HIBOUX : 49 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/07/2012 GALLIONS : 34 AGE DU PERSONNAGE : 41 ans. PROFESSION : Fugitif. Auror à temps partiel.
Sirius Black
« Qui cherche perfection obtient Sirius Black »
(#) ♣ Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de Sirius Black ϟ Posté Mar Mai 27 2014, 19:10
Une présentation ?
ft. Sirius Black & Connie Heart & James Potter
Pendaison, me voilà. J’étais terrorisé et pourtant je n’avais pas du tout à l’être. J’ai envoyé des lettres à James pour lui dire que j’avais quelqu’un d’important à lui présenter. Si important qu’il me fallait lui demander la permission pour pénétrer le Manoir avec elle. Je n’avais pas élaboré et je savais très bien que j’en avais pas de besoin. Il comprenait sûrement sans que je puisse m’expliquer. Après tout, je ne débarque JAMAIS avec quelqu’un au Manoir. Copain ou non. Alors, cela avait dû être un sacrée choc pour lui. Mais étant à l’autre bout de la lettre, je n’avais pas été là pour voir sa réaction. Ce qui me faisait peur était de savoir s’il allait accepter ou non. Bien, il y avait d’autre endroit pour ce rencontré de toute façon. Si ce n’était pas là, cela serait ailleurs. Mais je voulais un lieu neutre et sans danger pour moi-même. Je suis tout de même rechercher. Un point à ne pas oublier. Puis... je refusais que James aille chez Connie. C’est un lieu privé. Mon lieu privé ... c’est chez MA Connie. Bon, ok ! Je suis pathétiquement jaloux trop vite. Pour le moment, je ne peux pas le contrôler. Connie fera avec mon caractère possessif. Pas sûr que ce soit un réel problème pour la jeune femme. Y penser me fit sourire. Quelques jours plus tard, James me donna sa réponse avec un petit bout de papier de son écriture pour permettre à ma copine (ok, trop bizarre de dire cela) d’entrée chez lui ainsi qu’une date possible. J’avais fais la demande qu’il soit seul. Pas de Lily pour me casser les oreilles avec ses dix millions de questions. Ni des jumeaux pour... enfin, pour être les jumeaux devant elle quoi. Non, juste mon meilleur ami. Juste mon frère. Une première étape. Je lui avais également demandé de ne pas le dire à Remus, mais j’ignorais s’il pouvait combler ce désir. Il aurait du mal. Je suis sûr, qu’au début, qu’il devait avoir rit et penser que tout était un mensonge. Je ne devais pas y penser. J’avais enfilé un simple t-shirt et un jeans un peu troué qui me restait, ayant jeté ceux avec lequel on m’a presque aperçu il y a quelques semaines. Me faut de nouveau fringue. Peu importe. Je pourrais compter sur Alix. Enfin, elle n’avait pas trop la forme ses derniers temps. Je devrais la laisser tranquille. Je me peignais à la manière ‘’Sirius’’ et je transplanais dans le quartier de Connie. Plus que j’avançais, plus mon cœur cognait contre ma poitrine et je savais très bien que cela serait pire devant le manoir. Nous étions samedi soir. Cela serait le crime parfait pour James –l’humiliation idéale ! Devant un petit ‘’souper’’ de rencontre. Je veux mourir. Je ne cognais pas, entrant directement chez la jeune femme. J’en avais l’habitude, alors. Elle était peut-être entrain de ce préparé ?
SIRIUS-« Je suis là ? Prête ? »
Je fouillais rapidement dans ma poche de jeans pour chercher un bout de papier –celui de James avec son écriture dessus. Je n’avais pas lu son mot. Je laisserais à Connie le plaisir de le découvrir –l’adresse du Manoir j’imagine. J’attendis que ma douce compagne me retrouve. N’importe quoi sur le dos, elle était sublime. J’oubliais vite le papier pour venir lui prendre un doux baiser. Puis, celui-ci s’enflamma un peu plus. Ma nervosité en était sûrement pour quelque chose. Je me cherchais un peu de courage durant se baiser. Je me retirais en lui souriant, venant baiser son cou et en bas de son oreille toute en lui murmurant combien je la trouvais séduisante. Il y avait des mots que je ne pouvais dire encore. Comme mes sentiments. Mais je suis un homme d’action. Mon ‘’je t’aime’’ inavoué se reflétais dans mes gestes envers elle. Connie le savait. Et je l’appréciais encore plus.
SIRIUS- « Je dois te faire lire ceci tout à l’heure. Grâce à cela, tu pourras entrer. Je t’ai expliqué, non, le principe ? C’est l’écriture de James, donc... »
Difficile d’expliquer cela lorsqu’on est sous le serment. Mais bon, j’avais expliqué les bases et cela fut suffisant pour qu’elle le comprenne. J’attendis que ma compagne soit à cent pourcent prête pour quitter son appartement et transplaner avec elle. Nous étions un peu loin du Manoir qu’elle ne pouvait voir. Nous marchâmes un peu main dans la main. Je sentais mon cœur dans ma propre paume. Putain que j’étais nerveux. Rendu devant la cour du manoir, je tendis le papier à Connie pour qu’elle puisse lire les mots de James et –qu’ainsi- qu’elle puisse découvrir le manoir de mon meilleur ami. Je pris une longue inspiration. Ainsi qu’un baiser fougueux à Connie avant de murmurer ‘’ C’est parti ‘’. TOC. TOC. TOC. Je veux mourir. James ! Me voilà
AGE : 33 HIBOUX : 20 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 29/07/2012 GALLIONS : 14 AGE DU PERSONNAGE : 35 ans PROFESSION : Infirmière
Connie Hearts
Si j'ai l'air blasée ? J't'en pose moi des questions duc**
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de Connie Hearts ϟ Posté Mar Juin 03 2014, 10:11
Je n’arrive pas à y croire. Le jour que j’avais juré de n’avoir jamais à vivre est arrivé. Moi, Connie Cecilia Hearts, me trouve plantée comme la dernière des pimbêches devant ma garde-robe sans savoir quoi mettre. J’ai honte. Terriblement honte. Se préoccuper de son apparence physique, ça ne me ressemble pas. Je suis de celles qui s’habillent comme elles veulent et considèrent que si les autres n’apprécient pas et bien c’est qu’on n’a rien à se dire. Et, pourtant, malgré tous mes principes, me voici tout de même devant le dilemme le plus ancien que la gente féminine ait connu : « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? ». Pour ma défense, nous ne sommes pas n’importe quel jour. Aujourd’hui, je vais être officiellement présentée à la famille de Sirius. Enfin, pas ses parents – même si je ressens le même stress que si c’était le cas – sa famille adoptive, plus précisément son frère de cœur. L’homme dont j’ai vite compris qu’il détient les clés du cœur de Sirius, et par voie de conséquence de notre futur ensemble dans ses mains.
Car, si l’on peut choisir son couple – le mot me donne encore des frissons à chaque fois que je le prononce – par-dessus ses parents, on n’abandonne pas son meilleur ami pour une fille. Ça ne se fait juste pas. Bro code et tout le trintouin. Et encore moins dans le cas de Sirius et James qui ont vécu bien plus que la moyenne des hommes de leur âge ensemble. Alors oui, je suis sr le point d’avoir une attaque de panique à imaginer tout ce qui pourrait lui déplaire chez moi. Sans aller plus loin, mon statut de Cracmol. Bien sûr, j’en ai entendu assez sur lui pour avoir que ce ne sera pas suffisamment pour qu’il me rejette mais les préjugés de la société sont souvent difficiles à surmonter alors j’ai peur que ça ne fasse une mauvaise première impression et que ma grande gueule et mes manières trop brusques ne finissent d’achever mon cas.
*Oh mais arrête d’agir comme une adolescente amourachée et comporte-toi en adulte bon sang*
La remarque désagréable de mon double cynique, cette insupportable voix qui se fait toujours un plaisir de faire son apparition au pire des moments, me fait légèrement sursauter. Néanmoins, je dois admettre – bien qu’à contrecœur – qu’elle n’a pas tort. Je n’ai plus quinze ans, j’ai la trentaine bien passée et il s’agit d’agir en conséquence. Je n’ai jamais accordé grande importance à l’opinion des autres sur moi et, si depuis ma rencontre avec Sirius cela a changé en partie, mes convictions n’en ont pas pour autant disparues. Je décide par conséquent de m’habiller selon mes goûts et si James Potter n’apprécie pas, tant pis pour lui. Et si Sirius suit son avis, tant pis pour moi. Ça me brisera le cœur sans doute aucun mais je refuse catégoriquement de jouer un rôle pour satisfaire les attentes de qui que ce soit. J’ai déjà donné suffisamment de ce côté-là et ça ne m’a menée nulle part !
Je porte donc finalement mon choix sur une tenue casual chic, pratique mais légèrement élégante. Un jean taille basse fin, un chemisier vert pomme légèrement vaporeux, des converses et une veste noire à épaulettes pour compléter le tout. Je m’observe d’un œil critique dans le miroir un instant et suis satisfaite du résultat. Je choisis ensuite de laisser ma crinière rebelle lâche – pas envie de passer des heures à me faire un brushing, sans compter que je doute d’en avoir le temps – et de mettre une paire de boucles longues au design d’attrape-rêves sud-américain. Coté maquillage, le minimum vital pour faire disparaître les relents de cette dernière semaine de garde de nuit et basta. Je ne suis pas de celles qui s’étalent le mascara par couches donc pourquoi cela changerait-il aujourd’hui ? Je suis ainsi en train de terminer d’appliquer mon anticerne lorsque la voix de Sirius se fait entendre dans le salon.
Terminant en quatrième vitesse de ma préparer, je sors de ma chambre un sourire sur le visage. J’ai beau être angoissée par la réunion à venir, la symbolique de la journée ne m’a pas échappée et ce que cela signifie des sentiments de Sirius pour moi me rend quasi euphorique. Ce qui ne m’empêche cependant pas de me laisser surprendre par la sensation de ses lèvres sur les miennes. Je me laisse alors fondre dans ses bras, calée contre son torse puissant, l’écoutant me murmurer à l’oreille des petits riens qui en disent bien plus long que n’importe quelle déclaration. Apparemment, je ne suis pas la seule anxieuse et son stress évident m’amuse. En particulier lorsqu’il essaye désespérément de m’expliquer le fonctionnement du sortilège de Fidelitas. Je le tranquillise donc.
-Hey, hey, tout va bien. Je suis une Cracmole, pas une idiote, j’ai déjà entendu parler du Sortilège de Fidelitas. Après tout, je te rappelle tout de même que je viens originellement d’une famille sorcière, une famille dont la moitié des membres voudrait oublier jusqu’à mon existence mais ça ne change rien à ma connaissance de la société sorcière.
Sur ses paroles calmantes, je lui dérobe un autre petit baiser avant d’aller chercher mon sac à main, de jeter un dernier coup d’œil à la pièce pour vérifier que je n’oublie rien et de me laisser entraîner dehors. Une fois dans le cul-de-sac derrière mon appartement, il nous transplane et je suis obligée de me rattraper à son avant-bras pour éviter de finir parterre à l’atterrissage. C’est qu’arriver recouverte de terre ferait mauvais effet je pense. Merlin qu’est-ce que je déteste le Transplanage d’escorte ! Enfin, je n’ai pas tellement eu d’autre choix et marcher main dans la main me fait bien vite oublier tous mes tracas précédents. C’est si rare au vu de son statut de fugitif qu’on puisse profiter d’un petit moment de normalité ainsi, comme n’importe quel autre couple d’amoureux. Je me laisse donc porter par l’instant, admirant le charme pittoresque de l’endroit, on dirait un de ces petits villages anglais que les guides de tourisme encensent toujours.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et on finit par arriver à ce que je suppose être l’endroit car Sirius s’y arrête. Je m’empare donc du parchemin qu’il me tend, y lit la direction inscrite d’une écriture claire et nette … et hallucine lorsqu’un manoir entier fait son apparition devant mes yeux là où se trouvait auparavant … rien du tout. C’est comme si la terre s’était soudainement écartée pour faire de la place à une maison en plus. J’en reste bouche bée. Le manoir colle néanmoins bien avec l’ambiance du village, ancien mais bien entretenu. Un instant je me demande si les Potter ont un elfe de maison comme toutes les autres familles de Sang-Pur que j’ai rencontré. En tous les cas, leurs maison est très jolie, ils ont bon goût. Ou du mois des goûts suffisamment similaires aux miens pour me mettre un peu plus à l’aise. Je n’ai cependant pas le temps de m’attarder plus sur la question de nos affinités décoratives car Sirius s’empare de nouveau de mes lèvres et je suis encore en train de me remettre du trop plein d’émotions qu’il vient de provoquer en moi lorsqu’il se décide à frapper à la porte.
Spoiler:
Et voilà, j’ai réussi à pondre ma réponse avant de partir. Et pour me faire pardonner de l’oubli, elle est assez longue. J’espère qu’elle vous ira en tous les cas :)
AGE : 41 HIBOUX : 1160 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 24/06/2012 GALLIONS : 464 AGE DU PERSONNAGE : 43 ANS PROFESSION : AUROR
James D. Potter
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Jeu Juin 12 2014, 15:05
"Sirius Black, Connie Hearts & James Potter"
Un Maraudeur de plus dans les méandres de l'amour...
Surpris ? Etonné ? Rieur ? Moqueur ? J’ai tellement d’adjectifs qui me viennent en tête en cet instant pour me qualifier que je ne sais pas lequel choisir. Quand j’ai reçu cette lettre, je ne m’y étais pas du tout préparé. Je n’y aurais jamais cru. Lui, l’éternel célibataire aurait trouvé la perle rare qui accepterait de le fréquenter. Je dois l’admettre j’ai eu du mal à y croire. Vraiment. J’aime mon meilleur ami, c’est mon frère de cœur et j’ai une absolue confiance en lui mais je le connais assez pour savoir que lui avec une fille est quelque chose… d’impensable. Avant. Je me souviens à Poudlard, il était tout sauf quelqu’un de posé. Allant voir à droite et à gauche, comparant ce qu’il y avait à comparer et surtout, ne jamais, ô grand jamais, tomber amoureux. Surtout si c’était quelqu’un comme Evans. Une chance, il n’en existe qu’un seul exemplaire et c’est moi qui l’ai obtenu. Ses lettres m’ont surpris, je dois le reconnaitre. Mais lorsqu’il m’a demandé la permission de l’emmener ici, au Manoir, là j’ai compris que c’était réellement sérieux. Jamais, il ne m’aurait demandé ça si cela ne l’était pas. Je l’admets, j’ai éclaté de rire. Ce n’est pas bien mais c’est tellement irréel. Lui, Sirius Black, me demandant la permission d’emmener quelqu’un chez moi pour me la présenter. Oulà là… il est tombé sur la tête. Mon Sirius, Mon Patmol amoureux. Merlin qu’avez-vous fait à mon criminel préféré ? Oui, c’est comme ça que le Ministère le nomme. Le Criminel. Il doit payer ce qu’il a fait. Vous devez le retrouver Auror Potter ou vous vous retrouverez complice ! Vous ne voulez pas finir votre vie à Azkaban, je suppose ? Non, Monsieur le Directeur… Alors retrouvez-le… Bien sûr Monsieur le Directeur… Mission stupide. Moi, chercher Sirius ? Je sais où il est, je n’ai nullement besoin de le chercher… Le Directeur le sait mais il aime me donner des missions qu’il sait parfaitement que je ne pourrais accomplir… ce qui l’énerve, c’est que je suis sang-pur, il ne peut pas me virer comme il veut et comme je n’ai encore rien fait pour trahir mon Ministre, il ne peut pas m’arrêter pour haute trahison. Aucune preuve de mon appartenance à l’ordre – même s’il sait parfaitement que j’en fais parti, personne ne peut le prouver, comme pour tout membre de l’ordre, et je n’ai jamais empêché les aurors pro-Voldemort de réaliser leurs missions. Il ne peut donc rien contre moi. A part me donner des missions chiantes et franchement pas intéressantes… remarquez, au moins j’ai le temps pour lire et relire la lettre de Sirius qui m’explique par a+b que je dois rencontrer sa nouvelle amie et qu’il lui faut absolument l’adresse écrite par ma main de mon manoir. Ok… je veux bien la rencontrer. Juste pour voir. De un, on s’approche pas de mon Patmol comme ça. De deux, on ne me pique pas mon Patmol comme ça. Et de trois, je suis absolument curieux de voir celle qui a réussi à ficeler mon Patmol comme ça. Patmol amoureux… c’est carrément une oxymore. Oui, je connais des termes moldus… ma mère me l’a tellement rabâché que ça je l’ai retenu.
« J’ai fais un gâteau ! » lança une voix derrière moi. J’ai sursauté. Arkos a toujours eu le don d’arriver le plus discrètement possible derrière toi. « A quoi le gâteau ? » ais-je demandé à l’elfe. Je le connais mon elfe pour le pratiquer depuis plus de quarante ans. Et je peux assurer que ses créations culinaires sont loin d’être du meilleur effet. Je me souviens que la première fois que Sirius est venu à la maison, il avait fait un gâteau pêche-mangue et artichaut. Je n’ai jamais bien compris l’utilité de l’artichaut. Il a fait un grand sourire. « Tu verras bien, Maitre Jimmy. » J’ai levé les yeux au ciel. « Ok… j’ai compris… Les jumeaux sont passés où ? ». Il s’est assis sur mon lit, les deux jambes dans le vide. « Dans leur chambre, ils jouent à l’auror, enfin je crois… » Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un affreux doute sur leur activité. « Je les accompagne chez Alice, elle s’en occupe aujourd’hui… elle ne travaille pas… et comme Frank n’est pas là, ça lui fera de la compagnie… » Il a baissé les oreilles. « Tu lui as dit quand même ce qu’elle risquait ? » J’ai haussé les épaules. Mes mômes ne sont pas des monstres non plus… un petit peu… bon ok, ce sont des monstres, des sales gosses qui n’en font qu’à leur tête et qui aiment faire des blagues… tout moi quoi. Je n’ai rien répondu à l’elfe. Il s’est contenté de sourire. « Tu vas t’habiller comment ? » me demanda-t-il en s’allongeant sur mon lit. « Avec ma robe de sorcier, tu veux que je m’habille comment ? » « Avec des vêtements moldus… » Pas que je n’aime pas les vêtements moldus mais je suis nettement plus à l’aise dans une robe de sorcier. Mon père, lui, aimait bien s’habiller en moldu quand il était en famille, il ne se serait jamais « lâché » devant quelqu’un d’autre que les membres de sa famille. Même Remus ne l’a jamais vu habillé en moldu. Seuls Sirius et Lily en ont ce privilège – enfin Lily a du attendre d’être mariée avec moi. Mon père était quelqu’un de compliqué… enfin, bref… je ne suis pas comme lui, et je ne suis pas spécialement à l’aise en habits moldus. Je préfère mes robes de sorciers. « Va dire aux jumeaux de se préparer, j’arrive » Arkos a disparu dans un plop. J’ai rejoins les garçons dans le hall d’entrée. « Vous ne faites pas de bêtises chez Alice ? Vous n’êtes pas chez Remus, vous vous tenez bien »… Remus m’étriperait s’il entendait ça. En même temps, je ne peux pas lui dire que j’encourage souvent mes gamins à l’embêter. Et puis, il aime bien qu’on l’embête… Les deux jumeaux ont acquiescé… étrangement, je sens que la pauvre Alice va vivre une après-midi d’enfer… Je lui ai laissé les deux gamins après une tasse de thé dans son salon. Elle m’a même annoncé qu’elle était contente d’avoir un peu de vie dans sa maison, depuis le départ de Neville, c’était triste. Je dois l’admettre, j’ai de la chance, les miens ne sont pas encore prêt à partir… enfin vu l’état dans lequel ça m’a mit quand à tour de rôle mes deux grandes sont venues m’annoncer qu’elle quittait le nid familial, je n’ose imaginer quand les deux petits le feront à leur tour… bref, n’y pensons pas, ça risque de gâcher la belle après-midi que je vais passer. J’ai une nouvelle fois éclaté de rire en repensant à la lettre de Sirius. C’est clair, je n’arrive pas à m’y faire. Sirius Amoureux. Ça ne sonne pas du tout ensemble. Arkos m’a accueilli le gâteau dans les mains. « Y’a quoi dedans ? » « C’est top secret… » j’espère que la copine de Sirius aime toute la nourriture que la nature puisse offrir… parce que sinon le gâteau, elle risque de ne pas l’apprécier. A force, on s’y fait… de toute façon, Arkos, il fait toujours un gâteau avec des ingrédients normaux, c’est juste qu’il ne s’est pas marier les ingrédients… enfin tant qu’il ne me met pas de l’artichaut, ça sera déjà ça.
J’ai envoyé à Sirius une lettre comme quoi je les attendais, lui et sa nouvelle amie. J’ai même envoyé un petit mot avec indiquant mon adresse. Le Manoir est protégé par le sort du Fidélitas et j’en suis le Gardien du Secret. Seul moi, peut révéler à quelqu’un l’emplacement du Manoir. Même si, par exemple, Sirius révélait à sa copine où j’habitais elle ne le verrait pas. Arkos, lui, a enfilé son tee-shirt des Canons de Chudley et son short bleu. Il a même fallu qu’on lui achète un second tee-shirt des Canons pour qu’il accepte qu’on lui lave le premier. Il adore ce tee-shirt mais je n’ai jamais compris pourquoi. Je lui avais donné un jour parce que je trouvais que ceux qu’il portait étaient trop basiques… et depuis il ne l’a jamais quitté. « Bon, Arkos… tu sais à quel point c’est important pour Pat’ de nous présenter sa copine » L’elfe hocha la tête. « Alors on ne se moque pas, okay ? » « C’est plutôt à toi que l’on devrait dire ça… » J’ai perdu mon sourire. Genre, moi, je serais capable de me moquer de mon meilleur ami ? Non, absolument pas… ok juste un peu. Bon, je l’admets, beaucoup… J’ai haussé les épaules. « D’ailleurs, tu penses qu’il voudra bien que je reste ? » J’ai hoché la tête. « Evidemment. Puis de toute façon, il n’a pas le choix… tu ne veux vraiment pas de dire ce qu’il y a dans ton gâteau ? » La sonnette à retenti. Sauvé par le gong. Il sauta du lit et couru dans l’escalier pour ouvrir. « Arkos ! Dis-moi ! » « Non, ça gâcherait la surprise ! Je peux ouvrir ? » Il a sauté en l’air, totalement excité… comme quoi, il n’y a pas qu’à moi que ça fait de l’effet de rencontrer la copine de Sirius. J’ai hoché la tête. De toute façon, face à Arkos je ne peux pas lutter. Il a ouvert la porte. Je n’ai pas eu de mal à reconnaitre Sirius. En même temps, c’était le seul mec devant la porte, pas trop dur. Sa copine, je ne peux pas le nier et plutôt jolie. C’est qu’il a bon gout notre toutou national. Elle parait jeune, bien plus que nous en tout cas. Qu’est-ce qu’ils ont mes potes à prendre des filles carrément plus jeune que nous ? Remus d’abord, Sirius ensuite… Heureusement, les autres sont déjà mariés… Je n’ai pas pu m’empêcher de la dévisager de haut en bas, bah oui, ça reste une fille et je reste un mec. Et j’ai toujours dit que ce n’est pas parce que l’on faisait régime que l’on ne devait pas regarder le menu… enfin, elle ne rivalisera pas avec Lily, c’est sûr. En même temps, personne ne rivalise avec Lily Evans. Personne n’a son corps, ses yeux, son intelligence, son excentricité, son sourire, son caractère, sa mauvaise foi, et ce tout en même temps… c’est ce qui rend ma Lily unique. « Je suis James Potter ! » lança l’elfe en me tirant de mes pensées. « Et derrière c’est Arkos ! » J’ai secoué la tête. « Entrez » repris-je. Même si personne ne peut voir le Manoir ni l’allée, je n’aime pas trop que l’on reste dehors, surtout lorsqu’il s’agit du pire criminel en cavale qui se tient sur mon perron. « Connie je suppose ? » j’ai tendu la main. « Je suis James, et lui c’est Arkos. » Rétablissons la vérité, même si elle l'avait sans doute fait toute seule. Arkos a pris les vestes de Sirius et Connie. Il a beau être libre, il n’en est pas moins serviable. « Entrez dans le salon, Arkos a fait un gâteau… » Je n’ai rien dit de plus… ça pourrait faire fuir Connie. N’empêche que je n’en reviens pas, la copine de Patmol est dans mon salon… je suis entré à mon tour. « Ravi de faire la connaissance de ton égérie… mais j’ignorais que tu l’avais prise au berceau… » C’est sorti tout seul. J’ai fait un grand sourire. « Sois la bienvenue chez moi » repris-je en me tournant vers Connie. Arkos est entré avec du thé et son gâteau. « Thé à la Pistache et gâteau fraise-menthe-poivron » C’aurait pu être tellement pire…
HIBOUX : 49 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/07/2012 GALLIONS : 34 AGE DU PERSONNAGE : 41 ans. PROFESSION : Fugitif. Auror à temps partiel.
Sirius Black
« Qui cherche perfection obtient Sirius Black »
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de Sirius Black ϟ Posté Lun Aoû 18 2014, 21:11
Pas trop con ?
ft. Sirius Black & Connie Heart & James Potter
J’eus un petit sourire. Si Connie était nerveuse, elle ne le laissait pas paraître. Du moins, peut-être faisait tout en son pouvoir pour l’éviter –tout comme moi. Devant la porte d’entrée, je sentais mon estomac faire deux, trois rebond dû à la nervosité. Je n’avais pas à l’être. Si James voulait mon bonheur, n’était-il pas de son devoir d’accepter n’importe quelle femme que je choisirais ? Je veux dire –j’ai bien accepté la furie, moi ! Quoi que dans ce cas précis, je n’avais pas exactement eu le choix. Si ce n’était pas Lily, il n’y aurait eu personne d’autre. C’était un point fascinant chez eux. C’est comme deux pôles d’aimant... aussitôt proche, ils entrent en contact pour rester coller. Faut les séparer de force. Ils se complètent autrement dit. Une chose que j’enviais. J’ignore si, Connie et moi, nous nous complétons. Peut-être sexuellement parlant –nos corps sont très compatibles. Je n’avais pas eu le loisir d’y réfléchir plus longuement puisque la porte s’était ouvert, tellement que je tressaillis sur place. Arkos s’était charger de le faire et je découvrais le visage de mon meilleur ami. J’eu envie de vomir, mais le cachait sous un sourire forcer. Je soufflais un léger; « Hé ... salut ! » Tu veux bien me tuer tout de suite ? Merci beaucoup. Quel idiot. J’examinais un peu mon ami qui dévisageait ma copine de la tête au pied. J’eu un petit mouvement brusque, agrippant la taille de celle-ci pour la coller sur moi. T’a un problème avec la tronche de ma Connie ? Ou ... Non, il l’a trouve de son goût ?! MAIS PUTAIN TUEZ-MOI ! Voilà que je déraille ! Lily est la seule pour James. Je me demande tellement ses opinions que je l’ai créé moi-même dans ma tête. Nous eûmes un moment de silence. « Je suis James Potter ! Et derrière c’est Arkos ! » Je pouffais un peu de rire. Drôle, cela me calma un peu. Je fis un petit signe en direction d’Arkos –un membre de la famille. « Entrez » finit par dire James. Je lâchais la taille de Connie pour entrer à l’intérieur toute en invitant celle-ci à me suivre. Il y avait une odeur dans l’air. Je me demande si James avait préparé quelque chose. « Connie je suppose ? » Il lui tendit la main et je laissais Connie lui répondre poliment. « Je suis James, et lui c’est Arkos » Ouais, je laisserais Connie lui répondre qu’elle n’ai pas tarte non plus. Faut dire, c’était un peu logique. Je restais là, à sourire devant sa réaction. « Entrez dans le salon, Arkos a fait un gâteau… » Finalement, c’était Arkos. Je commençais à m’inquiété un peu. Quel genre de gâteau celui-ci aurait pu faire ? Je ne prétendis de rien. J’indiquais à Connie la direction du salon. Bien que cela fasse un moment que je n’étais pas venu ici. Lily avait changé la décoration ? Ou bien parce qu’Alix ne vivait plus ici. D’ailleurs, je n’avais pas revu celle-ci depuis un long moment. Elle ne retourne aucun de mes hiboux. Je devrais faire enquête. « Ravi de faire la connaissance de ton égérie… mais j’ignorais que tu l’avais prise au berceau… » Je stoppais mon geste, étant sur le point d’entrer au salon, pour me tourner vers James qui, souriant, faisait face à mon regard dur. Il fallait réellement qu’il me donne ce genre de réplique débile ? Il sait pourtant que c’est important pour moi. « Sois la bienvenue chez moi » Je continuais à regarder James. Arkos arriva avec le thé et le gâteau. « Thé à la Pistache et gâteau fraise-menthe-poivron » SIRIUS-« Merci Arkos. Cela semble... délicieux... » Je regarde James un moment avant de me tourner vers Connie, en souriant bien malgré moi, avant de déclarer. « Installe-toi, je reviens... » Je lui vole un baiser sur le front avant de me diriger vers James. « Viens »
C’était un ordre. Qu’il ne pouvait désobéir parce que je lui pris fortement le bras pour l’entraîner avec moi vers sa cuisine. Je m’obstinais à le garder captif jusqu’une fois rendue dans la pièce. Je libérais son bras en me tournant vers lui. Je ne lui laissais à peine le temps de dire deux mots.
SIRIUS-« James. Je ne t’ai jamais rien demandé de ma vie, ok ? Jamais de rester avec toi et tes parents –c’était ton idée. Je ne me suis jamais plain d’être seul. Je n’ai jamais rien fais... et rien demander à personne de ma vie. Alors... je t’en prie, aujourd’hui, écoute-moi. Je te demande d’être sympa. Pas de coup de bec basse ou rien de blessant. Elle n’est pas si jeune ! Je sais que... Connie est une femme qui sait ce défendre, tu auras l’occasion de le découvrir toi-même. Mais, je veux mettre toute mes chances de mon côté. J’ai eu de la chance de ne pas la voir partir à courant en découvrant qui je suis et le genre de vie que je mène... Alors... » Je pris une bonne respiration. « Ne soit pas trop con » C’était tout ce que je demandais, alors qu’Arkos venait de demander, en direction du salon, si nous arrivions. « Oui, oui. On arrive ! Hm, James ? »
Ho, et aussi... je voudrais...
SIRIUS-« J’espère... qu’elle va te plaire... parce que... Mec, je me suis jamais sentis aussi ... Vivant » Je frottais mes mains ensemble. « J’ai faim ! Allons manger cela ! »
AGE : 33 HIBOUX : 20 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 29/07/2012 GALLIONS : 14 AGE DU PERSONNAGE : 35 ans PROFESSION : Infirmière
Connie Hearts
Si j'ai l'air blasée ? J't'en pose moi des questions duc**
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de Connie Hearts ϟ Posté Ven Aoû 22 2014, 12:10
Lorsque la porte s’ouvre, je sens immédiatement un regard intrigué et légèrement méfiant m’évaluer des pieds à la tête. Je me laisse néanmoins faire sans broncher, bien trop habitué à être jugée avant même d’avoir ouvert la bouche pour que cela m’affecte outre mesure. Alors c’est elle la petite Cracmole ? Quelle tristesse ! La déception des parents, je n’ose pas imaginer ! Heureusement que les deux autres sont normaux. Au moins James a la décence de garder ses commentaires pour lui au lieu de les murmurer juste ce qu’il faut de fort pour que je les entende. Cependant, le nœud qui s’est formé dans mes entrailles dès notre arrivée se refuse à se détendre complètement malgré mes années d’entraînement et les bras protecteurs de Sirius autour de ma taille. Car si l’avis des mégères fréquentant le cottage familial m’était égal, celui du meilleur ami de Sirius, c’est une toute autre histoire. Je m’efforce donc de garder mon calme du mieux que je peux. Heureusement, une voix légèrement nasillarde attire mon attention un peu plus bas et un sourire franchement amusé étire mes lèvres à l’écoute des paroles de l’elfe de maison. Je sens que je vais bien l’aimer celui-là, il a certes un sens esthétique… discutable mais il a de l’humour et ça vaut tous les sens esthétiques pour moi. Je lui tends donc la main, sourire toujours en place :
-Enchantée James, j’avais hâte de te rencontrer, Sirius m’a beaucoup parlé de toi.
James, le vrai cette fois-ci, nous demande d’entrer et je franchis le perron, un peu plus détendue après les introductions d’Arkos. C’est donc avec un certain calme que je m’empare de sa main et lui réponds.
-Connie effectivement. Je n’ai personnellement pas d’elfe avec qui échanger mon prénom.
Aussitôt ma petite pique lancée, je la regrette déjà. M’enfin où est-ce que je me crois ? Je suis à peine arrivée et j’agis déjà comme si on se connaissait depuis toujours ! Je suis en probation là, il vaudrait mieux que je ne l’oublie pas. Je récupère donc ma main et m’empresse de suivre Arkos dans le salon. Mon regard curieux se pose sur la décoration intérieure et mon impression première se confirme, j’aime beaucoup le style. Cela crée une ambiance agréable et chaleureuse dans laquelle je me sens immédiatement plus à l’aise. Ainsi, lorsque James me souhaite officiellement la bienvenue, c’est avec un sourire franc que je lui réponds :
-Merci de me recevoir, je m’excuse du dérangement occasionné. Quoiqu’il en soit, tu as une maison magnifique.
Je n’ai pas l’occasion de développer ma pensée car Arkos fait de nouveau son apparition avec un plateau à la main et commence à nous présenter le menu. A l’écoute de celui-ci, un pouffement nerveux me prend. Sirius remercie pourtant Arkos comme si de rien n’était et je comprends qu’il ne s’agit cette fois-ci pas d’une quelconque blague mais de la réalité. L’elfe de maison a bel et bien créé un gâteau à la fraise, à la menthe… et au poivron. Mon rire s’amplifie légèrement mais je me reprends bien vite, ne voulant surtout pas paraître vexante. A la place, je m’adresse à Arkos :
-Il faudra que tu me passes la recette, mes talents culinaires sont si catastrophiques qu’un peu d’originalité est peut-être ce qu’il me faut.
Et je ne mens pas, à l’exception de ce que j’appelle de la nourriture de survie (pattes, riz, steak, œuf au plat, …), je ne m’approche pas de la cuisine et vit à base de plats pré-cuisinés. Je suis en effet capable de rater le plus basique des plats. Heureusement que Sirius, étant en cavale, se contente de peu, parce que ce n’est certainement pas avec mon talent aux fourneaux que j’aurais gagné son cœur. En parlant de lui, il m’embrasse sur le front rapidement et entraîne son meilleur ami hors de la pièce. L’angoisse me gagne de nouveau : est-ce que j’ai déjà merdé ? A-t-il déjà besoin de s’excuser de mon comportement en privé ? Je le savais que j’aurais mieux fait de me taire plutôt que de tenter d’être drôle !
Arkos doit sentir mon inquiétude car il m’adresse un sourire de gigantesque oreille à gigantesque oreille et s’adonne à me changer les idées.
-C’est très simple Miss Connie, il faut suivre la recette du gâteau fraise/menthe à la lettre et quand la pâte a bien pris vous rajoutez deux-trois poivrons verts coupés en petits cubes et le tour est joué ! Ça relève bien le goût.
Alors ça je veux bien le croire ! Ne sachant cependant pas jusqu’à quel point il est sérieux, je décide de goûter son « chef d’œuvre », c’est la seule chose qui me permettra d’éviter de tourner mes pensées vers les deux hommes dans la pièce d’à côté. Je prends donc une bouchée et… rien à faire c’est mauvais. Pas la pire nourriture que j’ai mangée – quand je vous dis que je suis mauvaise en cuisine, je ne déconne pas – mais ça se positionne sans difficulté dans le top 10. Pour faire passer le goût, je m’empresse de boire une gorgée de thé, me brûlant les papilles au passage, mais ce n’est pas bien grave, au moins comme ça, je sentirais moins le goût du gâteau. Cependant, au vu du regard brillant en attente d’un quelconque commentaire d’Arkos, je me sens obligée de lui faire une remarque.
-C’est définitivement relevé. Malheureusement, je n’ai que peu l’habitude de la nourriture très relevée, alors je doute de pouvoir pleinement apprécier le gâteau à sa juste valeur.
Bon, j’aurais pu faire mieux, mais j’aurais aussi faire bien pire. Arkos a l’air satisfait et c’est tout ce qui compte pour le moment. J’espère néanmoins que Sirius et James vont bientôt revenir parce que je ne suis pas certaine que je supporterai la pression du regard de l’elfe sur moi plus longtemps sans me sentir de nouveau obligée de manger un bout de gâteau. Or, franchement, si je pouvais éviter de retenter l’expérience, je ne serai vraiment pas contre. Parce que, jusqu’à nouvel ordre, mon estomac n’est pas en plomb.
AGE : 41 HIBOUX : 1160 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 24/06/2012 GALLIONS : 464 AGE DU PERSONNAGE : 43 ANS PROFESSION : AUROR
James D. Potter
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mer Aoû 27 2014, 11:22
"Sirius Black, Connie Hearts & James Potter"
Si tu m'apprivoises, je serais pour toi unique au monde...
J’ai souri à la réponse de Connie. En plus d’être jolie, elle aurait peut-être de l’humour… le tout c’est de savoir si elle aime, le notre, d’humour mais passons. Cadeau de la famille. « Merci… » ais-je simplement répondu. En même temps, je n’allais pas non plus lui faire un cours d’histoire sur le domaine Peverell. Quoique...
Je n’ai même pas le temps de m’asseoir ou quoique ce soit d’autre que je me suis trouvé entrainé hors du salon par un Sirius légèrement excité, quoique vu le ton de sa voix, c’est plutôt de l’énervement je dirais. Enfin peu importe, je me retrouve dans ma cuisine avec Sirius qui se la joue Remus-la-morale. Bon, d’accord, je ne rigole pas tout de suite… car soyons francs, il n’y a que Remus qui sait jouer le rôle de Remus-la-morale. C’est inné chez lui. Chez Sirius, ça ressemble plus à… je suis entrain de couler alors ne m’enlève pas ma bouée. Qu’est-ce qu’il me parle de mes parents là ? J’ai du louper un épisode… y’a Connie Hearts dans mon salon et lui, il me parle de « feu » mes vieux… y’a pas comme un souci dans l’histoire ? Comme si l’idée de rester chez moi t’avait dérangé… je rêve tout éveillé là, il est entrain de me reprocher de l’avoir accueilli chez moi ? Je me suis gratté la joue. Ce qui me rassure, c’est qu’il parle enfin de Connie… non parce que durant quelques secondes, je me suis posé la question. Comme si j’étais désagréable. Si réellement, j’avais voulu ne pas être sympa, je n’aurais jamais accepté qu’une inconnue vienne dans ma maison. Elle a beau être la copine de Sirius, ça reste une inconnue à mes yeux et moi, le grand paranoïaque, je n’aime pas avoir des inconnus chez moi. Trop risqué. J’ai fais un grand sourire. Moi, trop con ? Comme si c’était mon genre… en réalité, je ne suis trop con qu’avec une seule et même personne. Ma femme. Celles des autres, ça va… mais oui, j’aime bien rigoler et si ça copine elle a pas d’humour, je ne peux rien y faire. Parce que manque de bol pour elle, elle est tombée sur un Maraudeur. En cavale, peut-être, mais un Maraudeur tout de même et ça, elle ne pourra rien y changer… c’est dans sa nature, comme c’est dans la mienne de faire des blagues, de rigoler et d’être « trop con ». Et puis si elle n’est pas contente, bah elle connait la sortie, non ? De toute façon, j’ai envie de dire que si Lily a réussi à me supporter moi, l’abominable cancrelat véreux - Lily a toujours eu une imagination incroyable pour me trouver des surnoms-, Connie Hearts peut réussir également.
J’ai hoché la tête. « Comme si j’avais l’habitude d’être trop con… » ais-je lancé, le ton un peu amer… peut-on m’expliquer pourquoi, lui avait le droit de critiquer Lily à Poudlard alors que moi je n’aurais pas le droit de faire une toute petite blagounette sur l’âge de sa copine ? Y’a pas comme une injustice quelque part ? Et j’y peux rien moi, s’il a décidé de la prendre au berceau sa gonzesse. On est revenu au salon. Connie a déjà entamé la bombe artisanale d’Arkos. J’adore mon elfe, ne vous méprenez pas, mais quand il fait sa cuisine, qu’il ose appeler Art Culinaire, je n’ai qu’une envie c’est de l’étrangler et l’enterrer dans le jardin mais bon… l’avantage de cet elfe, c’est qu’il ne s’est jamais formalisé si l’on ne finissait pas sa part. Il fait ça parce qu’il aime ça, mais il n’oblige personne à aimer. Mais que l’on se rassure, il fait parfaitement la cuisine traditionnelle anglaise. C’est même lui qui a appris à mon père à faire le meilleur gâteau à la citrouille qui existe sur cette Terre. Arkos a servi les tasses de thé et les parts de gâteau. « Merci Arkos. » lançais-je. Je me souviens de la première fois où Lily est venue chez moi. Arkos avait fait un gâteau Pistache-Mangue-Artichaut. Lily avait observé son assiette comme si elle allait lui sauter à la figure, Remus-le-diplomate avait eu cet air hésitant entre le je-pars-tout-de-suite et soyons-sympa-je-vais-gouter. Sirius avait mangé mais je crois que son estomac accepte tout quand il a faim… moi, bah… comme d’habitude j’ai mangé pour faire plaisir à Arkos mais honnêtement, j’aurais bien fait comme Lily… aller vomir. Parce que non, soyons tout à fait franc, l’artichaut ce n’est vraiment pas bon avec la mangue et la pistache.
Je mange un morceau de ma part, après avoir pris une intense inspiration. « Tu as vu Maitre Jimmy, je n’ai pas mis d’artichaut cette fois-ci » J’ai acquiescé. « J’ai remarqué… » J’ai reposé mon assiette et je me suis tourné vers Connie, coupant cours à la conversation culinaire qu’Arkos aurait pu faire. « Alors Connie, comment tu as réussi à apprivoiser le chien sauvage ? » Bah quoi ? C’est vrai ça, tout le monde se pose la question. Comment a-t-elle fait ? Parce que Sirius, c’est franchement pas le type à s’accrocher et surtout pas à une femme. A Poudlard, il en avait une nouvelle quasiment chaque semaine. Certes, il n’était pas le seul mais moi, c’était différent… j’allais voir une fille quand Lily me jetait… totalement différent. Mais lui ? Je suis donc très curieux de connaitre son secret à la Miss Hearts. Et puis, si je dois faire un rapport à Remus-le-curieux, autant qu’il soit entièrement détaillé. « Tu l’as fait version petit prince ou version pomme empoisonné ? » Z’avez vu un peu les références ?
HIBOUX : 49 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/07/2012 GALLIONS : 34 AGE DU PERSONNAGE : 41 ans. PROFESSION : Fugitif. Auror à temps partiel.
Sirius Black
« Qui cherche perfection obtient Sirius Black »
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de Sirius Black ϟ Posté Sam Fév 07 2015, 23:10
Douce revanche
ft. Sirius Black & Connie Heart & James Potter
S’il y avait une chose dont je devais être fière, a part la beauté insatiable de ma partenaire de couche (il est trop tôt pour avouer la vie), était son caractère et sa manière de tenir tête à James en ripostant de moquerie à son tour. Connie n’était pas le genre de femme à se mettre au sol pour pleurer. Tu lui lance une fleur, elle te ripostera par douze. Même si elle croit le faire avec la plus grande des maladresses. Une maladresse des plus adorables, je dois avouer. Je m’égard encore de sujet. C’est l’effet Connie, le plus exquis des parfum et le plus enivrant des boissons à vie. Je dois même sentir son aura à plein nez. Un côté chien en moi se réveille et j’agiterai presque de la queue en songeant combien j’avais envie de l’embrasser en ce moment. Malgré l’endroit et la situation, j’avais le goût de plonger mes doigts dans ses cheveux soyeux et glisser ma bouche sur sa peau. De la goûter et simplement la toucher. Je crois que mes joues ont rosies et je saute sur mon thé trop chaud pour me donner une excuse de me créer de l’air au visage. Espérant que cette pensée impures passent inaperçu auprès de mon meilleur ami. Même si mes chances étaient très minces. Un petit talent nous liait entre nous deux et nous donnait la capacité de ce comprendre sans ce parler. Ce don était une malédiction en ce moment, surtout à cause de la nervosité que me donnait cette rencontre -et j’étais sûr que mon ancien partenaire de blague douteuse savait exactement la situation dans laquelle je me trouvais et il en profite au maximum. Il profite pour me mettre à bout, chercher un moyen de percer une coquille chez ma partenaire sans vouloir sincèrement la mettre à l’aise, mais pour vérifié si elle pouvait être digne de ma maturité. Donc, si elle était trop sérieuse -OUT. Pourtant, je me passerais très facilement de ses tactiques en ce moment. Mon esprit vagabonde trop dans tout les sens et j’ignore sur lesquelles me concentrer. Mon côté libido, pour sa part, avait très bien son choix. Il se roulait par terre en signe d’attention tout en feignant dans le coin de mon crâne. Cela me prit une force surhumaine pour l’ignorer avec une attitude normale. « Comme si j’avais l’habitude d’être trop con… » Je lève les yeux au ciel. Si James devait me jouer la carte de ‘’ t’es pas sympa, mec’’ j’étais complètement perdu. Il m’était impossible de résister à James. La culpabilité me ronge d’un seul coup comme si j’avais voler un os d’un autre canin. Sur ce coup, je n’avais pas été fair-play. Après tout, n’ai-je pas été le premier à ne pas rater une occasion de critique Miss Evans lors de notre durée d’école -voir même encore aujourd’hui ? J’y peux rien, c’est deux-là étaient fait pour être ensemble. Ce n’était pas une critique qui aurait décourager James. Moi, c’est différent. Je ne suis pas une personne que l’on côtoie souvent. La solitude est un terrain de connaissance et faire un pas dans l’autre cours était une horrible sensation qu’il me fallait franchir si je désirais autre chose avec Connie. J’avais fais le pas, maintenant l’idée de m’enfuir à quatre pattes m’est très alléchante. Je baverais presque devant l’occasion. Malheureusement, il était trop tard. Quoi que… « Alors Connie, comment tu as réussi à apprivoiser le chien sauvage ? » Je m’étouffe presque avec mon thé. Je ne suis pas le seul à choisir ce terme dans cette situation pour me désigner. Le terme est correct -je n’ai rien contre. Je suis un vrai chien. Dans tout les sens du terme. Toute les citations qui utilise ce mot pour désigner l’homme de bête et de sans coeur me représente également -de façon juste plus élégante. Ce n’est pas très glorieux, mais mon passé ne sera jamais changer. Je suis, de plus, un meurtrier. Mon C.V. n’est pas au top pour postuler comme étant l’homme pour Connie. Sauf qu’une envie dans mon esprit espère quand même l’être -à mon grand regret. « Tu l’as fait version petit prince ou version pomme empoisonné ? » Je ne suis pas sur de comprendre celle-là. Voici James en version influencer par une rousse. On y comprend que dalle et il se trouve très bon. Connie, pour sa part, devrait facilement comprendre la nuance. Du moins, je l’espérais pour elle. Je refuse poliment un morceau de gâteau d’Arkos. De toute manière, il m’était impossible pour moi d’avaler quoi que ce soit. Le thé ne passait encore moins, mais je faisais mime de boire pour obliger mon corps à ne pas rester raide. J’espère, au moins, ne pas suer dans cet habit choisis il y a un temps par ma filleule. Oui, Alix adore m’habiller, allez savoir pourquoi. « Très marrant. Faut croire que j’en ai marre d’être un chien pouilleux. J’ai besoin de repos et mettre ma carrière dans ma cage. Puis, Connie possède une belle laisse qui m’attache à elle. Comment elle a fait ? Je crois qu’on appelle cela ‘’être naturel ‘’. » Certain l’ont, certain ne l’ont pas. Bon, je ne suis pas romantique vous savez -non ? Connie sait. Je crois. Faut dire, je ne savais même plus si ce que je racontais était marrant ou simplement con. Je pencherais pour la deuxième option. Je mime de prendre une nouvelle gorgée. Si James voulait m’attaquer avec Connie, je pouvais me défendre. « Comment va Alix ? » Je vois Alix plus que lui. Douce revanche mon ami. Je t’aime.
AGE : 33 HIBOUX : 20 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 29/07/2012 GALLIONS : 14 AGE DU PERSONNAGE : 35 ans PROFESSION : Infirmière
Connie Hearts
Si j'ai l'air blasée ? J't'en pose moi des questions duc**
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de Connie Hearts ϟ Posté Jeu Fév 12 2015, 19:18
Les voilà qui reviennent. Alléluia ! Qui l’eût cru ? Alors qu’il y a seulement quelques minutes, l’idée d’être en présence de James me causait une angoisse terrible, me voilà réduite à célébrer son retour. C’est qu’après deux bouchées épouvantables du gâteau d’Arkos, si j’avais dû en avaler ne serait-ce qu’une troisième, j’aurais été incapable d’éviter une visite express de la salle de bains la plus proche. Car si je ne suis certes pas un cordon bleu et me suis par conséquent habituée à avaler une quantité raisonnable de nourriture fade, cela ne signifie pas pour autant que je supporte tout type de mélanges culinaires. Et, définitivement le poivron comme ingrédient mystère d’un dessert sucré, c’est un excès que je ne pourrais plus me permettre. Sauf que le silence qui s’est installé après le départ des garçons est vite devenu inconfortable – c’est une chose de répondre de répondre à un elfe de maison qui vous adresse la parole, ç’en est une autre d’entamer une conversation avec lui – et je me suis retrouvée obligée de me rabattre sur la seule action qui pouvait faire passer le temps plus vite : à savoir avaler de minuscules bouts du gâteau face à moi. D’où mon soulagement sincère lorsque James et Sirius reprennent place à mes côtés.
Même si le début de la conversation m’inquiète. On ne va tout de même pas s’attarder sur le gâteau ? Apparemment non. James s’adresse en effet de nouveau à moi – pas de surprise de ce côté-là, après tout je suis là pour faire sa connaissance – causant l’apparition d’un sourire amusé sur mes lèvres dans sa façon de désigner Sirius. C’est vrai que mon homme a un côté chien sauvage. Il est libre et indépendant comme eux, mais peut se révéler le plus fidèle des amis si vous lui démontrez en valoir la peine. Il est aussi très susceptible, alors par précaution je pose ma main sur son genou pour le rassurer sur mes sentiments. Peu importe ce que dira James, je m’estime bien trop heureuse qu’il m’ait fait l’honneur de m’inclure dans sa vie pourtant ô combien ardue pour le juger sur quoi que ce soit.
La question suivante de James m’impressionne. Je ne pensais pas qu’un Sang-Pur de souche aurait de telles références moldues. Personnellement, ce n’est que mon statut de Cracmole qui me les a fournies. En effet, jusqu’à mes onze ans, j’ai été élevée dans un monde exclusivement sorcier. Mais mes pouvoirs n’ayant jamais daigné se réveiller, je me suis retrouvée propulsée dans un monde que je ne connaissais en rien et qui n’était pas adaptée à mes besoins. Car, si on parle toujours de la difficulté des Nés-moldus à s’adapter au monde sorcier (bon depuis le règne de notre très cher Ministre, la question est réglée, mais à mon époque, il ne dominait pas encore), on oublie bien souvent celle des Cracmols à intégrer le monde moldu. Le monde sorcier est en effet au courant de l’existence des Moldus et même si bien des sorciers préfèrent l’ignorer, les professeurs tout au moins peuvent s’adapter aux difficultés des jeunes Nés-Moldus. Alors que, personnellement, mes références sorcières n’étaient non seulement pas comprises de mes camarades mais me valurent bien vite une réputation de folle instable. Evidemment, j’appris bien vite à taire mes origines et à rentrer dans le moule mais le fait est que je ne pourrais jamais complètement partager ma vie avec mes rares amis, pas même avec Mary. Ils ne sauront jamais la vraie raison pour laquelle je ne m’entends pas avec mes parents ou pourquoi ni ma sœur ni mon frère n’ont le permis. Bref, des détails idiots mais qui rendent la présence de Sirius à mes côtés d’autant plus magique. Car lui connaît le monde sorcier et, en sa présence, je n’ai pas besoin de faire semblant d’être une personne que je ne suis qu’à moitié.
Bref, en voilà une belle digression pour dire que la connaissance de la littérature enfantine moldue de James me surprend. Suffisamment pour que Sirius prenne la parole avant que je n’ai le temps de répondre. Et lorsqu’il parle de laisse, il me faut tout le self-control que je posède pour ne pas rougir comme une pivoine devant l’image plus qu’osée qui s’impose dans mon esprit. En même temps, mettez-vous à ma place, Sirius + laisse, cela ouvre tellement de possibilités au lit. Mais je m’égare. Et voilà Sirius qui en profite pour riposter. Parce que si je n’ai pas la moindre idée de qui peut bien être cette fameuse Alix, l’air satisfait de mon fugitif préféré en dit suffisamment long pour savoir qu’il s’agit là de sa revanche sur son meilleur ami. Alors, en premier lieu, parce que je ne veux pas causer de dispute entre eux – je ne me le pardonnerai jamais – et, en second lieu, car il serait d’une impolitesse totale de ne pas répondre à une question qui m’a été posée directement, je reprends la parole à mon tour.
-Je dirais que l’option Petit Prince est la plus juste, c’est le temps qui a fait son œuvre, mais malgré tout j’ai eu une chance que je m’explique assez mal. Parce que, si on met de côté le fait « d’être naturelle », je lance un sourire de remerciement à Sirius pour me déclarer ainsi son amour en public, je me suis contentée de prendre risque après risque. Je veux dire, honnêtement, quelles étaient les chances pour que LE Sirius Black sache se servir d’un téléphone et, même si c’était le cas, qu’il décide de me rappeler ? Et puis, lorsqu’il l’a fait et que j’ai décidé de lui dire que je savais qui il était, c’était un pari, rien de plus. Pour être tout à fait honnête, je ne m’attendais pas à le revoir après cela. J’étais même convaincue qu’il ne remettrait plus jamais les pieds au Pays de Galles, juste par précaution.
Et pourtant, j’ai eu tort comme jamais et cela a fait de moi la plus heureuse des femmes. Parce que, non seulement, il est revenu une fois, et une autre, et encore une autre, mais je suis progressivement tombée sous son charme, jusqu’à ne pouvoir refuser l’évidence : j’étais amoureuse de lui. Et le plus incroyable c’était qu’il me le rendait bien !
AGE : 41 HIBOUX : 1160 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 24/06/2012 GALLIONS : 464 AGE DU PERSONNAGE : 43 ANS PROFESSION : AUROR
James D. Potter
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises
(#) ♣ Re: Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Ven Fév 20 2015, 12:26
"Sirius Black, Connie Hearts & James Potter"
et, toi, qui es-tu?
Même si je n’en ai pas l’air – voir Sirius en compagnie d’une gente dame me fait toujours bizarre – mais je suis content pour lui. Vraiment. A l’école, il courrait les filles. Comme moi. L’attachement n’était vraiment pas pour lui et il se contentait de ça Il était vrai qu’aujourd’hui, cela me faisait étrange. Comment, une fille avait réussi à lui mettre la main dessus ? Ça c’était la question à Milles Gallions. « Je dirais que l’option Petit Prince est la plus juste, c’est le temps qui a fait son œuvre, mais malgré tout j’ai eu une chance que je m’explique assez mal. » Apprivoiser Sirius. Cela pouvait être la bonne définition. Il est vrai. « Parce que, si on met de côté le fait « d’être naturelle », je me suis contentée de prendre risque après risque. » Il est vrai aussi qu’avec Sirius, il faut savoir prendre des risques. Sinon, ça ne fonctionne pas. « Je veux dire, honnêtement, quelles étaient les chances pour que LE Sirius Black sache se servir d’un téléphone et, même si c’était le cas, qu’il décide de me rappeler ? » Je rigole. Le téléphone. Un truc moldu qui fait un bruit strident quand il sonne. C’est Remus qui nous l’avait montré la première fois qu’on était allé chez lui. Je connaissais l’existence des ses engins – par mes cours de moldus que ma mère nous donnait à Arkos et moi – mais je n’en avais jamais vu. Depuis que j’étais avec Lily, il y en avait un à la maison. Pour être honnête, je m’arrange toujours pour ne pas répondre quand il sonne. Je n’aime pas ça, je ne sais jamais quoi dire. Je l’admets, je n’aurais jamais imaginé que Sirius puisse, lui aussi, s’en servir. C’est qu’il y tenait réellement à sa protégée. Il faut savoir que Sirius et moi, on n’a jamais rien eu contre les moldus, bien au contraire mais leur technologie ce n’est quand même pas notre truc. On reste des sangs-purs dans l’âme qui avons vécu toute notre enfance entourée de magie et que de magie. Les appareils moldus restent quand même des appareils très curieux pour nous et pour tout dire je préfère les hiboux ou la cheminée pour communiquer. Je me souviens encore du hurlement de Pétunia quand ma tête était apparue dans la cheminée de son salon, un jour d’été. La cheminée des Evans était raccordée au réseau de cheminée parce que Lily était une sorcière, et que j’avais supplié papa de permettre à elle ou moi d’emprunter la cheminée pour se rendre chez l’un ou l’autre. Je me souviens encore que ma mère avait hurlé à mon père que si jamais il faisait ça, il dormirait dans le canapé pendant une semaine. Elle a tenu sa promesse durant deux jours. Bref, j’en ris encore quand je repense au visage de Pétunia. Elle avait même hurlé un truc du style « LILY, TON IMBECILE EST DANS LA CHEMINEE, IL EST DECAPITE » Lily était alors arrivée en courant, suivi par ses parents, tous trois totalement effrayés par ce qu’il se passait. Je me suis fait insulter de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait. Je crois que je leur ai fait peur ce jour-là. N’empêche que c’est bien mieux les cheminées. « Et puis, lorsqu’il l’a fait et que j’ai décidé de lui dire que je savais qui il était, c’était un pari, rien de plus. Pour être tout à fait honnête, je ne m’attendais pas à le revoir après cela. J’étais même convaincue qu’il ne remettrait plus jamais les pieds au Pays de Galles, juste par précaution. » J’ai éclaté de rire. Sirius, un pari. Et dire qu’à Poudlard c’était nous qui faisions les paris. C’est le comble pour un maraudeur. J’ai envoyé une tape sur l’épaule de Sirius. « Il ne serait pas Sirius Black, s’il n’était pas revenu » ai-je lancé. J’en mettrais ma main à couper que même si elle habitait dans un étage du Ministère de la Magie, il y serait allé juste pour lui prouver qu’il ne s’appelait pas Sirius Black pour des citrouilles. J’aurais fait pareil, je le conçois. Juste pour gonfler mon orgueil de mâle Potter. Et sachant que Sirius avait l’égo et l’orgueil aussi élevé que le mien, je pouvais tout à fait comprendre ce qu’il avait poussé à revenir. Ceci dit, pour qu’il me la présente c’est qu’il y tenait tout de même. Un petit peu. Voir même beaucoup. En fait, pour l’amour d’une femme, les Maraudeurs sont capables de tout. Moi, d’être très bête. Remus, d’être très « mais-non-je-ne-peux-pas-jamais-elle-voudra-de-moi-je-risque-de-lui-faire-du-mal-et-puis-qui-peut-rester-avec-un-mec-comme-moi » et Sirius, d’être très idiot, aussi. Je vous le dit on est pareil lui et moi.
Changement radical de sujet. Je déteins trop sur lui. C’est moi, d’habitude qui change de sujet comme de chemise. J’ai bien compris sa démarche. En même temps, s’il me la présente ce n’est pas pour parler de la pluie et du soleil, ni de l’armure dans le jardin, mais bien pour parler d’elle. Je lui ai lancé un regard plus que noir. Je sais qu’il voit plus souvent Alix que moi, et ça m’énerve. Même au Ministère je ne la vois pas tant que ça. Elle bosse avec Frank, et mon cher Directeur s’arrange toujours pour que je ne sois jamais dans les locaux quand elle y est. Il a décidé de me mener la vie dure. Ceci dit, ce n’est pas plus mal que je ne la vois pas au boulot, je finirais par lui dire de ne plus le faire ce job. J’ai haussé les épaules. « Tu n’auras qu’à lui demander la prochaine fois que tu la verras » ai-je répondu, un peu sèchement. J’ai repris une part de gâteau infâme d’Arkos. Ce dernier était assis dans l’énorme fauteuil de mon père. Seules ses oreilles dépassaient du dossier. Il avait une tasse de thé à la main, et il faisait des bulles avec. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais l’impression qu’il préparait un mauvais coup. Je le connais depuis 42 ans cet elfe, je savais quand il fallait se méfier de lui. C’est lui qui m’a donné le gout de la blague. Ensembles on a fait les quatre cents coups, avant de rencontrer les Maraudeurs. Et je le connais assez pour savoir que lorsqu’il fait des bulles avec son thé, c’est soit parce qu’il prépare une blague, soit parce qu’il ne va pas bien. Sachant qu’aujourd’hui, il n’y a rien qui pourrait le rendre mal, c’est forcément la blague et j’espère juste que la cible ne va pas être Connie. J’ai pas envie de me faire tuer par mon meilleur ami. Ceci dit, si jamais il me tue, il sera réhabilité aux yeux du Ministère. Ayant tué un traitre à son sang – moi, qui plus est – il sera porté en gloire auprès de Jefferson. Mais, même si la réhabilitation de mon frère de cœur me ferait bondir d’une joie éternelle, je l’admets je n’ai pas envie que cela grâce à mon meurtre que cela se passe. Je détourne le regard d’Arkos, essayant de ne pas penser à ce qu’il a prévu pour reprendre la conversation sur la demoiselle qui se trouve dans mon salon. « Alors Miss Hearts, même si je sais parfaitement que Sirius n’a pas besoin de mon approbation pour te fréquenter, dis-nous en plus sur toi… après tout, tu es ma future belle-sœur… » Même si je disais à Sirius que je ne supportais pas sa femme, il n’en aurait que faire comme j’en avais que faire lorsque je suis sorti avec Lily Evans, mais si je devais continuer de la fréquenter, il fallait quand même que j’en connaisse plus sur elle. Normal, non ? Elle sort quand même avec mon frère.
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par la plume de Contenu sponsorisé ϟ Posté
Une présentation des plus ... normales ? [En cours]
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