AMBITIEUX – ARROGANT – CHARMEUR – COURAGEUX – COMPETITIF – DETERMINE – EXTRAVERTI – FIDELE – GOURMAND – HAUTAIN – INTELLIGENT – LOYAL – MACHIAVELIQUE – PERSEVERANT – SADIQUE – SEDUCTEUR - SEDUISANT

« Ce sera un garçon ! »
« Encore…. »
« C’est très bien les garçons… »
« Je ne dis pas le contraire mais après cinq garçons, j’aurais bien voulu une fille… »

Même si mes parents souhaitaient de tout leur cœur une fille, ils m’ont aimé. Trop même. J’en ai été étouffé. Malgré ça, je me suis toujours senti étranger chez moi. Ma mère, une moldue, mon père un sorcier. Mes frères n’étaient que des sorciers… j’étais le dernier de d’une fratrie de six. Mes parents n’ont pas eu d’autres enfants après moi, je crois qu’ils ne voulaient pas un septième garçon. Mais être le sixième de la famille, franchement ce n’est pas la joie. Tout à déjà était fait. Je ne suis pas unique. Mes grands-frères ont marché avant, ont parlé avant moi, ont déclaré leurs pouvoir avant moi. Bref, rien d’exceptionnel dans ma vie. Je passais toujours après les autres. Et puis, je n’étais pas comme eux. Loin de l’être. Ils n’ont jamais aimé faire mal, moi, cela ne me dérangeait pas. Au contraire. Je n’ai jamais hésité à tuer une araignée parce qu’elle grimpait sur mon lit. Faire des expériences avec les insectes ne me posait absolument aucun souci. Un étranger parmi les siens. C’est ainsi que je pourrais me définir. J’étais, je suis et je resterais un étranger parmi ceux de ma famille. Ils ne sont pas comme moi. Peut-être parce que je voulais être unique, j’ai pris une voie différente de la leur mais le fait est là, je ne suis pas à ma plce chez moi. Encore moins, lorsque je me suis retrouvé à l’école moldue. La période de ma vie que je hais le plus au monde. J’étais le petit frère. Rien d’extraordinaire à avoir de bonnes notes, mes frères l’avaient déjà fait. Et puis… passer huit ans de ma vie au sein de moldus, je crois qu’il n’y a pas de mot pour définir cette expérience. Ils ne comprennent rien, ils ne savent rien et surtout… surtout ils n’ont pas de Pouvoir Magique. Et ça, ils ne peuvent pas faire le poids face à moi. J’aimais bien leur jeter des sorts et leur faire peur. C’était un plaisir de les voir trembler lorsqu’ils me voyaient. Mes frères disaient toujours que je ne devrais pas faire ça, que ce n’était pas bien et que surtout les moldus ne devaient pas connaitre notre existence. Si au contraire, moi je veux qu’ils nous connaissent… juste pour voir ce qu’ils ne sont pas et comprendre ô combien leur place est parmi nos esclaves. Ils ne sont bons qu’à ça, nous servir.
Je veux être unique et je le serais. Je n’ai pas choisi la même voie que tout le monde et j’en suis fier. Je suis fier de mes opinions et fier de tenir tête à mes cinq frères. Les moldus sont des êtres insignifiants. Je ne vous parle même pas des nés-moldus… je crois que ce sont les pires. Ils se prétendent comme nous, les sang-purs, mais ils ne sont rien. Rien du tout. Ils ne sont bons qu’à nous servir et à se taire. Surtout à se taire. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment mon père, cet honorable homme, a pu fricotter avec une moldue. Elle a beau être ma mère, elle n’en reste pas moins une moldue et mon père a nettement baissé dans mon estime depuis que je connais son rang. Quand j’ai reçu ma lettre de Poudlard, je me suis senti libéré. Là-bas, au moins, je serais dans mon élément, avec des gens comme moi. Des sorciers. Quitter l’école moldue pour entrer dans le monde que j’affectionnais. Enfin. Plus de moldu, juste des sorciers. Pourtant, Poudlard devrait revoir ses inscriptions… mais je me rassure en me disant que les nés-moldus n’atteindront jamais notre puissance. Ils ne sont pas assez intelligents pour ça et puis, non, ce ne sont pas des sorciers. Juste des bons à rien qui veulent dans la cour des Grands, mais ça ils n’y arriveront jamais. Ce ne sont pas de vrais sorciers.

« Elijah Jefferson ! » a lancé le professeur McGonagall. Je suis monté sur l’estrade. Mes frères étaient à Serdaigle. Je n’avais qu’une envie, aller ailleurs. Tout faire pour ne pas suivre leurs traces… « Serpentard ! » Le Choipeaux a exhaucé mon souhait. J’ai fais un immense sourire satisfait à Julian, mon frère ainé. Il fit une moue dépitée. Serpentard… il n’y a pas meilleure maison. Je commençais, enfin, à être unique au sein de ma famille. Je me suis senti aussi moins étranger. A Poudlard, j’étais chez moi, bien plus que je ne l’ai été chez mes parents. Ma scolarité à Poudlard fut tout à fait banale, à un détail près, je me suis entrainé tous les jours à devenir un véritable mangemort. C’était mon but final. Je voulais entrer dans l’armée du Seigneur Noir. J’aime ses idées, j’aime son combat, j’aime sa concption de la magie. Les moldus et les nés-moldus n’y ont absolument pas leur place. Ils doivent disparaitre. Beaucoup d’entres nous, à Serpentard, avons cette philosophie. Mais ne vous y méprenez pas, Serpentard ne fut pas la seule maison à engendrer des mangemorts mais ça, peu de gens acceptent de le reconnaitre. C’est en sixième année que je me suis découvert une passion pour la justice magique. Les sang-purs n’étaient pas respectés comme ils le devaient. Je deviendrais donc auror pour rétablir le cours des choses, et avec mes résultats scolaires – je suis très intelligent – je n’eus aucun souci à obtenir tous les ASPICs nécessaires à la réalisation de mon projet. Je suis donc entré à l’école des aurors et je suis devenu mangemort.

« Maitre… voici les nouvelles recrues… »

Le feu éclaira tout le cimetière. Mon voisin a reculé. Je n’ai pas bougé. Impressionnant et impressionné. Le Seigneur nous a observé tous les quatre. Ma voisine a dégluti bruyamment. J’ai continué de fixer le feu pour ne pas défaillir. Je n’ai pas pour habitude de reculer devant le danger mais je l’admets, je n’étais pas très rassuré. Les autres mangemorts nous ont encerclé. Les flammes du feu vacillaient dans la pupille de leurs yeux. Les masques leur donnaient un air de l’au-delà. La mort régnait autour de nous. Je pouvais la sentir me frôler mais elle ne me prendrait pas aujourd’hui. Pas tout de suite. Un éclair vert a transpercé le feu et le ciel. La marque a illuminé le ciel noir. Les nuages étaient partis depuis longtemps. « Jefferson ! » Je fus le premier à être appelé. La douleur fut telle que j’ai cru mettre fait arracher le bras. La gravure de la marque sur mon poignet gauche me déclencha un spasme étrange et un cri s’échappa de ma gorge. « En prenant cette marque, tu fais allégeance à ton Maitre et ton Seigneur ! Sers-moi fidèlement jusqu’à la mort ! » J’ai acquiescé en silence. Oui, je le servirais jusqu’à ma mort. Je ne vis que pour lui désormais.

Je suis entré à l’institut de formation des aurors, peu avant que Mon Seigneur prenne le pouvoir. Vous n’imaginez pas la joie pour nous tous. Enfin, l’ordre allait être rétabli. Les nés-moldus allaient retourner à leur place. Ce genre de chiens galleux n’est bon que pour servir et rien d’autre. Quand je suis sorti de l’institut, Mon Seigneur m’a offert l’un d’eux pour ma loyauté envers lui. C’était un sale gamin qui ne savait rien faire de ses dix doigts. J’ai quand même réussi à en faire quelque chose, il était très doué pour la cuisine. Les doloris sont souvet très efficaces. En tant qu’auror, j’avais la mission d’aller chercher les nés-moldus avec les autres mangemorts. Et puis, je me souviens de ce Barthélémy de mes deux… quelle pourriture celui-là. Il a abusé tout le monde… il a formé nos esclaves à la rébellion. Conneries. N’empêche que maintenant je n’ai plus d’esclave. Il est allé à Poudlard durant deux ans et lorsque nous aons répliqué, il a réussi à s’enfuir… si je le retrouve je crois que je le tue. Toute façon, il ne sert plus à rien. L’Ordre du Phénix n’est plus au sommet de sa puissance. Ils sont toujours là, ces imbéciles… c’est du chien-dent. Tu en tues, y’en a trois qui repoussent. C’est très désagréable mais depuis quelque temps on ne les entend plus autant… bien sûr, il y en a toujours qui veulent nous défier mais ils retournent vite chez eux, la baguette entre les jambes…

Mon Seigneur m’a nommé au poste de Directeur des Aurors et cela ne pouvait pas me faire plus plaisir… surtout quand le quart des aurors que je commande sont contre le Ministre. Je me fais une joie de leur donner les missions les plus ingrates, et leur sucrer leurs vacances parce qu’il y a des dossiers à boucler… je m’éclate avec ces chiens, surtout les membres du Phénix…

En réalité, je m'appelle T.J. J'ai atteins l'âge de 34 ans et j'habite en France. J'ai connu Avada Kedavra par Chocapic. Mes icônes ont été réalisés par © INCONNU. Je pense être présent(e) sur le forum 7 jours sur sept et pour être sûr(e) que je serais validé(e) rapidement, je déclare que OK.