-25%
Le deal à ne pas rater :
-25% Samsung Odyssey G9 G95C – Ecran PC Gamer 49″ Incurvé
599 € 799 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas  
Anonymous
Daenerys
Invité
(#) ♣ J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

par la plume de Daenerys ϟ Posté Ven Sep 28 2012, 14:58



Deux étrangères...

« J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois »



Cela a commencé par une lettre, à vrai dire de vous à moi, cela commence toujours par une lettre. Il faudrait se méfier du courrier, vous êtes certaine que vous avez quatre-vingt-dix pourcent de chance que ce soit de mauvaises nouvelles ou bien des nouvelles de personnes que vous n’appréciaient pas forcément. Lorsqu’elle a vu le hibou se profilait par la fenêtre son visage a blanchit. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui savent qu’elle est de retour en Angleterre et la seule personne qui compte vraiment pour elle utilise la poste moldue Pour t’habituer au monde moldu ! Sous-entendu si un jour elle comptait travailler dans ce stupide monde moldu. Hors de question. L’hiboux ne pouvait venir donc que quelqu’un de sa famille ou bien… Cela ne pouvait pas être pour Daemon, il n’était pas là après tout. Encore en train de travailler à Saint Mangouste où de stupides petites filles qui se croyaient être des femmes lui foutaient leurs seins juste son nez. Elle n’avait tout d’abord refusé de lui ouvrir, mais vous savez très bien comment son les hiboux, des affreuses petites choses pleines de puces qui savent vous refiler la lettre que vous la voulez ou non. Daenerys n’avait pas donc pas pu échapper à la lettre qui s’était retrouvée finalement entre ses mains. Au début elle l’avait jeté sur le bureau refusant de l’ouvrir et elle était sortie s’asseoir sur les marches de leur demeure pour voir les gosses sortir de l’école et passer leur tête par le portail pour voir si elle pouvait leur apprendre des choses vraiment intéressantes et non des choses barbares comme la géométrie. Du moins jusqu’à ce que leurs parents furieux débarquent leur faisons une leçon de moral aussi bien à leurs enfants, qu’à elle et comme à son habitude elle se contente de poser sur eux un regard des plus méprisants, des plus moqueurs qu’ils s’en allèrent n’osant pas lui dire quoi que ce soit de plus. La journée été passée, la lettre, elle l’avait complètement oubliée jusqu’à ce que Daemon la lui rappel. Simple curiosité. Tu devrais y aller. Tu tenais à elle, non ? Peut être que oui, peut être que non. Elle ne sait trop.

Maintenant la voilà devant ce manoir, un dimanche après midi comme attendu. Bien entendu pas un mot de ses fiançailles qui dérangent tout le monde avec Daemon. On dirait qu’elle fait tout pour choquer son moque, vouloir se marier avec son ancien fiancé qu’elle disait détester ! Du bout des doigts elle repousse nerveusement ses cheveux en jetant un regard à l’imposante bâtisse qui autrefois était un lieu de joie, le seul. Combien de fois s’était-elle surprise à rêver de vivre ici avec sa marraine qui l’aimait vraiment contrairement à sa véritable mère ? Maintenant elle ose à peine frapper à la porte et elle reste donc là devant, ne bougeant pas, que pourrait-elle faire ? Elle est de nouveaux cette petite fille terrifiée, alors elle se cache derrière sa jolie robe, alors elle se cache derrière son maintient et son sourire suffisant. Son poing se lève, puis se retire. Elle ne sait trop. Non. Elle doit, d’un geste qui se veut sûr elle donne quelques coups discrets à la porte. Un vent frais souffle et elle resserre autours d’elle sa cape. Est-ce que ce lieu a toujours été aussi sinistre ou bien son regard de gamine a disparu ? Celui qui rendait tout plus beau par ici, tout plus merveilleux. Tss, qu’elle conne elle était autrefois. Petite gamine idiote prête à gober n’importe quoi pour un regard maternel de la part de sa marraine.

    « Oui mademoiselle ? »

Un elfe de maison. Daenerys sursauta, cela faisait bien longtemps qu’elle n’en avait pas vu un. Apprendre à se passer d’elfes de maisons et d’esclaves était bien plus difficile qu’on ne pouvait le penser. Pourtant elle n’était pas peu fière d’avoir apprit à se débrouiller d’elle-même de ses dix doigts lors de ces quatre années. Fière comme une prolétaire. Retrouver sa marraine c’était renoué avec ce monde qu’elle avait renié, tout ce faste, tout ce luxe. Ce monde qu’elle se refuse de revoir de peur des conséquences qu’on n’hésiterait pas à lui faire subir pour avoir déshonoré sa famille. L’elfe de maison la regarde de ses deux yeux qui ressemblent à des balles de pin pong. Elle ne peut s’empêcher de faire une grimace de dégoûts. Que ces créatures sont laides, d’autant plus qu’elles n’ont pas le moindre goût de l’esthétique !

    « Je suis Miss Nightly, la filleule de Miss Yeabow. » L’elfe parut s’affoler et s’inclina bien bas.
    « Je m’excuse de ne pas vous avoir reconnu miss Nightly, entrez je vous prie, je vais chercher ma maîtresse. »

Avec un sourire suffisant elle bouscula l’elfe de maison et pénétra dans cette demeure où elle n’avait pas mis les pieds depuis… depuis qu’elle se souvenait de l’existence de sa fille à vrai dire. Du regard elle cherche tout ce qui est comme avant, mais les choses ont changé depuis, lui rappelant que trop, que non elle n’était pas sa fille, mais sa filleul. Après tout n’avait-elle pas une vraie fille ? Alors pourquoi s’encombrer de Daenerys. L’elfe de maison prit son manteau et l’invita à aller dans le salon pour attendre sa marraine. Autrefois elle se serait assise à sa place. Sur ce canapé, les chevilles croisées et le dos droit attendant sage comme une image l’arrivée royale de cette femme. Aujourd’hui c’était à peine si elle osait effleurer du bout des doigts le canapé. Ce fut donc d’un certains malaise qu’elle observa ce salon. Ses yeux bruns s’arrêtèrent sur la photo de l’usurpatrice. Ariane. Non, l’usurpatrice c’était elle et pas cette gamine avec une bouille tout à fait laide. Quelle idée de vouloir une autre fille alors qu’elle avait toujours eut Daenerys. Elle aurait été une fille parfaite si on lui avait donné l’occasion. Sa bouche se tord de jalousie. Le temps est révolu, elle se détourna de la photo. Maintenant elle voulait soit disant renouer en souvenir du bon vieux temps. Ha ! Le bon vieux temps… Il n’est plus qu’un lointain souvenir et elles, elles ne sont plus que des inconnus.



© Chieuze

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
(#) ♣ Re: J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

par la plume de Invité ϟ Posté Dim Sep 30 2012, 12:54



« Miss Nightly, votre filleule, Madame. Elle attend dans le salon, Madame. Je l’ai faite entrer… »
« Parfait. J’arrive. Veille à bien apporter le thé. »

Le petit elfe s’inclina bien bas, et quitta la pièce. Yolanda soupira. Alors, ainsi, Daenerys avait accepté de venir… Merveilleux, vraiment. A vrai dire, elle avait été une marraine déplorable. Une fois la petite fille entrée à Poudlard, elle s’était assez éloignée d’elle, sans le vouloir. Et puis il y avait eu John, et Ariane. Pendant les cinq dernières années, elle s’était retrouvées prise dans une spirale infernale, entre sa fille, et son père. C’était terminé, les dimanche après-midi au Manoir Yeabow, avec cette petite fille de huit ans assise en face d’elle, devant une tasse de thé. Et c’était assez déplorable.

Yolanda avait toujours eu un faible pour Daenerys. Plus que pour Astrid. Lorsque les Nightly lui avaient demandé d’être marraine de sa fille, elle avait accepté, avec une indifférence polie, et assez froide. Puis elle avait rencontré Jonathan, accouché d’Ariane, et oublié tout cela. Jusqu’à ce que sa fille ne disparaisse, et que la Mangemorte ne tombe dans les abîmes du désespoir… A ce moment-là, elle s’était souvenue qu’à défaut d’une fille, elle avait une filleule… Et elle avait littéralement adoré Daenerys. Daenerys était la parfaite enfant qu’elle aurait pu avoir. Loin de se contenter d’obéir seulement, comme sa sœur, on sentait une certaine curiosité, une certaine vivacité d’esprit qu’elle camouflait derrière sa discrétion. Et puis, elle était adorable… Yolanda avait toujours été très affectueuse avec sa filleule ; c’était la seule personne, en dix ans, envers laquelle elle avait éprouvé un tant soit peu d’amour et d’affection. Les visites de la jeune enfant étaient pour elle une fête, plus délectables encore que les tortures de nés-moldus, les retenues de mauvais élèves et les meurtres de Sang-de-Bourbe.

Daenerys avait besoin d’une mère ; Yolanda avait besoin d’une fille. Elles s’étaient trouvées, s’étaient adorées. Avaient eu besoin l’une de l’autre. La sorcière se souvenait encore de l’enfant timide et silencieuse, qui paraissait se détendre lorsqu’elle apparaissait. Daenerys aimait Yolanda, et Yolanda avait eu besoin de cet amour, de cette confiance.

Et puis elles s’étaient éloignées… Il y avait eu Poudlard, elles étaient devenues respectivement professeur et élève… Et Ariane avait réapparu…
Puis lorsque la Mangemorte s’était souvenue de l’existence de Dae, celle-ci avait disparu. Quitté l’Angleterre. On murmurait des choses assez laides, parmi les Sang-Purs. Comme par exemple ces fiançailles que tout le monde désapprouvait… Mais Daenerys restait sa filleule, et Yolanda l’aimait. Puis c’était la dernière héritière des Nightly. Il était inadmissible qu’elle tourne mal, maintenant. Yolanda souhaitait son bonheur.

Elle pénétra dans le salon, un léger sourire aux lèvres. Lorsque ses yeux se posèrent sur la jeune fille, ils s’agrandirent. « Oh ! Daenerys ! Tu es venue ! » C’était extraordinaire, de la revoir après tant d’années. Extraordinaire aussi qu’elle ait accepté de revenir. Elle avait tellement grandi… La petite fille était devenue une magnifique jeune femme… Au regard moins confiant, peut-être… « Tu as tellement grandi… Et embelli ! Oh, Daenerys, c’est extraordinaire de te revoir… Tiens, assieds-toi, ma chérie ! L’elfe va apporter le thé… », lança-t-elle joyeusement, en prenant place dans un fauteuil en face de sa filleule.

Elle détailla sa filleule. Brune, comme elle. Alors qu’Ariane était blonde.
Sa filleule avait éprouvé de l’affection, de l’admiration, alors qu’Ariane n’avait été qu’indifférence envers la passion destructrice de sa mère. Sa filleule aurait dû être sa fille, sa filleule aurait dû être liée à elle par des liens véritables de sang. Mais Yolanda n’avait vu qu’Ariane…

« J’ai été… oh ! j’ai été une affreuse marraine… Et j’en suis profondément désolée… Pardonne-moi de n’avoir pas pu m’occuper de toi ces derniers temps comme je l’aurait dû… J’ai été terriblement préoccupée… Mais je n’ai aucune excuse…», s’excusa-t-elle tandis que l’elfe leur versait du thé à chacune. Tout de suite les sujets qui fâchaient. Yolanda était néanmoins très sincère, et espérait vraiment que sa filleule lui pardonnerait.

La Mangemort bu une gorgée de thé, puis regarda sa jeune invitée à nouveau. « Mais parle-moi de toi… Comment est-ce que tu vas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
(#) ♣ Re: J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

par la plume de Invité ϟ Posté Mer Oct 17 2012, 23:06



Deux étrangères...
« J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois »



La brune adresse un sourire plus froid qu’elle ne le voudrait. Cela ne fait que quelques années qu’elle n’a pas vu sa marraine et pourtant elle a l’impression qu’elle a tant changé, qu’elle n’est plus la même femme. Autrefois elle avait l’air d’une princesse, non d’une reine, aux yeux de Daenerys. Elle était la plus belle femme, la plus charmante, celle qui pouvait lui faire échapper tous les maux de la terre. Etait-ce elle qui avait autant changé ou bien est-ce la vision de la sang pur qui n’est plus la même ? Maintenant elle ressemble à une femme on ne peut plus banal, une belle femme, certes, mais une femme banale tout de même. Une sang pur comme les autres, avec ses paroles qui sonnent tellement faux au creux de l’oreille de la demoiselle qui détourne la tête en rougissant. Sa place n’était plus ici. La surprise de sa marraine le marquer bien après tout. Elle-même doutait si elle allait venir ou non en ces lieux qui pourtant autrefois lui était si familier. Elle avait l’impression d’être un jouet qu’on jette et puis qu’on récupère quand on a besoin à nouveau de lui. Elle est joyeuse, alors que Daenerys est sombre. Le tourment est présent en son âme. Mal à l’aise elle suit les instructions de Yolanda et s’asseoir inconfortablement sur le rebord du fauteuil, comme si elle s’attendait à devoir fuir à tout moment.
    « Merci bien. Vous… vous n’avez pas changé. »

Vraiment ? N’a-t-elle vraiment pas changé ? Daenerys essaie de la détailler du regard, mais elle n’arrive pas à le soutenir. Elle sent qu’il la scrute, qu’il essaie de devenir ce qu’elle est devenue. Elle n’est pas une demoiselle magnifique dont on pourrait en être fière, du moins aussi fière que sa marraine semble le laisser croire. Une merveilleuse rencontre, ha, c’est ça que cela aurait dû être. Une filleule incarnant la perfection sang pur, incarnation la perfection même en réalité. N’ayant aucune tâche, aucune tare que ce soit physiquement ou dans son attitude. Pourtant elle est là, elle n’est pas à sa place et toutes les paroles sonnent faux à ses oreilles. Peut être est-ce dû à cause d’un trouble qui est présent en son âme ? Peut être est-ce parce qu’elle sait qu’elle a fait une erreur, qu’elle ne correspond plus aux plans de ses parents. Le poids de la liberté est parfois plus lourd à porter qu’on ne pourrait le penser. Un elfe de maison apporte le thé. Ses yeux se posent dessus, elle n’ose pas faire face à ce regard… Il la trouble tant, il la trouve bien trop. Elle s’excuse. Elle s’excuse de l’avoir abandonné. Alors c’est ça… Des excuses ? Juste des putins d’excuses ? La colère ne la demoiselle ne se voit pas, son visage reste toujours aussi fermée.
    « Ce n’est rien. Vous étiez bien trop occupée pour vous souciez de moi après tout. »

Le pardon. Une chose trop simple. On fait une erreur, de lourdes erreurs même parfois et ensuite on demande le pardon et on imagine que la faute va s’effacer d’elle-même. Cependant non, cela ne marche pas de cette manière. Le pardon n’est pas quelque chose de suffisant. Personne ne lui pardonnera à elle, on se dira qu’il faudra la rééduquer, la redresser ou quelque chose du genre, pas lui pardonner. Elle n’a pas le droit à l’erreur. Elle en souffre. Tout le monde s’en fout. Sauf Daemon peut être. Probablement que c’est pour cela qu’il est le seul qu’elle aime. Doucement elle se saisit de la tasse en fine porcelaine, mais elle ne fait qu’effleurer la surface sur liquide brulant de ses lèvres avant de la reposer.
    « Je vais me marier. » Cela sonne étrangement à ses oreilles, comme si cela était une réalité qu’elle ne saisissait pas entièrement. « Avec Daemon. Mes parents ne l’approuvent toujours pas, mais bientôt je serais une Prewett, ils ne pourront alors plus rien me dire. Sinon je suis docteur en féérie… » Elle reprend son manège avec la tasse. Elle s’en saisit doucement, effleure le liquide de ses lèvres et le repose. Puis finalement ses yeux se décident de lui faire face. « Et vous, avez-vous réussit à vous faire enfin aimer de votre fille ? »




© Chieuze



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
(#) ♣ Re: J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

par la plume de Invité ϟ Posté Jeu Déc 13 2012, 23:20



Aurait-elle aimé avoir Daenerys comme fille ? Peut-être. Peut-être avait-elle besoin d’elle, aujourd’hui. Evidemment, elle n’était issue ni de sa chair, ni de son sang, ni de son union d’amour avec un autre homme ; mais Yolanda avait vu Daenerys grandir, et cela, c’était quelque chose d’incomparable.
Yolanda n’avait pas pu voir Ariane grandir.

Sa filleule était froide. Cachant ce qui avait été autrefois un visage d’enfant gaie, admirative, et désireuse de plaire à sa marraine, Daenerys avait adopté le masque de glace des Sang-Pur. Celui-là même que Yolanda empruntait de temps en temps. Mais maintenant, oh, maintenant ! Elle pouvait le retirer ; elle devait le retirer. Yolanda voulait voir ce que sa filleule était devenue, elle voulait l’aider. Bien sûr, elle comprenait maintenant que de simples excuses ne suffisaient pas ; aujourd’hui, elle s’en rendait compte.
C’était fou toutes les erreurs qu’elle avait pu faire… Des erreurs qui semblaient affreuses pour les gens du monde, mais qui, pour elles, n’étaient pas immédiatement déplorables. Yolanda Yeabow avait une notion décalée ce qu’il fallait faire et de la manière dont il fallait montrer ses sentiments – malgré toute la pureté de son sang.

« Je n’ai aucune excuse », reprit fermement Yolanda. « Il y a eu… On m’a confié la direction des Mangemorts, et il y a un certain nombre d’événements qui ont fait que… J’ai mal su gérer les choses et… Je suis impardonnable, vraiment. » La réapparition de Jonathan, par exemple. Ça, elle n’avait pas su le gérer. « Tu sais que je t’aime beaucoup, et que j’apprécierais énormément pouvoir rattraper le temps perdu, si tu l’acceptes. Enfin, je comprendrais que tu m’en veuilles, mais saches que je serais toujours là, maintenant, et je suis prête à t’encourager et à te soutenir. » Ces paroles avaient été sincères, et prononcée avec un sourire timide. De nouveau, elle scruta le visage de la jeune fille, et s’arrêta sur ses yeux. Des yeux absents, des yeux fous. Sa filleule était blessée ; elle avait mal grandi. Mais Yolanda l’aiderait… oh, ce qu’elle aimerait l’aider !

« Tu vas te marier… ? » Avec le jeune Prewett. D’après ce que Yolanda avait entendu, Daenerys avait été promise à lui, il y avait un moment. « Cela me parait étrange, Daenerys… Il n’y a pas si longtemps encore, tu étais assise à la même place, et étais encore une toute petite fille… » Yolanda sourit ; elle espérait seulement que tout se passerait bien. Les enfants grandissaient, il fallait s’y faire. Un jour, Ariane grandirait également et… « Pourquoi ne l’approuveraient-ils pas ? Si c’est ce que tu veux, que tu seras heureuse, et que tu l’aimes, alors tout va bien. N’écoute personne, Daenerys. Ne les laisse pas te dicter ta vie. » La remarque sur Ariane, seulement, fut mal accueillie. Il y avait quelque chose d’amer dans cette question. Comme de la jalousie. « Me faire aimer de ma fille… n’a pas été mon objectif principal. J’ai essayé de la rendre heureuse, mais j’ai fait énormément d’erreurs. Et son père ne m’a pas aidée. Enfin, maintenant, tout va bien. » Elle repensa à Théodore. « Oui, tout va bien. Merci de t’en soucier. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#) ♣ Re: J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

par la plume de Contenu sponsorisé ϟ Posté



Revenir en haut Aller en bas
 

J'aurais aimé t'appeler maman, ne serais-ce qu'une fois

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

Règlement de l'école :Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avada Kedavra :: 
♔ paperasse ♔
 :: 
¤ La voix des Mages ¤
 :: Contexte & Intrigues
-