par la plume de James D. Potter ϟ Posté Dim Juil 15 2012, 20:53
PETITS CONSEILS PAPOUNETIENTS alix & james potter
Je me suis toujours posé la question du pourquoi du comment j’avais atterri à ce poste-là. Les élections approchaient, il n’y avait que cette raison qui avait poussé Voldemort à me nommer Chef des Aurors pour remplacer Alastor Maugrey. Je ne me plaignais pas, bien au contraire. J’avais toujours rêvé d’arriver à ce poste. J’avais repris mon métier d'Auror depuis maintenant cinq ans. J’ai toujours aimé enseigner mais j’en étais arrivé à un stade où je ne pouvais plus être à Poudlard. Je devais reprendre ce qui faisait vraiment ma vie, ce que j’aimais réellement. Si je voulais m’en sortir, enlever l’alcool de mes veines retrouver un peu la vie que j’avais avant la mort d’Harry, je devais reprendre mes fonctions d’Aurors et tant pis si Voldemort n’acceptait pas. Il ne pouvait rien y faire sauf me mettre sur des affaires les moins intéressantes possibles. Cela me donnait du temps pour les missions de l’ordre, pour m’occuper des jumeaux qui venaient d’arriver et des deux chiens aussi. Dire que j’allais mieux serait sans doute utopique de ma part mais je ne buvais plus d’alcool. Je n’avais pas fait mon deuil, je ne pourrais jamais le faire, mais j’avais appris à vivre sans lui. Mes enfants y étaient pour beaucoup. J’avais renoué des liens avec Alix. On s’était rapproché. On avait mis du temps mais on avait réussi. Et puis il y avait Hermione, notre fille adoptive. Les jumeaux. Arrivé à un moment qui n’était peut-être pas le mieux, en pleine crise du monde sorcier, et un soir de pleine lune. Ils n’auraient pas mieux trouvé comme jour pour mettre le nez dehors que celui de la pleine lune. Après réflexion, on pourrait en rire. J’avoue sur le coup, je ne rigolais pas. Entre mon meilleur ami qui jouait avec mon pauvre corps de cervidés et ma femme qui devait insulter tous les médicomages qui entraient dans son champ de vision parce que je n’étais pas là… enfin bref, ce fut un jour épique quand on y pense mais l’essentiel était que les jumeaux étaient là. C’était ce jour-là qu’Alix et moi avions commencé à nous rapprocher. Un peu comme ça, sans vraiment le vouloir. Rien n’aurait pu me faire plus plaisir que d’apprendre à connaitre ma fille. Ces cinq ans avaient été apprentissage et retrouvailles. J’étais retourné à mon premier métier, celui que j’affectionnais plus que tout. Et j’avais recommencé ma vie. Notre vie. Reconstruire ce que nous avions perdu. Lentement mais sûrement. Ma nomination au poste de Chef des Aurors m’avait surpris, je ne pouvais le nier. J’étais un ennemi déclaré du Ministre. Mon adhésion à l’Ordre du Phoenix n’était un secret pour personne. Et me voilà propulsé au rang de Chef des Aurors, sans réellement comprendre comment. Je n’allais pas m’en plaindre, bien au contraire. J’étais persuadé que Voldemort faisait ça pour s’attirer les voix du public pour les élections. Cela ne m’étonnerait même pas de lui. Mais bon, je n’allais sûrement pas m’en plaindre, bien au contraire. J’étais propulsé au rang que j’avais toujours voulu depuis que j’avais obtenu mon diplôme d’Auror. « Je vais voir Tunie » Je levais les yeux des dossiers qui trainaient sur mon bureau. Lily se tenait debout dans l’encablure de la porte. Tunie… vieille bique détestable qui se trouve être la sœur de ma chère petite femme. Comment deux sœurs ayant les mêmes parents pouvaient être aussi différentes l’une de l’autre ? Ma femme était la gentillesse, la générosité, la douceur, l’amour, la beauté alors que sa sœur était tout l’opposée. Détestant les sorciers – moi en particulier – et n’aimant que sa propre famille. Parfois je l’étais toujours demandé si elle aimait vraiment sa sœur mais ça je le gardais pour moi. J’hochais la tête, acquiesçant du même fait que Lily passe son après-midi chez sa sœur. Encore. Quand on se voyait, on faisait toujours semblant de s’apprécier. Pour Lily. Je l’aime de trop pour l’empêcher de voir sa sœur et pour être désagréable avec elle. Mais, soyez sûrs, que « Tunie » ne devra pas trop me chercher si elle ne veut pas se prendre un vieux sort en pleine face. Enfin… faudrait que je m’arrête moi-même, ça serait embêtant. « J’emmène Luka. Leo est chez Aglaé ». Nouveau hochement de tête. Je plaignais mes gosses. Voir « Tunie » toutes les semaines. Enfin, je ne doutais pas de l’imagination des jumeaux pour lui mener la vie dure. J’entendis la porte du Manoir claquer. Simba aboya avant de me rejoindre dans le bureau que j’occupais depuis maintenant deux heures. Dossiers à trier, à signer, à vérifier, tel était la mission du Chefs des Aurors. Heureusement, je partais sur le terrain assez souvent, histoire de ne pas m’empâter dans mon bureau. J’avais besoin de bouger. Simba s’installa à mes pieds et se mit à ronfler. Iago nous y rejoint quelques minutes plus tard et s’installa de l’autre côté de Simba. Mes pieds nus se glissèrent sous la fourrure de l’animal et mes yeux se reposèrent sur le dossier que j’avais ouvert. « Mort suspecte de Fenrir Greyback » Enfin pas si suspecte que ça. Je connaissais le coupable pour le côtoyer quasiment tous les jours mais je faisais trainer. J’avais été chargé de l’enquête par Alastor à l’époque et depuis, le dossier trainait sur le bureau sans que je n’y fasse quoique ce soit de plus. Et puis, maintenant que j’étais chef des Aurors, c’était nettement plus facile de déclarer l’affaire non-résolue. Je fermais le dossier une nouvelle fois – j’aimais bien l’ouvrir et le relire. Le second dossier concernait la mort de Rogue. Un ricanement un peu pervers s’échappa de ma gorge. Mort par sortilège durant une bataille Ordre/Mangemort. Je ne dirais pas qui a lancé le sortilège, Lily m’en voudrait. Enfin… passons. Je fermais le dossier et pris un autre qui n’était pas encore résolu. Affaire tout simple, basique mais très bon cas d’école. Je savais tout de suite à qui j’allais la donner. En ce moment, on avait quelques apprentis dont une que j’affectionnais plus particulièrement. Je crois que je n’ai jamais été aussi fier et heureux que le jour où elle m’a annoncé son projet. Ma fille voulait devenir Auror. Je suis fier d’elle. Même si je flippe grave pour elle, je suis fier. J’ai toujours peur qui lui arrive quelque chose mais je prends sur moi lorsqu’elle part en mission et puis je me suis toujours arrangé pour qu’elle parte en binôme – la plus part du temps – avec un Auror en qui j’ai une extrême confiance, Frank Londubat. Quand Lys est avec lui, je suis rassuré. Simba émit un ronflement qui me fit sursauter. Je posais mon stylo bille. J’adore écrire avec cet engin moldu. Ça me donne un air de grand savant qui connait super bien le monde moldu – même si je dois l’admettre je suis parfois largué dans ce monde. Je m’y connais pas mal. J’avais une mère fan des moldus, une femme de sang moldu, un métier où le monde moldu est étudié mais parfois, j’admets que mon ascendance pure me posait souci. Enfin… ce n’est pas comme si je devais me confronter au monde moldu tous les jours. Je finis par m’étirer pour m’allonger dans mon fauteuil, ultra confortable, avant de fermer les yeux pour une micro-sieste avec mes deux chiens. Iago me chauffant toujours les pieds.
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Jeu Juil 19 2012, 21:02
Quand je veux un conseil... Je change de sujet !
Il y a une chose dont je suis sûre et certaine; je ne suis devenue une personne très rancunière pour pas grand-chose. Cette qualité, je le dois à ma très chère mère adorée –merci encore ! Oui, nous étions en froid. Ce froid, je me permettais même de l’alimenter encore plus. Je ne savais pas comment faire pour lui faire face dans un climat chaleureux et familial. Pourtant, aujourd’hui, ma mère était le cadet de mes soucis. J’avais encore bien plus important à penser et faire. Comme il me fallait éviter Kyles et Erwan. Tout comme je devais faire mon entraînement d’apprentie-Auror au côté de Franck Londubat. Oui, j’évitais deux hommes. C’est une histoire assez compliquée et très gênante. Les deux m’avaient confessé leur amour. Kyles m’avait demandé d’être sa petite copine. J’ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine. Je ne lui ai pas répondu. Pourquoi ? Peu de temps avant, Erwan m’avait fait également sa déclaration. Bien que je cru mourir en entendant sa demande en mariage. Le problème; c’est que ses deux hommes me plaît. J’aime les deux. D’un amour aussi différent et similaire à la fois. Malheureusement, j’ignore lequel des deux hommes j’aime le plus. Tout est si confus dans ma tête. J’aimais partir en mission pour me changer les idées. Bien que j’avais du mal à séparer ma vie personnelle de ma vie professionnelle. C’était le cas, ce matin-là, alors que je m’échauffais avec Franck Londubat –mon binôme. Puisqu’il me manquait d’exercice physique, il m’avait proposé de faire un jogging à tous les matins. Aujourd’hui, il venait m’assister et me donner conseil. Il m’avait même fait un parcours, tout comme si je devais évités des Mangemorts. C’était brillant et gentil de sa part. Je l’adore, Franck. Puis, c’était sa façon (mon père) de prendre soin de moi. Il avait confiance en cet homme. Il mettait ma vie entre ses mains et je pouvais espérer le meilleur des Aurors. Cela a tout le suite cliqué entre nous. Peut-être parce que je suis une Potter. Bon, ils nous arrivent d’être en désaccord de temps en temps; mais c’est une chose humaine après tout. Par contre, j’étais loin d’être au meilleur de ma forme. Je me sentais lourde, la tête remplit de pensées qui n’étaient pas en accord. « Alix, prend de la vitesse ! » me criait Franck, en regardant mes efforts. Bien que je veuille aller plus vite, j’en avais plus la force. Je me sentais étouffer par une présence invisible. J’avais mal dormis aussi, en pensant à ses deux garçons. Ah, les hommes ! Pourquoi suis-je arrivée dans cette situation difficile ? Mon premier amour et l’homme dont j’ai offert mon premier baiser. Galère, au final. Je trébuchais brusquement au sol. « Mais à quoi tu joues ? » J’aimerais bien le savoir, moi aussi. « Tu n’es pas concentrée Alix. Je t’ai vu dix fois meilleure que cela. Relève-toi, un dernier tour de piste ! » Me dit-il en m’encourageant. Je soupirai avant de me relever et reprendre ma course. Il était gentil Franck, mais c’était inutile. Aujourd’hui, rien n’allait bien. J’étais distraite et je me suis manger deux Mangemorts dans la figure (en carton, je vous rassure). Franck passa une main nerveuse sur son cou, ne sachant que faire. Je ressemblais à ses débutantes qui n’avaient encore jamais couru de leur vie. Lorsque je m’arrêtais pour de bon, reprenant mon souffle, Franck vint vers moi tranquillement. Il mit une main sur son épaule. « On reprendra Lundi, d’accord ? » J’hochais la tête silencieusement, seul mon souffle irrégulier m’empêchait de m’exprimer et de m’excuser. Je venais de lui gâcher un temps précieux pour rien du tout. Il me sourit à sa façon. « Je ne sais pas ce qui se passe, mais tant que tu ne règlera pas ça rien ne changera. Tu dois apprendre à mettre ta vie professionnelle et personnelle séparée. Sinon, tu ne t’en sortiras jamais. Je sais de quoi je parle, c’est très difficile. Par contre, si tu as besoin de parler, tu peux toujours venir me voir. Ou bien en parler avec ta mère » Il croisa mon regard et toussota un peu. « Ou heu... ton père. Oui, ton père ! C’est une excellente idée. Bien, on se dit à Lundi! » Il me fit signe avant de se reculer et transplaner devant moi. Hors de question d’en parler avec ma mère. Jamais. Ne fallait pas rêver. Elle serait capable de faire une histoire pour rien avec un simple petit objet ridicule. Alors, imaginer si je lui racontais ça. Je regardais mon coude qui saignait lors de ma chute. Sachant que Lily partait le weekend, j’étais sûre de pouvoir voir mon père sans cette atmosphère glaciale qu’il y avait entre nous. Puis, j’ai un prétexte pour le voir –bien que je n’en ai pas de besoin. Je transplanais à mon tour, au bout de la rue qui menait au manoir Potter. Je me rendis jusqu’à la porte d’entrée et voulus rentrer sans cogner, alors que je me rappelais; ce n’était plus ma maison. J’avais déménagée l’année passée, habitant dans un appartement non loin du Ministère. Je voulais être proche de mon travail –je voulais surtout me sentir en sécurité. Bien que j’ignore la raison principale de ça. Je cognais trois petits coups avant d’entrer. Mon père pourrait être endormit, du coup, je n’avais pas envie d’attendre. Je me fis accueillir par les jappements d’Iago et Simba. Entendre ça me fit songer à Sirius, que j’étais contente d’avoir reprit contacte avec mon parrain. Bien qu’il m’avait fait cadeau de ses puces avant de partir. Merci, Patmol ! Je me penchais pour caresser l’oreille de Simba, qui était arrivé en premier et se frottait sur moi presque comme un chat. Iago, pour sa part, agitait la queue dans tout les sens et s’amusait à me sentir de nouveau, comme s’il me voyait pour la première fois.
ALIX- « Papa ? Tu es en haut? »
Je n’attendis pas pour monter, suivis des chiens qui voulaient me servir de guide. Merci, je connais déjà la maison. J’entrais dans le bureau de mon père, qui se réveillait sûrement à cause des jappements. J’appuyais mon épaule contre le cadre de la porte, souriante.
ALIX-« Je vois que tu prends ton travail au sérieux, patron. J’ai plus de pansement à la maison, je peux en voler ? Je saigne... »
Mauvaise idée, il fallait que je le rassure tout le suite avant qu’il s’inquiète pour rien.
ALIX-« Je suis tombée durant l’entraînement. C’est dix fois rien. Je t’ai dis que tu m’avais manqué ?»
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Sam Juil 21 2012, 20:53
ÇA Y'EST JE SUIS INQUIET alix & james potter
On marche sur la plage de sable fin. Il est chaud. Il fait chaud. AU moins 40°. L’Australie est belle en cette saison. Ce n’est pas l’heure des touristes. Les rues sont tranquilles, les plages sont calmes, pas encore salies par tous ses touristes qui laissent toutes leurs saletés en partant. Lily marche à mes côtés. Je sais à quoi elle pense. A ses enfants que l’on a laissés à leurs parrains respectifs. Les jumeaux à Remus. Lys, elle, est assez grande pour se débrouiller seule lorsque l’on n’est pas là. on se tient la main comme deux jeunes premiers qui viennent faire leur lune de miel après leur mariage. Cela pourrait être le cas. J’aime cette plage de sable fin. Surtout pieds-nus. Les grains de sable se glissent entre les orteils, laissant une empreinte dans cette matière chaude et douce. Nos doigts se sont entrelacés, on continue notre balade au son du vent dans les vagues. On fini par s’asseoir dans le sable, faces à la mer. Ici, pas de mangemorts, pas d’aurors idiots, pas de soucis. Rien. Juste notre tranquillité. Juste notre amour. Un bateau fait hurler sa sirène nous faisant sursauter l’un et l’autre. « OUAF ! » J’ouvre les yeux dans un sursaut. J’ai les pieds froids. Iago n’est plus là. Simba aboie toujours. Je secoue la tête avant de refermer les yeux. Laissez-moi dormir. Iago aboie à son tour. Je finis par ouvrir les yeux, je crois que je ne dormirais plus. « Je vois que tu prends ton travail au sérieux, patron. J’ai plus de pansement à la maison, je peux en voler ? Je saigne... » La voix de ma fille finit de me réveiller totalement. Je viens de me lever d’un bond, faisant presque tomber mon fauteuil. Ma fille saigne. Ça y’est je suis inquiet. Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? Je n’aime pas ça du tout, surtout qu’aujourd’hui elle ne devait pas sortir en mission. Mon cœur bat à cent à l’heure et j’avais presque fait le tour du bureau pour voir sa blessure quand elle reprit la parole « Je suis tombée durant l’entraînement. C’est dix fois rien. Je t’ai dis que tu m’avais manqué ? ». Je respire. A nouveau. Je crois que j’ai fais de l’apnée durant trois secondes et demi. Elle n’a pas le droit de me faire peur ainsi. Je flippe pour un rien, surtout lorsqu’il s’agit d’un de mes enfants. Lys d’autant plus qu’elle est apprentie auror. Je déteste ça. Jamais je ne le lui dirais. Je sais que c’est ce qu’elle veut faire, je ne l’y empêcherais jamais mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur lorsqu’elle part en mission, même avec Frank en qui –pourtant – j’ai une absolue confiance. De toute façon, si je n’ai pas confiance en l’un de mes aurors, il ne part pas avec ma fille. En fait, Lys ne part qu’avec Frank. Je crois que je n’ai confiance qu’en Frank. Une fois mon cœur totalement calmé – enfin en apparence – je capte ça dernière phrase. Moi aussi elle m’a manqué. Cela faisait un moment que l’on ne c’était pas vu. On a beau travailler au même endroit elle et moi, je suis overbooké et elle aussi. Du coup, on se voit en coup de vent dans les couloirs. Cela me fait plaisir de la voir. Je fis le tour du bureau qui nous séparait pour aller la serrer dans mes bras. J’aime avoir des câlins de mes enfants et qu’ils aient six ou vingt ans, cela restera toujours ainsi. « Je suis content de te voir, chérie. » Je l’entrainais hors du bureau, le canapé du salon étant nettement plus agréable pour discuter. « L’entrainement était dur ? » lui demandais-je en l’invitant à s’asseoir. Je connaissais Frank et je savais ce qu’il lui faisait. J’aimais bien sa technique. Alastor avait la même. Mais heureusement pour ma fille, Frank était nettement plus soft. Frank et moi, on en avait chié avec ses entrainements à la noix. Je me souviens qu’un jour, Alastor était venu me chercher jusque dans mon lit à quatre heurs du mat’ juste pour me faire courir. Comme si je ne pouvais pas courir à sept heures du matin. Non mais vraiment. Je fouillais un instant dans la commode du salon pour sortir les pansements demandés. « Tiens… garde la boite, j’en ai encore pleins. » Je lui tendais la boite de pansements moldus avant de m’affaler dans le canapé. Iago et Simba vinrent s’allonger à nos pieds, ronflant dans la seconde suivante. Imperturbables. D’un petit coup de baguette, je fis apparaitre deux verres de la cuisine et le jus de citrouille. Je servis les deux verres pour en donner un à ma fille et me garder l’autre. J’avais le sentiment qu’elle ne venait pas là juste pour me parler du beau temps. J’avais ouïe dire par Frank qu’en général les entrainements se passaient plutôt bien et qu’elle semblait en forme. Là, elle paraissait fatiguée, pas vraiment dans ses pompes. Ça y’est. Je suis inquiet. De toute façon, dès qu’il s’agit de ma fille, je m’inquiète. « Comment tu vas ? Ta mère a fait de la potion cicatrisante, tu en veux pour ta blessure ? ». Une gorgée de jus de citrouille.
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Mar Juil 24 2012, 17:09
Dis-moi papa...
comment fais-tu ?
Mon père venait de ce lever d’un bond. Geste que j’avais prévu au départ. Avec le temps, j’arrivais à prévoir les réactions chez mon paternel par rapport aux thèmes que j’employais. Lorsqu’il s’agissait de blessure ou quelque chose qui s’en approche, j’obtenais chez James la même réaction de toujours; réagir au quart de tour d’un air inquiet. Ce qu’il faisait. Il fallait presque que je lui rassure tout le suite avant qu’il se met à chercher ma blessure sur mon corps. Ce qu’il essaya de faire avant que je lui explique la raison. Mon coupe était rouge et le sang n’avait pas stoppé encore. Heureusement, je ne saignais pas à flot. Je n’aurais pas été si posée et tranquille sinon. Venir ici pour réclamer des pansements n’était qu’une excuse. Mon but était tout autre. Très différent. Je n’étais pas encore prête à y venir tout le suite. Chaque moment possède son temps. J’allais laisser mon père se remettre de sa petite crise cardiaque. James fit le tour du bureau avant de venir m’enlacer contre lui. Il me serrait fort contre lui et j’en profitais pour me blottir le plus possible, malgré que mon coude chauffait et m’arrachai une grimace déplaisante. « Je suis content de te voir, chérie. » Je souris un peu. Il ne me fallait pas grand-chose pour oublier ma douleur. Simplement les mots de mon père. James m’entraîna hors de son bureau et je le suivis jusqu’au canapé du salon. Plus agréable et confortable. Bonne idée, papa. « L’entrainement était dur ? » Je m’assis en hochant la tête. Franck n’était pas vraiment un tendre non plus. Il prenait cela très au sérieux. Même si sa technique m’avait fait rire au début, elle s’avérait efficace. Malheureusement, j’étais loin d’être à mon potentiel et c’était ce qui m’amenait à voir mon père. J’y reviendrais plus tard. Franck était vraiment un bon Auror. Justement pour cette raison qu’il était mon partenaire dans les missions. De plus, il avait accepté de m’entraîner jusqu’au bout. Il avait été à ma place. Il était plus compatissant que les autres, sauf qu’il fallait garder un juste milieu. Il ne devait pas me faire de faveur, parce que sur le terrain c’était autre chose. Il me préparait à la vraie vie. Ce dont j’étais loin d’être prête présentement. James fouillait dans la commode du salon et sortis les pansements. « Tiens… garde la boite, j’en ai encore pleins. » Je pris la boîte avec un petit ‘’merci’’ souffler doucement. Je relevais les jambes pour m’installer en indien sur le canapé et déposait la boîte sur ma cuisse. J’ouvris la boîte et en sortis un petit pansement. J’avais déjà passé ma plaie à l’eau, du coup le reste fera bien l’affaire. Je n’aimais pas trop les soins et songer qu’un jour, je passerai des moments à Saint-Mangouste m’effrayait totalement ; que ce soit pour petite blessure sur le terrain ou accoucher (je ne voulais pas y penser). Raison de plus pour demander de l’aide pour me remettre en forme è cent pourcent. J’installai le pansement sur mon coude.
ALIX-« Un peu. Franck n’est pas si doux avec moi. Même si c’est pour mon bien. Non, il est génial et tout... c’est moi qui rate tout... »
Je déposai la boîte à mes côtés avant de regarder les chiens s’installé au pied de mon père afin de ronfler. Je ris un peu et m’étirai pour caresser le bout des poils d’Iago. D’un coup de baguette, mon père fit apparaître deux verres (pas le courage de te lever, papounet ?) et ainsi que du jus de citrouille. Étrangement, cela me fit remémorer des souvenirs. J’aimais nos moments tous seuls, à mon père et moi. Que tout les deux. Il était l’homme de ma vie, si je devais épouser quelqu’un, il devrait être comme mon père. Peut-être est-ce malsain de penser cela comme ça. J’y peux rien. Mon père était mon héro. Voilà tout. « Comment tu vas ? Ta mère a fait de la potion cicatrisante, tu en veux pour ta blessure ? » Je pris mon verre avant de répondre sèchement un ‘’Non’’. Je ne voulais absolument pas qu’on parle de ma mère présentement. J’étais venu pour lui. Que pour lui. Je regardais mon verre. Je me rendais compte que ce que je voulais demander était plus gênant qu’il me paraissait au départ. Je frottais mes pouces ensemble contre le verre avant de boire une gorgée. Je tournais les yeux vers mon père.
ALIX-« J’ai besoin de tes conseils. Comment fait-on pour séparer la vie personnelle du travail ? Je n’arrive pas à me concentrer à mes entraînements à cause d’un ... truc. Je n’arrête pas d’y penser... même quand il ne le faut pas. Je dois faire quoi, dis-moi ? »
Il fallait absolument que je sache comment faire pour séparer les deux. Penser aux hommes durant l’entraînement ne m’aiderait pas du tout. Absolument pas. La preuve en était ma blessure.
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mar Juil 24 2012, 22:22
JE METS TOUT DANS DES PETITES CASES alix & james potter
Je suis content qu’elle soit là. J’aime ces petits moments que l’on a tous les deux. On a mis du temps pour y arriver. Nos débuts n’ont pas été faciles mais on a tenu bon, elle comme moi. Aujourd’hui, on rattrape le temps qu’on a perdu, et on se crée notre histoire. Je suis juste triste que sa mère et elle ne communiquent plus. Elles sont tellement pareilles toutes les deux. Cela doit être pour ça qu’elles ne peuvent plus parler. Trop de tempérament dans la même pièce ne fait pas bon ménage. Il est de vérité notoire que deux femmes Potter dans la même pièce, cela ne fait pas bon ménage. Je suis bien placé pour le savoir, ayant eu une mère Potter, une femme Potter et une fille Potter. Mon père était un chanceux. Il n’a jamais eu de fille. Mais je l’aime ma fille et je ne l’échangerais pour rien au monde. Tu la touches, j’te bouffe. C’est un gros résumé de ce que je peux faire si quelqu’un ose ne serait-ce que lui faire une égratignure. Quand il s’agit de ma fille, je peux être très très mauvais. Je souris. Cela ne m’étonne pas de Frank. C’est une bonne chose. Je ne veux pas qu’il soit doux, qu’il soit indulgent. Alix doit être la meilleure. Alix doit savoir se défendre contre tout danger et savoir réagir à toutes les situations. Je suis sans doute trop exigeant avec elle mais je sais que si elle réussit tout ça, je n’aurais pas à m’inquiéter lorsqu’elle partira en mission seule ou qu’elle devra prendre un charge un apprenti. « Crois-moi Frank est sûrement plus doux qu’Alastor » lançais-je en riant. Je devais l’admettre, personne ne pouvait être aussi cruel qu’Alastor Maugrey, notre Maitre d’armes à Frank et moi. « Mais ne dis pas que tu rates tout… d’après ce qu’il me dit c’est loin d’être le cas ». Tournure de conversation bien étrange. Frank me faisait souvent des rapports comme tous mes Aurors d’ailleurs et jamais il ne m’avait dit qu’elle ratait tout. Elle était encore jeune dans le métier, jeune en âge, il était normal que tout ne réussisse pas mais si elle était là, c’est qu’au final pas mal de choses réussissaient, non ? Même si elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Le non claqua dans l’air coupant court à toute conversation. D’accord, je ne proposerais plus la potion cicatrisante. D’accord, je ne dirais plus rien sur Lily. J’en suis malade. Et le pire, c’est que je ne peux même pas prendre le parti de l’une sans me mettre à dos l’autre. J’aimerais rester en dehors de tout ça mais je ne peux pas. J’ai mal de les voir ainsi. J’en peux plus. J’aimerai qu’elles s’expliquent, qu’elles se crient dessus une bonne fois pour toute mais qu’elles règlent leurs problèmes. Ce n’est pas prêt d’arriver. Enfin… aujourd’hui, j’oublierais un instant ma femme pour n’être qu’avec ma fille. Juste ma fille qui venait me demander des conseils. Etais-je vraiment bien placé pour donner des conseils, moi ? Surtout pour cette demande. Séparer la vie professionnelle de la vie personnelle. Honnêtement, je n’ai jamais réussi. Et puis d’abord c’est quoi le truc auquel, elle pense ? Sa dispute avec sa mère ? J’en doute fort. Ou peut-être que si… j’en sais rien en fait. Je me torture trop le cerveau. Je me le nouerais presque pour savoir. Surtout que si elle ne veut pas me le dire, elle ne le fera pas et je reviendrais au point de départ. N’empêche que répondre à sa question me mets dans un moment de blanc sidéral. Je n’ai aucun conseil à lui donner. Alastor disait qu’il fallait avoir des cases, mettre chaque chose à sa place et la séparation était faite. En même temps, il n’avait pas de vie personnelle, il pouvait facilement séparer les deux. Mauvais exemple. Qu’est-ce que je fais quand je suis en mission pour ne pas me triturer le cerveau avec les soucis que je peux avoir dans ma vie personnelle. Très bonne question. Je les mets de côté. Dans des petites cases que je n’ouvre que lorsque je dois les ouvrir. Finalement, Alastor n’était pas si mauvais et sadique professeur. J’en rigolerais presque. Je reprends une gorgée de jus de citrouille. Mes pieds nus se sont perdus dans la fourrure de Simba. La réponse est tellement évidente qu’elle en est difficile à formuler. Je fais le vide. Et quand je n’y arrive pas, je mets tous mes soucis dans une pensine pour les oublier le temps de la mission. Ça fait un moment que je ne l’ai pas fait. Je dois être heureux. Je suis heureux. J’ai une vie de famille, un travail que j’aime, des amis formidables… tout quoi. Ma Pensine me servait avant. Avant la mort d’Harry. « Je mets tout dans des cases et je n’ouvre que celle dont j’ai besoin » répondis-je avant de terminer mon verre. Je lui fis un grand sourire en posant mon verre sur la table. « Tu connais l’Occlumencie ? ». Elle acquiesça. Je me servis un autre verre, remplissant par la même occasion celui de Lys. « C’est un art de faire le vide dans son esprit pour empêcher quelqu’un d’y pénétrer… et c’est très efficace pour séparer sa vie personnelle et professionnelle et les ranger dans des petites cases bien distinctes. Mais là, tu ne l’utilises pas pour que l’on n’entre pas dans ton esprit mais pour que toi, tu n’y entres pas… un peu comme une Pensine. Sauf que là tu ne retires pas tes pensées, tu les planques. » Je pris une nouvelle gorgée. « Il y a sans doute beaucoup de façon de séparer les deux, mon Maitre d’armes avait cette méthode. » Pour un mec qui était célibataire sans enfant, je m’étais toujours demandé ce qu’il avait à oublier lorsqu’il était sur le terrain. Je triturais de mes pieds la fourrure de Simba qui continuait de dormir comme un bienheureux. « Lys, c’est grave ce qui t’empêche de te concentrer ? » finis-je par demander. Inquiet. Je l’ai toujours été.
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Lun Sep 10 2012, 14:50
Dis-moi papa...
Si je prends le bon chemin. J'ai peur...
Si j’aurais pensé, qu’un jour, j’en serais à ce point avec mon père; j’aurais peut-être éclaté de rire. Tout simplement parce qu’au début de notre rencontre, je ne pouvais pas le supporter. Je ne voulais même pas le voir, ni bien m’attendre avec lui. Même que si j’aurais eu le choix, j’aurais bien pris la porte comme paternel. Faut dire, il a beaucoup travaillé pour qu’on en soit là. Je dois lui reconnaître qu’il était tenace et vraiment têtu. Déterminé et courageux. Mon père... est une perle rare. Il ne voulait pas lâcher le morceau. Puis, étant une femme Potter, je lui rendais pas la chose facile. J’ai été odieuse et méchante. J’ai fais tout le pire pour qu’on puisse s’éloigner et pourtant ; il était là. Il l’a toujours été, c’est le devoir d’un père. Malgré sa tristesse, ses coups durs, ses moments horribles avec Lily, le deuil trop lourd sur ses épaules –Il a eu toujours un moment pour moi. Pour ses enfants. N’est-ce pas un père exceptionnel ? Aujourd’hui, je sais que je ne pourrai vivre sans lui. Sans ses blagues idiotes. Sans son éternel inquiétude pour moi, le rendant parfois ridicule (J’eu un petit sourire discret). Ses grimaces qu’il faisait aux jumeaux lorsqu’ils étaient encore bébés et pleuraient à chaudes larmes. J’étais désormais la fille à son papa et personne ne pourrai m’enlever ça. Tout ce que nous avions vécu ensemble était unique. Si je voudrais un homme, bien que je sois folle, je voudrais qu’il ressemble un peu à James Potter. Psychologiquement; il devrait être trop protecteur à mon égard. Je veux qu’il soit jaloux à pas grand-chose, prouvant qu’il m’aime. Je veux qu’il soit une vrai tête de mule, qu’on puisse se prendre la tête et se réconcilier avec des ‘’je t’aime’’ sincère. Je veux qu’il me fasse rire. Je veux qu’il soit doux avec moi et à la fois fort pour moi. Surtout, il doit être aussi beau que mon père. C’est vrai quoi, mon père est vraiment beau malgré son âge –nos pères sont tous vieux à nos yeux. Maintenant que je l’observais de plus proche... mon père c’est le meilleur. Aucun des deux garçons, présentement dans mon problème, ne lui arrivait à la cheville. « Crois-moi Frank est sûrement plus doux qu’Alastor » Même son rire est doux. Je ne pus m’empêcher de sourire. Malgré qu’une image s’imposa en moi. Je ne voulais pas savoir comment travaillait Alastor. Loin de là. « Mais ne dis pas que tu rates tout… d’après ce qu’il me dit c’est loin d’être le cas » Je perdis mon sourire. Bon, s’il fallait être sincère... Non, je ne suis pas aussi nulle que je le prétends. Je vois peut-être trop en noir pour juger de mon état. Simplement, je ratais tout ces dernier temps. J’étais bien plus empotée et j’avais peur pour mes futures missions. Quand il m’arrive de croisé le regard de Franck, je sais qu’il pense à la même chose que moi. C’est pour cela qu’il m’avait ‘’pousser’’ à venir voir mon père. C’était le dernier recours à mes soucis. Je soupirai.
ALIX-« J’étais bonne. Je ne suis pas mauvaise... mais ces derniers temps... tout vas de travers. Je crois que Franck est inquiet. Je sais que tu as pris Franck pour être sûr que je te revienne vivante. Par contre, je ne pourrais pas toujours me reposer sur lui... alors, il me faut une solution ! »
C’est pour cela que je lui demandais conseil. Il doit bien avoir un petit quelque chose. Un truc. Un sort. N’importe quoi ! Impossible que chaque Auror travaille aussi bien avec leurs problèmes personnels sur le dos. Sinon, je leur lève leur chapeau. Ils sont juste super. Je jouais avec mes doigts. Geste très commun chez moi; signe que j’étais nerveuse. Bien sûr que je voulais conseil, mais il y avait une chose que je redoutais –des explications. « Je mets tout dans des cases et je n’ouvre que celle dont j’ai besoin » Je le regardais. Attend, comment tu veux que je range deux garçons dans des cases ? Je pense que même leur tête ne pourrait rentrer. Faut dire que l’un d’eux avait réellement la tête enflé... Je n’étais pas sûre d’avoir saisie. « Tu connais l’Occlumencie ? » J’acquiesçai. Faut dire, je ne faisais pas que des blagues à Poudlard. Il m’arrivait, rarement, d’étudier et même écouter en classe. J’avais le don de mon père –pas besoin d’ouvrir un livre, je sais tout. Va savoir comment je faisais pour passer mes examens sans faire un seul de mes devoirs. Bon, je me suis calmé vers ma dernière année. Au grand bonheur de mes professeurs. « C’est un art de faire le vide dans son esprit pour empêcher quelqu’un d’y pénétrer… et c’est très efficace pour séparer sa vie personnelle et professionnelle et les ranger dans des petites cases bien distinctes. Mais là, tu ne l’utilises pas pour que l’on n’entre pas dans ton esprit mais pour que toi, tu n’y entres pas… un peu comme une Pensine. Sauf que là tu ne retires pas tes pensées, tu les planques. » Je l’écoutais attentivement. C’est vrai que de cette façon, c’était plus logique. Je vins mordiller mon pouce toute en réfléchissant à la façon dont je m’y prendrais au prochain entraînement. « Il y a sans doute beaucoup de façon de séparer les deux, mon Maitre d’armes avait cette méthode. » Je passais une main sur Iago, pensive. « Lys, c’est grave ce qui t’empêche de te concentrer ? » Je sursautais et mordis trop fort mon pouce. Je grimaçais de douleur avant de regarder le visage inquiet de mon père qui me poussait à détourner le regard. Je n’avais pas trop changé sur ce point. Je ne pouvais regarder les yeux de mon père quand je m’apprêtais à mentir. Je souris en massant mon pouce, là ou je m’étais mordue.
ALIX- « Grave ? Ho non ! Bien sûr que non ! Rien de tel. Grave ? Tu y vas fort. Personne n’est mort ou quoi que ce soit d’autre. Si, pour toi, grave égal la mort... alors là, non. » Je marquai une pause. « Mais sinon...si pour toi, grave veut dire... deux garçons qui se disputent pour avoir ton cœur... alors... oui, c’est grave »
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Dim Sep 16 2012, 22:44
ET MOI ALORS? alix & james potter
Frank était le sorcier auror auquel je faisais le plus confiance, sinon je ne lui aurais jamais confié ma fille. Depuis qu’elle m’a annoncé qu’elle souhaitait devenir Auror, mon inquiétude à augmenté en flèche. J’ai peur pour elle. Tout le temps. Je ne peux pourtant pas l’empêcher de faire ce qu’elle veut mais j’admets que j’aurais préféré qu’elle m’annonce qu’elle voulait être bibliothécaire. J’aurais eu moins de stress. Alors je l’ai confié à Frank. Je sais que beaucoup pense que c’est un privilège d’être la fille du Directeur des Aurors. Je m’en fiche. Je ne la confierais pas à quelqu’un d’autre. Je m’y refuse. Frank m’avait effectivement parlé qu’elle n’était plus vraiment à ce qu’elle faisait. Il souhaitait savoir si j’étais au courant de quelque chose. Et bien non, je n’en savais rien et je n’allais certainement pas la forcer à me parler de quoique ce soit. Je finis donc par lui expliquer ma méthode pour mettre de côté tout ce que l’on voulait oublier durant nos missions sur le terrain. Un auror qui ne pense qu’à ses soucis est un auror mort. Il n’y a pas d’autre voie. Sur le terrain, on ne peut pas faire d’erreur par distraction. Et si Alix avait un problème, il fallait qu’elle le règle et vite. J’étais inquiet. Voilà. Qu’est-ce qui pouvait bien la perturber autant ? C’était forcément grave. Cela ne pouvait être que grave. La dispute avec sa mère ? Sans doute. J’en étais malade. J’aimerais que tout s’arrête. Qu’on appuie sur pause et que l’on rembobine pour revenir au jour où tout avait foiré entre elles. Malheureusement, c’était impossible et pour une rare fois de ma vie, j’ignorais comme m’y prendre pour arranger les choses. Si je prenais le parti de l’une, l’autre me ferait la tête et inversement, alors je me taisais, continuant de croire qu’un jour tout irait mieux entre elles. Je m’attendais donc à ce qu’elle me parle de sa dispute avec sa mère mais ses parles me laissèrent sans voix. Le jus de citrouille que je commençais à peine à avaler s’éparpilla sur mon bureau éclaboussant tous mes dossiers au passage. Je finis par m’étrangler avec ma salive, les yeux remplis de larmes essayant de reprendre mon souffle que je perdais seconde par seconde. Elle m’aurait annoncé qu’elle allait se marier cela m’aurait sûrement fait le même effet. Déjà que voir un mec tourner autour de ma fille, je n’aimais pas ça mais deux ? Deux ? Deux mecs ? Elle veut me tuer là. Quintes de toux à répétition. Je ne vais pas m’en remettre… deux garçons pour ma fille… deux… Je crois que je viens d’écraser un peu de trop Simba qui se met à grogner. *Chut le chien, ma fille a DEUX prétendants… c’est un peu plus grave que ta sieste avortée là.* Je réussis tout de même à reprendre mon souffle, arrêter ma quinte de toux, mes yeux sont toujours humides cependant et mes joues doivent avoir pris une belle couleur rouge. « Et qui sont les prétendants que je les… » Je m’arrête dans ma phrase, je doute que ce que j’allais dire lui plaise. Je vais les égorger ces deux-là. Quoi ? Je protège ma fille des ces sales goujats. Les mecs sont tous des goujats… moi le premier. Bon, j’admets que je suis un peu trop protecteur mais j’y peux rien… c’est ma fille et la voir partir avec un autre, c’est accepter qu’elle grandisse. Et ça, c’est dur. Je ne l’ai pas vu grandir. Je ne l’ai pas vu durant son enfance. Son adolescence fut chaotique en ma compagnie alors la voir partir avec un garçon m’éloignerait d’elle et inconsciemment je n’en ai pas envie. C’est égoïste, je sais. « Et tu les aimes ? » Ça va me déchirer le cœur si jamais elle me répond oui. « Et moi alors ? »
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Lun Oct 01 2012, 11:18
L'AMOUR C'EST QUELQUE CHOSE DE BIZARRE... alix & james potter
Oui. Et moi ? Jalousie quand tu nous tiens. Je sais bien qu’elle grandit. Je sais bien qu’elle doit faire sa vie mais c’est plus fort que moi. Je ne veux pas la laisser partir avec un autre. En l’occurrence, deux autres. Et si, elle ne voulait plus me voir une fois qu’elle serait avec un des deux, parce que j’ose espérer qu’elle n’en choisisse qu’un des deux. Remarquez, les femmes Potter sont tellement compliquées qu’elle risquerait de ne pas réussir à choisir, tout comme sa mère avec sa sœur. Passons. Ne pensons pas à sa mère. Ce n’est pas le moment. Lys éclate de rire. J’admets je suis idiot mais tout de même, ce n’est pas une raison pour rire. Je bouderais presque. Ne se rend-elle pas compte qu’elle est et restera toujours ma PETITE fille et que la voir partir avec un autre homme que moi, me montre à quel point elle a grandi trop vite ? Gros bêta ? Bêta peut-être mais gros certainement pas. Juste un peu enveloppé. Je suis le seul et l’unique. J’adore quand elle me dit ça, je me sens fier. Dommage… au moins, elle ne me quitterait pas pour le premier venu. Elle me fit un gros câlin. Ça j’adore mais il est vrai que ce serait malsain. Vu comme ça. La suite me plu nettement moins. Pourquoi les aiment-elles ? Je suis sûr que ce sont de mauvais garçons. En même temps, tous les garçons sont mauvais. Je sais de quoi je parle, j’en suis un moi-même. Et même si aujourd’hui, je pourrais me qualifier de mec parfait, j’étais loin de l’être lorsque j’étais ado. J’étais plutôt du genre goujat qui se moque bien du mal qu’il peut faire aux filles. J’en ai fais pleuré beaucoup des filles. Trop sûrement. Mais que voulez-vous quand on est ado, on est con. Remarquez, on l’est aussi quand on est adulte mais c’est différent. Ce n’est pas la même connerie. Le problème c’est que pour le moment, il fallait que je réagisse en adulte responsable qui accepte que sa fille grandisse. Bon, ça ce n’est pas encore gagné mais je pouvais toujours essayer de lui donner des conseils. Bien sûr. Des conseils en amour. Moi ? Qui ne sait pas dire je t’aime à la femme de sa vie, ni à sa mère. Alors comment aider sa fille à choisir ? Enfin, choisir est un bien grand mot. Au moins l’aider à… en fait si… à choisir. Mais c’est qui d’abord les deux gaillards ? Je les connais ? Je finis par me desserrer de son étreinte en lui laissant une bise sur la joue au passage. « Je les connais ? » demandais-je d’un ton que je voulais neutre, détaché et surtout pas désireux de vouloir les exterminés dès que je connaitrais leurs identités. « Je savais les femmes Potter compliquées… ma mère, ma femme et maintenant ma fille… deux ? Comment tu peux aimer deux garçons à la fois ? » Aimer deux garçons à tour de rôle oui, mais pas en même temps… c’est pas possible. En même temps, moi et l’amour ça fait cent cinquante douze milles. Je ne dois pas tout comprendre. « Y’en a forcément un que tu préfères à l’autre ? » repris-je comme si c’était l’évidence même. « Tu sais je ne suis peut-être pas le mieux placé pour te conseiller. Il m’a fallu plus de trois ans pour me rendre compte que ce que je ressentais d’aussi bizarre pour Lily c’était l’amour. J’ai du mal à accepter que tu puisses grandir et que tu préfères être dans les bras d’un autre homme que moi… mais… je ferais tout pour t’aider » Si je ne le faisais pas, je ne serais pas digne d’être un vrai père. On avait beau dire, les enfants pouvaient nous faire tout et n’importe quoi, on devait toujours être là pour les aider. « Tu veux que je t’aide à choisir entre les deux ? » Je doutais fort qu’elle me réponde oui mais qui ne tente rien, n’a rien. Sait-on jamais.
Je suis allé trop loin ? Venir parler à mon père, est-ce vraiment un geste raisonnable toute en sachant qui est mon père et ses réactions exagérer. À ses yeux, je ne suis que sa petite fille. Difficile de me voir grandir, lorsqu’il ne m’a pas vu grandir d’un côté. Il n’avait pas assisté à ma naissance jusqu’à l’âge de douze ans. C’était un gros trou. Trou que je condamne ma mère en être la cause. Passons. Ce n’était point le moment de penser à ma mère. Le problème avec les paternel, c’est qu’ils savent exactement ce que les garçons ont dans la tête –ils ont passés par là aussi. Bien que je savais que les ... envies sexuelles de mon père avait commencé très jeune, il ne prend pas un point d’honneur de songer que ce n’était pas toujours le cas des autres garçons. Par exemple, Kyles ne m’avait jamais fait d’avance sur ce genre là. Il m’avait embrassé, c’est tout. Puis Erwan ne m’avait même pas embrassé et demander en mariage. Si je l’avouais, ils seraient tout les deux morts. Cela revient qu’ils ne passaient pas au sexe avec moi –je ne sais pas si je dois en être heureuse ou un peu vexée. Je n’étais pas assez attirante ? Pourtant, ma poitrine avait poussé (finalement) et j’étais classer dans les catégories ‘’fille belle’’ à ma dernière année de Poudlard. Je ne me trouvais pas trop mal, pour ma part. Bien que je n’accorde aucune importance à mon look. Bien que je sois devenue un peu plus féminine, cela n’empêche pas que la beauté n’est pas une obsession pour moi. Enfin, un père reste un père. Le mien reste le meilleur. J’aime mon père. Et il n’y a qu’un seul James Potter. Un seul James Potter qui aime comme un fou une Lily Evans. J’enviais l’amour que mon père donnait, j’aurais envie qu’on m’aime exactement de la même façon. Sauf que moi, je savais que si je m’énerverais contre un des garçons, ceux-ci serait moins compréhensif à mon égard et me laisserait moins de chance de pardon comme mon père le fait à Lily. « Je les connais ? » Je soupirais. Je le savais. Je le savais ! Je ne pourrais pas être tranquille. Bien qu’il tente par tous les moyens de le cacher avec un ton neutre, il brûlait d’envie de connaître l’identité des garçons. Pour mieux m’aider. Non, pour mieux les faire souffrir de m’avoir approché. Finalement, s’ils étaient tout deux comme mon père, sa serait un combat à mort. Je devrais être raisonnable et être heureuse de les savoir comme ils sont, à leur manière. Je fis non de la tête. Je dois les protégés. Pardonne-moi papa. « Je savais les femmes Potter compliquées… ma mère, ma femme et maintenant ma fille… deux ? Comment tu peux aimer deux garçons à la fois ? » À l’entendre, je suis une fille pas normal. Quoi que, ce n’était pas loin de la vérité. Bien que je trouvais, dans sa phrase, quelque reproche. Comment je peux ? Je n’en sais rien ! Voilà le problème. Je faisais souffrir deux garçons que j’aime énormément à cause de cela. Si je n’en étais pas aussi bas, je ne serais pas là. « Y’en a forcément un que tu préfères à l’autre ? » Je ne serais pas là, si sa serait aussi évident ! Mon père ne réfléchissait pas parfois. Justement non. Ou bien je ne le voyais pas. J’aimais les deux à ma manière et j’ai besoin d’eux. Je suis égoïste. J’aurais bien voulut être la Alix d’Erwan et la Alix de Kyles en même temps. C’était comme essayer de coller deux aimants du même pôle, sans succès. C’était impossible. Je jouais avec mon pouce, jusqu’à en arracher un peu de peau. Je suis méchante envers moi-même. Quelque part, je le méritais bien. « Tu sais je ne suis peut-être pas le mieux placé pour te conseiller. Il m’a fallu plus de trois ans pour me rendre compte que ce que je ressentais d’aussi bizarre pour Lily c’était l’amour. J’ai du mal à accepter que tu puisses grandir et que tu préfères être dans les bras d’un autre homme que moi… mais… je ferais tout pour t’aider » Je ne pipai pas mot. Je ne pouvais pas me fâcher contre lui, alors qu’il est comme cela. J’avais l’impression que je lui faisais de la peine. Comme si j’avais besoin de faire du mal à une autre personne de plus. « Tu veux que je t’aide à choisir entre les deux ? » Je le regardais, sans hésitation.
ALIX- « Non »
Clair, net et précis. Je soupirais.
ALIX-« Je ne sais pas pourquoi j’en aime deux, papa. Mais je les aime. Chacun à leur manière. Je suis égoïste, mais pour le moment... je ne peux pas choisir. J’ai besoin des deux. Chacun à leur façon m’aide énormément, mais moi ... je les fais souffrir atrocement et cela me rend malade. J’ai bien pensé à renoncer à eux, mais... je n’y arrive pas. J’ai besoin d’eux. Comme toi qui a besoin de Lily. Et arrête d’essayer de chercher des noms. Si je tiens à leur vie, ne pense pas savoir qui est ses deux garçons. Ne t’en fais pas, ils ne cherchent pas à avoir des relations sexuelles- ne grimace pas !- avec moi. D’ailleurs, ils m’ont jamais fais d’avance de ce genre là –je peux savoir en quoi tu soupir de joie ?- Enfin ... je ne sais juste pas quoi faire. Comment me comporter avec eux. Je dois leur faire face un jour ou l’autre, mais comment ? »
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Jeu Oct 25 2012, 22:18
POURQUOI MOI? alix & james potter
Pourquoi c’est avec moi qu’elle veut parler de ça ? J’y connais rien, moi, en amour. J’ai mis des années à accepter que j’aimais Lily… et puis, ça me fait flipper moi ce genre de sentiment. Pourquoi elle ne demande pas sa mère ? Ça m’arrangerait… idiotie… Merlin que j’aimerais qu’elles s’entendent encore, qu’elles se parlent encore, je ne serais pas là entrain de parler d’amour avec ma fille de vingt ans. Tout va bien. Je suis bien. Je suis zen. Je ne flippe pas du tout. Ma fille aime deux personnes. Il ne manquerait plus qu’elle m’annonce qu’elle se marie avec un troisième, là je suis fini. Elle ne veut pas que je l’aide à choisir. C’est un mal pour un bien, je n’aurais pas été de bons conseils. Je suis nul en amour. Je ne dis jamais à Lily que je l’aime. J’ai été des plus exécrable avec elle quand on était jeune… Bref, comment je peux aider ma fille à comprendre et à choisir entre deux ? « Je ne sais pas pourquoi j’en aime deux, papa. Mais je les aime. » Ma fille aime deux garçons… un n’aurait pas été suffisant… elle veut me tuer… « Chacun à leur manière. Je suis égoïste, mais pour le moment... je ne peux pas choisir. » Sauf que je ne sais pas comment t’aider pour le coup. En plus, je ne les connais pas… si encore je savais qui c’était, je pourrais lui dire de garder l’un plus que l’autre. « J’ai besoin des deux » Quelle joie de l’entendre sauf que je vais déjà avoir du mal à accepter un seul gendre alors deux… ça ne va pas être possible… « J’ai besoin d’eux. » Dommage… remarquez si cela n’avait pas été le cas, Lys ne serait pas là à me demander conseil. N’empêche que j’aimerais vraiment savoir qui c’est ? A vrai dire je n’en connais qu’un de garçon qui tournait autour de ma fille, Erwan Sanders. Le jeune Serdaigle qui a reprit mon poste de professeur. Mais j’ignore s’ils se voient encore. Je ne crois pas. Cela fait longtemps que je n’ai pas entendu Lys parler de lui. En même temps, cela ne veut rien dire… « Et arrête d’essayer de chercher des noms. Si je tiens à leur vie, ne pense pas savoir qui est ses deux garçons. » J’en sursauterais presque de voir à quel point, elle lit en moi. Oui, je cherche qui c’est… je lève les yeux au ciel… comme si j’allais les tuer. Quoique… si se sont des garçons que je ne juge pas convenable pour ma fille, je suis capable de les tuer juste pour qu’il la laisse en paix et au moins, elle sera débarrassée. Elle pourra choisir quelqu’un d’autre. Un seul et unique. « Ne t’en fais pas, ils ne cherchent pas à avoir des relations sexuelles- ne grimace pas !- avec moi. » Mes yeux se sont écarquillés. Oh Merlin… elle vient vraiment de me dire ça ? Pas que je sois quelqu’un de prude qui ne parle jamais sexe, bien au contraire mais avoir entendu ça de la bouche de ma fille… c’est étrange. Ça y’est je suis mal. Je dois l’admettre, je n’avais pas pensé à ça. Des relations sexuelles avec ma fille. Le premier qui la touche, je l’étrangle, je l’étripe, je le démembre, je le coupe en morceau et je le jette dans le Lac Noir de Poudlard pour pas qu’on le retrouve. Ça fera de la viande pour le Calamar Géant. « D’ailleurs, ils m’ont jamais fais d’avance de ce genre là » Je crois que je viens de sourire. Merlin merci ! Ces petits gars sont biens. Pour le moment. « Je peux savoir en quoi tu soupir de joie ? » Je lui fais un grand sourire innocent. Désolé, c’est plus fort que moi. Je suis content de savoir que tu ne l’as pas fait avec ces deux gamins. Ça ne se fait pas de coucher avec n’importe qui ET je ne suis pas un bon exemple. « Je dois leur faire face un jour ou l’autre, mais comment ? » Très bonne question, merci de l’avoir posé. Le problème c’est que j’en ai aucune idée. Evidemment leur faire face serait une excellente idée mais si elle ne peut pas choisir entre les deux, serait-il vraiment bon de leur dire ? Je soupire. Ma fille grandit. Trop vite cela dit mais elle grandit. « Tu sais chérie, je ne suis pas le mieux placé pour t’aider… j’y connais rien en amour. J’aime ta mère mais je ne lui dis jamais. J’ai mis des années à comprendre que ‘aimer’ ne voulait pas dire ‘uniquement coucher avec une fille’ mais ‘vivre avec elle’. Tu dois leur parler… quelque soit ton choix, ils doivent savoir où tu en es. Tu as besoin des deux, dis-leur. Tu ne peux pas les laisser dans le flou. Je doute que l’un soit prêt à te partager avec l’autre et inversement. Si tu les laisses dans le brouillard, tu finiras par perdre les deux et je doute que c’est ce que tu veux, n’est-ce pas ? » J’étais un mec, je savais parfaitement comment on pouvait réagir surtout si l’on était en compétition avec quelqu’un d’autre. Et même si je supportais un peu mal le fait qu’elle puisse aimer deux personnes et que ces deux personnes l’aimaient, je ne voulais pas qu’elle souffre par perte de l’un d’eux ou des deux.
Si seulement, je pouvais simplement combiner les deux parties de moi. Mais, aucune des deux versions de moi ne voulait s’entendre. Ils me forçaient à choisir entre la moi d’Erwan et la moi de Kyles. Tout comme les deux garçons attendaient un choix de ma part. Comment leur offrir ? Comment pourrais-je un jour choisir, alors que ce jour venu je finirais par en perdre un assurément ? Cela me fait peur. Alors, je préfère être égoïste. Je veux les garder pour moi encore un peu plus longtemps. Un peu plus. Toujours plus longtemps. Plus j’attends, plus je les aime un peu plus. Je suis trop bête. Parce que je suis amoureuse de deux garçons. Parce que les deux garçons m’aiment. Que faire ? Je me sens encore plus perdue maintenant. J’ai toujours pensée que je vivrais normalement. Une famille normale. Grandir normalement. Avoir des amies, rencontrer un garçon et tombée amoureuse normalement. À la place, je suis née d’un mensonge, j’ai cru avoir un père pour finalement savoir que je croyais au mauvais père. Mes parents sont loin d’être des parents normaux. Mon père a sombré dans l’alcool et ma mère... Bah, Lily est Lily. À chaque difficulté, elle court loin. Je vous compte le nombre de fois ou elle à menacer de quitter mon père ? Ou bien le nombre de fois qu’elle l’a réellement fait ? Puis, je suis tombée amoureuse de deux garçons aux personnalités très différentes. Pas que je regrette. Au fond de moi, il n’y a aucun regret. Je suis heureuse de les avoir rencontrés. Je souris pour moi-même sans prendre part des réactions de James qui devait regretter d’être là. Erwan. Kyles. Merci, d’être venue dans ma vie. Sans eux, je ne serais pas la Alix d’aujourd’hui. On dit que l’amour fait grandir et rend les filles plus mignonnes. J’ignore dans mon cas, mais il est vrai que cela m’a fait un peu maturité. Bien que ce ne soient pas les gênes des Potter qui m’a donné cette chance. « Tu sais chérie, je ne suis pas le mieux placé pour t’aider… j’y connais rien en amour. J’aime ta mère mais je ne lui dis jamais. J’ai mis des années à comprendre que ‘aimer’ ne voulait pas dire ‘uniquement coucher avec une fille’ mais ‘vivre avec elle’. Tu dois leur parler… quelque soit ton choix, ils doivent savoir où tu en es. Tu as besoin des deux, dis-leur. Tu ne peux pas les laisser dans le flou. Je doute que l’un soit prêt à te partager avec l’autre et inversement. Si tu les laisses dans le brouillard, tu finiras par perdre les deux et je doute que c’est ce que tu veux, n’est-ce pas ? » Je le regardais dans les yeux. J’en étais sûr. L’amour chez les Potter male, c’est le bordel. Mais, les Potter...quand ils aiment, c’est puissant. Je crois que je retiens un peu des Potter, finalement. Je retiens de toi, papa. Je suis maladroite. J’ignore encore ce que l’amour veut dire pour moi. Est-ce que cela veut dire que je dois choisir rapidement ? Que je peux rester avec eux ? Que l’un d’eux est mon âme sœur ? Vais-je me marié et avoir des enfants ? Vais-je... vivre assez longtemps pour rester près d’eux ? Je souris à James tout simplement. Je mis une main sur la sienne. Je ne dois pas l’inquiété, après tout. Il n’a pas besoin de ça. Il a d’autre chose à pensée que sa petite fille en prise de tête entre deux garçons. C’est à moi de régler cela. Comme une adulte que je suis devenue. Comme la Alix que je suis aujourd’hui. Moi.
ALIX- « Tu sais, papa. Moi... je t’aime comme tu es. Même si tu es maladroit et très jaloux ! Parce que, ton côté jaloux et possessif fait partie de toi. Même si ses gênant, quand tu me fais des scènes... je t’aime comme cela. Dans ce monde, il n’y a personne que je peux aimer plus que toi papa ! Je suis heureuse de t’avoir rencontré... je suis heureuse que se soit toi, James Potter, mon père »
Si je devrais partir, je ne veux pas avoir de regret. Je n’aurais aucun regret.
ALIX- « Pour tout ce que tu as fais pour moi, merci. Pour m’avoir attendu, merci. Pour avoir endurer mes crises de jeunesses, merci. Pour être là ... » Je souris de plus belle. « Merci ! »
Je serrais un peu plus sa main, comme si la lâcher me ramènerait au temps ou il n’était plus là. Sincèrement, je suis une fille très pleurnicheuse. Pourtant, en ce moment, je ne pleurais pas. Même si j’en aurais eu l’envie. Je souriais, heureuse. Je n’ai plus peur. Je sais quoi faire, maintenant. Je serais une Auror très forte. Alors, regarde-moi ! Papa ! Tu sauras fier de moi ! Et... si je disparais, ne pleure pas. Parce que toi et moi, nous nous retrouveront toujours un jour. Nous sommes destinés à nous revoir. Je le sens. Mais, te le dire te ferais bien trop de peine, alors je le penserais très fort pour que mes pensées soit identique au tienne un jour.
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Sam Nov 10 2012, 16:19
DIS-MOI QUI C'EST... alix & james potter
Si elle continue ainsi je vais me mettre à chialer comme un gamin là. Arrête ! Aies pitié de moi… moi aussi je suis heureux de t’avoir comme fille. Mon unique fille est parfaite même si elle n’est pas capable de choisir un garçon plutôt qu’un autre. N’empêche que e ne suis pas jaloux. Je n’aime juste pas que l’on puisse s’intéresser à quelqu’un d’autre que moi. Possessif ? Oui, peut-être. C’est ma fille. Ma femme. Et je ne les prête à personne. Je n’aime pas voir des gens tourner autour des deux femmes de ma vie, c’est ainsi même si je sais qu’il faudra bien qu’un jour je laisse Alix partir avec celui qu’elle aura choisi et qui malheureusement pour moi, ne sera pas moi. Si seulement elle pouvait rester avec moi toute sa vie. C’est égoïste de penser ainsi. Peut-être parce que je n’ai été son père qu’à partir de ses douze ans. J’ai onze ans à rattraper. Pourtant je le sais que jamais je ne pourrais les rattraper. On a construit quelque chose ensemble, avec du mal c’est une évidence mais aujourd’hui je crois que l’on est vraiment un père et une fille seulement son enfance, je ne pourrais jamais la voir. Je l’ai rencontré alors qu’elle était une adolescente. Je l’ai vu passer à l’âge adulte un peu trop rapidement à mon gout. Je la vois encore en petite fille de douze ans qui cherche à sortir le vrai du faux, à comprendre pourquoi son enfance a été construite sur un mensonge, tenter de se libérer d’un père qui n’était pas le sien et en accepter un autre et j’ai du mal à l’imaginer en femme adulte qui commence à vivre sa vie, à prendre le chemin de la responsabilité et à gagner sa vie comme tout bon sorcier qui se respecte. J’espère juste qu’elle réussir à choisir, à trouver sa place et à résoudre son dilemme. Aimer deux garçons ne lui apportera rien de bon, l’un d’eux finira par s’en aller, si ce n’est pas les deux. Enfin, je n’espère pas pour eux qu’ils fassent souffrir ma fille sinon ils risquent de passer un sale quart d’heure en ma compagnie. On ne fait pas souffrir ma fille sans subir les conséquences qui en découlent.
Si elle savait que j’aurais pu endurer plus… je suis son père après tout, je me dois d’être là pour elle, même si à l’époque elle ne le pensait pas. « Je suis heureux aussi de t’avoir pour fille, tu sais. » répondis-je en souriant. Je l’attirais un peu vers moi pour l’embrasser sur la joue. « Et même si j’ai l'air réticent à ce que tu aimes deux garçons, je serais avec toi quelque soit le choix que tu fais… je veux juste que tu sois heureuse » Je dois l’admettre cela m’arrachait les dents de le dire mais oui, je serais avec elle. J’accepterais n’importe quel garçon tant qu’il la rendait heureuse. C’était tout ce que je voulais pour elle. Qu’elle se plaise dans son boulot, dans sa vie, le reste n’ayant que peu d’importance. Mon père m’avait toujours dit qu’il avait été heureux que je sois un garçon car jamais il n’aurait voulu voir sa fille partir loin de lui avec quelqu’un d’autre. Il était encore plus possessif et protecteur que moi, c’est pour dire. Je n’osais même pas imaginer ce qu’il aurait pu faire si sa fille lui avait annoncé un jour qu’elle était amoureuse de deux garçons. Une syncope sans doute. Cette pensée me fit sourire. Il n’a eu qu’un garçon, heureusement pour sa santé physique et mentale.
Il était juste dommage que ma fille grandisse vite, trop vite. Mais j’étais fier d’elle et de ce qu’elle faisait avec Frank. Elle deviendrait une bonne auror cela ne faisait aucun doute même si elle n’arrivait pas à choisir entre ses deux hommes. Au fond je savais que l’un d’eux prendrait forcément le dessus sur l’autre. C’était toujours ainsi. Enfin… c’est ce qu’il me semblait. Comme je l’ai toujours dit, je n’y connais pas grand-chose en amour. « Je suis fier de toi Lys. Surtout ne change pas ce que tu es, promets-le moi » Et pardonne à ta mère, cela me ferait tellement plaisir. La fin de ma phrase reste au fond de mon esprit. J’aimerais tellement qu’elles se parlent, qu’elles se pardonnent, qu’elles se comprennent. J’aime Lily même avec ses sautes d’humeurs, je crois que c’est pour ça que j’ai craqué sur elle à Poudlard, mais je n’en peux plus de les voir se déchirer pour des idioties qui – en réalité – n’en sont pas. Alix a grandi sur un mensonge mais qu’aurait pu faire Lily ? Tout lui dire ? A vrai dire, j’ignore ce que j’aurais moi-même fait si les rôles avaient été inversés. Comment dire à une fillette de moins de dix ans que l’homme qui vit avec sa mère et qu’elle a toujours connu n’est pas son père et que son vrai père est un alcoolique qui déteste son faux père, et que si sa mère n’a rien dit c’est parce qu’elle avait peur de la perdre… lui avait-elle dit d’ailleurs maintenant qu’elle était plus grande ? Lui avait-elle dit les raisons qui l’avaient poussé à ne rien lui révéler ? J’ignore si Severus l’aurait tué s’il avait su qui elle était en réalité mais je préférais ne pas savoir. Enfin… même si je pouvais accabler Severus de tout les maux du monde je pouvais lui reconnaitre qu’il avait aimé Alix. A sa manière mais il l’avait aimé. Sans doute la seule personne qui selon lui méritait un tant soit peu de respect, car même Lily n’en avait plus à ses yeux depuis qu’elle lui avait tourné le dos. Si cela avait été le cas, il n’aurait jamais exigé d’elle qu’elle vienne vivre avec lui… « Tu ne veux vraiment pas me dire qui sont tes amoureux ? » demandais-je avec une petite moue sur le visage. La moue à la Potter. Celle qui faisait craquer ma mère et ma femme. Sait-on jamais qu’elle fasse craquer ma fille.