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 Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

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Sorciers
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CELEBRITE : Scarlett Johansson

HIBOUX : 42
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AGE DU PERSONNAGE : 32 ans
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Elaine Morton
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(#) ♣ Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Jeu Juin 12 2014, 12:33



Une opération jointe Aurors/Tireurs de baguette, enfin la vie prend un peu de saveur. Un sourire extatique me fend le visage d’oreille à oreille depuis que Riordan a pris la parole pour nous expliquer la mission. Jefferson a expressément requis la participation de trois Tireurs pour une affaire délicate – comprendre hautement politique – pour laquelle il ne fait pas confiance à la plupart de ses hommes. En même temps, faudra m’expliquer pourquoi il ne les a pas virés dans ce cas-là. Enfin, si ça me permet de me défouler un peu en travaillant à leur place, qu’il les garde, ça me convient parfaitement !

D’une oreille discrète, j’écoute Riordan nous expliquer les détails de l’histoire. Un Mangemort haut placé, son nom ne nous est pas dévoilé – ce qui est bien dommage, j’aurais aimé pouvoir me foutre de sa gueule ouvertement vu qu’à tous les coups c’est encore un de ces mords-moi-le-nœud qui se croient supérieurs à tout le monde mais sont pas foutus de lancer un sort correctement – est tombé dans le panneau d’une certaine Elisa Noghead qui, après l’avoir fait succombé à ses charmes et lui avoir tiré toutes les confidences possibles sur l’oreiller, s’est tirée comme une voleuse et se prépare désormais à vendre l’information au plus offrant. Bref, une femme selon mon cœur que je pourrais presque respecter si ce n’est pour le manque total d’estime de soi que coucher avec la plupart des hommes avec lesquels je travaille sous-entend. Non mais c’est vrai quoi, ce n’est pas parce qu’ils ont un patronyme ronflant et un compte en banque rempli que ça suffit à envoyer toutes ses valeurs par la fenêtre. Une femme a des standards merde !

Quoiqu’il en soit, les supérieurs en chient désormais dans leurs robes à l’idée que ces informations tombent entre les mauvaises mains, celles de l’Ordre pour ne citer que les plus évidentes et ils veulent au plus vite rattraper Miss Noghead. Une « équipe de choc » a donc été mise sur pied. C’est Jefferson lui-même qui dirigera les opérations et rien que ça, ça démontre que la demoiselle n’est pas sous-estimée. Personnellement, je n’ai jamais eu l’occasion de faire plus que le croiser mais j’ai hâte de travailler à ses côtés, ses exploits sont remontés jusqu’à notre département et je suis curieuse de savoir si la moitié de ce qu’on raconte sur son compte est vrai. A part lui, nous sommes trois à avoir été sélectionnés. C’est Riordan qui a fait les choix, en se fondant sur des directives de Jefferson je suppose. Heureusement qu’ils ne se supportent pas trop mal ces deux-là d’ailleurs.

Résultat des courses : Boop, Jung et moi avons été convoqués dans son bureau. Boop est un des plus expérimentés du Département, je n’ai jamais travaillé avec lui mais il fait son boulot correctement et ne pose pas de questions, c’est pour ça qu’il s’en sort si bien. Ce n’est pourtant pas un Mangemort ou alors il ne vient jamais aux réunions. Quant à Jung, on a été initiés ensemble. Il a deux ans de plus que moi et c’est un crétin fini. Il s’imagine que le monde tourne autour de lui et est en particulier convaincu que j’ai un crush sur lui alors que la seule chose que je veux « crusher » ce sont ses parties intimes jusqu’à ce qu’il soit incapable de se reproduire. Croyez-moi, ce serait un service rendu à l’humanité. Enfin, force est de constater que c’est un Duelliste hors-pair et que c’est sûrement la raison pour laquelle il est présent aujourd’hui. Quant à moi, j’ai été choisie parce que je suis une femme et qu’ils s’imaginent que je saurais penser comme telle et donc retrouver plus vite la suspecte. Laissez-moi rire ! Bon, bien sûr, Riordan n’a pas dit les choses comme ça, mais il l’a laissé entendre et avec lui c’est du pareil au même, c’est que le chef est le prototype même de la Vipère : sournois et calculateur. Mais peu importe, j’en suis et c’est tout ce qui compte.

J’arrête donc de faire tournoyer ma baguette entre mes doigts lorsque le patron nous indique la sortie et nous fit d’aller nous présenter au bureau de Jefferson. Sans surprise, c’est Boop qui prend les commandes tandis que Jung ne peut pas s’empêcher d’ouvrir sa grande gueule.


-Ça va être l’occasion de montrer enfin à Jefferson qu’on est dix fois plus efficaces que ses Aurors.

Etonnement c’est Boop qui l’interrompt, remontant par là-même de plusieurs points dans mon estime. Il en cache des surprises le vieux !

-Ce n’est pas toi qui a atterri chez nous parce que tu avais raté la formation d’Auror ?

Incapable de me retenir, j’éclate de rire et Jung me jette un regard mauvais mais au moins maintenant on ne l’entend plus. C’est vrai que la formation de Tireur est plus exigeante au niveau physique mais question variété de compétences, les Aurors nous sont largement supérieurs. Pas que ça me concerne soi-dit en passant, moi à part jouer de ma baguette et de mes poings, jouer les détectives ça ne m’intéresse pas. Bref, après avoir pris l’ascenseur, être descendu deux étages et avoir traversé trois couloirs, nous voilà enfin dans les quartiers des Aurors. Plusieurs regards curieux, voire hostiles – la rivalité entre nos Départements n’est un secret pour personne et nous robes de travail nous trahissent – se posent sur nous, tandis qu’on traverse les lieux en direction du bureau de Jefferson, Boop toujours en tête. Sentant un regard particulièrement insistant sur mon postérieur, je m’apprête à me retourner et remettre l’inconscient à sa place d’un sort informulé – c’est ma spécialité – mais Boop ayant déjà frappé à la porte de Jefferson m’en empêche. Mais ce n’est que partie remise, j’ai senti d’où le regard venait, je me vengerais en ressortant.
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Elijah T.J. Jefferson
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par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Juin 12 2014, 16:12




Elaine Morton & T.J Jefferson



Elisa Noghead. J’ai lu le nom écrit sur le dossier. Encore une sale affaire. Le Seigneur n’est vraiment pas aidé avec des branquignoles pareil. Certes, tout le monde peut se faire avoir, moi le premier, mais franchement aller tout dire à la première venue sous prétexte qu'on a passé la nuit ensemble, non. Ce n’est carrément pas possible. Autant dire qu’il s’est pris un sacré savon. Le Seigneur n’a pas voulu me révéler qui c’était, il s’est juste contenté de déclarer que je devais retrouver cette sale petite morveuse expressément et faire ce que j’avais à faire pour l’empêcher de parler. Je suis bon prince je lui laisserais le choix de sa mort. J’ai donc monté une mission spéciale pour retrouver celle qui veut vendre les informations obtenues sur l’oreiller. J’aurais pu prendre des aurors mais honnêtement ? J’ai plus de traitre dans cette équipe que des gens de confiance. Il va d’ailleurs falloir faire le ménage dans l’équipe, je le suggérais au Seigneur. Cela ne peut plus durer d’avoir des traitres en guise d’auror. Un auror ça sert la couronne et rien d’autre.

Pour mener à bien cette mission, et être sûr d’arriver au bout, j’ai fait appel aux Tireurs d’Elite. De toute façon, les deux équipes ne s’entendent pas alors il vaut mieux ne pas avoir d’autres Aurors que moi dans celle-ci. Riordan n’est pas quelqu’un avec qui je passerais mes vacances mais j’ai beaucoup de respect pour lui et on s’entend plutôt bien. Enfin non, on se supporte bien. Je lui fais confiance quant aux hommes qu’il décidera de sélectionner pour cette mission. Il connait parfaitement son job. On a frappé à la porte. Stanis est entré. Pour le coup, c’est peut-être l’un des rares auror à qui je fais confiance. « Je suis allé vérifier les dires de ce Jensen… Sirius Black n’était pas à cet entrepôt et il n’y a aucune trace de son passage. A mon avis, ce Jensen a raconté des conneries… » J’ai soupiré… à croire que Sirius Black s’était évaporé de la surface de la Terre. J’avais beau dire, Sirius Black était un très bon sorcier surtout pour masquer sa piste… on le recherchait depuis 10 ans maintenant et malgré les informations que l’on nous fournissait régulièrement, il restait introuvable. « Vous avez fait suivre l’Auror Potter ? » Stanis hocha la tête. « Oui, mais il a repéré nos hommes très rapidement. On peut dire ce que l’on voudra, il reste auror il connait son boulot… et puis je doute qu’il rencontre Black comme ça… ils ont un autre moyen de communiquer ça c’est certain… » J’ai griffonné trois mots sur un parchemin. « Continuez les recherches. Je vais devoir m’absenter durant quelques temps, vous rendrez des comptes directement au Directeur du Département, Barthy Croupton. Maintenant, sortez j’ai rendez-vous » Je n’ai jamais eu pour habitude d’être aimable avec mes hommes.

N’empêche que si je réussissais à ramener la tête de Black sur un plateau, je crois que je n’aurais plus aucun souci à me faire pour ma carrière, même si je n’ai pas beaucoup de souci à m’en faire aujourd’hui. J’ai ouvert le dossier d’Elisa Noghead. L’enquête allait être complexe mais on pouvait réussir. Il n’y avait pas de raison. Riordan allait me fournir les trois meilleurs tireurs et avec mon expérience, on trouverait facilement cette traitre. Les informations qu’elles avaient réussi à obtenir étaient de premier ordre. Et si l'on voulait que le QG reste imprenable, que nos partisans du côté ordre restent secret, il fallait évidemment la retrouver et la tuer avant qu’elle ne réussisse à vendre la moindre petite information. L’Ordre devait déjà être au courant de ce qu’il se passait, car n’allez pas croire que si nous avons des espions dans leurs rangs, ils en ont aussi. C’est une chose certaine. Sinon, nous les aurions déjà vaincus. Malheureusement, nous n’avons jamais trouvé qui c’était.

J’ai pris les trois autres dossiers que l’on m’avait fourni. Le premier il s’agissait du Tireur Boop. Doué dans sa catégorie. Il fait son boulot sans rien demander d’autre. Parfait, un qui ne me fera pas chier. Le second c’est le Tireur Morton. Une femme. Pourquoi pas. Je ne suis pas contre travailler avec des femmes tant qu’elles savent ce qu’elles font. Bon j’ai toujours estimé que la place d’une femme n’est pas sur le terrain entrain de se battre mais bon la société en a décidé autrement. N’empêche que j’aimais bien ces vieilles lois de sang-pur comme quoi les femmes ne servaient qu’à cuisiner et à enfanter… enfin… si Riordan me l’envoie c’est qu’elle ne doit pas être si mauvaise que ça. Le dernier, il s’agit de Jung. Son nom me dit quelque chose… j’ai pu lire sur les premières lignes qu’il a échoué à la formation d’auror. C’est pour ça que je me souviens de son nom. Bon, on verra bien comment ils sont…

On frappa à la porte. J’ai autorisé l’entrée. Deux hommes et une femme. Je ne connais pas leurs noms, je les ai juste déjà vus dans les couloirs du Ministère. Je ne connais absolument pas leur capacité de travail mais si Riordan me les envoient c’est qu’ils sont doués dans leur catégorie. « Asseyez-vous » ai-je simplement dit en faisant apparaitre deux chaises supplémentaires. J’ai observé les photos de leur dossier pour pouvoir les identifier. « Bien, vous savez pourquoi vous êtes ici et… » « Pour briser du traitre » répondit Jung. « Vous pourriez au moins me laisser finir ce que j’ai à dire, non ? » J’ai croisé les mains. « Bref, ce qu’il va être dit dans cette pièce ne doit en aucun cas en sortir… c’est une mission secret défense et si l’on vous pose une question vous êtes là pour assurer la défense du Directeur des Aurors lors de la rencontre qu’il y aura la semaine prochaine pour le traité entre les aurors français et anglais ? »

Je me suis enfoncé dans mon fauteuil en levant la tête vers le plafond. « Bien, maintenant… est-ce que l’un de vous a lu le dossier Elisa Noghead ? » Commençons déjà par savoir ce qu’ils savent… ça m’arrangerait, je l’admets de ne pas avoir à redire tout ce qui est écrit dans le dossier.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Juin 13 2014, 20:33



On n’a pas à attendre longtemps. A peine Boop a-t-il baissé le poing que l’autorisation d’entrer se fait entendre. Il pousse donc le battant et on entre tous à sa suite. Je ne m’attarde pas sur la déco du bureau, bien plus intéressée par l’homme qui y siège. L’est plutôt craquant le Jefferson. Un air négligé qui ajoute à son charisme naturel. Car, il dégage quelque chose, ça pour sûr. Je prends place sur le fauteuil qui fait son apparition devant moi, à gauche de Boop tandis que Jung s’installe sur sa droite. Comme ça, au moins, il n’y aura pas de conflit d’ego.

Jefferson ouvre ensuite la bouche tandis que Jung aurait mieux fait de fermer la sienne. Un sourire mauvais apparaît alors sur mes lèvres tandis qu’il se fait remettre à sa place moins d’une minute après notre arrivée. C’est un nouveau record. Quant à Jefferson, sa réaction face à l’attitude de lèche-cul de catégorie internationale de Jung me plaît. Un homme à qui on ne la fait pas fait bien souvent un bon chef. Or, sachant que j’ai un sérieux problème avec l’autorité, mieux vaut que je puisse respecter mon nouveau chef si je veux finir la mission sans risquer mon job. C’est que j’ai beau m’y ennuyer sérieux, c’est toujours bien mieux que la plupart des alternatives qui s’ouvrent à moi. Après tout, Riordan me laisse faire ce que je veux tant que je suis ses directives générales et, ça, ce n’est pas donné à tout le monde.

Suite à la question de Jefferson, je me contente de lever la main, pas motivée pour me lancer dans une discussion longue. Surtout que Boop est là pour tenir les supérieurs au parfum. Enfin, il n’est pas particulièrement bavard non plus donc sa réponse se limite au minimum vital.


-Le Directeur Riordan nous a informés des principaux détails de l’affaire. La suspecte, Elisa Noghead, est accusée d’extorsion d’informations et de traîtrise envers le Ministère et notre mission consiste à la retrouver et l’arrêter avant qu’elle ne divulgue quoique ce soit. Le Directeur n’a pas précisé s’il fallait qu’elle soit vivante ou non, considérant que vous seriez plus en mesure de nous informer sur la question.

En voilà une belle façon de demander si on a le droit de la liquider ou non. Rien à dire, on sent que Boop a l’habitude de papoter avec la hiérarchie. Ton professionnel, pas une once de sentiment, purement pratique. Parallèlement, je comprends mieux pourquoi il n’a pas été plus promu malgré son âge. Il n’a pas l’air d’être fait pour diriger. C’est typiquement le mec qui suit les ordres sans les commenter et ne s’en porte que mieux. Il en faut après tout. Je sais juste que je ne pourrais jamais être ainsi. Perso, les ordres c’est simple soit ils m’arrangent, soit je les ignore. Bien entendu, je ne suis pas conne au point de risquer ma carrière juste pour emmerder mon monde – même si je dois avouer avoir été tentée plus d’une fois de voir où m’aurait mené l’expérience – mais il est hors de question que je saute pour le simple prétexte que le patron veut que je saute. Me faut plus de raisons que ça. Après si au lieu de me dire « saute », il me dit « attaque », là c’est une autre histoire. Dans ce cas, pas besoin de longue explication, tout me va.

-Avons-nous des pistes sur sa cachette actuelle ? Un endroit où entamer les recherches ?

Honnêtement, je ne sais même pas pourquoi j’ai ouvert la bouche pour poser ces questions. Peut-être que je suis plus motivée par toute cette histoire que je ne m’en suis seulement rendue compte. Après tout, c’est sûr que ça change de la routine quotidienne. Et en bien je vous prie ! C’est qu’on finit par s’ennuyer à chasser toujours du Moldu, surtout que croyez-le ou non mais un nombre chaque jour plus grand d’entre eux nous donne leurs enfants sans rechigner, trop effrayés par ce qu’on pourrait leur faire. A vrai dire ça me débecte. Au moins ceux qui se battent pour leurs gosses, je les respecte et il est rare que je les laisse dans un état irrécupérable – ça ne veut pas dire pour autant que je leur rendrai leurs gosses s’ils me le demandaient faut pas se foutre du monde ! – mais ceux qui les abandonnent sans un regard pour sauver leur peau, alors ceux-là je m’en donne à cœur joie pour qu’ils n’oublient jamais le jour où ils ont agi comme de foutues poules mouillées ! Enfin, quoiqu’il en soit, de mon côté, j’ai bien deux-trois idées d’où je laisserai passer l’orage si j’étais à la place de Noghead. Sauf que Jefferson a laissé assez clair qu’il aimait être celui qui dirigeait les opérations. Alors laissons-le étaler ses connaissances – si tant est qu’elles existent – et si ce n’est pas suffisant je pourrai toujours rajouter mon grain de sel. Parce que mes poulets s’il y a une chose que j’ai appris à force de travailler avec des mecs tous plus machos les uns que les autres, c’est qu’il y a que deux façons d’être tranquille. La première est simple : la fermer et leur donner l’impression que c’est eux qui dirigent les opérations. J’aime bien, ça m’évite de me fatiguer pour rien et, comme ça, quand l’action arrive vraiment, je suis en forme. Quant à la deuxième c’est de loin ma préférée mais le moment n’est pas encore venu de la mettre en action. En effet, elle est toute bête mais nécessite d’être sur le terrain : leur mettre la pâtée en leur prouvant que vous êtes parfaitement capables de faire le job aussi bien - voire mieux - qu’eux et que, s’ils ont quelque chose à y redire, vous vous ferez un plaisir de leur exploser la figure.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Juil 03 2014, 20:40




Elaine Morton & T.J Jefferson



Je sens que la discussion va être longue. Je ne les aime pas. Ni l’un, ni l’autre. Elle ? Elle cause pas, je ne peux pas dire si je l’apprécie. Pourtant Boop a plus d’importance à mes yeux que Yung. Lui, rien que son attitude méprisable me débecte. J’acquiesce en silence aux paroles de Boop. Au moins, ils ont lu leurs dossiers. C’est déjà ça. « Tout à fait » Je suis bien plus à même à répondre à cette question que leur directeur. « Elle doit arriver dans nos murs vivante. Blessée si vous voulez mais vivante » Je les ai observés droit dans les yeux. « Et pas non plus à l’article de la mort » ais-je ajouté. « Nous devons pouvoir l’interroger sans aucun problème ». Je les connais les tireurs d’élite. Ils tirent d’abord, ils discutent ensuite. Chez les aurors, c’est l’inverse. On discute d’abord, on tire ensuite. Et puis, nous devons savoir ce qu’elle sait, c’est le plus important. Il en va de la sécurité des Mangemorts et surtout de notre Seigneur.

Pour cette mission, je n’aurais aucun souci avec Boop. Il faudra surveiller Yung. Je n’ai pas envie qu’il dérape sur sa baguette et quelque chose me dit que lui, aime jouer au cow-boy. J’aimais bien les films de cow-boy quand j’étais petit malgré le fait que leurs armes soient si primitives… sur celles des indiens… des arcs et des flèches… enfin… ce ne sont que des moldus, on ne peut pas leur en vouloir s’ils sont primitifs… Morton a pris la parole en me tirant de mes pensées. J’ai fais un grand sourire un peu narquois. « Vous posez là, une excellente question Miss Morton » répondis-je, en me redressant dans mon fauteuil. Les pistes étaient tout aussi nombreuses qu’absentes. Nous cherchions dans tous les sens sans réellement savoir où chercher. C’est qu’elle savait se planquer cette garce. J’ignore où elle a appris ce genre de chose mais ce n’est certainement pas sur l’oreiller qu’elle avait appris l’art du camouflage… je doute aussi qu’elle fasse partie de l’ordre du phénix sinon elle ne leur souhaiterait pas leur vendre mais leur donnerait les informations. Enfin… cette tâche n’allait vraiment pas être facile. « Pour être clair, Noghead sait se planquer et brouiller les pistes. Nous avons toutes les pistes du monde et aucune à la fois. Des témoins nous racontent tout et n’importe quoi…. Et je n’ai absolument pas assez d’hommes pour fouiller tous les recoins de Grande-Bretagne » Et franchement, ça me mettait hors de moi cette situation. « C’est pour ça que j’ai besoin de vous » En disant ça, je l’ai regardé droit dans les yeux. A vrai dire, j’avais juste besoin d’elle, pas des deux autres mais Riordan n’aurait pas accepté de n’avoir qu’un seul de ses hommes parmi mon équipe. « J’ai besoin d’un regard nouveau sur cette affaire. Vous ne la connaissez pas, vous aurez donc une autre approche sur les témoignages afin de les trier d’abord et sortir les plus probables et plausibles… »

Si déjà on commence par là, on avancera déjà un peu sur ce que l’on doit cherché et ce que l’on doit oublier. Mais honnêtement, je n’y croyais pas beaucoup… si nous avions du la trouver, nous l’aurions déjà trouvé…
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AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/06/2014
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Mar Juil 08 2014, 16:56



Jefferson joue les rabat-joie. La Médicomagie fait des miracles de nos jours, ce n’est pas bien grave si elle arrive amochée au QG la Noghead, il y aura bien un Médicomage digne de ce nom pour la remettre sur pied pour une session d’interrogatoire musclé non ? Apparemment non. Pff. Je fais un effort pour cacher ma déception parce que quelque chose me dit que, dans le cas contraire, la moue sur mon visage ressemblerait bien plus à celle d’un enfant boudeur qu’à celle d’une adulte contrariée. Mais que voulez-vous, pour moi la chasse est un jeu et lorsque les règles sont trop restrictives, je suis déçue. Pour compenser, je prends la parole pour la première fois, histoire de savoir par bout quel prendre cette histoire. C’est que si jouer les prédatrices de nouveau me réjouit si c’est pour courir dans tous les sens sans jamais s’approcher de la proie, ça n’a aucun intérêt.

Sans compter que, mine de rien, les réponses que Noghead devra nous fournir qu’elle le veuille ou non m’intéressent également. C’est peut-être d’ailleurs la seule raison pour laquelle les restrictions de Jefferson ne me dérangent pas plus que cela. Certes je préfèrerai clairement pouvoir m’en donner à cœur joie sur la gonzesse mais faire preuve d’un peu de retenue si, en échange, je peux comprendre pourquoi elle a fait ce qu’elle a fait, je considère que le jeu en vaut la chandelle. Parce qu’il ne s’agit pas d’une femme poussée par l’amour de la justice ou quelque autre connerie du même style, sinon elle ne vendrait pas ses informations au plus offrant. Qu’est-ce qui l’a donc poussée à agir ainsi? L’appât du gain ? L’amour du danger ? Quelle que soit la réponse, je doute qu’elle me déçoive. En effet, j’ai cette sorte d’impression que nous nous ressemblons peut-être bien plus que ce que je n’imagine seulement. Du moins je l’espère pour elle, elle devra faire une adversaire de choix. Sinon, je lui ferai payer ma déception, ça vous pouvez en être certains.

Enfin, si on en croit la réponse de Jefferson, c’est le style aventurière donc je doute qu’elle ne remplisse pas mes attentes. Au contraire, elle a l’air d’avoir tous les atouts pour rendre la chasse intéressante. Après tout, rien que son sexe la place haut dans mon estime. C’est que les mecs ont une pensée tellement binaire que les retrouver est bien trop souvent d’une simplicité enfantine. Alors qu’une femme motivée peut dévoiler des ressources insoupçonnées. Et je compte sur Noghead pour faire partie de cette catégorie de personnes. D’ailleurs, Jefferson a l’air d’être arrivé à la même conclusion s’il faut se fier à ses propos. En effet, il est plus ou moins en train de lui dire que c’est moi et SEULEMENT moi qu’il a fait demander, Boop et Jung étant là pour éviter d’envenimer encore un peu plus les relations entre Aurors et Tireurs. Ce qui ne change néanmoins rien à la réalité de la situation : Jefferson a demandé une chasseresse pour affronter une autre chasseresse (après tout Noghead n’a-t-elle pas fait du crétin qui a partagé sa couche la poule aux œufs d’or ?). Quelqu’un capable de penser comme la suspecte, en d’autres mots : une femme. Par conséquent, un sourire provoquant se dessine sur mes lèvres alors que je m’apprête à faire part de mes premières impressions sur la situation tel qu’il me l’a demandé.


-A sa place, ma première réaction pour me protéger des autorités face à l’impossibilité de quitter le pays sans avoir vendu mes infos aurait été de changer d’apparence. Le Polynectar étant trop difficile à se procurer pour une fugitive le plus probable est qu’elle ait eu recours à des sortilèges basiques de métamorphose partielle du corps humain. Et si elle est aussi intelligente que le laisse supposer le dossier, elle a probablement pris une apparence masculine. Après tout, les Aurors cherchent une femme, pas un homme. Néanmoins, vu la difficulté de la métamorphose humaine, fût-elle partielle, les changements ont dû être limités donc logiquement elle devrait désormais ressembler à un jeune homme efféminé plutôt qu’à un gros tas de muscles.

Ouais, je mettrais ma main à couper qu’elle ressemble désormais à une sorte de grande perche inoffensif, le genre de types auxquels personne ne prête jamais attention. Si elle le sens du détail, si ça se trouve, elle a même rajouté le détail qui tue : une grosse paire de lunettes ou un faux boitement ou Merlin seul sait quoi encore. Enfin, peut-être que je suis en train de m’emballer un peu trop vite là. Ce qui est sûr c’est le genre d’endroits où elle doit se cacher.

-Maintenant pour ce qui est du lieu où elle se trouve, il y a fort à parier que si vos hommes ne l’ont pas trouvée dans les endroits habituels c’est parce qu’elle est trop rusée pour s’y trouver. A tous les coups, elle est allée se cacher pile poil là où ne l’attend pas. Autrement dit, il y a fort à parier que vu ses exploits, elle ait le goût du luxe et qu’elle soit actuellement en train de résider dans un de ces hôtels de luxe discrets où vont les célébrités, ça ou bien un cabaret, un casino bref ce genre de lieux et non les coins sombres où vont habituellement les hors-la-loi. Après, est-ce qu’elle a assez de couilles pour s’y pointer en tant que cliente ou bien est-ce qu’elle a préféré se fondre dans la masse des employés, je ne saurais pas dire.

Remettant une de mes multiples mèches rebelles derrière mon oreille, je termine d’un air désinvolte comme pour rappeler que si je fais actuellement le travail des Aurors, ce n’est pas ma vocation première et que, par conséquent, rien n’assure que mes déductions soient bonnes.

-Après, bien sûr, tout ceci n’est que conjecture, je n’ai aucune certitude.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mar Aoû 19 2014, 09:34




Elaine Morton & T.J Jefferson



Pendant un instant, je me suis demandé si j’avais bien une Tireuse d’Elite face à moi. Le pire, c’est qu ses déductions étaient si évidentes que je n’y avais pas absolument pas pensé. Ou alors était-ce parce qu’elle était une femme ? A vrai dire, c’était exactement pour cette raison que je l’avais engagé. J’ai acquiescé en silence à ses propos. Secouant la tête machinalement, je réfléchissais à ce que l’on allait pouvoir faire pour mettre le main sur cette gonzesse. Elle m’en aura donné du fil à retordes, celle-ci. J’aimais bien ses déductions, peut-être étaient-elles simples mais il était vrai qu’aucun de mon équipe ne les avait faites. On ne pensait visiblement pas pareil. Maintenant, c’était des informations à vérifier car effectivement, il n’y avait aucune certitude à ses dires tout comme il n’y avait aucune certitude à ce que Noghead soit dans un autre pays comme le disait certains témoins.

« Bien, je vais former trois équipes… je ne peux pas avoir plus d’hommes pour le moment… ils sont déjà sur d’autres affaires » En plus, on a un boulot de merde mais en plus on ne nous donne pas les moyens de réaliser nos enquêtes… et puis, honnêtement, je ne fais pas confiance à grand monde donc déjà je ne confierais pas cette enquête à n’importe qui et de plus, sur les aurors qu’il me reste, il y a toute la clique de traitre alors leur confier l’arrestation d’une des leur, c’est jeter de la poudre pour que tout explose… je me contenterais simplement de mes deux aurors, Lufrack et Zabini. « Boop, vous ferez équipe avec Zabini… et vous Jung avec Lufrack…. Je vous laisse aller les retrouver dans leurs bureaux respectifs, ils vous attendent. Vu l’heure, nous ne ferons rien aujourd’hui et autant se reposer avant d’attaquer… de toute façon, elle nous échappe depuis tellement longtemps qu’un jour de plus, personne ne verra la différence… » Et à vrai dire, je n’avais qu’une envie c’était de sortir d’ici. La journée avait été longue et je voulais aller dormir, manger aussi… j’ai attendu que les deux Tireurs sortent de mon bureau.

« Miss Morton vous arrivez à les supporter ces deux-là ? » Un lèche-botte et un trou-du-cul, je ne sais pas comment elle faisait. Ils n’étaient pas restés longtemps assis dans mon bureau mais ils m'insupportaient déjà. A leur décharge, je ne supportais pas grand monde. « Ça vous dit d’aller manger un morceau en ville ? » J’ai beau détester les Tireurs d’Elites, j’adore les femmes et puis si je dois faire équipe avec cette dernière, il faut que j’apprenne à la connaitre et quoi de mieux qu’un bon diner pour faire connaissance ? Bon, je n’étais pas à l’abri qu’elle me dise non… si c’était le cas, j’irais manger seul et je rentrerais sans doute accompagné de la serveuse…
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Aoû 22 2014, 13:44



L’idée d’être séparée de Boop et Jung me fait à peu près autant d’effet que lorsque je ne retrouve pas une paire de chaussettes le matin malgré tous les Accio que je lance. Autrement dit, aucune. Plutôt que de s’acharner, il suffit de changer de paire et le tour est joué. Je n’ai jamais été particulièrement sentimentale. Sans compter que je ne m’attache que bien peu aux gens. A l’inverse, la perspective de travailler aux côtés de Jefferson m’est plutôt agréable. Je m’explique, lui ou un autre, je me fais à n’importe quel type de partenaire tant qu’il ne s’interpose pas entre moi et ma proie – or à moins que je ne m’apprête à déchiqueter Noghead, je doute que Jefferson intervienne – mais, quitte à choisir, je ne suis pas contre bosser aux côtés d’un bel homme. Parce qu’il suffit d’avoir les yeux en face des trous pour voir que Jefferson est une belle pièce à se mettre sous la dent. Et je n’ai été du genre à me refuser un petit plaisir à cause de principes stupides du style « Je ne mélange pas travail et plaisir ». Pour commencer, mon travail est un plaisir alors ça ne marche pas. Et puis pour que mélanger sexe et collègues pose problème, il faut envisager une véritable relation et ce n’est pas mon cas. Mais bon, ne nous emballons pas trop non plus, jusqu’à nouvel ordre Jefferson n’est pas encore dans mon lit.

Néanmoins lorsque Jefferson me propose d’aller manger un morceau, je me dis que cette possibilité n’est peut-être pas si lointaine que ça près tout. Je tente donc ma chance.


-Si c’est le Bureau qui invite, je ne dis jamais non à un repas gratuit.

Mon sourire légèrement provocateur laisse entendre que derrière le mot « Bureau » c’est lui que j’entends mais je suis certaine qu’il aura compris. Il m’a l’air d’un gaillard parfaitement dégourdi. Un peu trop prise de tête pour mon goût peut-être mais je ne vais pas cracher dans la soupe avant de l’avoir goutée, ce n’est pas mon style. Je le suis donc en direction de la sortie et quelques regards surpris nous suivent du regard tandis qu’on traverse la salle commune. D’ailleurs chose promise, chose due, je lance un discret sortilège au crétin qui me matait le cul en arrivant et c’est avec satisfaction que je vois le mot « Pervers » se dessiner à l’encre rouge sur son front, provoquant l’hilarité d’une partie de ses petits copains. Je fais néanmoins mine de ne rien remarquer et me contente de répondre à la question précédente de Jefferson.

-Boop ne l’ouvre jamais donc c’est assez facile d’oublier qu’il existe. Un peu comme une chaise, elle est là mais tant qu’on n’en a pas besoin, on ne s’en même pas compte. Quant à Jung, je dois reconnaître que je suis assez fière de mon self-control en sa présence, il fut un temps où je lui aurais fait regretter d’être venu au monde au bout de cinq minutes de cohabitation. Il faut croire que les leçons de Riordan ont fini par porter leurs fruits. Mais ne lui dites pas, ça lui ferait trop plaisir.

Comprenez, je respecte Riordan. J’irai même jusqu’à dire que je l’aime bien le vieux. Il me laisse la bride assez lâche et ne m’emmerde pas trop. Bon, il est bien trop intellectuel pour mon goût mais je reconnais sans problème son efficacité et c’est tout ce qui compte de mon point de vue. Pour lui aussi, c’est pour ça que notre association fonctionne. Il est en effet le seul à avoir su voir au-delà de mon sexe et mes problèmes de discipline pour me donner une chance et que je sache mes résultats ne le lui ont pas encore fait regretter. Mais tout cela ne veut pas pour autant dire que j’ai envie d’aider à gonfler sa déjà surdimensionnée tête. Serpentard de mes deux ! Bref, tout ça pour dire que je compte sur le peu d’amitié entre Jefferson et lui pour que ce dernier ne dévoile pas mon secret. A la place, je m’empresse de détourner le sujet de la conversation vers des préoccupations plus matérielles.

-Vous avez un lieu de prédilection ? Sinon, je connais un chinois pas mal un peu à l’écart du Chemin de Traverse – son ragoût de Boutefeu est à se damner – mais je dois avouer que je serai curieuse de savoir où mangent les grands chefs.

Quoi, vous vous attendiez vraiment à ce que je change d’attitude sous prétexte qu’il est plus haut placé dans la hiérarchie que moi ? M’enfin vous ne me connaissez pas ou quoi ? Je vis pour le danger et puis, Jefferson n’a pas les moyens de me virer alors…
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par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 19:12




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J’ai souri à sa réponse. « Evidemment. Et croyez-moi, le repas est toujours bon lorsque c’est lui qui invite » ai-je rétorqué. Il est rare que j’invite une femme et que je la laisse payer l’addition. Cela serait très incorrect de ma part et puis pour finir la nuit avec elle, ce n’est pas la bonne méthode, je vous l’assure. Pas que je veuille finir la nuit avec Miss Morton mais tout de même je suis bien trop gentlemen pour la laisser payer. Quoique… finir la nuit avec elle ne serait pas du tout déplaisant. D’habitude je préfère les brunes mais je n’ai rien contre une blonde-rouquine un peu garçon manqué. J’aime les desserts. Nous sortons donc du bureau, sous les regards dévisageant des collègues. J’ai claqué des doigts pour les faire retourner à leur travail. Je déteste tous les curieux, surtout ceux-là. Ce sont des aurors aguéris – enfin pas tous – et ils ne peuvent pas s’empêcher d’interpréter tout ce qu’ils voient et franchement, je n’ai pas envie qu’ils puissent interpréter notre sortie collective à Miss Morton et moi, même si c’est déjà fait. Demain, les bruits de couloir diront tout et n’importe quoi sauf la vérité. Enfin… c’est ça la vie de Directeur des Aurors… je n’ai pas de vie privée. Rien. Nada. Que dalle. Je m’y suis fait. J’ai rigolé à la comparaison de son collègue à une chaise. C’est une jolie façon de voir les choses. Je reste cependant septique face à un mec qui ne dit rien. Ça cache forcément quelque chose. Quant à l’autre, personnellement je l’aurais baffé dès la première seconde mais ce n’est pas un de mes hommes alors je n’en ferais rien. Et puis Riordan se charge de lui. « Je n’ai pas pou habitude de répéter les conversations que j’ai à Riordan » ai-je répondu en la faisant passer devant moi dans l’ascenseur. Je l’ai dit que j’étais gentlemen. J’ai souri à sa façon de changer de sujet. Il est vrai que si Riordan savait ça, il ne passerait plus les portes et pourtant celles du Ministère sont énormes. Riordan est quelqu’un de très fier, très orgueilleux et arrogant mais c’est quelqu’un de très professionnel, un excellent entraineur et Tireur. J’ai beaucoup de respect pour lui et pour son travail.

Pour tout dire, je ne connaissais pas le chinois dont elle parlait. Je ne suis pas très chinois mais si c’est qu’elle voulait, je ferais une exception. Je ne suis pas si grand que ça, tout de même mais j’aime ce qualificatif. Même si c’est plus de la provocation qu’autre chose, ça me donne un peu de fierté de l’entendre. J’ai fait un sourire provocateur. « Je ne vais pas dévoiler tous mes secrets en une seule soirée… allons manger chinois… » Je suis gentlemen, certes, mais j’aime garder quelques petits secrets. « Cela nous donnera l’occasion de se revoir un soir de plus » ai-je terminé. Je déraille totalement. Remarquez, j’aime passer un moment en sa compagnie et je vous l’ai dit, je ne suis pas contre un petit dessert blondinet. Et puis, j’aime sa répartie, sa façon de se comporter. C’est un défi à elle toute seule et j’aime relever les défis. Cette fille est pour moi. Peu importe le temps que je mettrais mais je réussirais ce défi. Foi de Jefferson.


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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Lun Sep 15 2014, 21:32



Il maîtrise l’art du sous-entendu à merveille. Aucune surprise de ce côté-là. Il a tout l’air d’un charmeur de première. Ça tombe bien, je craque rarement sur les Casanova – bon OK soyons plus précise je ne craque jamais sur personne, je peux avoir des attirances mais ça s’arrête là – mais, quand un mec me plait j’aime qu’il en vaille la peine. Autrement dit, si je n’ai rien contre une partie de jambes en l’air sauvage sans lendemain – c’est même ma spécialité – si un type m’adresse la parole, il a intérêt à me respecter s’il veut aller où que ce soit avec moi. C’est donc soit il se tait et on va direct au lit, soit il a du charme. Sinon, ça finit rarement bien pour sa pomme. Il n’y a en effet rien qui m’énerve plus en ce bas-monde qu’un mec qui croit qu’il peut me traiter comme son chien. Alors bien sûr le remettre à sa place par un mélange de poings, pieds et sorts est toujours jouissif mais quand je m’étais fait à l’idée de finir la nuit avec un tout autre type de jouissance, c’est très frustrant.

Heureusement pour mon compte donc, Jefferson rentre dans la catégorie « gentleman ». Ça me fait assez drôle d’ailleurs. Mes conquêtes habituelles sont capables de tenir une conversation décente comme je le disais mais je n’ai pas pour habitude de taper dans le gratin de la bonne société dans laquelle je n’ai aucun doute que Jefferson se meut sans difficulté. Enfin, je ne vais pas me plaindre. Voir qu’on plaît à un type haut placé et qui plus est avec un cul à se damner fait toujours plaisir. Je réponds donc à son implicite avec un sourire de mon cru, mi sérieux-mi aguicheur :


-C’est parti pour le chinois alors.

Je passe de nouveau devant lui à la sortie de l’ascenseur et prend la tête de notre duo. On se dirige vers la zone de Transplanage et je lui donne rendez-vous devant Gringotts dans un instant. Je pars en première et atterris sans difficulté. Quelques secondes plus tard, il apparaît à mes côtés et je reprends la direction des opérations. Je laisse la banque derrière nous mais, au lieu de me diriger vers le cœur du Chemin de Traverse, je m’aventure entre deux échoppes sans grand intérêt pour arriver dans une ruelle secondaire. Ça n’a pas le charme du Chemin lui-même ni même l’aura de mystère glauque de l’Allée des Embrumes mais pour qui sait ce qu’il recherche le Passage des Aventureux recèle quelques pépites. Je l’ai découvert il y a un peu moins d’un an quand on a fait un raid chez un apothicaire au noir qui vendait du sang de Re’em. C’est qu’il s’agit désormais d’une substance non seulement rarissime mais régulée. On ne voudrait en effet pas que le premier péquenot venu avec les moyens de s’en acheter acquière une force surhumaine et fasse des emmerdes au grand Lord ! C’est pour ça qu’on nous a envoyé incarner la cavalerie et jouer les gros muscles plutôt que faire bosser les Aurors. Il s’agissait en effet de traumatiser le type pour qu’il ne recommence pas ce genre de conneries. Qu’il fasse son trafic hors-la-loi, nous, on s’en fiche mais qu’il vende des produits interdits par THE Seigneur himself, ça, ce n’est pas possible. Autant vous dire qu’après notre passage, l’apothicaire s’est tenu à carreaux. Je crois même qu’il a fermé boutique pour aller voir ailleurs s’il y était. Histoire de ne pas prendre de risques vous comprenez. On lui a pourtant assuré qu’on ne portait pas les Aurors dans notre cœur et qu’on n’allait certainement pas le dénoncer mais il faut croire que la confiance se perd de nos jours.

Bref, tout ça pour dire qu’à côté de ladite apothèque il y avait un restau tenu par un couple chinois où on s’est arrêté pour manger en ressortant – c’est que ça creuse de traumatiser les sujets de Sa Majesté – et je suis tombé sous le charme de leur ragoût de Boutefeu. Allez d’ailleurs savoir comment ils font pour importer la viande depuis chez eux mais, dans le fond, rien à foutre, tant que c’est bon, c’est tout ce qui compte. Sans compter que ça reste abordable pour un budget de fonctionnaire. J’entraîne donc Jefferson à ma suite et entre dans la boutique éclairée de quelques lampions flottant en l’air. L’ambiance est volontairement intimiste mais ça ne me dérange pas. Et je doute que Jefferson soit facilement mis mal à l’aise. Au pire ça sera drôle à voir.

Une serveuse s’approche de nous et nous amène jusqu’à une table éloignée de l’entrée. C’est les joies de la magie, de l’extérieur ça a l’air minuscule mais l’intérieur est spacieux. On peut donc avoir la paix sans entendre les conversations de nos voisins, ce qui est un plus appréciable. Je prends place et Jefferson fait de même. Je lui adresse donc de nouveau la parole tandis que la serveuse nous tend les menus.


-Je vous conseille leur menu de midi. Il a beau être construit autour du ragout, il est varié et équilibré. Bon après si vous n’aimez pas la viande de dragon, ça gâche un peu tout vu que c’est la spécialité de la maison.

Après avoir dit cela, je réalise l’atmosphère domestique qui s’est peu à peu installée sans nous demander mon avis et me surprend moi-même. Si on m’avait dit que je viendrais manger ici avec le Directeur du Bureau des Aurors dans ce qui ressemble bien plus à un rendez-vous qu’un repas professionnel, j’aurais explosé de rire à la barbe du crétin qui aurait prononcé pareille stupidité. Et pourtant nous y voici. Comme quoi Merlin a plus d’un tour dans son sac !
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Sep 18 2014, 16:00




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Allons manger chinois. Peut-être que ce soir j’apprécierais plus cette nourriture. Je ne suis pas très exotique dans ce que je mange. Je n’aime pas innover. Je suis gourmand, j’aime manger mais je n’aime pas découvrir. La nourriture c’est sacrée. Je ne mange que ce que j’aime. Pas que je détestais le chinois mais honnêtement, il y avait meilleur sur Terre mais soit, pour cette jeune et jolie demoiselle, je ferais une exception.

Je la suis donc jusqu’à la zone de transplanage. En voyant les personnes présentes, je n’avais qu’une envie, fuir. Loin. Des traitres. Que des traitres à tous les coins de la zone. Voilà, où était la faiblesse de notre Ministre. J’ai toujours eu un profond respect pour lui mais ça, c’était sa plus grande faiblesse. Jamais, il n’aurait du accepter de les laisser revenir. Lui, le grand brun à lunettes qui me fait un sourire narquois en me croisant. J’ai juste envie de lui lancer un sort mais il reste un sang-pur, traitre peut-être mais sang-pur et Lord Voldemort ne veut pas qu’on les extermine. Il va falloir que cela change. Ne serait-ce que les virer du Ministère. Le Premier Ministre argumente leur présence par le fait que c’est grisant pour lui de les voir lutter contre leur volonté et faire ce qu’on leur dit sans qu’ils ne puissent dire quelque chose. Parce qu’ils ont beau être des sang-pur, s’ils ne font pas ce que l’on veut, c’est Azkaban assuré. Remarque… je pourrais leur donner LA mission qu’ils refuseraient. Lui, et son copain. J’y inclurais sa fille aussi. Ils disent non, et je les envoies à vie à Azkaban. Dommage que Black n’y est plus, ça lui aurait fait de la compagnie. Enfin… ce jour n’est pas encore arrivé. Je suis donc ma cavalière d’un soir hors du Ministère pour la rejoindre devant Gringott’s.

Je l’ai suivi dans les ruelles du Chemin de Traverse, ignorant l’endroit où elle m’emmenait. A vrai dire, le Passage des Aventureux, je ne m’y suis jamais aventuré. Je suis auror, oui, mais c’est rarement moi qui vais sur le terrain, sauf pour des grosses affaires mais sinon j’y envoie mes aurors. C’est ça le privilège d’être le chef de cette bande d’ignare. Et dire que celui qui semble être le moins con, c’est un des traitres. Mes aurors sont des êtres dénués de cerveau. Je cherche encore comment ils en sont arrivés là. Le Premier Ministre l’est y a mis. Grave erreur. Ceci dit, ils obéissent. J’ordonne, ils exécutent. Ce que je n’aurais pas avec ceux qui sont traitres à la couronne. Ils ne sont pas beaucoup, et heureusement, mais ceux-là, oui, ils n’ont pas eu leur diplôme grâce à leur statut de Mangemort – ils ne le sont pas – mais comme moi, grâce aux études qu’ils ont faites. Cette situation est risible. Tellement risible. Je gouverne des incapables et je regrette que les seuls à la hauteur soient des ennemis. C’est bien ma veine. Nous nous sommes arrêtés devant une enseigne chinoise. Je paris que le resto se cache derrière. C’est mon flair d’auror qui me l’a indiqué. Que voulez-vous, on est bon ou on ne l’est pas.

La jeune serveuse – jolie au passage – nous a placés dans un endroit plutôt sympathique. On y est tranquille et surtout on n’entend pas les voisins. Quand je suis en séduisante compagnie, j’aime être tranquille et surtout ne pas être dérangé. L’endroit est plutôt grand et agréable. Je ne l’aurais pas parié de l’extérieur. J’ai attrapé le menu sans réellement m’y intéressé. A vrai dire le menu dans mon assiette je m’en fiche, c’est celui dans mon lit qui m’intéresse mais soit. Pour avoir le menu de la nuit, il faut en passer par celui du midi, apparemment. J’ai fait un grand sourire. « Je n’ai jamais gouté de la viande de dragon » ai-je répondu. A vrai dire, je n’avais jamais essayé. Je vous l’ai dit, je suis plutôt classique. Un bon bœuf, un pouding à la citrouille et du thé. « Allons-y pour la viande de dragon, alors » ai-je repris en posant le menu sur la table.

La serveuse est revenue pour l’apéro. Hydromel à la citrouille. Un peu fort mais très bon. Je n’ai même pas demandé l’avis de Miss Morton pour commander l’apéro. Je lui demanderais pour la prochaine fois. « Excusez-moi pour mon impolitesse mais je suis persuadé que l’hydromel à la citrouille vous allez adorer » ai-je dis pour me dédouaner. Je suis un gentleman tout de même, je ne pouvais ne pas m’excuser. « Dites-moi Miss Morton, comment avez-vous déniché cet endroit ? ». Commençons petit dans les questions et puis je ne pouvais pas tout de suite l’attaquer avec, vous sortez souvent avec vos supérieurs ou je suis le premier. Cela aurait fait mauvais genre.

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par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Sep 21 2014, 13:00



L’apéritif arrive et il m’en vante immédiatement les mérites. Hydromel à la citrouille. Ce n’est pas une boisson dont je sois particulièrement familière. Pour ne pas dire que la dernière fois que j’en ai bue je devais encore être à Poudlard. Je me fie néanmoins à son choix et porte le verre à mes lèvres. Le liquide est plus épais que dans mes souvenirs, sûrement l’effet de la pulpe de citrouille. Je reconnais cependant sans peine que la puissance de l’hydromel se mêle bien à la douceur de la citrouille. Pour résumer, c’est un peu léger pour mon goût, sans compter quelque peu trop sucré mais ça se boit bien. Ça ne remplacera jamais un bon verre de Purfeu mais m’enfiler une bouteille au beau milieu de la journée alors que je suis encore de service n’est pas forcément une idée brillante. Ou plus précisément, c’est exactement le genre de folies dont je serai capable mais pas en présence de Jefferson. Petit un, qu’il soit ou non mon supérieur direct, il reste plus haut que moi dans la hiérarchie donc mieux vaut ne pas joueur la conne devant lui. Petit deux, je ne vais pas me mentir, il me plaît drôlement et autant éviter de lui donner l’impression que je n’ai aucune manière. C’est une chose de trouver que les conventions sociales sont d’un chiant à mourir – ce qui est mon cas – et une autre d’être incapable de se comporter correctement. Et tout le monde sait qu’au jeu de la séduction, la gonzesse se doit d’être « fragile et élégante ». Connerie de première selon moi mais parfois rentrer dans le moule aide à obtenir ce qu’on désire. En l’occurrence Jefferson sous ma couette. Je fais donc un petit bruit qui peut tout autant dire que l’hydromel m’a plu que tout autre chose – à lui d’y entendre ce que bon lui plaira – et me concentre sur sa demande.

Une fille avec moins d’estime d’elle que moi aurait choisi cet exact moment pour sortir l’artillerie lourde, se pencher « discrètement » en avant et dévoiler ses « atouts » tout en battant convulsivement des cils mais je vaux mieux que ça. Je me renfonce donc mon siège, qui sans être le plus confortable que j’ai connu est tout de même bien agréable pour poser ses fesses. Puis, après avoir pris une nouvelle gorgée d’hydromel, plus pour remplir le silence le temps de décider ce que je veux lui dévoiler que pour autre chose, je commence mon récit.


-Les avantages du job. Riordan nous a envoyé il y a un peu plus de huit mois impressionner à vie un apothicaire du coin qui avait sincèrement cru qu’il pouvait vendre du sang de Re’em sans se faire remarquer. Les gens sont d’une stupidité sans bornes.

Et je ne parle pas que de l’apothicaire. Parce que, parmi les brillants cerveaux envoyés à mes côtés, l’un d’entre eux, mon grand ai Greengrass n’a rien trouvé de mieux que de goûter le sang pour s’assurer que l’apothicaire ne nous avait pas menti sur le produit. Evidemment, il a fallu l’arrêter sur le champ. Tireur ou non, personne n’a le droit de toucher au sang de Re’em. Sans compter qu’il aurait été vachement plus simple de faire exploser tout flacon ressemblant de près ou de loin à du sang de Re’em et/ou à une potion de Force – ce qu’on a fait par ailleurs – il va falloir que Greengras m’explique comment il comptait reconnaitre le sang de Re’em au goût s’il n’en avait jamais bu de sa vie. Parce que qui dit interdit, dit interdit et donc inconu. Riordan avait d’ailleurs dû nous donner un parchemin avec un dessin d’à quoi ressemblait le sang et les potions qu’on peut créer en l’usant, la plus dangereuse parmi elles étant celle de Force. Mais bon que Greengrass possède un pois chiche à la place du cerveau ce n’est pas une nouveauté après tout. C’est à se demander comment il a pu enfanter deux gosses aussi intelligentes que les siennes. Je les ai rencontré une fois quand il a organisé une soirée pour tout le département chez lui et si leur côté « princesses de la haute qui se croient supérieures à tout le monde » m’a franchement donné envie de leur rabattre - littéralement - le caquet d’un coup de pied dans leurs jolis minois, les quelques interventions qu’elles ont faites au cours de la soirée se sont révélées mille fois supérieures à celles de leur géniteur. Pas un grand exploit nonplus mais heureusement pour elles tout de même. Bref, tout ça pour dire que Greengrass s’est fait sérieusement remonter les bretelles par Riordan. Mais poursuivons avec mon histoire.

-Et comme instiller la peur du Seigneur chez l’individu lamba peut se révéler … fatigant, précisai-je avec une lueur carnassière dans le regard, on avait tous envie d’un morceau et ce le plus rapidement possible. Donc quand on a vu l’enseigne, on est tous rentrés. Le proprio a eu du mal à cacher son inquiétude de voir débarquer toute une brigade de Tireurs dans son restau, mais on s’est comportés comme des gens civilisés – ce qui pour certains était un véritable exploit, ne puis-je m’empêcher de rajouter, et personnellement je me suis découvert un faible pour le ragoût de dragon chinois. Depuis, je suis revenue souvent, c’est prêt du boulot et c’est abordable côté finances. La serveuse commence même à me filer des desserts gratuits quand je viens seule. Mais je ne doute pas une seconde que vous saurez compenser cette perte occasionnelle, finis-je avec un sourire cette fois-ci à a limite de l’aguicheur.

Et non, je ne parle pas du fait qu’il m’achète un deuxième dessert pour les lents à la détente. Il faut après tout bien finir par lui laisser clair mes intentions au bout d’un moment si je veux savoir si on est ou non sur la même longueur d’ondes
.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Lun Sep 22 2014, 14:25




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En fait, j’ai regretté d’avoir posé la question. Au final, qu’est-ce que j’en avais à battre de comment elle avait découvert cet endroit ? Le principal c’était d’y être non ? Et puis, pour entendre les exploits des Tireurs, merci bien, j’avais assez de Riordan. Les gens sont d’une stupidité sans borne. Je n’aurais pas été aussi catégorique. Tous les gens ne sont pas stupides. Moi, par exemple. Je ne le suis pas. Elle ? Assurément, elle ne l’était pas. Celui qui vendait du sang de Re’em. Peut-être. Ou pas. Avaient-ils cherché autre chose ? Parfois, les contrebandes les plus grosses et les plus stupides cachaient autre chose, de nettement moins illégal mais bien plus gros, et surtout moins visible à l’œil des autres… Et alors que les gens se concentrent sur l’énorme truc illégal, interdit et tout et tout et passent totalement à côté du truc un peu moins interdit mais tout aussi illégal, et ni vu ni connu, pas vu pas pris. Et ça, c’est de l’intelligence même… enfin… il ne faut pas en vouloir aux Tireurs d’Elite. Ils sont bons à aller faire peur aux autres mais ils ne savent pas réfléchir. Ce ne sont pas des Aurors. Là est toute la différence. Enfin… cette réflexion, je la garderais pour moi, je doutais fortement que Miss Morton apprécie ce que je pouvais penser de ses petits camarades, et d’elle, vu qu’elle était une Tireuse d’Elite. « A la santé des stupides ! » ai-je lancé en soulevant mon hydromel.

J’irais bien faire un tour chez ce revendeur de sang de Re’em. Juste pour voir. Juste pour découvrir ce qu’il cache réellement ou s’il est vraiment stupide. Parce que oui, soyons honnête, il peut tout à fait être stupide. Ce n’est pas une option idiote. Mais s’il ne l’est pas, il peut cacher tout un tas d’autres choses et pour le coup, je serais bien stupide de ne pas aller voir. J’enverrais un de mes aurors. Le sieur Potter, tiens, ça lui fera les pieds. Je sais qu’il n’aime pas faire ce genre de missions. Il est vrai que c’est d’un ennui d’aller voir des mecs dans leur boutique juste pour voir s’ils font de la contrebande… enfin bref… je l’ai écouté raconter la fin de son histoire, qui, honnêtement, je ne pensais pas si longue. Si j’avais su, j’aurais rien demandé. Son sourire aguicheur m’a fit frémir. Il était clair que nous avions tous les deux les mêmes pensées. Ceci dit, heureusement. Cela aurait été des plus inconvenants que nous ne soyons pas sur la même longueur d’onde. Pas que la serveuse n’était pas jolie, mais je préférais de loin Elaine Morton et puis, je n’avais pas pour habitude d’inviter une jolie femme pour qu’elle finisse la soirée ailleurs que dans mon lit. « Sans aucun doute » lui ais-je répondu avec un regard enjôleur. Je n’osais même pas imaginer les rumeurs qu’il y aurait demain au Ministère. A vrai dire, je n’avais pas envie d’y penser. Surtout pas. Il serait bien temps de retomber sur terre demain matin.

J’ai pris une nouvelle gorgée d’hydromel. Je l’ai observée de haut en bas, pour m’arrêter sur ses yeux noisettes qui en feraient frémir plus d’un. Ce soir, c’était moi. « Puis-je me permettre de vous demander pourquoi Tireur d’élite ? Et pas un autre métier qui mettrait bien plus en valeur votre esprit… » A ça, il fallait comprendre Auror.


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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Sam Sep 27 2014, 11:16



Quelque chose me dit que ça fait longtemps qu’il ne s’est pas adonné aux joies du rituel savamment codifié que constitue l’acte de courtiser une femme. Parce que si ses questions sont tout à fait acceptables, il m’a l’air particulièrement ennuyé par mes réponses. Comme si ce que renferme mon esprit lui était bien égal tant qu’il peut avoir accès à ce que renferme mon uniforme. Que c’est masculin de sa part ! Je décide néanmoins de m’amuser un peu à ses dépens puisqu’il n’est pas capable de cacher comme il se doit ses envies primaires. Envies qui rivalisent sans nul doute avec les miennes mais il ne s’agirait pas de passer pour une fille trop facile non plus. Mon simple statut de Tireuse ne doit déjà pas me placer très haut dans son estime – si j’en doutais encore sa question finit de confirmer mes impressions – je ne voudrais donc pas perdre complètement son attention en m’offrant à lui trop vite. Sans compter que j’ai une seule règle pour ce qui rapporte aux affaires de cœur et je m’y tiens toujours : coucher avec n’importe quel mec s’il me plaît oui mais uniquement s’il est moins capable de faire semblant de me respecter. Les connards qui se croient supérieurs à tout le monde – qu’ils me regardent de haut parce qu’eux sont du côté du « bien » ou simplement parce que mon job leur paraît « insignifiant » – peuvent aller se faire voir. Il est donc tant de vérifier à quelle catégorie Jefferson appartient.

-Ah ça si j’avais voulu mettre en avant mon cerveau, j’aurais été envoyée à Serdaigle. J’ai personnellement bien plus besoin de me dépenser physiquement, qu’il y voit un sous-entendu s’il veut, à vrai dire je ne sais pas moi-même si ç’en est vraiment un ou non. C’était donc choisir entre l’entreprise familiale de chasseurs de lycans et Tireuse d’Elite. Et travailler pour mon père n’était tout bonnement pas une option viable. En moins d’une semaine, l’un de nous aurait fini au Département de Psychomagie de Sainte-Mangouste.

Probablement lui mais ce n’est pas sûr. Parce qu’en grandissant, Merlin sait qu’il a réussi à me faire sortir de mes gongs plus d’une fois le vieux salaud. A côté, Riordan est un ange de patience. Mais peu importe de toute façon, l’heure n’est pas à la nostalgie mais à découvrir de quel bois se chauffe Jefferson. Et plus précisément si j’ai simplement affaire à un macho de service que je serais à même d’accepter, voire de faire changer légèrement d’avis sur mon compte ou bien si son problème est plus grave auquel cas je ne suis pas prête à me plier à ses exigences. Et tenter de le changer n’est pas dans mes projets non plus, c’est trop d’efforts pour une seule nuit, pour aussi délectables que ses fesses soient.

-Mais pourquoi cette question ? Une femme ne peut-elle se faire remarquer que par ses capacités mentales selon vous ?

Le sourire qui accompagne la question n’a rien à envier à celui de la plupart des Vipères avec qui j’ai fait ma scolarité. Après tout, je peux être terriblement manipulatrice quand je veux. Ce n’est pas parce que je préfère user de ma baguette plutôt que mes neurones que je suis une idiote de première. Loin de là. Je suis aussi intelligente que bien des gens et probablement plus intelligente que la moyenne d’entre eux, je n’aime simplement pas en faire étalage. Surtout que j’ai grandi aux côtés d’un génie certifié, j’ai nommé ma sœur, alors j’ai décidé très tôt qu’il ne servait à rien de chercher à être la plus maligne dans la salle. Je pouvais obtenir autant de choses par la force, voire tout simplement en laissant les autres me sous-estimer. Combien de types ont ainsi cru que sous prétexte que je ne cachais pas mes désirs sexuels, il leur suffirait de rouler du cul pour m’attirer dans les filets. Bande de crétins ! J’ai beau avoir peu de scrupules dans la vie, j’ai une règle immuable. Respecte-toi et ne laisse personne te rabaisser. Même s’il est Directeur du Bureau des Aurors et beau comme un Adonis.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mar Sep 30 2014, 13:25




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J’aime connaitre les femmes avec qui je sors, encore plus celles avec qui je travaille et je ne saurais que dire sur celles finissent dans mon lit. Elaine a une chance inouïe. Elle fait partie des trois catégories de femmes que je fréquente. Je veux donc la connaitre de long en large et en travers, de face et de dos, physiquement et psychologiquement. Bref, tout. L’affaire sur laquelle nous sommes tous les deux risque de prendre pas mal de temps. Autant que je connaisse les gens avec qui je travaille. De un, pour savoir ce qu’ils valent, de deux pour être sûr qu’ils ne vont pas me pourrir l’enquête et puis, la dernière raison et pas des moindres, si jamais on doit finir l’enquête sur l’oreiller, autant que je sache à quoi m’en tenir. Ceci dit, je l’aurais bien vu auror la miss. Intelligente et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. La femme fatale au possible. Je suis sûr qu’en interrogatoire, elle ferait fureur. Mais visiblement, le destin en avait décidé autrement. Il est vrai que si l’envie de bouger est plus importante, le métier d’auror n’est pas le mieux placé. Certes, nous faisons du terrain, nous arrêtons les gens – et parfois y’a des courses-poursuites, mais soyons honnêtes, c’est beaucoup un métier de bureau et de réflexion car avant d’aller arrêter les coupables, il faut enquêter. L’option chasseur de lycans est cependant un très bon moyen de se dépenser. Je ne connaissais pas le père de la jeune femme mais visiblement, les relations n’étaient pas au beau fixe entre eux. « Je connais un très bon psychomage » ai-je lancé un souriant. Théobald Gury. Un peu fou mais très bon praticien. J’envoie toujours mes aurors le voir lorsqu’ils ont eu une grosse affaire un peu dur pour eux. Parait-il qu’il faut préserver ses hommes. Des petites natures oui. Enfin… mon Ministre le veut alors je le fais. Et puis, si ça peut les rendre plus performant après je ne vais certainement pas m’en plaindre. « Ceci dit, vous avez fait le bon choix… les femmes tireuses d’élite sont rares. » Ce n’était pas un métier exclusivement d’hommes mais il fallait reconnaitre qu’il y avait plus d’hommes tireurs d’élites que de femmes.

J’ai fini mon verre d’hydromel. La serveuse est revenue au même moment avec nos plats. J’ai croisé les mains devant moi. Je l’ai observé avec insistance. Sa question m’a fait sourire, je dois l’admettre. L’aurais-je vexé ? Peut-être. J’aime bien. L’odeur de viande de dragon m’est arrivée aux narines. C’est que ça sent bon ce plat. J’ai hoché la tête dans la négative. « Pas du tout. Même si je pense sincèrement que c’est du gâchis de ne pas mettre votre intelligence à profit, je trouve ça plutôt courageux de faire ce métier, surtout avec un chef comme le votre. » J’ai découpé un bout de viande. « Ceci dit, vous mettez de la fraicheur dans cette unité » Parce que franchement quand on voyait les autres… je ne dis pas qu’ils étaient cons comme des manches à balais – quoique – mais les tireurs n’étaient pas connus pour leur réflexion mais plutôt pour leurs actions. Ils tapent d’abord, ils discutent ensuite. C’est l’inverse chez les aurors. On discute d’abord et on frappe ensuite, si la réponse ne nous plait pas. On n’est pas là pour jouer aux bisounours – j’ai appris ça par un gamin né-moldu, il avait cet ours en peluche, je me souviens même de lui avoir pris quand on l’a emmené dans la famille qu’il devait servir, enfin bref. Nous sommes des aurors et si on veut que les gens parlent, il faut user de moyen bien plus durs que la question « C’est toi le coupable hein ? » parce que non, ça ne fonctionne pas. J’ai avalé ma bouchée de viande. Je dois le reconnaitre c’est excellent. « Très bon choix » ai-je lancé en désignant le plat. « Mais dite-moi, cela vous arrive souvent d’emmener un supérieur diner dans cet endroit ? » Soyons francs, j’adore ça mais je veux en avoir l’exclusivité. Moi et moi seul. Je suis un peu égoïste. Je l’admets. Et puis, cela serait tellement moins romantique si elle m’avouait avoir déjà fait ça avec Riordan. Ou pire, le Directeur du Départements des Mystères.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Oct 05 2014, 13:57



Je ne peux retenir un léger rire lorsqu’il me propose de me présenter un Psychomage de sa connaissance. Il est définitivement plein de surprises le Jefferson ! Bon je ne suis pas certaine que je suis prête à laisser qui que ce soit farfouiller dans mon esprit mais j’apprécie l’attention tout de même, et le lui fait comprendre d’un sourire franc. C’est le genre de sourire que je réserve à un petit nombre très restreint de personnes et même à l’intérieur de ce groupe, rares sont ceux qui ont l’occasion de se le voir adresser plusieurs fois. C’est la preuve que leurs actions m’ont touchée – qu’il s’agisse d’un détail ou de bien plus – et que je saurais leur rendre la pareille quand l’occasion se présentera.

-Ceci dit, vous avez fait le bon choix… les femmes tireuses d’élite sont rares.

Ça je ne le lui fait pas dire ! Je crois que je suis la huitième femme à avoir intégré le département depuis soixante ans. Et en ce qui concerne le bureau actuel, on est trois. Presque un record ! Si mes souvenirs sont bons à part dans les années 1920 où elles furent cinq à travailler en même temps, nous sommes l’équipe la plus nombreuse depuis le début du siècle dernier. Un peu déprimant, j’vous l’accorde mais bon ça ne fait que renforcer la notoriété des quelques privilégiées qui avons effectivement intégré. Reste que je ne serai pas contre un peu plus d’œstrogènes au bureau de temps à autres. Parce que parmi mes deux collègues féminines, si Lydia Copperpot est plutôt jolie à regarder malgré sa cinquantaine bien entamée, la différence d’âge entre nous limite franchement les discussions. Quant à la petite dernière en date, j’ai nommé Millicent Bullstrode qui nous a rejoints il y a maintenant cinq ans, c’est très certainement une Tireuse du tonnerre mais putain elle a pas été gâtée question physique ! Parfois, je m’demande même si toute la rage qu’elle déverse sur le terrain n’est pas sa façon de se venger des cartes de merde qu’elle a eue à la naissance. Enfin, au moins elle fait une super partenaire. Elle ne parle pas beaucoup et se bat comme personne alors on s’entend à merveille. Riordan me l’avait même casée comme apprentie quand elle est arrivée tout juste sortie de Serpentard sous prétexte qu’entre filles ce s’rait plus simple. Connerie vu qu’à mon arrivée, il m’avait casé Boop comme instructeur plutôt que Copperpot mais bon j’ai fermé ma gueule par précaution. Il y a des batailles où il vaut mieux ne pas combattre. Bref, tout ça pour dire qu’au début, j’ai cru que le courant ne passerait jamais – une putain de Vipère, issu d’une grande famille Sang-pur par-dessus le marché, plutôt crever que d’me la trimballer de droite à gauche – mais la gosse m’a surprise et maintenant, c’est probablement une des collègues de qui je suis le plus proche. Le seul défaut comme j’disais c’est que sortir en boîte avec elle, c’est juste pas envisageable. Non pas qu’ça l’intéresse vraiment mais, même si c’était l’cas, je serai obligée de l’en empêcher. Il y a des souffrances qu’il vaut mieux s’éviter. Et si on sortait ensemble, la jalousie qui s’installerait immédiatement entre nous gâcherait toute possibilité de bosser en paix.

Sa réponse à ma question me tire un sourire satisfait. Il s’en est bien sorti. Il m’a répondu sans mentir et sans m’offenser pour autant. Bon point pour le Directeur. Surtout qu’il a raison, un peu d’intelligence chez les Tireurs ça ne fait pas de mal. Parce que les brutes sans cervelle peuplent l’essentiel de nos rangs. Y compris cette pauvre Millicent est loin d’être une lumière. Contrairement à Copperpot dont, si elle avait eu la marque les Ténèbres sur le bras, ce qui n’est pas le cas – vu son âge elle a intégré le département avant la prise de pouvoir du Lord –, je n’aurais pas été étonnée du tout qu’elle succède à Riordan. Sauf qu’au rythme où vont les choses, ce sera un crétin loyaliste jusqu’au bout des ongles qui aura le poste quand le vieux prendra enfin une retraite bien méritée. Je veux dire il a au moins soixante-cinq ans, il faudrait penser à passer le relai un de ces quatre. Quoique vu les potentiels candidats, finalement je crois que je préfère qu’on garde Riordan.


-Mais dite-moi, cela vous arrive souvent d’emmener un supérieur dîner dans cet endroit ?

Sa question est tellement inattendue que je laisse à nouveau échapper un éclat de rire. Il est franchement plus drôle que je ne m’y attendais. Ce qui ne fait que rajouter à son charme. J’essuie donc discrètement une larme et lui répond avec un nouveau sourire provocateur.

-Je vous promets que vous êtes le premier. En mettant de côté le fait que Riordan briserait sciemment sa baguette en deux avant d’être vu en public en compagnie d’un de ses hommes - ou femme en l’occurrence-, je n’ai pas pour habitude de charmer la hiérarchie lorsqu’elle n’en vaut pas le coup d’œil. Or, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais rencontré aucun supérieur qui ait attiré mon regard comme vous avez su le faire. Pas de quoi être jaloux donc.

Oui, je n’ai pas pu retenir cette dernière pique. Mais, au cas où pour laisser bien clair que je suis tout aussi intéressée que lui, je lui retourne la question.

-Et vous alors, vous êtes-vous déjà laissé aller à profiter des charmes d’une quelconque subordonnée en pamoison ? Le Bureau ne manque pas de belles pousses après tout.

Non, je ne suis pas possessive, j’aime juste que, lorsqu’un homme est avec moi, il ne pense à personne d’autre c’est tout.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Jeu Oct 09 2014, 10:02




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Je l’admets, je ne m’attendais pas à ce qu’elle éclate de rire. Ceci dit, je ne m’attendais pas à une quelconque réaction de sa part. J’ai souri. J’aime bien son rire. Il est franc et agréablement agréable aux oreilles. Oui, agréablement agréable. La question aurait pu paraitre stupide mais je suis quelqu’un d’unique, et je n’accepterais pas un rendez-vous banal, déjà fait avec d’autres. Je détesterais ça. Si on me veut, on s’arrange pour rendre le moment encore plus unique que je ne le suis moi-même. Alors imaginez, si la belle est venue avec d’autres supérieurs que moi ici. Non. Je ne peux pas me retrouver en compétition avec d’autres du Ministère. De un, parce que je suis le meilleur, je gagnerais forcément et de deux, parce qu’on ne m’emmène pas dans des endroits connus de tous pour un rendez-vous galant, un rencard comme diraient les jeunes. « Je vous promets que vous êtes le premier. » Je suis absolument ravi de l’entendre. J’ai souri. Encore. « En mettant de côté le fait que Riordan briserait sciemment sa baguette en deux avant d’être vu en public en compagnie d’un de ses hommes » Un point pour la Miss. « Je n’ai pas pour habitude de charmer la hiérarchie lorsqu’elle n’en vaut pas le coup d’œil. » Je crois que mes yeux ont brillé de plaisir. Je l’ai dit je suis unique. « Or, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais rencontré aucun supérieur qui ait attiré mon regard comme vous avez su le faire. » Je n’ai aucun mérite, je suis le meilleur. Et sans me vanter, je ne vante jamais – ahem – il est vrai que les chefs du Ministère ne sont pas ce que l’on pourrait qualifier de Jeunes Premiers. De Vieux Décrépis peut-être. Il y a peut-être bien Barthy qui sortirait du lot, seulement son passage à Azkaban a retiré tous les traits qui auraient pu le rendre bien plus séduisant qu’il ne l’est aujourd’hui. Azkaban rend les gens « laids » et « aigri ». Pour tout dire, je n’aimerais vraiment pas être là-bas. D’ailleurs, je déteste aller voir un prisonnier. Les Détraqueurs me glacent le sang. Pourtant, ce n’est pas moi qu’ils attaquent, pas de moi qu’ils s’approchent mais le fait de les savoir au même endroit que moi me fait frémir. Je n’aime pas ces créatures. « Pas de quoi être jaloux donc. » ? J’ai fat un grand sourire charmeur. C’est une très bonne nouvelle. « Vous m’en voyez ravi » ai-je répondu sans cesser de sourire.

« Et vous alors, vous êtes-vous déjà laissé aller à profiter des charmes d’une quelconque subordonnée en pâmoison ? Le Bureau ne manque pas de belles pousses après tout. » Si seulement, elle savait… Je suis un très grand plaisantin et non, je crois bien qu’elle est la seule. Oui, c’est ça. Elle est la seule du Ministère qui a eu le droit – enfin pas encore – à mes charmes. Je n’ai pas pour habitude de mélanger le travail et la vie privée. Trop compliqué. Et soyons clair, pour un être unique comme moi, il me faut une personne unique et ce n’est pas avec les femmes du Ministère – aussi belles soient-elles – que je pourrais être mis en valeur. J’aime que l’on me remarque. J’aime que l’on ne m’oublie pas. J’aime que tout le monde pense à moi, en bien, en mal, peu importe. Et si l’on doit me voir en compagnie d’une femme, il faut qu’elle soit aussi unique que moi, qu’elle ne me fasse pas d’ombre – évidement – mais qu’elle ne soit pas non plus une cruche pimbêche qui rigolerait dès que je poserais les yeux sur elle. Et c’est à ça que les autres femmes du Ministère me font penser. J’ai avalé une autre bouchée de mon dragon. « Les belles pousses ne font pas tout, ma chère… surtout si elles n’ont aucun gout ». Fades, elles ne m’ont jamais excité les papilles alors qu’Elaine Morton. J’en ai des frissons le long de l’échine rien que de penser à elle. Si je n’étais pas si gentlemen et bien élevé, j’aurais abrégé le repas depuis bien longtemps, je peux vous l’en assurer. Mais soyons patient, il parait que la patience est une vertu. S’ils le disent. Apprenons déjà à la connaitre, maintenant que nous savons ce que nous voulons, tous les deux. « Vous avez des frères et sœurs ? » Je la plaignais sincèrement si elle se trouvait dans la même situation que moi. Il faudrait peut-être que j’envoie une réponse au hibou de ma mère… ou pas.

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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Sam Oct 11 2014, 12:43



-Les belles pousses ne font pas tout, ma chère… surtout si elles n’ont aucun gout.

Un sourire narquois naît sur mes lèvres à l’écoute de ses propos. Enfin, un homme capable de distinguer entre une cruche sans profondeur et une vraie femme. Ça change de mes conquêtes habituelles. C’est qu’il est si rare de trouver un homme dont le physique est à la hauteur du caractère. Or, étant donné que je ne recherche pas de relation longue durée, j’ai tendance à me tourner vers des hommes à croquer mais qui ruinent tous leurs atouts dès qu’ils ouvrent la bouche. Orgueilleux, égocentriques, machistes voire tout simplement idiots, je les ai tous fait. Mais que voulez-vous, pour une folle soirée entre des draps, pas besoin de se préoccuper du QI du type. Au contraire, mieux vaut les trouver les plus fats possibles pour que la « rupture » se passe au mieux. Autrement dit pour qu’ils soient convaincus que ce sont eux qui vous ont mis à la porte sous prétexte qu’après une nuit passée ensemble vous ne les intéressez plus. Comme si j’épuisais tout mon répertoire en une nuit !

Malheureusement, bien des hommes manquent terriblement d’imagination, sans compter de flexibilité, ce qui limite beaucoup les exploits au lit. Je me souviens bien d’un Serdaigle de septième année qui m’avait franchement surpris quand j’étais pour ma part en sixième, mais ce fut un cas à part. A vrai dire, c’est lui qui m’a appris une grande majorité de ce que je sais aujourd’hui mais, après sa diplomation, il a disparu de la circulation et je ne sais pas ce qu’il devient maintenant. C’est bien dommage, il faisait un plan cul du tonnerre. Enfin, je ne suis pas assez en manque pour partir à sa recherche. Surtout avec un aussi beau morceau face à moi. Car je suis certaine que Jefferson sera tenir ses promesses si nous arrivons jusqu’à la dernière étape de la journée, ce que j’espère un peu plus avec chaque seconde qui passe. Je sais en effet me contrôler en temps normal, laissant libre cours à mes pulsions en boîte mais présentant une attitude « respectable » le reste du temps mais plus je découvre le Directeur des Aurors, plus il m’intrigue et m’attire. Et si j’en crois ses questions qui deviennent progressivement de plus en plus personnelles, l’intérêt est réciproque. Je réponds donc avec franchise bien que je doute qu’il s’attende à ce que je vais lui dire.


-J’ai une sœur. Plus vieille de cinq ans. Génie certifié et conséquemment ancienne Bleue-et-Bronze. Accessoirement totalement dénuée d’empathie humaine et une des personnes les plus inquiétantes qu’il m’ait été donné de rencontrer. Elle travaille au Département de contrôle et protection de l’enfance du Ministère pour tenter de déduire des listes de nouveaux Nés-moldus des théories sur l’apparition des pouvoirs chez des enfants de Moldus. Autant vous dire qu’on n’est pas particulièrement proches. Mais bon, je ne peux pas dire que j’en ressente un manque quelconque. Et de votre côté, la vie a-t-elle été clémente au moment de vous assigner une famille ou s’est-elle acharnée comme elle aime tant le faire ?

Il serait drôle d’imaginer que des copies de Jefferson se baladent de par le monde. Dégustant avec plaisir mon ragoût, je me mets alors à imaginer des versions plus jeunes de Jefferson. A moins que ses frères ne soient plus vieux ? Mon esprit s’empresse alors de faire le changement mais je ne m’y attarde pas, bien plus intéressé par les versions plus jeunes de Directeur. Un instant, je me surprends même à l’imaginer en femme et doit retenir un fou rire. Jefferson ferait une très belle femme mais je ne suis pas sûr que son côté orgueilleux me plairait tant si la possibilité de partager une nuit ensemble n’était plus envisageable. Non pas que je sois totalement opposée à l’idée de partager ma couche avec une femme mais Jefferson en femme me ressemblerait trop pour que l’idée m’intéresse. Quitte à goûter à des plaisirs séraphins je préfèrerai m’aventurer en des terres plus inconnues. Sinon, à quoi bon quitter la sécurité des bras puissants d’un homme ?
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Dim Oct 19 2014, 18:02




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Je crois avoir grimacé. La protection de l’enfance. Je n’aime pas ce département. Ils nous mettent des bâtons dans les roues, toujours. Seulement, on ne peut rien contre les Ordres du Ministère, surtout ceux du Ministre lui-même. Et puis, franchement, les nés-moldus n’ont besoin d‘aucune protection, ils ne devraient tout bonnement pas exister alors pourquoi les protéger. Ils ne sont bons qu’à nous servir. Simplement nous servir. D’ailleurs, en y pensant le mien commence à se faire vieux, il va falloir que je pense à le changer. Enfin, pour le moment, il m’est encore utile. J’ai souri. Ma famille. Une très longue histoire. Merdique. Je ne suis, certes, pas le seul mais ma famille n’est plus ma famille. Je les ai toujours considérés comme des étrangers. En fait, non. C’était moi l’étranger parmi eux. Ils étaient tous souriants, voulant faire le bien, désirant que le vieux fou citronné prenne définitivement le pouvoir. Mais ils ne comprennent rien. Ils sont fades, sans âme. Sans rien. Et moi… je voguais entre eux, cherchant ma place, espérant qu’un jour je trouve ma fonction sur cette planète. Je m’étais toujours senti très seul parmi mes frères. Ils avaient tout fait avant moi, ils étaient bons élèves. Aucun exploit à ce que je le sois. Mais j’ai toujours su que j’étais unique.Simplement unique. Aujourd’hui, je ne les vois plus. Et c’est tant mieux. Ma mère continue de m’écrire. Je lui réponds de temps-en-temps, juste pour qu’elle évite de débarquer au Ministère. Je n’aimerais pas la voir à mon travail. Et puis, j’ai beau avoir des idées différentes des siennes, je n’ai vraiment pas envie de mettre fin à ses jours. Elle reste ma mère, même si j’aurais préféré en avoir une autre. Je ne peux définitivement pas la mettre à mort.

Je me suis raclé la gorge comme si j’allais faire un long discours devant une immense assemblée. « Ah… ma famille ! Je pourrais écrire un livre entier sur ma famille. J’ai cinq frères. Je suis le dernier. Autant dire que j’ai cherché ma place parmi eux durant très longtemps. Ils sont très différents de moi. » J’ai appuyé sur cette phrase. Pas de doute possible sur les idées de ma famille. Opposées aux miennes. Totalement. « Je ne suis pas proches d’eux et moins je les vois, mieux je me porte. Pour tout dire, je ne sais même pas où mes frères travaillent. A vrai dire, je m’en fiche. » Oui, tout à fait, je m’en fichais. Ils pouvaient même avoir déménagé que cela me ferait ni chaud ni froid. Et s’ils étaient morts ? Cela ferait des pro-Ordre en moins, je ne pouvais rêver mieux. Si j’avais des scrupules pour tuer ma mère et mon père, pour mes frères je n’en avais aucun. J’espérais que leur route ne croise pas la mienne mais je n’hésiterais sans doute pas autant que pour mes parents, si l’un d’eux venait à me provoquer.

« Mais aujourd’hui, j’ai une nouvelle famille et je suis bien plus heureux ainsi. » ai-je continué. Je ne vis que pour notre Ministre. Il n’y a que lui qui compte. Cela peut paraitre étrange mais c’est ainsi. C’est ça être mangemort. Vivre pour son Maitre. Ce n’est pas un sacrifice, je lui rends simplement ce qu’il m’a donné. « Dites, vous n’avez pas envie d’aller prendre un peu l’air ? » Et sur le chemin, je l’entrainerais sans doute par chez moi.


Dernière édition par Elijah T.J. Jefferson le Mar Nov 04 2014, 15:40, édité 1 fois
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Oct 26 2014, 12:05



Mes élucubrations n’étaient finalement pas si éloignées de la réalité que ça donc. Cinq frères. Ce n’est pas rien. De quoi vous compliquer une enfance pour sûr. D’autant plus s’il a été le dernier à arriver. Tout le monde sait que le dernier est soit le chouchou, soit le souffre-douleur. Pourtant, je n’arrive à imaginer Jefferson dans aucun des deux rôles. Il dut probablement simplement être le plus indépendant de tous à l’écoute de ses propos. Sûrement des questions d’opinion politique. Après tout, aujourd’hui, les trois-quarts des divisions au sein des familles sont liées à la politique, rien de surprenant à ce que les Jefferson confirment la règle.

Sa remarque suivante sur sa « nouvelle famille » me tire une légère moue. Devrais-je m’inquiéter d’une femme cachée ? Non pas que j’ai une règle contre coucher avec un homme déjà pris mais je n’aime pas du tout savoir que je me partage les attentions de mon partenaire avec une autre. Très vite cependant son intonation me fait comprendre que j’étais complètement à côté de la plaque. Il ne s’agit pas d’une boniche et de trois gamins dont il parle mais de la « grande famille » des Mangemorts. Personnellement, je n’ai jamais compris cet attachement quasi animal de beaucoup de mes collègues à notre Seigneur. Je le respecte en effet plus que quiconque pour ce qu’il a réussi à obtenir mais jamais vous ne verrez lécher ses chaussures simplement pour me faire bien voir. Si j’ai accepté sa domination c’est aussi parce qu’elle me permet de laisser libre cours à mes tendances violentes sans risque d’encourir des poursuites judiciaires. Les questions d’idéologie me concernant dans le fond assez peu. Enfin, je doute que Jefferson suive qui que ce soit aveuglément. L’utilisation du terme « famille » est certainement due au simple fait qu’il se sent à sa place parmi ses pairs. Et puis bon, il faut reconnaître que le Lord a un petit côté père tyrannique sur les bords. Ce qui est probablement ce qui me dérange le plus chez lui vu ma relation avec mon propre géniteur.


-Dites, vous n’avez pas envie d’aller prendre un peu l’air ?

Sa question me tire de mes pensées et l’idée m’attire immédiatement. De l’air frais me fera le plus grand bien. Je ne suis pas faite pour rester en fermée en intérieur et pourtant j’ai passé toute la matinée au Bureau, aucune affaire digne de ce nom ne m’ayant été assignée avant la convocation chez Jefferson. Et le restau où nous nous trouvons est certes excellent mais il a petit côté claustropobique.

-Avec plaisir, déclarais-je donc avec un sourire. Mais ne croyez pas que j’ai oublié que vous me devez un dessert, rajoutais ensuite tout en me levant avec un déhanché volontairement provoqué pour récupérer ma veste.

Je l’enfile, on se lève, il paye et on s’en va, non sans un dernier signe d’au revoir à ma serveuse préférée. Puis, lorsque nous sommes de nouveau dans le Passage des Aventureux, je lève les yeux vers mon accompagnateur.


-Je vous suis. J’ai proposé le restaurant, à vous d’assurer la suite.

C’est bien le rôle typiquement masculin que de tout contrôler non ? Non pas que j’y crois une seconde mais je sais quand lâcher du lest pour amener un homme droit dans mes filets. Quoique quelque chose me dit que Jeffeson ne va pas avoir besoin de beaucoup d’aide pour cela. Il m’a l’air tout aussi intéressé par moi que je le suis par lui. Ce qui est la meilleure nouvelle de la semaine. Rien de plus désagréable que de vouloir un homme qui ne vous accorde pas la moindre attention. Ça m’est rarement arrivé mais l’occasion s’est déjà présentée et on se retrouve alors devant le choix cornélien : se bouger pour tenter de le faire changer d’avis au risque de se faire définitivement jeter (ce que mon ego prend toujours très mal vu le manque d’habitude) ou passer à autre chose. Or je déteste l’impression d’abandonner avant la fin. D’où le dilemme.
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par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mar Nov 04 2014, 16:21




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J’ai souri. Un dessert… Je suis son dessert. Elle est mon dessert. Elle est provocante. J’aime ça. « Je vous en offrirais même deux » Si je ne savais pas me tenir, je lui aurais sûrement sauté dessus depuis bien longtemps. Mais il parait que cela ne se fait pas. Dommage. J’inspire longuement en la regardant mettre sa veste. Il n’y a aucun doute j’ai juste envie d’elle. Pour une nuit, deux peut-être. En réalité, j’ai eu envie d’elle à l’instant même où elle est entrée dans mon bureau. Je ne la connaissais pas. Je ne l’avais jamais vu. J’en avais juste entendu parler par Riordan. Par le Seigneur aussi. Même si je suis loin d’être le plus proche de ses collaborateurs, il me fait assez confiance pour parler des autres mangemorts. Enfin… cela a toujours été une conversation très succincte. Juste pour dire son ressenti sur ses hommes. Je n’ai jamais été plus loin dans la conversation, en fait c’est comme s’il était tout seul à parler de ses hommes. Il n’attend aucune réponse, aucun jugement. Rien. J’écoute simplement. Et le nom de Morton était sorti, comme ça. Sans rien de plus. Aujourd’hui, je mettais un visage sur un nom. Un bien joli visage avec un bien joli corps qui avait du en faire tomber des cœurs, dont le mien. L’air est frais mais il est agréable. Il ne fait pas froid pour une ballade au clair de lune ; C’est tellement romantique. Mais croyez-moi, je ne le serais pas longtemps. Juste le temps de rentrer chez moi. Mais rien ne nous empêche de passer par des petits chemins détourner pour y arriver. La Tamise et ses quais. Je dois le dire, les moldus ont fait un beau travail sur les quais. Certes, ils sont un peu trop nombreux mais ils les ont rendus tellement agréable que pour le coup, on ne peut pas leur en vouloir… enfin s’ils pouvaient aller ailleurs, cela serait tellement mieux. « Allons sur les bords de la Tamise, j’aime particulièrement cet endroit » ai-je répondu.

Le seul détail qui me chiffonne sur les bords de la Tamise c’est ce qu’ils appellent « London Eyes » Un truc énorme, immonde qui tourne, détourne, retourne, contourne et tourne encore, qui parfois s’arrête en haut pour que le moldu moyen puisse observer Londres. Malheureusement, cela gâche les bords de la Tamise et puis, le moldu ne voit pas tout. Il n’a pas l’œil du sorcier. Il ne peut voir qu’une petite partie du Londres, ce que l’on appelle vulgairement Londres Moldu. Et s’il avait vu sur le Londres Sorcier alors il comprendrait que cette roue infâme gâche le paysage. Surtout que le meilleur endroit pour voir Londres en entier, moldu et sorcier, c’est en haut de Big Ben, tout le monde le sait. Je l’ai donc entrainé sur les bords de la Tamise. « Si vous voulez un dessert, je connais un petit vendeur à la sauvette pas loin, il fait les meilleurs beignets à la citrouille que je connais. Il fait tout un tas d’autres choses mais ses beignets c’est une réelle tuerie ». Et après on passe aux choses sérieuses. Je la veux et je sais qu’elle me veut aussi. Je suis quelqu’un d’assez patient mais je vous l’avoue, là, non. A quoi bon tourner autour du pot. On sait tous les deux ce que l’on veut, cela suffit de se faire languir encore et toujours…
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Nov 09 2014, 11:47



Il est confiant. M’en propose plus que prévu et ça ne fait qu’accentuer mon envie de lui. Comme s’il soufflait sur les braises de mon désir. Et il le sait, c’est écrit noir sur blanc au fond de ses pupilles déjà légèrement dilatées. Voilà qui promet pour la suite. En espérant simplement que cette dernière ne se fasse pas trop attendre. Parce que si je sais apprécier comme tant d’autres le plaisir des préliminaires, ma patience à des limites tout de même assez vite atteintes et on s’en approche à grands pas. La balle est néanmoins dans son camp, alors voyons voir ce qu’il propose pour la suite.

Les bords de la Tamise. Voilà qui est inattendu. Chercherait-il à me faire la cour en bonne et due forme ? Non pas que je m’en plaigne, loin de là, j’apprécie les attentions bien choisies. Et puis cela fait tellement longtemps qu’un homme ne m’a pas traité avec la délicatesse d’un gentleman. Sous prétexte que je laisse mes envies claires, ils s’imaginent toujours que je ne requiers aucun doigté pour m’attirer jusqu’à leur lit. En temps normal, ça m’est égal tant qu’ils assurent au lit, mais de temps à autres, un petit changement est bienvenu. C’est que, pour aussi sauvage que je sois, je n’en reste pas moins femme et me sentir réellement désirée pour plus que mon apparence extérieure est un plaisir dont peu de femmes se lassent. Je réponds donc à sa proposition avec un sourire franc.

-Je vous suis. Les quais accompagnés d’un beignet à la citrouille me paraissent un programme des plus corrects. Même si je dois reconnaître que je ne m’attendais pas à ce que vous m’entraîniez dans le Londres moldu. Vous recelez plus de secrets qu’il n’y paraît au premier abord…

Me rapprochant de lui, je me mets sur la pointe des pieds pour aller murmurer à son oreille.

-…et j’aime ça.

Puis, comme si de rien n’était, je m’écarte à nouveau et entreprend de sortir de la Ruelle pour nous diriger vers la Tamise. Après tout, le Chemin de Traverse n’en est pas très loin et l’idée de marcher un peu m’attire. Puis, une meilleure idée me vient à l’esprit et je retourne vers lui, avec un sourire faussement innocent.


-Puisque vous voulez m’emmener chez ce fameux vendeur, autant choisir l’option la plus rapide, j’ai nommé le transplanage d’escorte.

Et comme pour m’y préparer, je viens glisser ma main dans la sienne, dans un geste discret mais chargé de sous-entendus. Il signifie clairement : vous êtes en charge des opérations, à vous de décider de m’emmener là où bon vous semblera. Que ce soit sur les bords de la Tamise comme prévu ou dans un endroit plus intime, je ne me plaindrais nullement. Au contraire, j’ai envie de savoir s’il va saisir sa chance ou non. On joue après tout avec le feu depuis déjà un certain temps et il a fini de gagner mon affection en me traitant comme une Lady et non comme un simple coup du soir de plus. Pour autant, cela n’en signifie pas moins que je crève d’envie de l’embrasser. C’est juste qu’au beau milieu du Chemin, ça ferait jaser. Et les commentaires qui ne tarderont pas au bureau demain sont largement suffisants en la matière, pas besoin d’en faire une rumeur nationale non plus. D’où l’envie d’aller voir ailleurs si nous y sommes. La surprise étant où se trouvera cet ailleurs.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Mer Déc 10 2014, 14:10




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Petit sourire en coin. Je suis plein de secrets, tout à fait. Je n’aime pas être prévisible et surtout, je ne veux pas que l’on puisse le croire sinon mes ennemis auraient vite fait de me battre. Son souffle sur mon cou me fait frémir. Un petit frisson me parcourt le corps lorsqu’elle murmure à mon oreille. J’ai fermé deux secondes les paupières pour apprécier cet instant. Dès que je l’ai vu, je savais qu’elle me plaisait. J’ignorais juste, jusqu’à quel point, la miss pouvait me faire de l’effet. Maintenant, je le sais. J’aurais bien voulu résister. Juste pour éviter les ragots demain au Ministère. Les relations professionnelles ne doivent pas se transformer en relation privées, trop d’inconvénients. Sauf que là, je sais. Je ne vais pas pouvoir m’en démettre aussi vite que pour les autres qui ont croisé mon chemin. Certes, demain est un autre jour mais je le sais, je le sens. Je ne vais pas réussir à me sortir de la tête cette merveilleuse créature.

Elle est des plus étranges. Une femme, un peu folle et surtout assez brute de décoffrage lorsqu’elle est au travail et pourtant si tendre, agréable et tellement féminine lorsqu’elle n’y est pas. J’aime ça, je l’avoue. « Puisque vous voulez m’emmener chez ce fameux vendeur, autant choisir l’option la plus rapide, j’ai nommé le transplanage d’escorte. » Elle m’a pris la main. Je n’ai même pas cherché à l’en dissuader. Je me suis contenté d’un sourire enjôleur. J’aime avoir les rênes, surtout dans ces moments-là. J’aurais pu, évidemment, suivre mon premier choix et l’emmener sur les bords de la Tamise. J’aurais pu même l’emmener dans une autre ville. Edimbourg. Il parait que c’est une très jolie ville que je n’ai jamais eu l’occasion de visiter. J’ai serré sa fine paume pour transplaner là où j’en avais décidé. « Fermez les yeux, la Tamise est bien plus belle lorsqu’on la découvre... »

Je n’habite pas dans le Londres sorcier. Je préfère me fondre chez l’ennemi. Voir ce qu’il s’y passe, pouvoir agir plus rapidement. Et puis soyons, bien plus honnête, je suis plus tranquille chez les moldus que chez les sorciers. Au moins, je suis sûr de ne pas tomber sur des mangemorts, des aurors, d’autres personnes du Ministère. Je suis tranquille et ce soir, plus que tous les autres, je n’ai nulle envie de tomber sur l’un de mes subordonnés qui rentrerait chez lui. Le quartier a toujours était tranquille. Les moldus qui sont là ne cherchent pas d’histoire. Ils sont plutôt bien élevés et ne posent pas de question. Ils sont loin d’être curieux. Je passe plutôt inaperçu, à part peut-être pour la vieille dame du premier mais il parait que les vieilles femmes moldues n’ont plus que ça dans leur vie, suivre les faits et gestes de leurs voisins. Je suis persuadé qu’elle a un faible pour moi mais qu’elle est bien trop distinguée et élevée pour me le faire remarquer. Toujours est-il que ce soir, ce n’est toujours pas elle que j’accompagne devant chez moi mais une jolie et ravissante jeune femme – qui, elle n’a pas passé la date de péremption. Que je suis terriblement méchant avec cette pauvre femme. Mais si vous saviez comme je m’en contrefiche. J’ai donc transplané dans le couloir du troisième étage de l’immeuble neuf, élégant et très cher, que j’habite depuis maintenant deux ans. Le quartier est un quartier assez huppé de Londres, et tous les bourgeois moldus s’y trouvent. Ils ont tous du fric, essaient tous de montrer à leurs voisins qu’ils en ont plus. S’ils savaient tout ce que je possédais, ils en seraient verts de jalousie. Malheureusement, ils ne voient que la face « moldue » de mon habitation, pas la face « sorcière » et celle-là, Merlin qu’elle est conséquente. C’est ça d’être le Directeur des Aurors. Je ne vais certainement pas m’en plaindre. Loin de là. Je suis le seul à mon étage, aucun risque de croiser quelqu’un.

Nous atterrissons en douceur devant une porte en chêne. La sonnette indique le nom de Jefferson, des fois que je l’oublie. Ceci dit ce soir, Miss Morton me fait tourner la tête, je pourrais en oublier jusqu’à mon prénom. Je l’ai entrainé à l’intérieur. « J’ai changé de destination j’espère que vous ne m’en voudrez pas de trop ? » ai-je déclaré en allumant la chaine pour passer une musique classique. Je lui ai attrapé la main pour la serrer à moi. « Une dernière danse avant la visite de mes appartements ? » ai-je lancé avec un sourire plein de sous-entendu. Je ne lui ferais visiter qu’une seule pièce, il en va de soit mais qu’elle se rassure, c’est la meilleure de la maison.

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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Dim Déc 14 2014, 12:07



Je ne me ferais jamais au Transplanage, encore moins d’escorte. Déjà lorsque je suis aux commandes, la sensation d’être compressée comme un citron de mauvaise qualité est des plus désagréables mais lorsqu’en plus je ne suis pas celle qui décide où et quand on part, autant dire que Jefferson a intérêt à ne pas me faire regretter de lui avoir tendu les rênes de notre rendez-vous impromptu. Par précaution, je ferme instinctivement les yeux – ça facilite toujours la transition, surtout pour éviter la nausée en atterrissant – et lorsque je les rouvre de nouveau, un sourire satisfait apparaît sur mes lèvres. Je savais que je n’avais pas décidé de lui offrir sa chance sans raison. Incapable de retenir ma curiosité, mon regard fait le tour des lieux où nous nous trouvons et il ne me faut pas longtemps pour déterminer que nous sommes dans le couloir d’un immeuble de grand standing. Et si j’avais encore besoin de preuves, le nom du Directeur sur la porte face à nous confirme mes conjectures.

Mon sourire toujours fermement installé, je me laisse entraîner à l’intérieur et si je m’attendais à un certain luxe vu le couloir, je dois tout de même retenir un sifflement impressionné face à la pièce. Si j’avais su que ça payait aussi bien de diriger un département, j’aurais peut-être un peu plus cherché à monter dans la hiérarchie. Bon, non, soyons honnêtes, aucune appartement – aussi royal soit-il – ne réussirait à me convaincre que la paperasse est supérieure au travail sur le terrain. Ce qui n’enlève rien au plaisir que j’éprouve à l’idée de me trouver dans pareil palace. Ça change tellement des garçonnières en sérieux besoin d’une bonne séance de ménage dans lesquelles mes habituelles conquêtes aiment à m’emmener. Et lorsqu’une sonate de Mozart commence à s’élever dans la pièce, je décide définitivement que si l’on trouve Elisa Noghead, je lui dois un remerciement en bonne et due forme pour m’avoir permis de me rapprocher du séduisant et charmeur directeur des Aurors.

Ainsi, lorsqu’il me propose une danse, j’acquiesce avec plaisir, venant enlacer doucereusement mes bras autour de son cou, mais ne peut m’empêcher de lui lancer une petite pique non dépourvue de vérité pour autant.


-Faites attention très cher, si vous continuez sur cette pente, vous finirez par être un prétendant réellement présentable et, si ma mère venait à l’apprendre, vous êtes fini.

C’est que ma génitrice a une obsession dans la vie : marier ses deux filles. Or, vu le bloc de glace qu’est ma sœur, elle s’est assez rapidement fait une raison, rien à obtenir de ce côté-là. Mais, apparemment, comme je suis plus entreprenante et objectivement plus jolie, ma mère a décidé que sa mission dans la vie était de me trouver un bon petit mari. Elle a même réussi à convaincre mon père que me marier à l’héritier d’une famille de Sang-Pur de second rang ne ferait qu’augmenter le prestige de la famille. Dommage pour eux que l’idée même de mariage me donne de l’urticaire. Le jour où je m’attacherai à jamais à un homme n’est pas près d’arriver, je peux vous l’assurer. Ce qui ne signifie pas que je vais pour autant me priver des plaisirs de la chair. Sauf que, force est de constater que Jefferson a tout pour plaire à mes parents : beau, riche, influent et beau parleur. Le quatuor gagnant.

Enfin, pour des questions de santé mentale, je délaisse toute pensée dédiée à mes parents au fin fond de mon esprit et me reconcentre sur l’Adonis face à moi, incapable de ne pas poser une question qui ne me ressemble pas.


-Est-ce une visite que vous faites souvent ?

Pourquoi faut-il soudain que je m’intéresse à savoir combien de pimbêches il ramène passer la nuit ? Ce n’est pas comme si mon propre tableau de chasse était des plus reluisants. Alors, avant qu’il ne réponde et ruine ce que nous avons si savamment construit, je me mets sur la pointe des pieds, rapprochant nos lèvres jusqu’à ce que mon souffle arrive sur son visage alors que je déclare.

-Vous savez quoi, je préfère ne pas savoir. Ce soir, c’est moi qui visite et c’est tout ce qui compte. Et voici, votre paiement en avance, terminais-je en posant enfin mes lèvres sur les siennes après en avoir rêvé depuis que notre « repas professionnel » a commencé.
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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elijah T.J. Jefferson ϟ Posté Lun Jan 19 2015, 11:14




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Je suis un homme à femmes, je l’ai toujours été et je le serais toujours. J’aime les relations sans lendemain, j’aime les relations plus longues, celles qui ont un avenir et celles qui n’en ont pas. J’aime les femmes. Toutes les femmes. Surtout celle que j’ai face à moi. Il y a quelque chose de plus chez elle. Quelque chose qui m’envoute. Je ne devrais pas, c’est une collègue de boulot. Une subordonnée même, cela ne se fait pas. Mais si vos saviez comme je m’en fous, ce soir. J’ai eu envie d’elle et ce, dès qu’elle est entrée dans mon bureau. A croire qu’elle m’a lancé un sort. Elle m’a ensorcelé jusqu’au bout des ongles. On valse à l’unisson au son de Mozart. « Faites attention très cher, si vous continuez sur cette pente, vous finirez par être un prétendant réellement présentable et, si ma mère venait à l’apprendre, vous êtes fini. » J’en ai eu des frissons tout au long de l’échine alors que cela aurait du me faire fuir. J’aime les relations au long terme mais il y a des limites tout de même. Je ne suis pas pour le mariage. J’aime ma liberté. Une liberté trop importante pour moi pour accepter de me faire passer la bague au doigt comme ça. J’en ai détruit des cœurs, je crois. J’ai souri à la belle devant moi. Je dois être fou. Je veux me marier avec elle. Ressaisis-toi TJ. Quel est ce maléfice qu’elle utilise ? Je suis totalement à sa merci et à vrai dire, je n’ai même pas envie de m’en défaire. « Est-ce une visite que vous faites souvent ? » J’ai souri. J’ai amené certaines conquêtes ici. Pas toutes. Seulement celles qui en valaient la peine. A vrai dire, il y en a peu mais je serais bien incapable de dire le nombre exact. Il y en a au moins une. Cette jolie rouquine que je tiens par la taille. Son souffle sur mon visage m’a fait l’effet d’une bombe. Je vais défaillir. Totalement. Je sens le désir monter plus qu’il ne devrait. J’ai envie d’elle encore et toujours. Elle pourrait me demander n’importe quoi – à ce moment-là, je lui donnerais. Je pourrais tout lui accorder, même de me tuer si elle le voulait. Je le sais, je ne peux plus me défaire d’elle. C’en est presque flippant. « Vous savez quoi, je préfère ne pas savoir. Ce soir, c’est moi qui visite et c’est tout ce qui compte. Et voici, votre paiement en avance ». Ses lèvres ont attrapé les miennes. J’ai fondu sous le baiser. C’est définitif, je suis à sa merci. J’ai répondu, chaleureusement. J’en avais envie depuis si longtemps.

Je crois que mes mains sont remontées lentement le long de son dos. Je ne me contrôle plus. Mon cerveau semble comme embrumé. Il ne commande plus rien. Mon corps agit seul. Si notre baiser a commencé lentement, presque trop gentiment, il devient plus enragé, plus passionné. Doucement, brutalement peut-être, je l’ai entrainé hors du salon. Il était bien trop tard pour reculer. L’envie n’y était pas de toute façon. Nous avons traversé le couloir. Je lui tenais la main du bout des doigts. Arrivés au bout du couloir, j’ai attrapé plus fermement ses doigts et je l’ai attirée à moi. Ma seconde main s’est posée sur sa taille. J’ai attrapé ses lèvres une seconde fois. Mes doigts ont enlacé les siens. Mes lèvres se sont perdues dans son cou. J’ai reculé vers la chambre, tombant assis sur le lit. Je l’ai entrainé avec moi. Une frénésie s’est alors emparée de moi. Sa robe de sorcière, ses vêtements ont été enlevés. Les miens aussi. On s’est retrouvé en sous-vêtements, moi assis sur mon lit, elle sur mes genoux. Je lui ai embrassé la poitrine, mes mains caressant son dos. Adjoint, subordonné, supérieur, tous ces mots se sont envolés. Il ne restait plus qu’un homme et une femme désireux de faire connaissance, envoutés par l’autre. Elle m’a envouté, j’ignore comment mais c’est un fait. Je ne peux plus faire marche arrière, je n’en ai pas envie. « Nous serions révoqués du Ministère si l’on nous voyait » ai-je murmuré en caressant son épaule de mon index. J’ai embrassé à nouveau sa poitrine, je ne m’en lasse pas.


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(#) ♣ Re: Auror et Tireur sont sur un balai... [en cours]

par la plume de Elaine Morton ϟ Posté Ven Jan 23 2015, 18:53



Je ne suis pas adepte des clichés romantiques. Et pourtant lorsque nos langues se pressent enfin l’une contre l’autre, dansant leur propre valse à un rythme ô combien plus endiablé que le nôtre, je ressens un véritable frisson me parcourir l’échine. Et un instant, je me surprends à regretter de ne pas connaître de sort pour arrêter le temps. Pour pouvoir profiter encore un instant de ce déferlement quasi animal de désir qui s’est emparé de moi et exacerbe la moindre de mes sensations, brûlant ma peau partout là où la sienne vient à passer. Ses mains, ses lèvres, la moindre parcelle de lui me fait l’effet d’un sortilège électrisant et c’est dans un état second que je me laisse entraîner jusque dans sa chambre.

La force primaire dont il fait preuve allume en moi des instincts contradictoires de rébellion et de soumission. Je veux qu’il me fasse sienne maintenant et en même temps je refuse de le laisser dominer notre échange. Je ne suis jamais vraiment passive, encore moins au lit. D’où mon besoin d’avoir un mâle alpha à mes côtés, capable de contrôler mes tendances agressives. Mais aujourd’hui est différent. Car en plus du désir basique qui me prend toujours entre les draps, je me délecte de l’adoration pour mon corps que je ressens à chacune de ses caresses. La façon dont il redessine mes courbes, titillant mes capteurs sensibles à chaque passage me rend folle de désir. Et ce de manière bien différente à mes habituelles activités nocturnes. Non, ce soir, je me sens réellement appréciée et la sensation de complétude qui en ressort est délicieuse.

Alors je le laisse se défaire de nos vêtements sans protestation, admirant même l’aisance avec laquelle il s’en sort – je suis bien plus expéditive en la matière – et lorsque sa voix sensuelle me ramène à la réalité, la phrase qui aurait dû briser toutes mes ardeurs me tire un léger éclat de rire.


-Vos confessions sur l’oreiller ont encore besoin d’être retravaillées. Même si je reconnais que le risque d’être pris rajoute du piquant à notre histoire.

Après tout, j’ai toujours aimé flirté avec le danger. Alors si, en plus, il prend les traits d’un magnifique Adonis prêt à me faire monter au septième ciel pour le modique investissement d’un dîner dans mon restaurant favori, je ne peux qu’approuver. D’ailleurs, je serais presque prête à supporter les commentaires machistes qui ne manqueraient pas de fuser au bureau si notre aventure venait à être publique pour le simple plaisir de pouvoir me vanter devant toutes les pimbêches du Ministère qu’il m’aura fallu une simple conversation de travail pour finir au lit avec un des célibataires les plus en vue du moment. Presque étant le mot crucial dans cette phrase. Quoiqu’il en soit, mon côté aventureux est soudainement réveillé par la menace pesant sur nos têtes et, me rapprochant encore plus de lui, je viens murmurer à son oreille, de la voix la plus langoureuse que je me connaisse :

-Il y a de pires raisons pour partir. Et puis je suis certaine que je saurais rendre le risque amplement désirable. A condition bien entendu que vous soyez capable de tenir la durée, terminais-je en léchant le contour de son oreille de manière taquine.

Si avec ça, il ne me prend pas d’une fois pour toutes, je ne m’appelle plus Elaine Agatha Lucy Morton. C’est que les hommes ne sont pas les seuls avec des besoins !
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