mais il est sévère. Pour mon bien »
Quand je suis nerveuse, je parle un peu trop. Je coupais cours à notre conversation lorsque le serveur arriva pour prendre notre commande. Je n’avais pas vraiment faim et j’aurais aimé qu’il ne vienne jamais nous déranger. J’étais bien ici. Avec lui. Je pris commande quand même, pour le faire partir. Je repris mon observation. J’avais évité ses yeux pour le moment. J’étais rendu à son menton. Ah, tout faisait plus adulte chez lui. Son nez, trop mignon. Ses joues un peu rouges. Son front large. Sa nouvelle coupe de cheveux. Sa bouche... Je me surpris à imaginer des scènes que mon cœur n’était pas près à supporter. Je rougis comme une pivoine. Ah lala ! Mais à quoi je songe comme une collégienne ? Je suis une adulte, non ? Ce genre de pensée ne devait pas m’embarrasser, je ne suis pas dans une amourette d’école. Heureusement qu’Erwan ne pouvait pas lire mes pensées. Il en serait tout retourné. Oublie Alix ! Oublie ! Faut dire que mon premier baiser à déjà été volé... par Kyles. Je ne le regrette pas vraiment. Kyles était doux. Enfin ! Ce n’était pas le moment de pensée à ça ! J’y peux rien, Erwan... ta bouche. C’est ta bouche ! « Je suis réellement content de te voir Xalia. » Je rougis. Ne me dis pas cela comme ça. Je vais craquer. Tu es un dragueur, avoue-le ! Mon cœur. Erwan. Rend-le moi. Je ne dois pas craquer sans avoir pris une décision. Je ne pouvais pas. Alors, rend-moi mon cœur ! Sinon, je ferais une bêtise. « Tu sais que je me suis acheté un chat ? » Ah ? Oui ! C’est cela. Change de sujet ! Parfait. Je vais pouvoir y résister.
ALIX-« A-Ah ? Vraiment ? C’est quoi son nom ? Il est quel couleur ? J’adore les chats ! Ils sont si mignons ! Même les gros obèses qui ne sont capable de descendre des futons seulement en se laissant rouler en bas »
Mais qu’est-ce que je raconte ?! « Tu es magnifique Xalia » Un nouveau battement de cœur incontrôlé. Non. Que fais-tu ? Je pensais qu’on changeait de sujet ? Ne me fais pas craquer, Erwan. Espèce de dragueur. C’est ce que tu es, non ? Tu ne peux pas... être si... Tu es bien plus beau que moi. Tu es si... Tiens bon, Alix ! Tu n’as pas encore choisis. Je pris une gorgée de mon chocolat au lait (ouais, super simple hein ? Super adulte, quoi). « Comment vont tes parents ? » Je baisse la tête. Ça... c’est un bon changement de sujet. « Hermione et les jumeaux vont biens ? » Ça aussi. Je regardais mon verre.
ALIX- « Papa va bien. Les jumeaux aussi. L’un est plus comme Papa, l’autre comme... Hermione va bien ! Enfin, on va tous... bien, dans un sens. En réalité, je ne parle plus à ma mère. Lily et moi somme en froid. Je ne crois pas que cela va s’arranger un jour. J’ai perdue estime et confiance en elle »
Erwan attrapa ma main. Ce dont j’avais le plus besoin, mais la plus grande crainte arriva en même temps. « Tu m’as terriblement manqué toi aussi » Je serrais sa main. Je voulais tellement retourner dans ses bras. J’avais besoin de lui plus que quiconque pour le moment. Qu’est-ce qui avait de mal à craquer un peu ? Est-ce que j’étais une mauvaise personne si j’écoutais mon cœur ? Je l’aime. Lui aussi. Je l’aime tellement. Je ne sais plus quoi faire. Je... je ne peux pas craquer. Pour lui. Pour moi. Mais l’envie est si grande.
ALIX-« Erwan ... »
Juste un nom. Juste de l’amour. Juste toi et moi. Que se passera-t-il ?
par la plume de Erwan Sanders ϟ Posté Sam Déc 08 2012, 18:58
« Toi, tu as encore ta mère. » alix potter & erwan sanders
« Je suis contente pour toi ». Elle n’aurait pas pu dire autre chose. « J’ai toujours su que tu deviendrais professeur ». Moi pas. A vrai dire, cela n’avait jamais été dans mes projets de l’être. Cela s’est fait. Comme ça. Je souris. Tant mieux si cela m’allait comme un gant. Autre chose aussi m’irait comme un gant et même si je n’avais pas de réponse aujourd’hui, je ne pouvais pas m’empêcher de l’espérer. « Alors j’espère qu’aucune première année tombe sous ton charme » J’avale ma gorgée de travers. Je rêve ? M’a-t-elle réellement posé la question ? Serait-ce une pointe de jalousie que je ressens dans ses paroles ? J’aimerais que cela soit le cas, je pourrais y voir une petite réponse à ma demande. Si elle savait comme je me tape des premières années, comme de toutes les autres d’ailleurs. Qu’elles suivent ou pas, je n’en ai que faire. De toute manière, je ne suis pas un professeur que l’on apprécie à Poudlard. Je suis un pro-Dumbledore et rien que pour ça je suis détesté. Je m’en fiche. Je ne travaille pas pour eux. Je travaille pour moi et pour ceux qui ont encore une petite lueur de sympathie dans leur regard, ceux qui ne détestent pas les autres sous prétexte qu’ils ne sont pas de même sang qu’eux. Je dois l’admettre, à Poudlard, ils ne sont pas nombreux. Je souris lorsqu’elle me parle de la Saint-Valentin même si je sens mon cœur se serrer légèrement. J’aimerais tellement passer la suivante en sa compagnie. La passe-t-elle avec Kyles ? J’aime sa façon de se défendre, comme si elle venait d’être prise en flagrant délit. Sa petite couleur rosée m’enchante. Curieuse. Pâle excuse mais je ne relèverais pas, cela serait de mauvais gout que de le faire. Parler de moi ? Quelle drôle d’idée. Il n’y a pas grand-chose à dire sur le Erwan enseignant. C’est le même qu’avant. Et il restera le même après. J’embraye alors sur sa formation d’auror, pour oublier sa demande. Je n’ai pas envie de parler de moi. Pour lui dire quoi ? Que depuis ma demande et son silence, rien ne va plus ? Que je voudrais partir loin d’ici pour ne plus jamais revenir, retourner dans le passé et ne pas faire cette demande, pour retourner dans le passé pour ne JAMAIS l’avoir rencontré. Voilà ce que je devrais lui dire. Voilà ce qui me pèse depuis cette année. Seulement, je ne peux pas lui dire. Je ne peux pas lui faire du mal. Cela ne serait pas juste. Alors, je préfère me taire que de dire des choses que je regretterais avant même de les dire. Je connais vaguement Frank Londubat, je sais que c’est un sorcier qui est sorti de sa folie après des années. Personne ne sait comment cela s’est passé, mais le résultat est là. Il est redevenu comme il était avant qu’il ne soit torturé. Tout comme sa femme. Je hoche la tête. Etrangement, cela ne me surprend pas de la part de son père de lui avoir mise sous l’aile du meilleur auror. Tous les pères sont comme ça. Tous, même s’ils ne le disent pas et ne le reconnaissent pas ouvertement. « Il a raison. Le métier d’auror est dur, autant que tu sois entrainée par le meilleur » lançais-je. J’aurais pu ajouter pour qu’il ne t’arrive rien mais je n’étais pas sûr qu’elle apprécie. Alix aimait bien se démerder par elle-même. Trop de protection, elle n’aimait pas ça. Ses joues prirent une teinte rouge pivoine qui m’emmena à me demander ce qu’il venait de lui traverser l’esprit… pensait-elle à Kyles ? Je ne l’espérais pas. Cela me ferait mal de savoir qu’elle rougissait en pensant à lui. Mais à qui pouvait-elle bien penser si ce n’est à lui ? Je le hais. Nous étions pourtant ami et aujourd’hui, je n’ai qu’une envie c’est de lui fracasser sa jolie gueule d’amour sur le bord pointu du comptoir qui me faisait face. J’embraye sur mon histoire de chat. Pour ne pas laisser s’installer un malaise que je sentais venir lentement. « A-Ah ? Vraiment ? C’est quoi son nom ? Il est quel couleur ? J’adore les chats ! Ils sont si mignons ! Même les gros obèses qui ne sont capable de descendre des futons seulement en se laissant rouler en bas » Je haussais un sourcil. Pour tout dire, j’avais du mal à suivre ses paroles. Elle semblait plus que nerveuse. Je souris pour détendre un peu l’atmosphère. Je lui attrapais même la main. Je n’aurais sûrement pas du. « Il est orange avec le ventre et le museau blanc. Et je suis désolé mais il n’est pas obèse, il descend très bien de mon canapé. Il s’appelle Lutzi ».
Après une rapide réflexion, j’aurais du me contenter de garder la question sur ses parents en tête sans jamais la lui poser. Je vis tout de suite qu’il y avait un malaise. Surtout lorsqu’elle ne continua pas sa phrase sur son second frère. Y’avait-il un souci avec sa mère ? La réponse à me question muette trouva vite une réponse. Et visiblement ce n’était pas une querelle d’adolescent. Je lui attrapais de nouveau la main sans rien dire. Même si je compatissais avec elle, je ne pouvais m’empêcher de lui en vouloir d’être en froid avec elle. Elle, au moins, avait une mère. Et même si elles se disputaient, elle ne devrait pas rester dans cette situation, prendre sur elle et aller la voir et lui dire qu’elle aime parce que moi je ne peux plus le faire. C’est une injustice flagrante. Alix a sa mère et elle lui fait la tête. Moi, je ne l’ai plus et j’aimerais tellement pouvoir lui faire la tête pour pouvoir la voir et me réconcilier. Juste la serrer dans mes bras. « Erwan… ». C’est moi… Elle me sortit de mes brèves pensées concernant ma mère. Je la sentais en peine. Totalement désemparé. « Tu devrais aller lui dire que tu l’aimes » lançais-je, peut-être un peu sèchement. Je baissais la tête, regrettant mon ton peu aimable. « Excuse-moi Xalia, je ne voulais pas être désagréable. Tu veux en parler ? » bafouillais-je, honteux de mon attitude.
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Lun Juil 29 2013, 01:58
Parce que je suis stupide...
♕ Erwan Sanders & Alix Potter ♕
Pourquoi les gens se détestent ? Pourquoi les gens s’aiment ? Pourquoi j’aime deux personnes ? Pourquoi je suis incapable de choisir ? J’aimerais bien mettre la faute sur le destin, mais cela me conduirais au rang de faible personne. Quand les humains sont en face de situation trop dur, ils mettent la faute sur un autre. Parce qu’ils sont faible pour faire face à la situation. Bien que je sois faible, je dois y faire face. Personne ne pourra régler les choses à ma place. Personne ne peut comprendre mon cœur. Il n’y a que moi. Uniquement moi. Seulement moi.« Il est orange avec le ventre et le museau blanc. Et je suis désolé mais il n’est pas obèse, il descend très bien de mon canapé. Il s’appelle Lutzi ». Je souris faiblement. Trouver des noms ainsi, c’est bien Erwan. Je suis plus le genre à trouver des noms simples à mes animaux autant qu’à mes hiboux. Erwan, pour sa part, il prenait le temps de bien les nommer. De leur donner une véritable identité. De les rendre, presque même, humain. C’était une chose chez lui qui me faisait encore bien plus craquer. Quoi que, sans vouloir le cacher, Erwan me fait complètement craquer en ce moment. Depuis longtemps. Que ce soit la forme de ses cils, la façon de sourire, de sa gêne adorable, de ses intentions purs ou bien de sa gentillesse. Peut-être que la réponse que j’attends ; je la connais déjà. Mais pas peur de faire du mal. D’en éloigné un de moi, je fuis sous des mensonges. Peut-être, même, je fais la même chose avec Lily. Bien que je sois en colère contre elle –Lily Evans Potter reste ma mère. Celle qui m’a élevé. Celle qui a choisit de se marié avec James Dimitri Potter. Celle qui a enduré bien des malheurs. Et voilà que ce fut mon tour de lui en recréer. « Tu devrais aller lui dire que tu l’aimes » J’étais bête. Mais je l’étais encore plus pour en avoir parlé avec Erwan. Parce que, lui, n’a plus de mère. Je regrettai déjà mes paroles. Je m’en voulais tellement. Je repris ma main et fixai mes genoux avec honte. Le voir ici. C’était peut-être une mauvaise idée. Tant de peut-être dans mes paroles; je ne peux pas être certaine pour une fois ? Faut croire que cela m’est interdit pour le moment. Je dois sûrement comprendre quelque chose. Faire le point en moi pour bien choisir. Va savoir ! Je suis encore très jeune. Trop jeune. Sûrement trop jeune pour me marier, pourtant Erwan n’avait pas hésité à me le demander. Cette histoire, il n’y a que Sirius qui fût au courant. Il avait éclaté de rire d’ailleurs. Il m’avait lancé que je devrais être heureuse d’avoir autant d’amour au lieu de me plaindre. Qu’à Poudlard, c’était ce genre de situation qu’il vivait presque tout le temps. Il ne faut pas avoir peur de faire du mal, sinon tu ne pourras jamais te respecté et respecté la personne qui attend après toi, m’avait-il dit avec un peu de sérieux. C’était la chose la plus censé qu’il arriva à me dire entre deux éclatements de rire ressemblant à un aboiement de chien heureux. Même s’il a raison, c’était difficile. Peut-être parce que je me respectais pas moi-même. Non, pas encore un peut-être ! J’étais certaine sur cela. Je ne me respecte pas. Parce que je suis hideuse. Méchante. Stupide. Égoïste. Parce que je les veux que pour moi –tout les deux. C’est affreux. « Excuse-moi Xalia, je ne voulais pas être désagréable. Tu veux en parler ? » Je fis non rapidement. Il n’avait pas à s’excuser. Il n’avait rien fait de mal. Depuis le début, la seule chose dont il était coupable ; c’est d’avoir été honnête envers son cœur. Chose que je ne connaissais pas.
ALIX- « Non. Je suis désolée. J’ai été stupide d’avoir dit cela... excuse-moi. C’était une mauvaise idée... j’ai tout gâché. Excuse-moi Erwan... »
Je me levai d’un bond, attrapant mon manteau au passage. Je fuyais. Encore une fois. C’était un signe. Je ne sais pas ce qu’il voulait dire ; sûrement quelque chose qui était loin d’être bon.
ALIX- « Je ne sais pas pourquoi je suis venue. Je sais que tu attends quelque chose, mais je ne peux pas te donner ce que tu attends Erwan. Peut-être que... tu devrais m’oublier. Sortir avec une autre femme, je l’aurais bien mérité... »
Idée stupide. Juste l’imaginer avec une autre femme me donnait les larmes aux yeux. Mon cœur se serrait et j’avais déjà du mal a respirer.
ALIX- « Je ne peux que te dire... une seule chose. Je t’aime »
Je me retournai et prit la direction de la porte du café. Il fallait que je sorte d’ici. Immédiatement !
par la plume de Erwan Sanders ϟ Posté Mar Juil 30 2013, 12:58
« Donne-moi une chance » alix potter & erwan sanders
« Comment faire, pour te plaire »
Je n’arriverais à rien avec elle. Je le sens. Ça me bouffe. Je devrais me détacher d’elle. Je le sais. Je ne le peux pas. Je n’y arrive pas. Elle m’a pris mon cœur. Je n’ai pas eu le sien.
« On est de la même terre, mais pas du même monde »
Je n’aurais pas du lui parler de sa mère. Elles sont en froid. Qui suis-je pour lui dire ça ? Je suis jaloux. Elle a la chance d’avoir encore sa mère. Elle ne devrait pas perdre un seul instant pour lui dire qu’elle l’aime, pour lui pardonner ses erreurs. Après c’est trop tard. Ça l’est pour moi.
« Donne-moi une chance »
De pouvoir t’aimer. De pouvoir entrer dans ta carapace. De ne pas tout gâcher. Je ne demandais pourtant qu’une toute petite réponse. Même un non m’aurait permis d’avancer. Parfois, j’imagine qu’elle m’a dit non, j’imagine alors ma vie. Ce qu’elle pourrait être sans elle. Tellement vide. Je n’arrive pas à me défaire d’elle.
« Donne-moi au moins un concours de circonstance »
J’ai l’impression que tout ce que je dis ne sert à rien. Elle s’excuse. Pourquoi ? Je la sens partir. Je la vois partir. Depuis le début, je le savais. Je l’ai toujours senti qu’elle s’en irait ainsi. Elle fuit toujours quand cela ne va pas au lieu d’affronter les problèmes. Je suis un problème, elle me fuit.
« J’ai le corps qui t’appelle… »
Oui je l’attends. Depuis deux ans. Luna dirait que je ne suis plus à un jour prêt. De son point de vue, elle a raison mais je n’en peux plus d’attendre. Je veux juste un non. Simplement un non. Je préférerais. Un simple non. Pourtant si facile à dire. Non. T’oublier ? Cela à l’air si simple. Je ne peux me défaire. Je peux l’oublier. Je me fiche des autres femmes. Je ne veux qu’elle. Simplement qu’elle.
« … Et le cœur qui te pense »
J’en rigolerais presque. Je me sens désarmé, totalement. C’est moi qui veut fuir, partir loin d’ici. Je sens une colère monter en moi. Une colère inexplicable mais que je retiens depuis tellement longtemps. Elle n’a pas le droit de jouer comme ça avec les autres. Pas le droit de jouer avec le cœur. Surtout pas le mien. Je l’ai rattrapé en trois pas. Mes doigts se sont serrés autour de son bras, sûrement plus durement que je ne l’aurais voulu. Je l’ai retourné sèchement vers moi. « Tu veux fuir ? Parfait ! Va-t-en mais arrête de jouer avec moi ainsi ! Tu n’as pas le droit de me demander de t’oublier et de me balancer que tu m’aimes, la seconde d’après ! Deux ans que j’attends, deux ans que je veux une réponse ! Un simple non aurait suffit ! Même par lettre, je l’aurais accepté ! Tu veux que je t’oublie ? Parfait ! Je m’en vais ! Et tu sais quoi ? Oublie-moi, moi aussi ! Tu ne veux pas de moi ! Je ne veux plus de toi ! Je laisse la place à ce crétin de Kyles ! » Je l’ai lâché, bousculé et prit la porte, regrettant tout ce que je venais de dire. Je n’en pensais pas un mot et je ne les pense toujours pas. Je ne suis qu’un imbécile. Un caillou a fini sa course dans le poteau face à moi. Juste un imbécile.
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Sam Jan 04 2014, 22:01
CRÉTIN !
♕ Erwan Sanders & Alix Potter ♕
La pire douleur de ce monde est d’aimer intensément. Un amour à faire peur. Un amour à en crever. Tout aurait pu être comme avant si je n’avais pas eu l’idée stupide de le rendre jaloux. Si seulement il n’aurait jamais fais aucun pas derrière et un pas vers moi. Il avait reculé et j’avais ripostée fortement –j’en payais le prix misérablement. Comment pouvait-il me faire cela ? Comment un homme pouvait me rendre si misérable ? Je n’étais pas ce genre de femme ! J’avais le caractère de Lily et James Potter pour l’amour du Quidditch ! J’étais une femme forte et fière. Je n’avais pas besoin de personne pour me sauver. La débrouillardise, c’est mon train quotidien. Alors pourquoi ... pourquoi j’étais devenue dépendante de lui ? Je me suis privé de cet homme une année complète avant de m’apercevoir que je n’avais pas existée le temps d’une année. Je n’avais été que l’ombre de moi-même. Parce qu’il était mon air. Il était mon cœur. Et c’était moi qui payais le prix de cet amour. Il fallait que je sorte d’ici. Il me fallait courir. Plus loin. Sinon, je ne pourrais plus jamais faire face à lui comme la femme que j’étais auparavant –si je ne le fuyais pas, je serais une femme détestable ! J’avais pris la direction de la sortie. Mes mains sur la porte, je sentis une force agripper mon bras me pour retourner vers le responsable de tout –Erwan. J’agrandis les yeux sous la surprise. Les doigts se resserrèrent sur mon bras. J’avais mal. Mais moins que par la suite des choses. « Tu veux fuir ? Parfait ! Va-t-en mais arrête de jouer avec moi ainsi ! Tu n’as pas le droit de me demander de t’oublier et de me balancer que tu m’aimes, la seconde d’après ! Deux ans que j’attends, deux ans que je veux une réponse ! Un simple non aurait suffit ! Même par lettre, je l’aurais accepté ! Tu veux que je t’oublie ? Parfait ! Je m’en vais ! Et tu sais quoi ? Oublie-moi, moi aussi ! Tu ne veux pas de moi ! Je ne veux plus de toi ! Je laisse la place à ce crétin de Kyles ! » C’était plus douloureux que la gifle de ma mère. Plus douloureux que n’importe quel sort Doloris dans la poitrine. Bien plus douloureux que n’importe quelle torture du monde. Je compris maintenant que les mots avaient bien plus d’impact sur le cœur que des douleurs physiques. Erwan me bouscula pour sortir du café. Quelques Moldus s’étaient tournés vers nous afin d’observer la scène, mais je ne voyais plus rien. J’ignorais même si je respirais. Plus rien n’avait d’importance. La tristesse me gagna et mes yeux piquèrent à cause des larmes. Mais le sentiment le plus dominant, malgré mon désespoir qui me détruisait, était la colère. J’imagine que cela était de famille. Je fis vol-face et sortie rapidement du café, ne portant pas attention à la force avec laquelle je l’avais refermé brusquement. Après plusieurs pas, ce fut mon tour de rejoindre Erwan, lui saisir le bras avec toute mes forces pour le retourner vers moi. Quand je vis son visage, ma colère s’empara de moi pour agir à sa guise –CLAC. Je l’avais giflé. Giflé aussi fort que je pouvais, m’arrachant plusieurs larmes au passage. Je n’avais jamais pleuré devant autrui –sauf mon père. Et me voilà qui chialaient devant lui. Il ne voyait rien ! Il ne comprenait pas.
ALIX- « Tu n’es qu’un idiot ! »
Les mots sortaient difficilement à cause des larmes. Je tremblais de rage. Je pris plusieurs respirations pour essayer de reprendre mon calme. Mon côté tigresse emportait facilement le dessus. Ce que je n’aimais pas ce côté de moi ! Malheureusement, que pouvais-je faire d’autre ? J’avais devant un parfait crétin de première. S’il savait que tout cela était de sa faute. Et pourtant... tellement de la mienne. Il ne comprenait pas. Je me déteste tellement. Je ne supporte plus de me voir dans un miroir. Jouer ? Moi !? Je joue avec lui ?! Ce sont eux qu’ils jouent avec moi ! Avec mon cœur faible et lâche ! Je n’avais rien choisit. Je n’avais pas choisis d’aimer ses deux hommes. Pourtant, cela était arrivé... est-ce qu’on va arrêter de me le remettre à la gueule ?!
ALIX- « Tout ça, c’est de ta faute ! Comment oses-tu me dire cela ? Jouer ?! Moi ?! La seule chose que j’ai faîtes, moi, c’est de tomber amoureuse ! Qu’on me blâme d’aimer un parfait crétin comme toi ! Si j’ai demandé à sortir avec Kyles, en premier lieu, c’était pour te rendre jaloux ! TOI ! » Je le poussais furieusement, mais les forces m’abandonnaient. Je dormais si peu et je pleurais tellement. J’avais si mal. Je passais rapidement une main a mes yeux afin d’essuyer mes larmes. « Mais... tu n’as rien fais... RIEN ! Alors, me blâme pas d’être tombé amoureuse de lui ... tout ça... c’est à cause de toi ! Parce que je t’aimais tellement... parce que tu es mon premier amour et tu n’as rien fais pour m’avoir ! J’avais abandonné tout espoir et ensuite... tu me demande en mariage ?! C’EST TOI QUI JOUE AVEC MOI ERWAN ! »
Je me moquais éperdument des gens autour de nous qui chuchotaient des remarques. Je poussais de nouveau Erwan.
ALIX- « Mais si tu veux TELLEMENT laisser ta place à Kyles... je lui ferais le message ! Si tu veux... tant que ... j’oublie... Bien, je ferais le sort qu’il faudra ! Espèce de... de....CRÉTIN ! »
Je tournais les talons pour m’éloigner de lui. J’essuyais mes larmes encore une fois. J’avais si mal.
par la plume de Erwan Sanders ϟ Posté Ven Jan 10 2014, 08:10
« Tu as eu ce que tu voulais... » alix potter & erwan sanders
Ma faute… c’était la meilleure de l’année celle-là. Merlin dites-moi que je rêve… pathétique. J’en rigolerais presque. Ma faute. C’est quand même elle qui est sortie avec mon meilleur ami, elle qui m’a fait poireauté durant des mois juste pour une réponse et c’est encore de ma faute si MADAME ne peut pas dire non. Je rêve. Vraiment. Et dire que mon meilleur ami disait que JAMAIS, oh grand jamais, il ne s’intéressait à Alix. On ne sort pas avec la copine d’un copain. Que de belles paroles. Ces paroles m’avaient tellement surpris que je ne sentais même plus la douleur de la gifle qu’elle venait de me donner. A vrai dire je suis resté stupéfait sans rien faire, juste à l’écouter lancer ses mots. Douloureux, je le concède. Mais que cela soit de ma faute, ça non. Je n’ai pas pour habitude d’être rancunier, ni de m’énerver facilement mais que l’on dise que ce fut de ma faute si nous en étions arrivés là, non. Je ne suis pas d’accord.
Si elle était tombée amoureuse de l’autre, elle n’avait qu’à dire non à ma demande plutôt que de partir en courant et ne plus donner de nouvelle. Je rêve. Vraiment. Non, je suis le seul ici qui ne joue pas. Moi, je sais ce que j’attends. Juste une réponse. Mais je sais que ce n’est pas aujourd’hui que je l’aurais. Remarquez, je ne suis plus à un jour près. Cela fait deux ans que j’attends. Qu’elle aille rejoindre Kyles. Qu’elle y aille… au moins cet enfoiré aura gagné. Il sera content. Je devrais la rattraper. Une blonde passa dans mon champ de vision. Je lui ai attrapé le bras en hurlant « ALIX TU VEUX VOIR CE QUE CA FAIT ? » J’étais sûr qu’elle se retournerait. J’ai embrassé la pauvre demoiselle sans qu’elle ne puisse réagir. « Excusez-moi mademoiselle » lui ai-je lancé en rattrapant Alix, sans lui laisser le temps de répondre. Je lui ai attrapé le bras pour qu’elle ne s’en aille pas. « Maintenant Alix, tu vois ce que ça fait de voir celui qu’on aime embrasser quelqu’un d’autre. Tu me peux me traiter de tous les noms, de tous les maux mais certainement pas dire que tout ça c’est de ma faute ! Tu es tombée amoureuse de Kyles, parfait, alors tu n’avais qu’à dire non à ma demande mais que c’est de ma faute si tu ne sais plus où tu en es, non. C’est toi qui a joué avec moi, en sortant avec Kyles et ne dit pas non, tu viens de me l’avouer que tu l’avais fait exprès. Certes, j’ai sûrement fait une erreur en te demandant ta main mais ne remet pas toute la faute sur moi. Un non m’aurait suffit. Pour ma part, je ne t’oublierais pas, je ne le peux pas. Je retire ma demande comme ça tu n’auras plus besoin de répondre. Et si un jour, tu as fait ton choix entre l’autre et moi vient me le dire quelque soit le choix, j’habite toujours au même endroit. » Je l’ai lâché et tourné les talons. J’étais resté serein, ma voix n’avait pas tremblé, le ton n’était pas monté. Non, ce n’était pas de ma faute. Et maintenant, je la laissais tranquille. Je n’étais pas mieux qu’avant mais au moins je n’attendrais plus rien. J’ai transplané pour éviter qu’elle ne me rattrape. Je n’avais plus envie de discuter. Plus envie d’entendre quoique ce soit et surtout pas de la voir pleurer.