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 Je me réveille... [En cours]

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Ce que tu vois en moi n'est qu'une illusion
© AVATAR : Machy
CELEBRITE : Lauren Ambrose

Féminin Vierge Cheval
AGE : 34
HIBOUX : 240
AVADAKEDAVERISE[E] LE : 24/06/2012
GALLIONS : 174
AGE DU PERSONNAGE : 20 ans.
PROFESSION : Apprentie-Auror.
Alix Potter
Alix Potter
Ce que tu vois en moi n'est qu'une illusion
(#) ♣ Je me réveille... [En cours]

par la plume de Alix Potter ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 20:09
















❝ Je me réveille ... ❞
feat. James Potter et Alix Potter



J’ignore complètement ce qui m’arrive. Comment en suis-je arrivée ainsi ? Je me rappelle vaguement les murs blancs. L’odeur de rouille dans mes narines qui me donnait une forte nausée ainsi qu’une chair de poule. L’écho d’une voix lointaine qui semblait désespérée. Je voyais des gens inconnus qui se précipitaient vers un blessé. Et ce blessé, c’était moi. J’étais tombée au sol. Pourquoi ? Que c’était-il passé ? Je ne sens pourtant pas la douleur. Non. Je ne ressens plus rien maintenant, même si je sais très bien que mon crâne à percuté le sol. La vision d’Emily au dessus de moi semblait loin. Aussi loin que sa voix. D’autre personne l’ont accompagné. Elle me parle, mais je ne comprends rien. Rien. Néant. Je n’ai pas mal. J’ai terriblement sommeille. Comment en suis-je arrivée là ? Je plonge dans mes souvenirs afin de connaître la vérité. Je me souviens du festival. D’Erwan. Mon Père. Remus. Jumeaux. Je vais plus loin. Encore plus loin. La dispute avec ma mère. Stupide et inutile. Je plonge. Encore et encore. Je nage parmi mes ténèbres. Je me vois, âgé de cinq ans, qui tente de faire rire ma mère avec une de mes blagues idiotes. Celle-ci sourit faiblement, voyant sûrement en moi un peu de James. Une page ce tourne. J’étudie à Poudlard aussi aisément que l’affait fait mon père à son époque. J’ignore la vérité. Une autre. Je cours. Non, je dois comprendre. Je n’ai pas le temps. Il ne me reste que peu de temps ! Il me faut comprendre. Rogue. Confrontation. Je fais la connaissance d’Erwan. De son charme. De ses yeux. Je tombe amoureuse. Éperdument. NON ! STOP ! ARRÊTER LE TEMPS ! Je veux rester là ... je veux rester là ! Mais impossible pour moi. Le flux du temps m’emporte et m’agrippe pour m’attirer dans un autre souvenir lointain. Plus douloureux. Je cherche celui qui répondra à toutes mes questions. Soudain, je l’aperçois au loin. Oui, je me souviens. Le souvenir remonte en moi. Glissant dans mes veines, je me souvins avec horreur...

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FLASH-BACK

20 avril.
Vendredi.
J’avais supplié Frank de m’emmener avec lui pour une petite routine. Une vérification d’un lieu ou des Mangemorts auraient été aperçus. Il n’était pas du tout convaincu. Il me savait prête. Plus que la plupart de certain Apprenti-Auror, mais le fait que je sois la fille de James Potter le limitait dans ses mouvements. J’avais fais ma moue –enseigné par le grand Sirius Black- et Frank ne put se résoudre de me dire non. En réalité, cela ne s’est pas exactement passé de cette manière. Il a simplement utilisé cette sortie comme un nouveau test de ma part –rien d’une promenade de santé. Nous avions transplané dans un lieu éloigné –un vieux bâtiment qui tenait à peine debout par quelques briques. « Fait attention à tes pieds » m’avait-il dit avec un ton autoritaire. Je fis signe seulement en roulant les yeux. Me prenait-il réellement pour une gamine ? J’étais vraiment sotte. Je doutais de mes capacités, mais ce soir-là, je m’étais surestimée. Nous étions entrés à l’intérieur. De vieilles planches à moitié ronger par les termites restait comme escalier principal. Ce bâtiment devait avoir maximum trois étages. « Je vais monter à l’étage. Toi, reste au rez-de-chaussée » Je lui coupais la parole. « Avec ton poids, vaut mieux que je prennes l’étage. Sans vouloir te vexé » Il fronça les sourcils. Réfléchis un moment. Sortit sa baguette et me demanda de faire de même. Ce que je fis rapidement, sans broncher. Il hocha la tête et nous nous séparâmes. Les planches craquaient un peu sous mon poids alors que je montais au deuxième étage à la recherche d’indice ou quoi que ce soit. De vieilles boîtes et de vieux tissus. Ce fut la seule chose que je trouvais. J’examinais chaque recoin du deuxième étage depuis plus de dix minutes avant que la voix de Frank retentit à travers les trous du plancher. « Quelque chose ? » « Non. Rien. » « Bien, sortons d’ici. Ce lieu n’est pas plus sûr même sans mage noire dans le coin » « Vas-y, je te rejoins !» lui avais-je criée. Je voulais seulement terminée le dernier étage. J’y grimpais lentement alors qu’un craquement de planche attira mon attention dans un coin de la pièce. Je sursautais avant de fondre sur le mur de l’escalier. Quelqu’un ici. Je ne pouvais pas prévenir. Je serrais ma baguette, sentant mon cœur battre contre ma poitrine. J’avançais un peu la tête pour apercevoir la personne qui se trouvait un peu plus loin. Celle-ci était de dos. Un homme, si je me fis à son allure. Celui-ci examinait quelque chose avant de le jeter au sol –plus loin. Venait-il s’assurer que plus aucune piste ne restait dans le coin ? Mon poids sur ma jambe gauche augmenta un peu, ce qui eu pour effort de faire craquer le bois sur mon pied. Merde ! Le son retentit dans le couloir jusqu’à l’homme qui déguerpis rapidement. « Reviens ! » Je pris mes jambes à mon cou pour le poursuivre, levant ma baguette vers lui pour lui jeté un sortilège. L’inconnu riposta. Je plongeais rapidement derrière une caisse. Foncer sans réfléchir, bravo Alix ! Je levais un peu la tête afin d’apercevoir une trace de mon ennemi. Il retenta un sortilège de nouveau, mais celui-ci me loupa et volontairement –il venait de mettre le feu près de moi. Je bondis hors de ma cachette. Il en profita, alors, pour disparaître. Murmurant un petit juron, je fonçais vers l’escalier pour déguerpir d’ici, quand le plancher craqua sous mon pied et fondit brusquement. Je tombais, pied droit dans le vide. C’est moi cela... tomber dans un trou. Cela voulait dire... JE SUIS GROSSE ! Du calme Alix, cela n’a rien à voir. Cet endroit est en ruine. Surtout, cet endroit est entrain de s’effondrer ! « Putain! » Avant que je n’aie eu le loisir de transplaner pour me sauver, le plancher sous moi s’effondrait et prise de surprise je défonçais le plancher du deuxième pour me retrouver au dernier arrêt –rez-de-chaussée. La douleur qui me transperça à ce moment était si vive et douloureuse –j’en criais jusqu’à m’en cracher les poumons. J’avais atterris sous un vieux rester de tuyau en métal et celui-ci m’avait ... enfin, l’image est là. J’avais mal. Je cachais d’une main mon visage contre le feu qui se propageais maintenant un peu partout et gagnait d’ampleur. J’allais mourir. J’allais mourir là et maintenant ? Non. Aussi stupidement ? Ou est Frank ? Je ne l’entends pas. Ne me voit-il pas ? Je le cherchais désespérément des yeux. « F-Frank ? Arg ! » La douleur est insoutenable. Puis, parmi la fumée, j’aperçu l’homme. Il s’approche de moi. Avec le feu, je n’arrive pas à le distinguer. Non. Ne m’approche pas. « RESTE LOIN DE MOI ! » Je me redresse un peu et je tiens le tuyau de mes deux mains tout en me reculant, grâce à mes pieds, sur mes fesses. « N’approche pas, Mangemort ! » Il ne pipa mot. Il ne faisait que m’observer. Il prenait son pied. Je serrais les dents. Une... deux... trois... Je tirais sur le morceau de tuyau (que je rassure, c’est aussi gros qu’une petite barre de métal) en hurlant. Je cachais ma plaie en soufflant. Je venais de lui montrer que je pourrais me battre jusqu’au bout. Je n’ai pas peur. Mourir. Je vais mourir. « ALIX ! » Frank vint enfin à mon secours. L’homme était partit aussitôt. Je venais de lui donner un défi de taille –m’avoir.

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« J’ai prévenu son père » « Bonne idée, mais c’est toi qui lui parle pour lui expliquer... je ne veux pas mourir » « Quoi ? Lâche ! » « Elle aurait pu mourir ! Pas question que j’annonce cela à James Potter ! » Ah. Je me souviens. J’étais entrain de mourir. Infection avec tout ce qui m’arrive. Ils ont prévenus mon père ? Je vais passer un sale quart d’heure. Les pas s’éloignent lentement alors que d’autre reviennes. Je ne fais pas la différence entre ceux qui sort et ceux qui rentrent. Je n’ai rien. Je n’arrive pas à croire qu’il y a quelque jour, j’écrivais nerveusement mes sentiments à Erwan ... ouais, bien il m’a bien répondu en prime. « Hé, tu es réveillée. Tu murmures » C’était la voix d’Emily. J’ouvris les yeux pour la découvrir près de mon chevet. Elle me sourit un peu. Je ne pouvais lui répondre. Tout était embrouillé. Je vins frotter mes yeux, mais seulement lever mon bras étirait jusqu’à ma côte. Je gémis. « Tu vas bientôt avoir de la visite, mais avant cela... Sanders t’a écrit... » Je sursautais. Minute, quoi ? Elle était donc allée chez moi et avait prit la peine de me ramener la lettre. « Je te la lis ? » J’hésitais un moment. La dernière chose dont j’avais envie de pensée, c’était Erwan. Mais... même si je ne voulais pas... je ne pourrais m’y empêcher. Je fis signe de la tête. Emily s’éclaircit la gorge; «Chère Alix, Contrairement à ce que tu peux penser, j'ai lu ta lettre jusqu'au bout. Mais maintenant, je crois que c'est toi qui ne voudras pas lire ma réponse. Emily a raison, les rumeurs ont raison. Oui, j'ai couché avec ces filles mais quelle importance? Je ne les aime pas. Je l'ai fait parce que je ne suis qu'un con, qui voulait se prouver à lui-même qu'il avait réussi à t'oublier. Je l'admets, j'ai lamentablement échoué. Je ne peux pas t'oublier. Mes sentiments pour toi n'ont jamais bougé et ne bougeront jamais. J'ai sans doute mal réagi en vous voyant tous les deux entrains de vous embrasser mais je ne pouvais rien faire d'autre. Kyles était mon meilleur ami et il m'a trahi et ça je ne l’ai jamais accepté. Je t'ai fais du mal en allant voir ailleurs mais tu m'en as fait aussi en embrassant Kyles. Je te l'accorde, tu n'es pas la seule fautive et j'ai beaucoup plus de rancœur envers Kyles qu'envers toi. Je suis vraiment désolé. Je sais que toutes les excuses n'enlèveront rien à ce que je t'ai fais mais j'espère sincèrement qu'un jour tu me pardonneras. Je ne sais pas à quoi va servir cette lettre, tellement la situation est étrange. J'ai été ravi de te voir tout à l'heure même si notre entrevue ne s'est pas déroulée comme nous l'aurions voulu. Je ne veux pas me chercher d'excuse ou quoi que ce soit d'autre, je n'en ai pas et je n'en veux pas. J'assume ce que j'ai fait même si je le regrette. Tu connais mes sentiments par cœur. Aujourd'hui, je connais les tiens mais à quel prix? Pourquoi me dis-tu cela pour ensuite déclarer partir? Tu veux que je sois heureux? Alors ne part pas. Je ne peux pas être heureux sans toi, je le sais depuis longtemps et même si tu ne veux plus de moi, tu ne peux pas partir. Je serais encore plus malheureux. Je t'aime et je t'ai toujours aimé. Je ne l'ai jamais dit à personne, pas même aux filles qui ont eu l'accès à mon lit. Tu es la seule qui compte même si tu penses le contraire. Aujourd'hui, j'ai tout gâché, oui. Le nouvel Erwan, comme ils disent, a changé. Il en a marre d'attendre, il en a marre de se faire prendre pour un con, il en a marre de jouer les gentils avec tout le monde, sans rien avoir en retour. J'ai perdu mon meilleur ami, et j'ai perdu celle que j'aimais. Tu veux partir? Soit, mais ne me demande pas d'être heureux après ça. Cela sera impossible. On ne peut pas dire aux gens qu'on les aime, partir et leur demander d'être heureux... Je n'ai plus envie d'attendre. Je ne veux pas que tu m'attendes. Pourquoi veux-tu être patiente? Tu t'en vas, c'est que finalement, tu n'as pas envie d'attendre, non ? Tu resterais si c'était le cas. Je suis sans doute dur dans mes propos mais ne l'as-tu pas été aussi ? Nous sommes tous les deux coupables de notre situation, c'est un fait. J'espère sincèrement que dans ton exil, tu trouveras ce que tu cherches. Erwan » Je ne comprenais plus rien. Comment pouvait-il ... écrire ainsi alors que... ce qu’il m’a dit... Je regardais Emily, sans comprendre. Elle avait sortit un parchemin et une plume. « La réponse ? » Elle avait gardé un sourire alors que je comprenais sa peine. Elle voulait seulement me protégé. J’ai de la chance... une chance unique d’être aimée par tant de personne qui ne veut que mon bien. Je regardais un peu le plafond... il est tant d’être honnête. Envers moi-même. Envers ceux que j’aime. Envers ceux qui m’aime;

Je suis réveillée.
Papa, je t’attends.


© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH + GIF AMAZING CHU

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Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
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(#) ♣ Re: Je me réveille... [En cours]

par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 22:18






"Alix & James Potter"





Je l'avais promis...


Je dois l’avouer la semaine a été dure et je ne vous parle même pas du week-end. Les festivités de la citrouille m’ont lessivé à tel point qu’en rentrant chez moi, je me suis écroulé dans mon canapé. Les jumeaux semblent être les seuls à avoir passé une bonne journée. Tant mieux, c’est ce qui compte. Je ne veux pas que les soucis des grands les perturbent. Lily n’a pas vu sa fille à Pré-au-Lard et c’est tant mieux. Je crois qu’elle ne s’en serait pas remise de la voir dans cet état. Elle est passée dans la cuisine se faire un thé. Arkos est venu s’asseoir sur mon ventre. « Un hibou de Sainte-Mangouste est arrivé voici un quart d’heure » me dit-il en me tendant la lettre. Etrangement, mon estomac s’est noué fortement. Je sais ce qu’il y a dedans. On m’annonce que ma fille est là-bas. Je le sais, sa copine étrange – dont je ne me souviens pas du nom, Emie ? Elsa ? Malory ? A vrai dire, je m’en fous – l’y a emmené toute à l’heure. Ils auraient pu m’envoyer un Patronus. Enfin… « Tu l’as lu ? » ai-je demandé à l’elfe. Il a hoché la tête. « C’est toi qui me l’a demandé lorsque ta fille est entrée à l’école des aurors. » J’ai haussé un sourcil. « Arkos, je sais que tu es un elfe libre et que tu n’as aucun ordre à recevoir mais promets-moi une chose, si je ne suis pas là pour ouvrir tout courrier, tout patronus qui vient de Sainte-Mangouste, fait-le et préviens-moi tout de suite s’il s’agit d’Alix, d'Hermione ou un des jumeaux » J’ai haussé le second sourcil, j’ignorais qu’il savait m’imiter. J’ai rigolé. « C’est vrai j’ai dit ça… mais tu me connais, je m’inquiète de trop » Il a acquiescé. « Oui, tout à fait… Alix est à Sainte-Mangouste. Ils tentent de stabiliser son état ! » Je me suis levé d’un bond faisant voler Arkos en même temps. J’ai relevé l’elfe en m’excusant. « Désolé Ark’. Je te confie Lily et les jumeaux… et s’il te plait ne dis rien à Lily, je ne veux pas qu’elle s’inquiète ». Il a hoché la tête. Arkos est un elfe libre depuis le mariage de mes parents. Il appartenait à la famille de ma mère. Son père le lui avait donné à son mariage avec mon père. Maman a libéré Arkos mais ce dernier est resté avec nous. Dernier membre de la famille. Il a toujours veillé sur moi. Ma mère le lui avait demandé. Il aimait bien faire tourner mon père en bourrique, je crois que c’est pour ça qu’on s’est entendu tout de suite lui et moi. Mais il faut savoir que mon père avait toute autorité sur Arkos lorsqu’il s’agissait de moi. Papa pouvait tout lui demander si cela me concernait. Quand mes parents sont partis du Manoir pour leur retraite en Australie, Arkos est resté avec moi. Je crois que maman le lui avait proposé. Aujourd’hui, Arkos n’écoutait que moi. Je pouvais tout lui demander. D’ailleurs, je lui avais demandé d’écouter Lily si cela concernait nos quatre enfants. Pour le reste, il faisait ce qu’il voulait. Bref.J’ai salué Arkos et j’ai transplané à Sainte-Mangouste. J’avais bien compris que sa blessure était grave mais pas au point là. Je suis tombé sur un Médicomage qui m’a empêché d’aller plus loin avant qu’il ne me parle. « Monsieur Potter ! Venez dans mon bureau, nous serons plus tranquille pour parler » dit-il d’un ton mieilleux. Je peux le tuer tout de suite. « Je veux voir ma fille, je ne veux pas parler ! » « Je dois vous expliquer ce qu’elle a » « Je sais ce qu’elle a ! » Il m’a entrainé de force dans son bureau. « Asseyez-vous ! » Respire Jams. Respire. Je me suis assis. « Bien… votre fille a eu beaucoup de chance ! » « Dite-moi un truc que j’ignore » grognais-je. « Elle a été blessée par un morceau de tuyau rouillé » Il m’aurait annoncé sa liste de courses qu’il aurait pris exactement le même ton. « La blessure s’est infectée » Je n’aime vraiment pas cette façon qu’il a de me faire attendre. « Et si son amie ne l’avait pas amené aujourd’hui, elle aurait pu en mourir ! » Je me suis retrouvé debout dans le bureau. « Ça je m’en fiche ! Ce que je veux savoir si maintenant elle est hors de danger et ne me dite pas que les médicomages ont stabilisé son état ! Que sa blessure a été prise en charge correctement ! Est-ce qu’elle est hors de danger ? » « Je… oui » « Et vous ne pouviez pas commencer par ça, sombre crétin ?! » Je suis sorti tel le cinglé moyen et je suis monté à l’étage où ma fille se trouvait. Je savais que j’aurais du l’empêcher de faire ce boulot. Je suis tombé sur Frank au milieu du couloir.

« James ! Je suis vraiment désolé ! » « Pas autant que moi Frank ! Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » J’ai grogné, plus que je ne l’avais voulu. « Tu sais comment tu es et puis Alix m’avait promis qu’elle irait à Sainte-Mangouste. J’ignorais qu’elle n’y était pas allée… je suis désolé, vraiment » J’ai soufflé. « Je sais… Alix est comme moi, une tête de mule qui n’écoute personne, qui fait d’abord, qui réfléchis ensuite… » J’en rigolerais presque. Tout le portrait de son cher papa. Je me souviens quand j’étais encore à l’école d’aurors, je prenais le plus de risque possible sans me soucier des conséquences. Je ne compte même plus les fois où je me suis retrouvé blessé sans aller à Sainte-mangouste pour me soigner. Ça guérira tout seul que je disais. Avec le temps, j’ai appris que non, les blessures ne se referment pas toutes seules. Et oui, je ne parle pas que des blessures physiques. Mais cessons les lamentations. J’ai tendu la main à Frank. « Merci de t’occuper d’elle Frank. La prochaine fois, promets-moi seulement que tu l’emmèneras toi-même à Sainte-Mangouste » Il a serré ma main. « Franchement Jim, j’espère qu’il n’y aura pas de prochaine fois ». J’ai continué dans le couloir jusqu’à la chambre de ma fille. Chambre 121. « Bonjour Monsieur Potter ! » J’ai sursauté par la voix féminine derrière moi. « Bonjour mademoiselle. » « L’amie de votre fille est là » J’ai failli lui répondre « Qu’est-ce que cela peut bien me foutre » mais je me suis retenu. A vrai dire, j’étais plus préoccupé par ce que j’allais pouvoir lui dire. Remus avait suggéré que je ne hurle pas. Facile à dire. Son fils n’a que 4 ans et il ne fait pas encore de bêtises d’adultes… Certes, il a perdu sa femme mais il ignore ce que c’est que perde un enfant. Y’a rien de pire que ça Rien. Et personne ne peut comprendre. Et savoir que ma fille aurait pu y rester, je ne peux pas l’accepter. Je ne peux pas l’engueuler non plus mais j’en ai tellement envie. Juste pour lui dire que ce n’est pas bien de me faire peur comme ça. Qu’elle ne devrait pas se mettre en danger comme ça. Je ne m’en remettrais pas si je perdais ma fille. J’ai réussi à recommencer à vivre pour elle, pour qu’elle puisse être fière de moi et non, je n’accepte pas qu’elle puisse faire le même boulot que moi. Je ne veux pas qu’elle le fasse. Je ne veux pas qu’elle meure. J’ai ouvert la porte un peu brusquement. « Emily, tu peux nous laisser s’il te plait ! » j’espère juste que c’est son prénom… je crois que c’est Malory en fait… je m’en fiche en fait. J’avoue, j’aurais pu frapper à la porte. La copine d’Alix est sortie de la chambre. J’ai refermé la porte et je suis resté planté devant, de peur qu’Alix ne parte en courant.

Je l’ai observé. De haut en bas. De bas en haut. C’aurait pu être pire. Elle a le teint pâle et elle n’a pas vraiment l’air en forme. Qui le serait en même temps ? J’ai les mains qui tremblent. J’ai besoin d’un grand verre de whisky, je crois. J’ai juste envie de l’engueuler et pourtant aucun son ne sort de ma gorge. Je ne peux pas l’engueuler, elle est dans un lit d’hôpital. Elle a failli mourir. J’ai manqué perdre ma fille. Je suis en colère. Contre elle. Contre moi. Je suis terrorisé à l’idée d’avoir pu la perdre. Je me suis approché de son lit. Je me rends compte que le silence peut être perturbant. Je me suis tenu au dossier du fauteuil dans lequel était assise sa copine trois minutes plutôt. J’ai soupiré. « Promets-moi que tu ne l’engueuleras pas » Les paroles de Remus-le-sage. Merde ! Faut qu’elle comprenne que ce qu’elle a fait aurait pu lui couter la vie. Je ne peux pas lui dire que je déteste son boulot.

« Pourquoi tu me fais ça ? Tu te rends compte que tu aurais pu y laisser la vie ? Ta vie ? Si pour toi, elle ne compte pas, pour moi, si. Plus que tout. Je ne supporterais pas de te perdre ! J’en mourrais si c’était le cas ! Tu es inconsciente ou quoi ? Tu veux prouver quoi et à qui ? Que tu es plus forte que tout le monde ? Je m’en fiche que tu sois la plus forte ou la plus faible ! » Je crie, je pleure, je serre le fauteuil. « Je veux juste que tu vives ta vie ! Tu n’as pas besoin de prouver à qui que ce soit ce que tu vaux, et surtout pas à moi ! Si j’ai accepté ton entrée à l’école, c’est parce que tu le voulais, pas pour que tu te fasses tuer ! Je déteste que tu fasses ce métier mais je peux l’accepter ! Je peux accepter que traques les mangemorts, que tu t’entraines avec Frank mais pas que tu mettes ta vie en danger, elle est bien trop précieuse pour ça. » Mes mains tremblent toujours autant. Je ne peux pas m’arrêter de crier même si je l’ai promis à Remus, c’est trop. J’en peux plus. J’en ai marre que ma fille se mette en danger, j’en ai marre qu’elle soit en froid avec sa mère. J’en ai marre des femmes Potter. « Merde Alix ! Tu aurais du aller à Sainte-Mangouste plutôt ! Tu l’avais promis à Frank ! Je ne veux pas te perdre ! Tu comprends ça ? Toi, Hermione et les jumeaux êtes ce que j’ai de pus précieux au monde et la perte de l’un d’entre vous me démolirais ! Je me fiche que tu n’obtiennes pas ton diplôme ! Je me fiche que tu ne sois pas la meilleure de ta promotion ! Je veux simplement que tu restes en vie ! C’est compris ça ? » Je crois que ma voix est passée dans les aiguës. J’ai fini par arrêter de parler. J’ai toujours les larmes aux yeux, je crois. Et je l’ai serré dans mes bras. Je suis très con quand je cause, je sais, et je n’ai que ça pour me faire pardonner. Pour quelqu’un qui ne montre jamais ses émotions, je tiens le record en une seule demi-heure. « J’ai tellement eu peur mon Lys »




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(#) ♣ Re: Je me réveille... [En cours]

par la plume de Alix Potter ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 23:10
















❝ Je me réveille ... ❞
feat. James Potter et Alix Potter



Emily venait de terminée de rédigée ma lettre. Elle plia le parchemin, son regard restait neutre, mais ses yeux cachaient une tristesse que je ne pouvais saisir. Bien qu’elle souhaite ma protection, venait-elle à ressentir du regret pour tout ce qui s’est produit au festival ? Je ne savais pas. Emily était tellement une fille forte. Il m’était difficile de la comprendre. Ouais, même entres filles, nous nous ne comprenons pas toujours. Peu après, mon père entra dans la chambre. Je tournais un peu la tête. Quant à Emily, elle ne bougea pas d’un seul poil. Elle ne le salua même pas. Étrange. Ouais, elle est étrange. « Emily, tu peux nous laisser s’il te plait ! » demanda mon père. Emily hocha la tête avant de se lever de sa chaise. Elle me regarda un moment, montrant le parchemin de la main m’indiquant –ainsi- qu’elle allait s’occuper de le rendre à destination. Je soufflais un ‘’merci’’ muet. Elle marcha vers la sortie, inclinant la tête vers mon père poliment en le croisant, avant de sortir. Elle disparue lorsque mon père ferma la porte derrière lui. Je regardais mon père. Il était au courant de mon état. Enfin, ceci dit, je le savais déjà. « Ne t’en fais pas, je ne compte pas m’enfuir –tu sais » Je voulus rigoler, mais un gémissement sortit plutôt alors que j’avais trop bougé du côté de ma blessure qui n’était pas entièrement guérit. De toute manière, je suppose que mon père n’était pas venir rire avec moi. Je doute, même, que Lily soit au courant de son expédition. Hors, elle le devra un jour. Je devais lui parler. La voir. Lily me manque. James me manque. Les jumeaux infernaux me manquent. La vie me manque. Le silence qu’à installé mon père est vraiment intense. Ce n’est pas son genre et je redoute le pire. Je savais bien que j’allais passer un sale moment. Pourtant, je n’ai pas peur. De moi. Je suis prête. À affronter une bonne fois pour tout mon comportement. Blesser, réparer et avancer. C’est ce que j’allais faire –à présent. James s’approcha de mon lit et s’adossa au fauteuil ou Emily était installé un moment plus tôt. « Pourquoi tu me fais ça ? Tu te rends compte que tu aurais pu y laisser la vie ? Ta vie ? Si pour toi, elle ne compte pas, pour moi, si. Plus que tout. Je ne supporterais pas de te perdre ! J’en mourrais si c’était le cas ! Tu es inconsciente ou quoi ? Tu veux prouver quoi et à qui ? Que tu es plus forte que tout le monde ? Je m’en fiche que tu sois la plus forte ou la plus faible ! » Il tremble. Son ton est fort. Il pleure. Et moi je ne peux qu’observer en silence –impuissante. Tout est ma faute. Qu’ai-je dont fait ? Qu’ai-je dont fait ? « Je veux juste que tu vives ta vie ! Tu n’as pas besoin de prouver à qui que ce soit ce que tu vaux, et surtout pas à moi ! Si j’ai accepté ton entrée à l’école, c’est parce que tu le voulais, pas pour que tu te fasses tuer ! Je déteste que tu fasses ce métier mais je peux l’accepter ! Je peux accepter que traques les mangemorts, que tu t’entraines avec Frank mais pas que tu mettes ta vie en danger, elle est bien trop précieuse pour ça. » Je tremblais à mon tour. Chaque mot, chaque syllabe était une blessure de plus que je lui avais fait subir. Les larmes piquèrent mes yeux. Je tentais le tout pour les retenir, sans succès. Je me sentais impuissante, vidée. J’avais mal. Mon père. Ce n’est pas son genre de ce vider le cœur. De parler de ses émotions comme cela. Le voir ainsi me rendait à la fois mal à l’aise, autant qu’elle me brisait le cœur. Me rappelait que j’avais été un véritable monstre. J’avais mes raisons. Toutes mes raisons. Pas de bonne... mais c’était les miennes. J’avais simplement abandonné. « Merde Alix ! Tu aurais du aller à Sainte-Mangouste plutôt ! Tu l’avais promis à Frank ! Je ne veux pas te perdre ! Tu comprends ça ? Toi, Hermione et les jumeaux êtes ce que j’ai de pus précieux au monde et la perte de l’un d’entre vous me démolirais ! Je me fiche que tu n’obtiennes pas ton diplôme ! Je me fiche que tu ne sois pas la meilleure de ta promotion ! Je veux simplement que tu restes en vie ! C’est compris ça ? » Il me serra dans ses bras. La douleur était loin comparée à celle de mon cœur qui se serra. « J’ai tellement eu peur mon Lys » Je ne dis rien. Laissant mes larmes mouillée un peu son épaule ou mon visage s’est réfugié. Puis, je déposais une main sur l’épaule, le repoussant un peu pour observer son visage. Je ne pouvais faire qu’une seule chose en ce moment. Je me redressais un peu, grâce à mon coude, pour venir coller mes lèvres sur le front de mon père. Une larme m’y échappa lorsque je me retirais pour l’observer dans les yeux. Je souris tristement, ne pouvant pas faire mieux. Je levais une main pour retirer un peu les larmes sur le visage de mon père. Le voir ainsi ... le rendait plus vieux. Il avait vieillir. Il avait grandit. J’étais fière de lui. « Tu es pas sexy avec des larmes. Laisse-moi t’arranger cela... » Une fois terminée, je lui indiquais la chaise pour qu’il s’assoit calmement. « Je dois te parler » Je soupirais doucement. « Tout ce que tu dis ... est vrai. J’ai été stupide. J’aurais dû penser à la vie. Aller immédiatement à Saint-Mangouste. Oui, j’aurais dû. Malheureusement, papa, je ne voulais pas. J’avais perdue toute envie. De vivre. De combattre. Tout. Un but. C’était bête... mais... tu sais... tout comme Lily est l’Unique pour toi. Malgré tout les autres femmes, Lily est l’Unique. Sans elle, tu n’es rien. Tu ne veux plus sourire. Tu ne peux plus être heureux. Tu ne vis plus. C’est la même chose pour moi, papa. L’Unique pour moi ... c’est Erwan. C’est lui ... je l’aime... désespérément... et j’ai l’ai perdu. Et ... je lui avais tout avoué... par parchemin mes sentiments et je... au festival il ... il ... il a couché...avec plein de fille... » Un sanglot s’échappa de moi. J’essayais de me reprendre. « Je ne suis rien. Je ne serais pas spéciale pour lui. Il... aura toujours une longueur plus loin que moi. Il aura, sur lui, la peau de plusieurs femmes. Le plaisir de jeune fille douée qui lui auront donné un temps merveilleux. Je ne peux pas combattre cela. Je ne suis pas... spéciale. Il dit m’aimer, mais...mais... c’est différent... il ... Son corps ne sera pas mien. Et je suis égoïste, mais, je le veux... Corps et âme. Cœur et esprit. Ce n’est pas normal ? D’être jalouse des inconnues ?» Je soupirais un moment. Ma blessure ne me laissait pas tranquille. J’aurais bien prit une potion maintenant. « Je ne veux pas jouer à la plus forte. J’ai crue... pouvoir me soignée seule. Mais en réalité, je ne voulais pas guérir. Je voulais me souvenir de la douleur... je pensais qu’elle serait à la hauteur que celle à ma poitrine. J’ai ... un énorme trou dans la poitrine... qui aspire tout ! Ça fait tellement mal. Mais... j’ai oubliée. Ceux qui m’aimaient. Sincèrement. J’ai tout oublié. Pardonne-moi papa... » Je tournais un peu le regarde vers lui. Je levais un peu la main vers lui, réclamant la sienne. S’il n’y avait que cela. Non, il restait encore autre chose. Papa. Il me reste une chose. « Je dois t’avouer quelque chose. Mais promet moi de ne pas paniquer » J’allais pleurer. J’ai honte de moi-même. Je me sens encore plus sale. Souillée. « Depuis... depuis... quelques temps... plus d’un mois, il m’arrive des choses. Des choses que... Enfin, c’est difficile à dire. Ou pas, c’est juste. J’ai peur de te le dire » J’inspire un bon coup. « J’ai des... visions » Je fermais fortement les yeux. Je ne peux pas supporter son regard. « Des visions de... choses qui peuvent... se produire» J’éclatais en sanglot. « Je suis médium ! Et je ne le contrôle pas ! Quand je vois... cela fait tellement mal ! Je ne contrôle rien et je souhaite que tout s’arrête. Mais... ma dernière vision, au festival, je... ne voulais pas qu’elle s’arrête. J’ai vu ... J’ai vu ma fille... Ma petite fille... elle était si belle... »
Je veux la revoir.



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Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
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James D. Potter
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Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
(#) ♣ Re: Je me réveille... [En cours]

par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mer Sep 10 2014, 01:06






"Alix & James Potter"





Quand on se dévoile...


J’ai tout lâché. Comme un imbécile, peut-être, mais il fallait que cela sorte. J’en peux plus des femmes Potter. Elles sont toutes pareilles. Chiantes. Et le pire, c’est que tous les hommes Potter tombent sous leurs charmes. Mais qu’a-t-on fait à Merlin pour subir cela ? Mon père avait épousé ma mère. Moi, Lily. Deux furies rousses, complètement cinglées mais tellement extraordinaires. Sérieusement, je plaignais le futur mari de ma fille. Je lui dirais bienvenu dans la famille et lui souhaiterais bon courage pour fréquenter la dernière rousse – et pas des moindres – de la famille. Mais quoiqu’elles puissent nous faire, on les aime terriblement forts et c’est bien pour ça que tout est plus douloureux lorsque cela les concerne. Je n’ai pas réussi à m’arrêter de pleurer. C’est con, non. Je crois que la peur m’a un peu trop envahi. Elle aussi s’est mise à pleurer ce qui en soit n’allait absolument pas m’aider pour me calmer, moi. Quand elle m’embrassa sur le front, je me suis demandé qui était l’adulte et qui était l’enfant. La scène pourrait presque en être comique si on ne pleurait pas tant. Lily n’en reviendrait pas de voir ça. Il faudra que je lui dise. Quand Alix sera remise. Pas avant. Ce n’est pas la peine qu’elle s’inquiète. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète. Elle l’est suffisamment. « Tu es pas sexy avec des larmes. Laisse-moi t’arranger cela... » J’ai rigolé. Sa mère aurait pu faire la même réflexion. Quoique… Lily aurait trouvé ça so sexy, les larmes. « Je ne peux pas être parfait dans tous les domaines… » ai-je répondu. Je l’ai laissé faire. En même temps, je n’avais pas spécialement la force de la repousser et je crois que ce n’était pas le moment de le faire. J’allais enfin – peut-être – comprendre ce qui l’avait poussé à agir comme elle l’avait fait. J’espérais juste qu’elle ne recommencerait pas. Je pouvais accepter toutes les raisons du monde même la plus idiote mais je n’accepterais pas qu’elle recommence. Non. Jamais. Je pris possession de la chaise. Oui parlons. Je la connais depuis qu’elle a 11 ans. Elle en a 22 aujourd’hui. Je ne l’ai pas vu grandir. Je crois que je n’ai pas accepté qu’elle grandisse. J’aurais tellement voulu la connaitre lorsqu’elle était enfant et je la vois toujours comme une petite fille de 11 ans. Nous n’avons jamais vraiment parlé depuis le jour où nous avons réellement fait connaissance. Je sais que je risque de ne pas aimer la vérité mais ma mère disait toujours qu’une relation quelque qu’elle soit, pour qu’elle fonctionne, devait être basée sur la discussion. Parler pour comprendre, même si cela ne faisait pas plaisir. Combien de fois, j’ai du rester assis à la table de la cuisine pendant que ma mère me parlait. Mon père, lui, ça le faisait rire. Qu’est-ce que j’ai pu le maudire ces jours-là… et me voilà, aujourd’hui, à écouter les explications de ma fille. Cela ferait bien rire ma mère. « Tout ce que tu dis ... est vrai. J’ai été stupide. J’aurais dû penser à la vie. Aller immédiatement à Saint-Mangouste. Oui, j’aurais dû. » J’ai toujours raison dans ce que je dis. Oui, tu aurais du mais maintenant c’est fait. « Malheureusement, papa, je ne voulais pas. J’avais perdue toute envie. » Je ne sais pas pourquoi je n’aime pas ses paroles. Elles me font mal. Je n’aime pas savoir ma fille malheureuse. C’est pire que tout. « De vivre. De combattre. Tout. Un but. » Et le pire, c’est que je ne sais même pas comment la rendre heureuse. Je suis impuissant face à ça. J’aimerais tellement pouvoir lancer un sort et que tout s’arrange pour elle, malheureusement je ne peux pas. « C’était bête... mais... tu sais... tout comme Lily est l’Unique pour toi. » J’ai du mal à comprendre pourquoi Lily apparait à cet endroit de la conversation. Oui, Lily est l’Unique et elle le restera. « Malgré tout les autres femmes, Lily est l’Unique. Sans elle, tu n’es rien ». Oui, ma femme est tout pour moi. « Tu ne veux plus sourire. Tu ne peux plus être heureux. Tu ne vis plus. C’est la même chose pour moi, papa. » Oh. Je m’étais attendu à tout sauf à ça. Pourquoi faut-il qu’elle me parle de ses amours. Je ne sais pas si je suis le mieux placé pour ça. Oui, Lily est l’Unique mais j’ai eu beaucoup beaucoup beaucoup de mal à l’avoir. Je me suis battu. Avec Servilus. Et surtout avec moi-même pour être moins con. « L’Unique pour moi ... c’est Erwan. » Ce petit con qui est venu au Festival ? Bon, c’aurait pu être pire… « C’est lui ... je l’aime... » Le verbe aimer est-il réellement bien placé ? « Désespérément... » Ah oui, quand même. Finalement, la vérité je ne veux pas la connaitre. « et j’ai l’ai perdu. » J’ai envie de tuer quelqu’un.. pour l’avoir rendu malheureuse. On ne rend pas ma fille malheureuse. « Et ... je lui avais tout avoué... par parchemin mes sentiments et je... au festival il ... il ... il a couché...avec plein de fille... » Oh… j’en suis resté sans voix. Je suis tellement à l’aise en cet instant très précis. Ma fille est entrain de m’avouer les sentiments qu’elle a pour Erwan Sanders – si je me souviens bien de son nom – à moi. Son cher père qui n’a jamais su montrer les siens… j’aime Lily depuis l’âge de 11 ans, j’en ai 43. J’ai du lui dire à peine dix fois « Je t’aime ». Sincèrement, je ne suis pas le mieux placé pour parler de ces choses-là… seulement, elle continue. Je la laisse dire sans la couper. Il faut que j’intègre que l’homme qu’elle aime est exactement comme moi. Il me semble qu’un scientifique moldu avait dit que les filles étaient toujours attirées par un homme qui lui rappelait son père. Chouette, Alix a pris un petit con comme moi. Parce que oui, je suis un petit con, grand con même. Prétentieux et arrogant. D’une modestie sans nom. Bref, le parfait cancrelat visqueux idéal pour une furie rousse du nom de Lily. Et ma fille, veut exactement le même que moi. Je vous le dis, il n’est pas fait pour elle. « Je ne suis rien. Je ne serais pas spéciale pour lui ». On dirait ma femme. « Il... aura toujours une longueur plus loin que moi. » On dirait moi. « Il aura, sur lui, la peau de plusieurs femmes. Le plaisir de jeune fille douée qui lui auront donné un temps merveilleux. » Les filles insignifiantes s’oublient très vites. « Je ne peux pas combattre cela. Je ne suis pas... spéciale. » On dirait toujours ma femme. Comme le dit un proverbe moldu. Telle mère, telle fille. « Il dit m’aimer, mais...mais... c’est différent... il ... Son corps ne sera pas mien. Et je suis égoïste, mais, je le veux... Corps et âme. Cœur et esprit. Ce n’est pas normal ? D’être jalouse des inconnues ? » Sa question m’a fait sursauter. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle coupe son monologue ainsi.

Si je n’étais pas aussi nerveux, triste, en colère et un peu perdu, j’aurais pu rire de la situation. Lily m’avait fait la même scène des années auparavant. « James, je ne suis pas toutes ces filles qui sont passées dans ton lit ! J’ai pas envie de finir comme elle… je ne veux pas que tu joues avec moi… j’ai pas envie que tu me jettes dès que tu auras eu ce que tu veux… » Comme si j’étais ainsi. Bon, okay. J’admets. J’allais voir une fille à chaque fois que Lily me jetait. Femme fatale qui avait volé mon cœur et qui ne voulait pas me le rendre. J’ai pris sa main qu’elle me tendait. Je lui ai embrassé le dos de la main avant de lui faire un sourire que l’on pourrait qualifier de paternel réconfortant. J’ai secoué la tête de gauche à droite, en souriant. « On dirait ta mère » Je sais, ça risque de ne pas lui plaire mais c’est un fait. Alix est sa mère. Elle a mon caractère de cochon et de casse-cou mais elle a aussi le caractère de sa maman. Je ne l’ai pas laissé répliquer, j’ai enchainé. « Je ne garantis pas être le mieux placé pour te réconforter mais je vais faire de mon mieux. » Remus et Sirius vont bien rigoler quand je leur raconterais ça. « Laisse-moi te raconter une histoire. Une histoire qui ressemble étrangement à la tienne et qui pourra peut-être t’aider à retrouver ta bonne humeur. » Après tout, Lily et moi étions la plus belle preuve que l’on pouvait tout traverser sans jamais cesser de s’aimer. « Elle a 30 ans cette histoire mais tu n’imagines même pas comme elle est actuelle. » Merlin, je vais parler de ma vie privée avec ma fille. Ce jour est à noter d’une pierre blanche. Même Sirius ne connait pas tout. Seulement, ce que je voulais bien en dire… je n’aime pas parler de moi. C’est un fait. « Je suis tombé amoureux de ta mère dès que je l’ai vu à Poudlard. Elle, elle m’a détesté dès que j’ai ouvert la bouche. Autant dire que nous étions très mal partis et pourtant… à l’époque, j’étais arrogant, prétentieux, à peine modeste et je couchais avec toutes les filles qui passaient dans mon champ de vision. Parce que Lily ne voulait pas de moi. Je pouvais avoir toutes les filles que je voulais sauf une. Une seule qui m’a résisté durant sept ans. Je ne rejettes pas la pierre à ta mère, je suis plus coupable qu’elle mais j’ai agis ainsi à chaque fois qu’elle refusait mes avances. C’est con. C’est humain et surtout très masculin. On se jette sur la première venue. C’est ainsi. Mais même si beaucoup de filles sont passées par mon lit, je n’ai jamais cessé d’aimer Lily. Jamais. » J’ai soif à force de parler… « Crois-moi, je ne défends pas ton Erwan. Je ne l’aime pas parce qu’il te rend malheureuse mais j’aimerais juste que tu comprennes que pour lui, je doute que tu sois aussi insignifiante que tu le dis. Crois-tu qu’il t’aurait demandé en mariage si tu n’étais pas spéciale à ses yeux ? » Oui, je me souviens de ça aussi. Sa demande en mariage… merlin… j’ai secoué la tête pour chasser cette idée. « J’ai eu exactement la même conversation avec ta mère. Elle disait qu’elle ne comptait pas pour moi qu’elle était juste un trophée de plus à mon arbre, qu’elle ne voulait pas finir comme toutes les autres, jetée comme une vieille chaussette… même après notre premier mariage, elle pensait encore que je me fichais d’elle. » J’espérais juste qu’Erwan Sanders était bien comme moi, et qu’il aimait réellement ma fille. De toute façon, si ce n’était pas le cas et qu’il se fichait d’elle, encore. Il n’aurait pas assez de temps pour compter jusqu’à trois. Et le pire, c’est qu’on ne m’arrêterait même pas pour le meurtre d’un traitre à son sang, je remonterais d’un cran dans la société des aurors. Tout bénéf pour moi. « Crois-moi Lys, tu es spéciale pour moi, comme pour lui. Chiante, je l’admets mais spéciale. Tu as le droit d’être jalouse d’inconnue, Lily l’était aussi. » Même si elle disait le contraire… mais je la connais ma femme… elle est jalouse de toutes les filles qui ont pu goutter aux bras de James Potter, même celles qui n’y ont pas eu le droit.

« Demande-lui comment s’appellent toutes les inconnues qu’il a fréquenté, je suis sûre qu’il ne se souvient d’aucun nom sauf un. Le tien. Et pourtant, tu es la seule qu’il n’a pas eue… » Tout comme moi. Les femmes Potter sont des femmes fatales. Toutes. Sans exception. J’ignore si j’avais réussi à lui remonter le moral. J’en doutais fortement. Je ne suis pas un être doué pour ça mais j’espérais juste lui avoir fait admettre qu’elle n’était pas juste Alix mais qu’elle était Alix Potter, ma fille et que oui, elle était spéciale pour son Erwan. Je n’en reviens pas de dire ça. Je leur donnerais presque ma bénédiction… pas tant que je ne lui aurais pas parlé à ce petit con qui fait souffrir ma fille. Sale gosse. « Je dois t’avouer quelque chose. Mais promet moi de ne pas paniquer » Trop tard. Je panique. « Je vais essayer » Le ton de ma voix prouve totalement le contraire. « Depuis... depuis... quelques temps... plus d’un mois, il m’arrive des choses. Des choses que... Enfin, c’est difficile à dire. Ou pas, c’est juste. J’ai peur de te le dire » C’est fini, je panique complètement là. Si cela a un rapport avec le boulot, je lui interdis d’y retourner. Surtout si c’est dangereux. Je l'encourage d'un regard. « J’ai des... visions » J’ai manqué éclater de rire. Je m’attendais tellement à autre chose. Elle a fermé les yeux, ce qui m’a permis de reprendre mes esprits et ne pas exploser de rire. Un rire nerveux qui prend quand le stress intense disparait d’un seul coup. « Des visions de... choses qui peuvent... se produire » J’ai pris ses mains quand elle a éclaté en sanglots. « Je suis médium ! Et je ne le contrôle pas ! Quand je vois... cela fait tellement mal ! Je ne contrôle rien et je souhaite que tout s’arrête. Mais... ma dernière vision, au festival, je... ne voulais pas qu’elle s’arrête. J’ai vu ... J’ai vu ma fille... Ma petite fille... elle était si belle... » Oh… c’était donc ça son évanouissement étrange… je lui ai embrassé les deux mains. « Encore une qui va en voler des cœurs… » ai-je lancé à propos de sa fille. En même temps, une Potter ne peut être que belle. C’est un fait. « Hey… calmes-toi… » Si je pouvais encore la réconforter pour ses histoires de cœur, là ça risque d’être plus compliqué. J’y connais rien moi, en médium. « Chérie… regarde-moi… je ne connais pas de médium professionnel mais je suis sûr que l’on peut t’aider à contrôler ça… et tu es sûre que ça se réalise tes visions ? » Honnêtement, je ne sais pas comment ça marche. Mon professeur de Divination Lilou Miné me faisait peur surtout quand elle voulait que je lise l’avenir de Remus dans ma tasse de thé… je me souviens même qu’aux Buses, j’ai lu dans la boule de cristal que je voyais un homme avec un gros nez, un peu rougeaud, ressemblant un peu à un Nifleur. Ce n’est que quand l’examinateur a reculé sur son siège que je me suis rendu-compte que c’était lui que je décrivais… bref, moi et les médiums, c’est pas mon truc mais bon… pour ma fille, essayons. « On va t’aider, je te promets. »




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(#) ♣ Re: Je me réveille... [En cours]

par la plume de Alix Potter ϟ Posté Mer Sep 10 2014, 15:19
















❝ Je me réveille ... ❞
feat. James Potter et Alix Potter



La situation aurait pu être comique si je n’avais pas été aussi sérieuse. J’étais perdue. N’est-ce pas normale de ressentir ce gouffre en nous lorsqu’on perd une personne qui nous ai cher ? N’est-ce pas normale, pour moi, de me sentir moins que rien comparé ses inconnues qu’il a touché, caresser –embrasser. J’eu un petit hoquet entre deux sanglots. Le pire, dans ce scénario, c’était que je pouvais très bien imaginer. J’avais vu. Il avait embrassé une femme devant mes yeux. Mon cœur. Le temps. Tout avait figé. Il l’avait fait volontairement. Mais encore une fois, c’était moi la seule fautive. Ce n’était que moi. « On dirait ta mère » Je fronçais les sourcils, prête à répliquée, mais mon père ne m’en laissa pas le temps. Quoi que... je ressemblais réellement à ma mère comme il le prétendait ? Je ne vois pas en quoi. [La jeunesse est aveugle] « Je ne garantis pas être le mieux placé pour te réconforter mais je vais faire de mon mieux. » Je ne demandais pas l’impossible, à James. Entre les lignes –raconté par Lily- je savais très bien quel genre d’homme qu’était mon père autrefois. Justement. Éclair moi. Pour toi qui as fait le même coup, parce que tu ne pouvais avoir Lily dans tes bras, que ressentais-tu avec ses femmes ? Cela signifiait quoi ? Rassure-moi. Ou bien dit-moi la vérité. Je serais assez forte pour l’affronter. Je suis forte, désormais. « Laisse-moi te raconter une histoire. Une histoire qui ressemble étrangement à la tienne et qui pourra peut-être t’aider à retrouver ta bonne humeur. Elle a 30 ans cette histoire mais tu n’imagines même pas comme elle est actuelle. » Je m’installais un peu mieux la tête sur l’oreiller pour le regarder. Je n’avais pas pris la peine de chasser mes larmes. Cela n’aurait probablement servis à rien de toute manière. Il me fallait mettre Erwan de côté dans mon esprit. Juste le temps d’écouter mon père. « Je suis tombé amoureux de ta mère dès que je l’ai vu à Poudlard. Elle, elle m’a détesté dès que j’ai ouvert la bouche. Autant dire que nous étions très mal partis et pourtant… à l’époque, j’étais arrogant, prétentieux, à peine modeste et je couchais avec toutes les filles qui passaient dans mon champ de vision. Parce que Lily ne voulait pas de moi. Je pouvais avoir toutes les filles que je voulais sauf une. Une seule qui m’a résisté durant sept ans. Je ne rejette pas la pierre à ta mère, je suis plus coupable qu’elle mais j’ai agis ainsi à chaque fois qu’elle refusait mes avances. C’est con. C’est humain et surtout très masculin. On se jette sur la première venue. C’est ainsi. Mais même si beaucoup de filles sont passées par mon lit, je n’ai jamais cessé d’aimer Lily. Jamais. » J’avais eu la version de Lily. Légèrement différente de celle-ci. Normal, elle n’était pas dans la tête de James. Au lieu de ‘’ cet idiot allait de gauche à droite avec sa grosse tête ‘’ j’avais la véritable raison. Il affirmait, cependant, les qualités qui lui étaient propre à cette époque là. Puis, il allait voir d’autre fille parce que son cœur le faisait souffrir de ne pas avoir eu celle qui désirait le plus –maman. Un mec. Au lieu de faire face, il avait prit fuite dans les bras d’une autre. Comme il dit... c’est con. Humain. Et surtout –très masculin. Je ne pipai mot, mais on voyait clairement dans mon visage que je n’étais pas enchantée. « Crois-moi, je ne défends pas ton Erwan. Je ne l’aime pas parce qu’il te rend malheureuse mais j’aimerais juste que tu comprennes que pour lui, je doute que tu sois aussi insignifiante que tu le dis. Crois-tu qu’il t’aurait demandé en mariage si tu n’étais pas spéciale à ses yeux ? » Je pouffai un peu de rire. Un rire nerveux peut-être. « Le défendre ? Cela ne m’est même pas venu à l’esprit » Comment pourrait-il défendre un homme qui m’a volontairement blessé, demander en mariage et j’étais malheureusement –pour James- amoureuse. Un homme qui lui ressemble tant à l’époque. Un homme qui ... pourrait être mon futur époux ? Enfin. J’aimerais bien remonter le temps pour lui répondre. Je ne crois pas que sa demande est encore d’actualité. Si ce n’est pas le cas –moi je le demanderai en mariage. Enfin, lorsque tout serait régler et que je m’assurerais d’avoir cet homme entièrement pour moi. Plus de partage. D’ailleurs, je devrais prendre note les femmes qu’il a touché –juste pour m’assurer qu’elles ne sont plus de passages. Bon sang... Je suis comme ma mère. Mon père secoua la tête, me ramenant à la conversation. Ou plutôt au monologue. « J’ai eu exactement la même conversation avec ta mère. Elle disait qu’elle ne comptait pas pour moi qu’elle était juste un trophée de plus à mon arbre, qu’elle ne voulait pas finir comme toutes les autres, jetée comme une vieille chaussette… même après notre premier mariage, elle pensait encore que je me fichais d’elle. » Alors, cela avait arrivée à Lily d’être dans cet état. D’avoir peur. À cause de James. De ces femmes. C’est un véritable fléau ma parole. Je veux dire –pourquoi existe-t-il des connasses un peu partout pour prendre nos hommes ? Putain ! « Crois-moi Lys, tu es spéciale pour moi, comme pour lui. Chiante, je l’admets mais spéciale. Tu as le droit d’être jalouse d’inconnue, Lily l’était aussi. » Je restais un peu bête à l’adjectif employé par mon père envers les femmes Potter. Je ne suis pas... bon. Peut-être un peu. Beaucoup. « Faut croire que c’est la liste pour avoir la tête de l’emploi. Disons que ce sont les hommes qui nous rend ainsi » Je vins essuyer une larme qui glissa le long de ma joue rosée. Cela m’avait fait un peu de bien. Ça n’arrange rien pour le moment, certes, mais je me sentais un peu mieux. Le reste, c’était à moi de m’en charger. Erwan et moi. Enfin, ce n’était pas tout de suite. Je n’avais pas l’état de voir qui que ce soit. « Demande-lui comment s’appellent toutes les inconnues qu’il a fréquenté, je suis sûre qu’il ne se souvient d’aucun nom sauf un. Le tien. Et pourtant, tu es la seule qu’il n’a pas eue… » Pas une bonne idée. Je risque surtout d’aller voir toutes ces filles si jamais je pouvais connaître leurs noms. Je restais en silence un moment. « Alors, j’ai ta bénédiction pour me mariée ? » J’eu un sourire. Ah lala, la réaction allait être très marrante. Malheureusement, la vérité que je devais lui dire, à la suite de tout cela, était autre chose. Je lui annonçais mes dons. Il admit essayer de ne pas paniquer. Je ne pense pas, techniquement, qu’il panique réellement. Juste. Il ne devrait pas comprendre. Mon ‘’don’’ n’est pas comme un cours de divination. C’est différent. C’est réel ! Lorsque j’eu terminée, en avouant la vision de ma fille, je pleurais à chaude larme. Je la revoyais nettement dans ma tête. Ses longs cheveux. Ces boucles brunes. Son teint de porcelaine. On aurait dit une petite poupée. Ses petites tâches de rousseur au bon endroit. Juste parfait. Ses pommettes. Elle était tellement belle. Elle semblait heureuse. Je crois. Je pourrais réellement la rendre heureuse ? Enfin, cela ne veut pas dire que cette vision sera réelle. Non. Elle ne deviendra jamais réalité. Mon père embrassa mes mains –je fermis les yeux à ce contact. Cela était douloureux. « Encore une qui va en voler des cœurs… » Non. Elle n’existerait pas. Ma petite fille. Difficile de renoncer à quelque chose qu’on aurait pu avoir. La contempler sans l’obtenir. « Hey… calmes-toi… » « Du temps... laisse-moi du temps... désolée... » Je ne bougeai pas d’un point. Mes yeux toujours closes, j’observais son image dans ma tête. Le seul moment où je peux encore la voir. Fraîchement dans ma mémoire. Bientôt, elle disparaîtra de mes souvenirs. « Chérie… regarde-moi… je ne connais pas de médium professionnel mais je suis sûr que l’on peut t’aider à contrôler ça… et tu es sûre que ça se réalise tes visions ? » J’ouvris mes yeux. La pièce était embrouillée à cause de mes larmes. Je libérais une de mes mains pour venir essuyer les dégâts. Je parvins, à peine, à me calmer. J’étais de drôle d’humeur. Tout ce mélange n’était pas bon pour moi. Que pouvais-je y faire ? Rien. Que seulement y faire face. Après plusieurs sanglots étranglés, je parvins à répondre; « Pas toujours. Mais la plupart du temps –oui. Le futur, ce n’est pas comme dans un cours de divination. Je ne prédis rien dans les tasses. Rien dans les livres. Je vois. Les yeux ouvert, réveillée ou endormit –je peux voir une option de futur. Quand celle-ci ne se produit pas, c’est parce que le futur à changer pour aller vers un autre choix. C’est comme... si tu décide de prendre un verre ce soir. Je te verrais prendre ce verre. Mais, rendu à la maison, tu change simplement d’avis et tu décide de faire autre chose. Tu comprends ? Il existe une multitude de futur selon les choix que nous faisons. Alors, ce que j’ai vu ... était seulement un choix. Et ma fille en était la fin. Je ne crois pas... la revoir » Cela m’était bizarre de l’expliquer ainsi. J’espère juste que mon père pourrait comprendre. « On va t’aider, je te promets. » Je lui souris un peu. Il ne fait que de son mieux. Je ne pouvais pas m’attendre à autre chose. Je n’étais plus une petite fille dont le père devait être un héros et me sauver rapidement. Il me fallait être patiente et me débrouillée toute seule. Au moins, mon père serait au courant. Bientôt ma mère. Je devais lui parler également. Remettre les choses sur le bon pied. J’enfonçais une main dans le matelas du lit pour me redresser sur les fesses. Je restais un moment sans bouger. Une image vint rapidement dans mon esprit et, sans comprendre, je sentais la panique dans le creux mon ventre. Je fronçais les sourcils avant de regarder James. Tant qu’à être dans les révélations. « Dis, Papa, il y a autre chose aussi. Quand j’ai obtenu cette blessure. Bien, j’enquêtais avec Frank –tu dois le savoir. Je n’ai pas eu le temps de dire à Frank cela... mais il y avait quelqu’un ... Un mangemort y était, je me suis battu contre lui. C’est cet homme qui a mis le feu » J’essayais de me remémorer un détail de cet homme qui aurait pu me marquer. « Malheureusement, je n’ai pas pu voir son visage. Mais il était clair, quand il m’a regardé avec ma blessure. Je lui lançais presque le défi de me tuer. Je ne sais pas pourquoi je te dis cela... c’est étrange, mais... j’ai l’impression... qu’il en a pas finit avec moi »


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par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mer Sep 10 2014, 16:41






"Alix & James Potter"





n'oublie pas qui tu es...


Je n’ai jamais autant parlé de moi de toute ma vie. Sirius ne va pas en revenir. Remus non plus d’ailleurs. Le pire c’est lorsqu’il va falloir parler à Lily Evans. Je sais bien qu’Alix doit s’en charger mais si je ne prépare pas le terrain un peu avant, elles ne sont pas prêtes de faire la paix. Et dire que tout le monde me craint moi… c’est parce qu’ils ne connaissent pas ma femme. C’est ça. Je vais leur présenter et après ils verront c’est qui le pire des Potter… Je ne voulais pas défendre Erwan. Comprenez bien, je sais que ma fille grandit mais la savoir dans les bras d’un homme, je ne peux pas. Et puis c’est moi l’homme de sa vie. Je sais bien qu’on ne se mariera jamais tous les deux mais c’est ma petite fille… y’a que moi qui l’aime comme elle le mérite. Et puis cet Erwan là, il l’a rend malheureuse, c’est qu’il ne la mérite pas. « Alors, j’ai ta bénédiction pour me marier ? » Je me suis étranglé en avalant ma salive. Mes yeux se sont écartés comme s’ils voulaient sortir de leur orbite. Se marier. Avais-je bien entendu ? Heureusement que j’étais assis sinon je crois que je serais tombé. Etrangement, mes jambes ne répondaient plus du tout aux ordres de mon cerveau. Mes mains non plus d’ailleurs. Je ne parle même pas de ma bouche qui s’ouvrait et se refermait sans rien laisser passer. Je dois avoir l’air d’un poisson qui manque d’air. C’est ça, j’hyperventile. Je manque d’air. J’étouffe. Ma bénédiction ? Pour se marier ? Ca ne fait pas un peu beaucoup de nouvelles à digérer là ? Je veux bien rester calme, ne pas hurler, ni sortir de mes « bonds » mais là, non. Je ne peux pas lui donner ma bénédiction pour qu’elle se marie. Et surtout pas avec cet idiot d’Erwan qui couche avec n’importe qui et qui ose faire souffrir ma fille !

Pourquoi j’ai eu une fille ? Pourquoi Merlin tu m’as fait ça ? Une fille ! Une chieuse de par sa mère, une casse-couille de par son père et une fille amoureuse d’un crétin comme son père. Merlin ne soit pas loué sur ce coup-là ! Je te déteste Merlin ! Seulement, si je ne lui donne pas ma bénédiction, elle va m’en vouloir et ça il en est hors de question… mais je ne peux pas accorder ça… il la rend malheureuse, il est déjà mal parti dans la vie, lui. Je n’ai pas répondu à sa question. Je me bats assez contre moi-même et je n’ai pas envie de dire un truc que je regretterais. Et puis, honnêtement je ne sais pas quoi lui dire. Oui. Non. Peut-être. J’en sais rien. Si je dis non, elle m’en veut. Si je dis oui, je vais m’en vouloir de la confier un petit con. Je veux simplement qu’elle soit heureuse et pour le moment, elle ne l’est pas. Même avec ce crétin d’Erwan.

« Pas toujours. Mais la plupart du temps –oui. » Chouette une autre Potter sur la planète alors… C‘est Lily qui va être contente d’apprendre qu’elle va être grand-mère. « Le futur, ce n’est pas comme dans un cours de divination. » Pourtant c’est ce que Lilou Miné nous proclamait dans la Tour. « Je ne prédis rien dans les tasses. Rien dans les livres. » Ça il va falloir que j’aille le dire à Lilou Miné. On ne voit rien dans les tasses de thé sauf du thé. « Je vois. Les yeux ouvert, réveillée ou endormit –je peux voir une option de futur. » Déjà à l’école, le futur me faisait peur mais alors là… Je vois encore Lily déclarer à toute l’assemblée lorsque Remus lui posa la question qui tue… « Comment tu fais pour lire dans la boule de cristal ? » « Ouvre ton troisième œil Remus ! » suivit d’un grand éclat de rire. « Quand celle-ci ne se produit pas, c’est parce que le futur à changer pour aller vers un autre choix. C’est comme... si tu décide de prendre un verre ce soir. » Un verre de quoi ? Okay, je sors. « Je te verrais prendre ce verre. Mais, rendu à la maison, tu change simplement d’avis et tu décide de faire autre chose. » Comme prendre un donught par exemple ? « Tu comprends ? » J'ai hoché la tête. J’ai toujours été hermétique à la divination, je n’en fais que parce que Lily en faisait, mais j’ai compris ce qu’elle m’expliquait. « Il existe une multitude de futur selon les choix que nous faisons. Alors, ce que j’ai vu ... était seulement un choix. Et ma fille en était la fin. Je ne crois pas... la revoir ».

« C’était inscrit dans le contrat que tes visions te rendraient malheureuse ? » Parce qu’à en juger de son regard et de son comportement, avoir vu sa potentielle petite fille l’a bien plus touchée qu’elle ne semble vouloir le dire. Là, le souci c’est que pour avoir sa fille, il lui faut Erwan et pour le moment ils sont un petit peu en froid ces deux-là. Si je l’avais sous la main, je l’engueulerais bien fortement juste pour lui dire ma façon de penser. Et puis, relativisons, peut-être que dans un autre futur, Alix aura un petit garçon ? Et franchement je lui souhaite… les garçons c’est le bien. Les filles Potter c’est… une joie intense quand on les rencontre, un immense bonheur quand on les revoit et une vie merveilleuse quand on les garde… je délire.

« Dis, Papa, il y a autre chose aussi. » Encore ? Ma fille veut m’achever entièrement là ? Je récapitule. Elle est amoureuse, elle a failli mourir, elle voit le futur et il y a encore quelque chose ? Merlin… « Quand j’ai obtenu cette blessure. » Alors là, ça ne va pas du tout me plaire. « Bien, j’enquêtais avec Frank –tu dois le savoir. » Oui, ça je sais… je lui en ai même voulu de t’avoir emmené avec lui. « Je n’ai pas eu le temps de dire à Frank cela... » Je ne sens pas du tout ce qui va suivre. « mais il y avait quelqu’un ... Un mangemort y était, je me suis battu contre lui. C’est cet homme qui a mis le feu » J’ai serré un peu brusquement l’accoudoir. Un mangemort ? Avec ma fille… lui et elle. Tous seuls ? Dans une maison en feu ? Elle veut me tuer, c’est sûr. « Malheureusement, je n’ai pas pu voir son visage. Mais il était clair, quand il m’a regardé avec ma blessure. Je lui lançais presque le défi de me tuer. » Merlin… pourquoi j’ai fait une fille aussi casse-cou que moi ? « Je ne sais pas pourquoi je te dis cela... c’est étrange, mais... j’ai l’impression... qu’il en a pas fini avec moi » Je suis tombé contre le dossier du fauteuil en soupirant brusquement. Je la tue tout de suite ou j’attends encore un peu ? J’ai redressé la tête. Elle a de la chance qu’elle soit ma fille. Si je la touche, je serais obligé de me tuer, n’empêche que là ce n’est pas l’envie qui m’en manque. « Non seulement tu mets ta vie en danger avec un tuyau mais en plus tu lances des défis à des mangemorts... » Je me suis frotté les yeux sous les lunettes. « J’ai fais une fille inconsciente ! Inconsciente ! Merde Alix ! T’es plus à Poudlard ! T’es dans la vraie vie là ! Tu ne peux pas défier un mangemort comme ça… » Je vais finir par lui lancer un sort de localisation juste pour ne pas perdre sa trace. « Tu sais qui tu es Alix ? »





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par la plume de Alix Potter ϟ Posté Sam Fév 07 2015, 22:42
















❝ Je me réveille ... ❞
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Je ne regardais même plus mon père en ce moment précis. J’étais uniquement plongée dans le souvenir de l’homme mystérieux qui avait mis feu à un bâtiment. Pour quel but ? Effacer ses traces ? Sa présence ? De ses projets qu’il avait eu à cet endroit ? Ou bien simplement de moi qui l’avait aperçu sans le vouloir ? Tellement de question sans aucune réponse. Je ne saurais jamais sauf si je pouvais retrouver cet homme. La dernière chose dont j’avais besoin était de plongée dans une traque à l’homme qui a essayer de me tuer. Du moins, c’était la dernière chose dont James avait de besoin. Pour ma part, mes tripes me rongeaient de bondir hors de mon lit pour commencer mes recherches. Je suis une suicidaire. Même si mon désir de vouloir quitter ce monde est disparu de mon coeur, je cherche sans cesse le frôlement de la mort. Simplement, du moins je crois, pour me sentir plus vivante que jamais. J’avais perdue cette sensation de vie lorsque la vie m’y a confronter avec brutalité : en me montrant tout ce que j’avais perdue dans mon jeu de jalousie. J’ai perdu l’homme que j’aimais, mon meilleur ami et un futur avec une fille des plus sublimes. Son visage revint dans mon esprit. Ses bouclettes brunes qui frôle sa joue rosé ainsi que son sourire éclatante. Elle rayonnait dans la noirceur. Ses yeux étaient ceux d’Erwan. Le même regard curieux sur la vie, désireux d’en découvrir plus ainsi que brûlant lorsque ceux ci vous regarde avec colère. Par contre, la tristesse dans ses pupilles étaient bien plus douloureuse que n’importe quel haine. Je secouai la tête, résignée, il me fallait chasser ces images de mon esprit. Sinon, je cèderais à une volonté de mon corps qu’il m’était interdit de franchir. « C’était inscrit dans le contrat que tes visions te rendraient malheureuse ? » J’eus un sourire faible, mais sincère à cette remarque dignement paternel de la part du grand James Potter. « Est-ce inscrit que c’est suicidaire de côtoyer Lily Evans ? Oui, et tu as quand même franchis le pas. Même si je l’aurais su, j’aurais signer ce contrat pour la voir. Toi et moi, nous ne sommes pas si différent. » Je souris de nouveau devant cette comparaison. James et moi, nous sommes vraiment pareil. L’un comme l’autre. S’il rebute mon attitude avec colère c’est parce qu’il est exactement comme moi. Peu importe le mal que l’on peut avoir, nous ferons avec celle-ci pour obtenir ce que l’on désir -dans d’autre cas nous prendront le chemin facile. La fuite. Moi, dans la mort. Lui, dans l’alcool. Nous sommes forts, mais faibles face à notre passé et nos erreurs. Encore plus face à l’amour. Surtout, face à l’amour. Mes pensées vagabondent un peu partout en ignorant la réaction de mon paternel à l’appréhension de la nouvelle précédente : un mangemort à mes trousses. Je n’avais pas volontairement lancer un défi à celui-ci. Ce fut mon ego sur dimensionnelle (donner fraichement par l’homme ici présent doubler par la femme qui m’a porter) qui avait décidé que je ne perdrais pas si facilement. J’avais lancer un défi muet à cet homme. La bonne nouvelle, j’avais l’air d’une femme extrêmement courageuse -digne d’une Auror. La mauvaise : l’homme mystérieux avait répondu à ce défi. Il m’aurait, un jour ou l’autre, cet homme me retrouvera pour me faire les pires souffrances du monde. Cette pensée m’arracha un frisson d’horreur. Je ne devais pas céder à mes cauchemars. Je savais très bien me défendre. Il était hors de question que je joue à la victime ou à la princesse en détresse. Je n’ai point besoin de protection. Hors, je mourrais en accomplissant mon devoir. Mon ego me lança un défi clair que seul moi perçu (pour mon bien) : retrouver ce mangemort. Oui, je le ferais. Je devais, pour le moment, garder cette mission pour moi-même. James me l’empêcherai et je sais qu’il mettra facilement Frank avec lui. Mon mentor était maintenant pris au piège de la colère de mon père. Plus rien ne devrait m’arriver sous sa surveillance. Je jouais dans un terrain dangereux. Pourtant, je sais que je trouverais facilement un moyen pour faire mon enquête en toute discrétion. Je suis une Potter -la plus bornée de tous. « J’ai fais une fille inconsciente ! Inconsciente ! Merde Alix ! T’es plus à Poudlard ! T’es dans la vraie vie là ! Tu ne peux pas défier un mangemort comme ça… » Je grimace. Je ne suis plus à Poudlard, mais il me reproche comme si j’étais encore une gamine de douze ans. Quoi que, son attitude est tout a faire normal : c’est un père. Un père cri, une mère pleure. Mon coeur se serra pour me punir de cette pensée injuste et cruelle. Ma mère qui pleure… je veux la voir. « Tu sais qui tu es Alix ? » Je tourne mon regard vers lui. Il semble désemparé, confus et furieux. Pourtant, je le suis tout autant. Je fronce les sourcils en comprenant facilement le sens de sa question. Qui je suis ? Non, la question était : qui était-il lui ? Dans cette question qui m’était destiné, le sujet changeait complètement vers lui. Je suis sa fille. Je suis une proie facile. Une proie pour le toucher -lui. Lui. Le grand James Potter. « Qui suis-je ? Non, dis-moi un peu - James. Qui suis-je ? Le sais-tu au moins ? » Mon ton fut plus glaciale que je l’aurais espéré, j’avais presque cracher ma question au sens littéraire. Si une personne ne me connaissait pas, c’était malheureusement lui. Parce que lorsque je le vois, j’essaie de m’ouvrir et James ne le voit pas à sa façon. Il désir que je règle mes problèmes avec ma mère et que je reste sagement à la maison sans voir de garçon de ma vie. C’est compensable, sauf que je dois vivre ma vie. La mienne. Pour moi. Par pour lui et faire attention car ‘’monsieur’’ a un titre trop bien pour les méchants. « Je sais qui je suis ! Je suis ta fille » Je dis cette phrase d’un ton presque accusable, que je comprenais ses intentions. « Je ne m’empêcherai pas de vivre parce que je suis une proie pour te faire du mal. N’est-ce pas pour cette raison que nous avons convenu qu’il était très sage d’être Auror ? Pour que je suis me défendre ? James, je ne suis plus une petite fille. Bien que j’ai fais des erreurs, je l’accorde, je vais maintenant changer. Je prend ma vie en main et si, même, mon désir aurait été de mourir -tu n’aurais rien pu faire contre cela. Rien du tout »


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par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mer Fév 11 2015, 11:39






"Alix & James Potter"





bénédiction...


Okay. Un point pour ma fille. C’est suicidaire de fréquenter Lily Evans. Sirius n’avait pas arrêté de me le répéter quand nous étions à Poudlard. Cette harpie qu’il disait. Ou la furie aussi. Que des petits surnoms bien sympathiques. Bref. Alix et moi n’étions peut-être pas beaucoup différents, je n’aimais quand même pas la voir malheureuse, même pour un don génial. Ceci dit, cela me faisait plaisir qu’elle puisse nous voir identique elle et moi. Notre relation n’avait pas démarré au mieux, c’était le moins que l’on puisse dire mais au fil des années, elle s’était un peu améliorée. Dire que nous étions proches ? Oui, peut-être. Avions-nous une vraie relation père-fille ? Je n’en savais rien. Je savais simplement qu’aujourd’hui, on se connaissait un peu plus, on s’aimait beaucoup, et que pour ma part je ferais tout pour elle, même si elle ne s’en rendait pas compte ou qu’elle ne le désirait pas. Je ne dis pas que je suis le meilleur père qui existe, Rogue était peut-être meilleur que moi. Je suis peut-être très égoïste, je l’empêche peut-être de vivre sa vie mais je ne veux pas la perdre. Je l’ai perdu une fois, le jour où j’ai perdu son frère et il me serait impossible de la perdre une seconde fois, alors je suis peut-être un peu trop protecteur vis-à-vis d’elle. Elle comprendra lorsqu’elle aura des enfants. Et je sais qu’elle sera comme moi, rien que de la voir si triste à l’idée de ne plus revoir celle qui a partagé ses visions. Et ce n’était qu’une vision, qu’un hypothétique futur. Je protégerais ma fille jusqu’au bout, et ce quoiqu’il arrive. L’entendre me parler de son combat avec un mangemort m’a électrisé le corps. J’ai senti une sensation glacé le long de l’échine, comme si je venais de rencontrer un Détraqueur. Je m’étais toujours dit qu’Alix avait encore le temps pour affronter la réalité, même en étant Auror. Je le savais qu’un jour cela arriverait. Auror, traitre à son sang, cela ne pouvait que arriver mais j’avais espérer que ce ne fusse pas si rapide. Je crois bien m’être un peu énervé. Qui ne l’aurait pas été ? Défier un mangemort ? Même moi, je ne l’aurais pas fait et pourtant, il y en a pleins que j’aimerais écraser. « Qui suis-je ? Non, dis-moi un peu - James. Qui suis-je ? Le sais-tu au moins ? » Ma fille. Son ton m’a glacé le sang. Comme si c’était moi le fautif d’avoir défié un mangemort. Elle voulait me prouver quoi là ? Qu’elle était plus forte que tout le monde ? Personnellement, je m’en fiche qu’elle soit plus forte que tout le monde tant qu’elle reste envie, le reste m’importe peu. Etrangement, je me sentais coupable même si je n’avais de raison de l’être. « Je sais qui je suis ! Je suis ta fille » Merci de le reconnaitre. Pour le coup, je l’admets c’est entièrement de ma faute si tu es ma fille. Enfin, non. Nous étions deux dans le coup mais le moment n’était pas forcément bien choisi pour parler de Lily. N’empêche que oui, Alix était ma fille et rien que pour ça, elle était en danger perpétuel. C’est comme ça. « Je ne m’empêcherai pas de vivre parce que je suis une proie pour te faire du mal. » Entre s’empêcher de vivre et défier un mangemort, il y a quand même un gouffre. « N’est-ce pas pour cette raison que nous avons convenu qu’il était très sage d’être Auror ? Pour que je sache me défendre ? » Peut-être. Ça n’empêche que défier un mangemort n’était pas dans le contrat quand j’ai accepté tes études. « James, je ne suis plus une petite fille. » Ça, je commence à le comprendre. « Bien que j’ai fais des erreurs, je l’accorde, je vais maintenant changer. » Je suis ravi de l’apprendre. Vraiment. « Je prends ma vie en main et si, même, mon désir aurait été de mourir » Je crois que mon cœur a loupé un battement d’ailes. « Tu n’aurais rien pu faire contre cela. Rien du tout » Voilà qui est très dur à entendre. Je n’ai pas pu sauver mon premier fils et je n’aurais rien pu faire pour sauver ma première fille. Je pense que je devrais être élu Meilleur Papa de l’année, ça défierait les chroniques de Sorcière Hebdo.

J’ai observé Alix avec insistance. « Effectivement tu es ma fille. » ai-je commencé d’une voix un peu rauque. « Enlevons le fait que tu portes un nom que le Ministère rêverait de rayer des généalogies sorcière et moldue définitivement, tu es et tu resteras ma fille jusqu’au bout et rien que pour ça, je n’ai pas absolument pas envie que le « bout » soit court. Je sais que tu n’es plus une petite fille, je sais que tu peux te défendre même contre un mangemort, mais je n’ai pas vraiment pas envie de te perdre. Tu as ma bénédiction pour ton mariage, pour devenir auror, pour ne pas te réconcilier avec ta mère, pour tout ce que tu veux mais pas pour te battre face à un mangemort, pas maintenant » Mélodrame quand tu nous tiens. J’étais persuadé qu’elle allait s’énerver. Encore. Mais à vrai dire, je n’en avais rien à faire. Je n’ai pas envie que ma fille soit tuée par un mangermort ou qui que ce soit. Même si j’avais une extrême confiance en ses capacités, je connaissais les mangemorts, pour les avoir combattus souvent et je pouvais dire qu’ils n’avaient aucune pitié. Vraiment aucune. « Je sais que je ne te ferais pas changer d’avis, tu es une Potter doublée d’une Evans après tout, mais c’est ainsi, j’ai peur qu’il t’arrive quelque chose. Tu comprends ça ? J’ai peur pour toi, comme j’ai peur pour les jumeaux… Je n’y peux rien c’est ainsi. » Pendant une fraction de seconde, je me suis vu confier la tâche de coller aux basques d’Alix, à Arkos. J’ai renoncé aussi vite, elle m’en voudrait encore plus. « Je t’aime Lys, et ça même les mangemorts ne pourront l’enlever, même tes défis stupides… »





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