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 Plus que deux heures ... [Terminée]

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Asocial à temps plein
© AVATAR : woody pepper
CELEBRITE : Ian Somerhalder

HIBOUX : 207
AVADAKEDAVERISE[E] LE : 02/07/2012
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AGE DU PERSONNAGE : 27 ANS
PROFESSION : MEDICOMAGE
Matthew Scott
Matthew Scott
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(#) ♣ Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Lun Juil 23 2012, 21:04






« Plus que deux heures ... »
théodorian tyler & matthew scott



« Ton patient favori est arrivé Matt » lança une voix derrière moi. Je venais à peine de me poser sur la banquette en salle de repos. J’enchainais douze heures. Je préfère lorsque l’on est en sept ou huit heures. Douze heures c’est trop. Vraiment de trop. J’en avais déjà fait neuf. Plus que trois. En général, ce sont les plus longues. On compte les minutes qui défilent sous nos yeux. Parfois, j’aimerais accélérer le temps d’un petit coup de baguette. Nous sommes pourtant des sorciers, on peut tout faire sauf modifier le temps. C’est nul. J’ai envie de retrouver les bras chaud de Théo. Je les ai quittés trop tôt ce matin. Collé à lui dans notre lit, bien confortable, lorsque le réveil a sonné pour annoncer qu’il était temps que je me lève. Je me souviens qu’il a émis une sorte de grognement bizarre – un peu comme un loup-garou qui réclame son diner – quand j’ai passé ma main dans son dos tout chaud. Je vous assure que c’est très agréable de recevoir un grognement suite à une caresse. Passons. Je m’étais donc sorti du lit le laissant à ses rêves, car à peine avais-je tourné le dos qu’il ronflait à nouveau. Merci pour la compassion. La journée avait été des plus fatigantes. A croire qu’ils s’étaient tous donné le mot pour débarquer en force dans mon service, blessures par créatures magiques vivantes. Le premier s’était fait mangé la main par son serpent carnivore. Le bleuet à sonnette. Il a un nom adorable mais croyez-moi il est plutôt du genre vorace comme bestiole, surtout lorsqu’il sent le miel. Ce con de propriétaire mangeait sa tartine de miel juste au-dessus de son terrarium. Il ne fallait pas qu’il s’étonne. Toute la journée avait été ainsi. Je devais avouer que j’en avais marre. J’avais hâte que la journée se finisse, que je rentre chez moi. J’y prendrais un grand verre d’hydromel en m’affalant dans le canapé. Et je profiterais. Je profiterais de la présence de Théo. Je profiterais de son sourire. De sa bonne humeur. Il m’avait rendu ma joie de vivre. Je ne l’en remercierais jamais assez pour ça. Avec lui, la mort de Dorian avait été une épreuve beaucoup moins difficile. J’y pensais encore aujourd’hui mais je ne pleurais plus. Théo avait pris une grande place dans mon cœur. Après Do’, jamais je n’aurais imaginé que je puisse de nouveau aimer. Ce fut le cas avec Théodorian. C’est drôle. Tout nous éloignait l’un de l’autre. Élégant, smart, non-violent. Il avait quasiment le même nom et prénom que Dorian. Théodorian Tyler contre Dorian Taylor. A croire que ces consonances mes poursuivaient. Cela me faisait rire. Mais il avait réussi, j’ignore comment, à franchir les barrières que j’avais pu me mettre et aujourd’hui, je ne pouvais plus me passer de lui. Et ce soir, j’avais si hâte de rentrer juste pour le retrouver. Ma collègue s’installa à mes côtés dans un grand sourire. Ses boucles d’oreilles en argent lui tombaient sur les épaules. Ses cheveux étaient relevés avec une pince. Des petites tâches de rousseurs lui donnaient un air de poupon. Elle était très élégante. « Il a déclaré qu’il ne voulait que toi » reprit-elle en riant. Je soupirais. Mon loup-garou. Depuis que je l’avais soigné un lendemain de pleine lune où il avait été trop imprudent, il ne pouvait plus me quitter. Tous les mois, il venait me voir pour son traitement contre le venin de coccilus mortus, une sorte d’insecte qui lorsqu’elle piquait vous infectait avec son venin. Cela se guérissait par un traitement de longue durée. Mon loup-garou avait décidé qu’il ne pouvait pas le faire seul, il venait donc tous les mois – en général, les lendemains de pleine lune – pour se faire soigner ses blessures de la nuit et prendre son traitement. Autant dire qu’il me saoulait grave. Aujourd’hui, pourtant, nous n’étions pas un lendemain de pleine lune. « Tu ne pouvais pas lui dire que j’étais absent ? » grognais-je en buvant une gorgée de mon thé aux fruits exotiques encore fumant. Elle acquiesça de la tête. « Je l’ai fait mais il t’a vu passer dans le hall au moment où il arrivait. Tu accompagnais le jeune Aurèle au cinquième étage » *Et merde*. « Mais rassure-toi, je lui ai dit que tu t’occupais d’un patient assez grave que tu ne pourrais pas venir tout de suite. Il a répondu qu’il patienterait. Cela te laisse le temps de prendre ta pause » *Lui ai-je déjà dit que je l’aimais ?*. Ma pause bien méritée. Le lycan attendrait. Il n’était pas mon premier et certainement pas mon dernier. Do’ me manque. Je devrais changer d’étage, j’arrêterais de penser à lui chaque jour. C’était un loup-garou lui aussi. Je n’aimais pas le laisser à la Pleine Lune, j’avais toujours peur de le retrouver totalement blesser le lendemain matin. C’est à cause de lui que je suis devenu Médicomage. Je voulais trouver un traitement qui annihilerait les effets de la lycanthropie. Il n’aurait plus besoin de se transformer. Il redeviendrait comme avant. Je finis mon thé. La tasse fut lavée d’un coup de baguette. Je remis ma tunique bleue qui ressemblait plus à un pyjama qu’autre chose, surtout quand on mettait le bas avec. Je ne le mettais que très rarement, que lorsque je devais opérer. Un des chiromage parfois me demandait. Je détestais ça, j’avais toujours peur de faire une bourde. Je ne suis que Médicomage, pas Chiromage mais celui-ci semblait apprécier ma présence. Bref. Je repassais donc ma tunique que j’enlevais systématiquement lorsque j’étais en pause. Je n’aimais pas la garder. De un parce je n’avais pas spécialement envie de contaminer mon thé et de deux, parce que je ne voulais pas la salir plus qu’elle ne l’était déjà. Je finis par sortir de la salle de pause pour me diriger vers la salle d’attente où attendait bien sagement mon patient lycanthrope. « Monsieur Karov ! Bonjour. Suivez-moi » Je l’entrainais vers la sale de soin. Au vue des marques qu’il avait sur le visage, il devait s’être battu. Ce qu’il me confirma durant la consultation. Une demi-heure de parlotte, il partit enfin. Je finis par me poser sur la chaise, épuisé. Il venait de me lessiver. Plus que deux heures.

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Théodorian L. Tyler
Théodorian L. Tyler
La classe à un nom; le mien.
(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Théodorian L. Tyler ϟ Posté Mar Juil 24 2012, 20:17



Je suis malade...

Occupe-toi de moi ♥






Je suis un bel idiot. Sérieusement, un vrai et un bel idiot –oui, je suis canon faut tout dire. Pour plus d’explication, il faut remonter au début du problème. Ce matin, j’étais tout tranquille au chaud dans mon lit. Bon, ok Matthew m’a quitter que trop rapidement, mais cela m’a pas empêché de dormir un bon trois heures de plus. C’est chiant le travail. C’était mon seul avantage; d’avoir ma propre boutique. Je n’avais jamais travaillé pour les autres et je crois ne pouvoir jamais survivre à cela. Déjà que j’avais Antony sur les talons à longueur de temps. Si je n’étais pas son patron, je deviendrais fou. J’ai eu de la chance que ma boutique marche sur des roulettes. Tellement de chance que j’ai ouvert une autre boutique dans le quartier Moldu, dont j’avais donné la charge à mon associer; Sébastian. Antony ne l’aime pas du tout, raison de plus pour l’embaucher. Il me ressemblait beaucoup. C’était marrant avec lui. D’ailleurs, nous devions aller faire un tour à la boutique cette après-midi. Le problème était tout là. Je ne voulais pas me levé, je savais qu’Antony me casserai les oreilles à longueur de temps en prétendant que la façon de faire de Sébastian n’avait rien à voir avec la mienne, que j’avais fais une erreur –non, l’erreur est que tu sois en vie. Je devais bien, malheureusement, me lever. Ce que je fis, des heures plus tard. Je fourrai rapidement une toaste dans la bouche avant d’embarquer pour une bonne demi-heure dans la douche. J’aime les douches longues. Encore plus quand Matthew est avec moi. Arf, maintenant, je penserais à ça toute la journée. Il était étrange de déjà m’ennuyer de lui, alors que nous vivions ensemble. Je m’ennui toujours quand il n’est pas là. Oui, je suis complètement fou de Matthew Scott. Bien que j’ignore si c’était la même chose de son côté. Nous avions jamais de discussion sur nos sentiments; et c’était mieux ainsi, on n’est pas des gonzesses. D’ailleurs, il était rare que nous parlions souvent avant de passer à l’acte ou bien simplement rester la journée coller l’un à l’autre. Matt n’est pas le genre à parler très longtemps. Il est discret. Cela prit cinq ans avant qu’il me laisse l’embrasser devant public sans un coup de poing au visage –je suis fier de moi. Je m’habillai d’une chemise bleue, assortis à mes yeux, avec un pantalon bleu foncé, avec une ceinture. Je suis toujours chic. Lunette de soleil, cheveux bien coiffé. Personne ne va me retirer mon goût de la mode. Bien que je fasse juste une visite à ma boutique, il faut que je sois présentable devant mes collègues. Je suis sorti et rendu au chemin de traverse, ou Antony m’attendait en tapant du pied au sol. Mince, ça va être une journée de merde. Je n’étais pas en retard. Il fallait être là-bas à 13h et il était... 14h. Je ne suis jamais en retard. Je suis le patron ! J’ai autre chose à fouetter –genre les belles fesses de Matthew, que je croquerais bien lorsqu’il rentrera ce soir. Miam. Nous nous rendions au quartier Moldu dans le plus grand des silences (ce qui me donnait des vacances). Plusieurs clients sortaient de ma boutique. Je souris. On dirait que ça fonctionnait aussi par ici. Nous étions proches d’un restaurant Moldu, ce qui rendait la chose facile. Une fois le magasinage finit, nous donnions presque tous nos clients aux restaurants. Une affaire d’équipe, quoi. J’entrai dans ma boutique et je fus accueilli avec les sourires des femmes. Le même refrain. J’allais immédiatement en arrière-boutique dans le bureau de Sébastian. Celui-ci calculait grâce à une machine et écrivait dans un petit calepin. Il était si concentré qu’il ne m’avait pas entendu entrer. Ses cheveux noir lui tombait presque sur les yeux.

THÉODORIAN- « Comment vont les affaires ? »
SÉBASTIAN- « Ho, Monsieur Tyler ! Je ne vous avais pas entendu rentrer. Avec votre heure de retard, j’ai cru que vous ne viendriez jamais. »
THÉODORIAN- « J’avais à faire. Désolé du retard »

Il vient serrer ma main avec un sourire, vraiment pas plus vexé que cela. Il n’était pas à cheval non plus sur la ponctualité. Nous étions pareils. Peut-être pur cette raison que c’était facile entre nous. On se comprend. Bien qu’il ne soit pas Don Juan avec les femmes, non lui il les respecte. Chacun son goût. Il est jeune. Trois ans de moins que moi. Ah, la jeunesse. Sébastian alla serrer la main d’Antony, bien qu’il la serre à contrecœur. Cela me fit presque sourire.

SÉBASTIAN- « Monsieur... »
ANTONY- « Vous sembliez froncez les sourcils au niveau des comptes, Monsieur Fors. Des problèmes ? »
SÉBASTIAN- « Loin de là, les affaires vont très bien. J’ai juste un mal fou à combattre ma calculatrice de m’écouter ! »

J’éclatais de rire, alors qu’Antony fronçai les sourcils –loin de trouver cette remarque amusante. Pour lui, les affaires étaient du sérieux. Un peu trop. Il ne savait vraiment pas s’amuser dans la vie. Nous avions passé une heure à parler des affaires, prix et rabais –promotion pour l’automne. Il n’y avait qu’Antony qui était contre nos idées. Le fait de l’avoir ignorer ne lui avait pas plus. Pour moi, il n’était pas mon associer. À ses yeux, c’était tout autre. Il n’allait pas bientôt mourir ? Nous sortîmes de la boutique. J’étais irrité par son comportement.

ANTONY- « Je le trouve jeune et grossier. Que voulez-vous que je fasse ? »
THÉODORIAN- « Vous taire, taisez-vous ! Ma journée est déjà assez pénible sans que vous ayez le besoin d’en rajouter une couche de plus ! »
ANTONY- « Théodorian ! »

J’avais l’intention de me rendre de l’autre côté de la rue et faire le trajet à pied pour calmer mes nerfs. Chaque intervention d’Antony devenait pénible et me faisait passer pour un idiot. Malheureusement pour moi, pour une fois, j’aurais dû écouter Antony. Je n’avais pas fais attention, puisque je passais devant un ‘’Stop’’ rouge. Du coup, les voitures devaient ralentir, à ce que m’a expliqué Antony. Malheureusement, même si sa ralentit, je n’avais pas pensé que c’était juste une fois arrêter que je pouvais traverser la rue. Résultat ? Je me suis pris une voiture dans la tronche. Non, mais littéralement. Une voiture qui n’avait pas l’intention de faire son arrêt, avait essayé de ralentir brusquement. Il m’a foncé dedans, sur mon côté droit. J’ai cru que mes os s’étaient broyés sous le coup. Cela avait été rapide et pourtant, j’ai cru le vivre au ralentit. Je suis tombé au sol, sonné. Ce n’était pas assez pour me tuer, non je vous jure, je sentais assez mon cœur débattre dans ma poitrine pour être mort. Non, le problème était mon bras droit au complet. J’avais un mal de chien ! Je serrai des dents pour faire taire un gémissement de douleur. Je me redressai, assis au sol, alors qu’Antony venait rapidement vers moi. Le conducteur sortit de la voiture, alerté et me posait dix milles questions. Je ne voulais pas en entendre une seule. Si je vais bien ? Connard, j’ai le front en sang, mon bras aussi et je vois un bout blanc au coude. Ho bordel, c’est mon os ça ! Bordel de merde, j’ai le bras finit ! Tu veux appeler une ambulance ? Tu crois vraiment que la méthode moldu va être efficace ? Non ! Je veux la magie, je veux qu’on me recache ça ! J’ai mal et je veux voir Matthew.

INFIRMIÈRE- « Je vous demande pardon ? »
THÉODORIAN- « Je veux voir Matthew Scott »
INFIRMIÈRE- « Je suis désolée, il est avec quelqu’un. Il vous faut rapidement un médicomage pour... »
THÉODORIAN- « Écoutez-moi bien... je pisse le sang de partout, je sens plus mon bras, ma famille est une merde, j’ai eu une journée de merde ...Je veux mon Matthew Scott et tout le suite !! Dîtes-lui que l’homme de sa vie est sur le point de crevé, comme cela il viendra vers moi ... non sérieux, je vois du noir... »

Je m’étais rapidement assis sur une chaise, ne pouvant plus supporter d’être debout. Personne n’arrivait à me calmer. Non, je ne suis pas à l’article de la mort, mais si je veux Matthew, je le veux ! Point barre. Je regardais l’infirmière quitter vite la salle d’attente, sûrement en quête de celui que je désirais. Antony essayait de me calmer, qu’il était stupide de le réclamer. J’y peux rien. Je l’ignorais. D’ailleurs, sa voix m’était très lointaine. Ou es-tu Matthew ?



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HIBOUX : 207
AVADAKEDAVERISE[E] LE : 02/07/2012
GALLIONS : 137
AGE DU PERSONNAGE : 27 ANS
PROFESSION : MEDICOMAGE
Matthew Scott
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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Mar Juil 24 2012, 21:27






« je ne pleure pas, non. »
théodorian tyler & matthew scott



La tête en arrière je lâchais un soupir de découragement. Plus que 1H55. Je vais mourir d’ici là. On frappe à la porte de la salle de soins. L’infirmière entre avec un nouveau patient. « Morsure par serpent » *Encore*. Je soupire. Les sorciers qui ne savent pas s’occuper de serpent devraient arrêter d’en avoir. Je l’installe bien confortablement sur la table de soins pour faire ce que je fais le mieux. Soigner les gens. Quand on met connait, c’est tellement un paradoxe. A Poudlard, je n’avais de cesse que de blesser tous ceux qui me regardaient de travers. Aujourd’hui, je les soigne. Ironie. Ça fait longtemps que je ne me suis pas battu, tiens. « C’est ma main qui vous fait rire ? » grogna le patient, qui semblait irrité. Je hausse les épaules. « Non. Absolument pas. Vous devriez mettre votre serpent dans un terrarium fermé si vous ne voulez pas vous faire mordre à nouveau » répondis-je en désinfectant son bras. Je pris une potion jaune visqueuse qui puait l’alcool à brûler. « Vous devez boire cette potion deux fois par jour afin de… » La porte s’ouvrit à la volée me faisant stopper nette ma phrase qui s’évanouit dans ma gorge. Je sursautais, la fiole de potion manqua s’éclater au sol si je n’avais pas eu le réflexe de serrer la main durant mon sursaut. La porte ouverte si forte cogna contre le mur qui la renvoya d’où elle venait. Elle claqua. Le cœur battant, j’allais remonter les bretelles de l’impétueux qui osait me déranger durant une consultation mais elle ne m’en laissa pas le temps. Je savais qu’elle était une infirmière du rez-de-chaussée pour l’avoir déjà croisé mais j’aurais été incapable de dire comment elle s’appelait. « Il faut que tu descendes et vite ! » hurla-t-elle à mes oreilles. Ça y’est je suis sourd. « Je suis avec un patient là. Je descendrais après » répondis-je, essayant de reprendre le contrôle de mon rythme cardiaque. « Un patient vient d’arriver en bas, il veut te voir » *Et alors ?* Je suis occupé. Je lui lance un regard noir indiquant que si elle ne sort pas tout de suite de cette pièce, j’en fais de la pâtée pour serpent. La porte s’ouvre à nouveau à la volée sur une autre infirmière que je connais cette fois-ci. « T’es toujours pas en bas ! Théo est là et il ne va pas bien ! » Je crois que la fiole de potions est tombée au sol dans un clac sonore. Comment ça Théo est là et il ne va pas bien ? Suis-je le seul à trouver que cette phrase ne va pas du tout ? « C’est lui qui veut vous voir » reprit la première infirmière. « ET TU NE POUVAIS PAS COMMENCER PAR LA IMBÉCILE ? » hurlais-je en faisant sursauter le pauvre patient à la morsure de serpent ainsi que les deux infirmières. La première se renfrogna sur elle-même, sans me regarder. Elle aurait pu se transformer en souris et fuir, elle l’aurait fait. « Occupe-toi de lui, Mary » lançais-je à la seconde infirmière avant de bousculer la première et sortir de la pièce. Je sais. Je ne suis pas tendre. Elle avait qu’à me dire tout de suite qui c’était le patient au lieu de tourner autour du pot. Les escaliers furent dévalés quatre à quatre, pas le temps d’attendre l’ascenseur, pour traverser le couloir en courant. Je flippe. Ca y’est. J’ignore ce qu’il a mais je flippe. S’il est là, ce n’est sûrement pas pour des quetsches. On ne vient pas à Sainte-Mangouste pour une coupure au bras. Il est tombé sur un mangemort. Non. Il ne serait pas au rez-de-chaussée mais au quatrième. Attaqué par un virus ? Il n’y a pas d’épidémie en ce moment. Matt, on se détend. Il est en vie vu qu’il veut te voir. Empoisonnement ? Antony. Je suis sûr qu’il peut le faire. Y’a quoi au rez-de-chaussé bordel de merde ! L’obstétrique. Non, c’est un mec. Je rentrais dans un médicomage qui me rattrapa de justesse avant que je ne m’écrase au sol. « Où cours-tu comme ça ? » me demanda-t-il. *Ca ne se voit pas, connard ?* Doucement Matt, il ne veut pas être désagréable. En plus, c’est ton chef. « Voir Théo... il a été amené ici » répondis-je. « Ah oui, l'accident de voiture. » Je crois que je suis devenu blanc. Rien que ça ? Mais Merlin comment il s’est pris une voiture celui-là ? Mon chef me désigne la salle d’attente, derrière moi. Evidemment, en allant trop vite sans réfléchir, je suis passé à côté sans la voir. Je fais donc demi-tour et en deux enjambées je suis devant la porte que j’ouvre la volée, faisant sursauter tous les gens présents à l’intérieur. Antony le premier. Bien fait. Je ne l’aime pas ce type. Je crois que Théo non plus. A vrai dire on parle pas beaucoup d’Antony. De toute façon, je n’aime pas parler. Cela a toujours été le cas, je ne vais pas changer. Théo est assis sur sa chaise et Antony a juste le temps de faire un geste pour le rattraper avant qu’il n’en tombe. J’appelle un brancard qui arrive avec une vitesse incroyable. On est des rapides à Sainte-Mangouste. Un autre médicomage apparait aussi essayant de me faire sortir. Le regard que je lui lance lui fait ravaler ses paroles. « T’en fais pas Théo, ça va aller… hey ! Reste avec moi ! THEODORIAN ! »

Plus que deux heures ... [Terminée] Grimbl10
Sortilège d'Homomorphus


Antony m’observe étrangement. D’un signe de tête et d’un regard mauvais je l’invite à rester là tandis que je pars avec mon Théo loin de la salle d’attente. Au calme. Dans une salle de soins. « Reste avec moi. Tiens parle-moi… raconte ta journée… je t’interdis de fermer les yeux. Tu restes éveillé. Je vais soigner ton bras. THEO ! » J’ai le cœur qui bat à cent quatre-vingt. J’ai les jambes qui tremblent. J’ai envie de m’asseoir. On voit l’os de son coude. La voiture ne l’a pas raté, c’est le moins que l’on puisse dire. Il ferme à nouveau les yeux. « THEO ! La prochaine fois, je te gifle ! » Je sais, je suis méchant mais si ça peu lui éviter de tomber dans les vapes, je n’hésiterais pas. « Parle-moi. Tu vas voir, ça ira mieux après. Théo... parle-moi chéri. » Je lui lance un sort de réparation au niveau du coude. Cela risque de faire un peu mal. « Théo. Regarde-moi. Ne ferme pas les yeux. Dis-moi ce que tu veux mais parle. D’habitude, c’est toi le plus bavard des deux… Théo chéri… » Un crac se fait entendre. L’os se répare. J’ai mal pour lui. Je lui applique dans le même temps une potion cicatrisante qui aidera à la reconstruction de la peau. J’ai tout fait en apnée mais impossible de reprendre ma respiration. Ma main passe dans ses cheveux, le caressant dans un geste automatique. Je lui embrasse les lèvres doucement. Je crois que mon cœur se calme un peu. « Reste avec moi chéri. » Encore 1H35. Je ne pleure pas, non.

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AVADAKEDAVERISE[E] LE : 03/07/2012
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Théodorian L. Tyler
Théodorian L. Tyler
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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Théodorian L. Tyler ϟ Posté Mer Oct 17 2012, 17:12



Théodorian L. Tyler & Matthew Scott ♥





J’ignore combien de temps je l’ai attendu dans ce brouillard. Je savais juste que, pour une rare fois, je ne me suis jamais senti autant seul. Je crois que cela m’a fait réaliser, qu’au fond, je l’avais toujours été sans m’en rendre compte. Pas uniquement à l’âge que je suis présentement, mais également dans mon jeune âge. Même si mon jumeau était là, même si mon père était là, ma mère et mon demi-frère. C’est fou comment cela était l’évidence même et de le reconnaître que maintenant. Pourtant, je ne suis pas entrain de mourir. On dit qu’on peut voir le film de notre vie avant de mourir. Ce n’était pas vraiment un film que je voyais, j’ouvrais simplement les yeux sur quelque chose qui m’avait échappé et qui essayait (de toute ses forces) de me rattraper. Je n’entendis pas la porte qui s’ouvrait brusquement. J’étais déjà ailleurs, si on veut. Je me sentis partir, alors que deux bras me soutiennent. J’allais peut-être tomber ? Je n’en sais rien. Je crois qu’un m’installe sur quelque chose. Ma vision se brouille de plus en plus. J’ai mal à la tête. Au bras aussi. En réalité, j’ai mal partout. C’était la douleur qui m’attachait encore au reste de réalité qui me permet d’avoir, sans la douleur, je serais probablement parti dans les vapes –inconscient. « T’en fais pas Théo, ça va aller… hey ! Reste avec moi ! THEODORIAN ! » Il m’était difficile d’ouvrir les yeux. Pourtant, c’était la voix de la personne que j’aimais le plus au monde. Je veux le voir, mais je n’y arrive même pas. Quelques images, des souvenirs oubliés rentrent dans mon champ de vision. Les images, également, ne sont pas nettes. Brouillées et presque irréelles. Je me battais pour garder les yeux ouverts. Je ne voulais pas voir ses souvenirs. Je m’en interdisais au plus grand point. C’était trop douloureux. « Reste avec moi. Tiens parle-moi… raconte ta journée… je t’interdis de fermer les yeux. Tu restes éveillé. Je vais soigner ton bras. THEO ! » Ma tête bascula sur le côté, vers lui. Ne cris pas... enfin, peut-être que oui. C’est le seul moyen de t’entendre. Sauf que rien ne sortais de ma bouche. Je n’arrivais pas à prendre assez conscience pour parler. Pour dire quoi ? Hé, tu ne devineras jamais. Je me suis pris une voiture aujourd’hui ! Ou bien, j’ai travaillé avec Antony et il m’a encore sortis de mes gongs. Je peux le tuer ? Je referme les yeux un peu. Si j’aurais pu, j’aurais ris de ma stupidité. « THEO ! La prochaine fois, je te gifle ! » Ouch, ne fais pas ça. Mes yeux s’ouvrent à nouveau, avec difficulté. Parce qu’avoir un bras dans cet état n’est pas suffisant ? Qu’y a-t-il de mal à vouloir dormir un peu ? Peut-être le savait-il, lui, ce qu’on voyait quand la douleur est trop forte. Les souvenirs, est-ce qu’on y était confronter dans de tel condition ? Je ne savais pas quoi faire. C’était dur de rester éveiller. Mais, je ne voulais pas dormir non plus. J’avais peur, dans les deux cas. « Parle-moi. Tu vas voir, ça ira mieux après. Théo... parle-moi chéri. » Je souris faiblement. Ça devait vraiment aller mal pour qu’il m’appel ainsi devant public. Habituellement, il n’y a que moi qui le nomme ainsi. Lui, le fait pendant qu’on fait l’amour. Il est plus... gêner ? Si on veut. Parfois, je me demandais s’il n’avait pas honte que je sois l’homme avec qui il partage sa vie. Antony le pense souvent et prend un malin plaisir pour me le rappeler de toutes les façons. Ça me ramène toujours à Dorian. Il n’était pas ainsi avec Dorian... je ne suis pas Dorian. Foutu Dorian ! Comment ça pourrait aller mieux si je parle ? Il me lança un sort pour réparer mon bras et je cru mourir. Le choc qui a parcouru mon bras fut si vif. Bien que cela ne dure que quelques secondes, je ne pourrais jamais oublier le craquement et la douleur de ce moment. « Théo. Regarde-moi. Ne ferme pas les yeux. Dis-moi ce que tu veux mais parle. D’habitude, c’est toi le plus bavard des deux… Théo chéri… » Parle pour toi ! Quand j’ai mal, je ferme les yeux ok ? Bordel. Les médicomage sont des êtres sadiques. J’aurais dû le savoir, avec ses envies folles de m’arracher les poils du torse à chaque acte d’amour. Attend que je te dise ma façon de parler. Une fois que j’aurais repris mon souffle. La douleur s’apaisa tranquillement, s’évanouissant dans les airs comme par magie. Je devins plus calme. Je sentis ses lèvres sur les miennes. « Reste avec moi chéri. » J’ouvris les yeux sur lui. Je levais ma main qui n’avait rien et je frôlais à peine sa joue.

THÉODORIAN- « Ça fait mal ... je me suis pris une voiture dans la gueule... que veux-tu que je te dise d’autre ? » Je soufflais un peu. « J’ai rêvé de ma mère... je crois que je lui ai fais du mal... »

Jamais, au grand jamais, je ne lui ai parlé de ma famille. Ni de mes parents. Ni de mon frère. Je ne sais pas pourquoi je lui avais dis cela. J’avais vu ma mère dans mes souvenirs brouillées. Je crois qu’elle me déteste...





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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Dim Nov 04 2012, 21:24






« pris de cours... »
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Je hais ce boulot. Je déteste ce job. J’ai envie de lui filer la claque de sa vie juste pur qu’il me dise qu’il va bien. Sauf qu’il ne va pas bien… sinon il ne serait pas là. Il y a bien une de mes collègues qui voulait prendre le relais. Je la renvoie dans les roses par un regard noir de serial killer ; Touche à Théo et je t’égorge. Allez Théo fais un effort… je ne vais pas survivre si tu ne dis rien. Je sais que la réfection des os fait mal, en même temps on ne consolide pas du coton mais des os. C’est dur les os… ça fait mal quand ça casse, ça fait mal quand ça se répare… et puis qu’est-ce qu’on s’en fout ? Théo ne me laisse pas, s’il te plait. Une infirmière passe dans mon champ de vision. « Il faudrait lui faire un pansement au bras droit » me dit-elle. Nouveau regard noir. Mon mec est entrain de mourir et elle, elle me parle d’un pansement de merde sur le bras ?! « Occupez-vous plutôt du patient de la 5 plutôt que de me dire des conneries ! » répondis-je sèchement, sachant pertinemment que j’avais tord et elle non. Effectivement qu’il fallait lui faire un pansement sur le bras droit mais pour l’instant j’avais autre chose de prioritaire en tête. Mon cœur s’arrêta quelques secondes quand la main de Théo toucha ma joue. Il est en vie. Mal mais en vie. Je soufflais, toujours autant agité pourtant. J’avais l’impression que tout le monde s’agitait autour de moi en brassant de l’air mais que rien n’avançait. Ils ne peuvent pas bouger leurs fesses ces cons ? « Ça fait mal ... je me suis pris une voiture dans la gueule... que veux-tu que je te dise d’autre ? » Que t’es en vie par exemple ? Mais t’en fais pas je vais te soigner... tu iras vite très bien. Je lui souris, les mains toujours autant tremblantes. J’ai vraiment eu peur. « T’en fais pas chéri, t’es entre de bonnes mains ici… » Il faut que j’arrête de l’appeler chéri, il va finir par s’habituer. Je ne l’appelle jamais chéri en public. Même si j’accepte nettement mieux le fait que je sois gay, je n’ai jamais aimé montrer mon amour à tout va. C’est privé. Juste privé. « J’ai rêvé de ma mère... je crois que je lui ai fais du mal... » Là, il m’a prit de court je dois l’admettre. J’ai l’impression que tout s’est arrêté d’un coup, mon cœur, mes tremblements, ma respiration, l’agitation autour de moi… sa mère ? C’est la première fois que je l’entends parler de sa mère. Si moi, je ne parle jamais de ma vie privée à quiconque, Théo sur sa famille c’en est une tombe. Une vraie de vraie, en marbre et tout. Je sais juste qu’il a un frère mais je ne le connais pas. Je l’observe quelques secondes, cherchant dans son regard s’il ne se fiche pas de moi mais visiblement non. Visiblement la voiture a tapé plus fort que prévu. Sauf que je ne sais pas tellement quoi dire. Je ne connais rien de sa famille, que ce qu’il a bien voulu m’en dire. Jamais il ne parle de ses parents. Jamais il ne parle de ce qu’il a fait avant que l’on se rencontre. S’il lui a fait du mal, je n’en sais rien du tout… que veut-il que e réponde à ça ? Qu’il a tord et que sa mère va bien ? A vrai dire je pourrais le dire, vu l’état dans lequel il se trouve il n’aura sans doute pas la force de me contredire… je lui caresse la joue d’un geste tendre alors que Kyles arrive avec tout un tas de matos pour le pansement du bras droit. « Tiens, je t’ai amené tout ce qu’il faut… je suis avec Mary si jamais tu as besoin » me lança-t-il en posant tout sur la table. Je bredouillais un vague merci avant de reporter mon attention sur Théo. Je l’embrassais quelques secondes sur les lèvres pour lui redonner un peu d’énergie. « Tu veux en parler ? »

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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Théodorian L. Tyler ϟ Posté Lun Juil 29 2013, 01:53





Je suis un salaud

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Vous savez ce qui est le plus dur pour un être humain ? Vivre seul. Les humains ne peuvent pas vivre seuls. Qu’ils soient moldus ou sorcier. Aucune différence. Nous sommes tous pareils. Malheureusement, certain d’entre nous n’ont pas le choix. De vivre seul, je sous-entends. Ma mère n’a pas eu le choix. Voilà ce qui m’a permis de voir à travers mes souvenirs brumeux. J’éclatais toujours de fureur lorsqu’Antony me comparai à mon père. Je songeai à chaque fois qu’il dictait ceci pour me mettre en furie. Pour me blesser. Bien que sa stratégie fût bonne, je n’y faisais pas gaffe. Aujourd’hui, je crois comprendre la raison de ses propos. Il essayait de me faire ouvrir les yeux. Sur le voile qui était sur mes yeux. Sur un point d’exclamation sur une interrogation. Ce qu’il voyait chaque jour et pas moi. Antony voyait ma mère chaque jour. Parce que si Antony se permet d’être casse pied avec moi, c’était parce qu’il est envoyé par ma mère. Parce que ma mère est inquiète pour moi. Parce que ma mère m’aime –moi. J’avais refusé de retourner la voir. Le moment où j’ai pris la décision de quitter Poudlard, j’avais pris la même décision pour mes parents. Couper les ponts du lien familiale qui ‘unissait au Tyler. Sauf pour mon frère jumeau –bien que cela fasse bientôt quatre ans que je ne l’avais revu. Depuis mon emménagement avec Matthew, mon frère avait disparu. Il m’arrivait de l’imaginer mort dans une ruelle. Non, y repenser apportait mon cœur dans un battement de folie. Quoi qu’il en soit; je cherchais à tout moment de me débarrasser d’Antony. Peut-être que ma mère... pense que je la déteste. Faut dire; cela fait des années que je ne l’ai plus revu. Elle, qui a tout vécu. L’enfer. Pour ses enfants. Je suis trop con. Pourquoi est-ce que je dois réaliser mes erreurs à cause d’un accident ? C’était frustrant. Je me détestais. Grandement. Je cherchais du coin des yeux la silhouette imposante d’Antony. J’imagine que la présence de mon petit copain lui a conseillé de ce tenir à l’écart. Ou bien simplement que Matthew l’a menacé d’entrer me voir. Ou les deux. Pour une fois que je voulais le voir. Lui poser des questions. Question que je savais déjà, au fond de moi. « T’en fais pas chéri, t’es entre de bonnes mains ici… » Je fronçais des sourcils. Je risque de m’habituer à ce surnom, alors qu’il ne fallait pas. Une fois hors de danger, de retour à la maison, Matthew reprendra ses bonnes vieilles habitudes. Bien que nous soyons ensemble et que –je dois avouer- le sexe soit mémorable ; Matthew évitait souvent que nous soyons trop proche. Sûrement pas peur de me voir disparaître –comme Dorian. Je ne venais pas de l’aider, soit dit en passant. Cela ramène au second problème ; Dorian. Stupide fantôme du passé que je déteste au plus au point. Je déteste Dorian. Mais la question n’est pas là présentement. Je fermais un moment les yeux. Un médicomage échangea une rapide discussion avec mon amoureux qui bredouilla des remerciements. Puis, nous fûmes seuls. Je sentis ses lèvres sur les miennes suivis d’une question qui allait me mettre dans la misère ; « Tu veux en parler ? » Quoi répondre à ça ? Non. Désolé, je délirais. J’ai vu des images, mais c’est fini. Probablement pas. Puis, c’était loin d’être fini. Très loin. Je me demande si je ne délire pas encore un peu. J’ouvris les yeux sur mon petit copain. Si je ne voulais pas l’inquiété d’avantage, il me faut dire quelque chose.

THÉODORIAN« Je l’ai vu. Je crois... ma mère, je veux dire. Je suis dingue. Mais... c’est la vérité. À travers ma douleur, je l’ai vu... et elle souffre bien plus que moi »

Elle souffre bien plus que moi. Pourquoi je l’ai abandonné ? Pourquoi je l’ai laissé seule ? Elle est toujours seule.

THÉODORIAN« Tu vois... mon père est un connard. Un menteur. Un trompeur. Toutes les pires qualités au monde réunis donnent mon imbécile de paternel. Malgré tout, elle est restée avec lui. Alors... que leur mariage était organisé. Alors... que tout était faux. Pour ses enfants. Pour moi ... et mon frère jumeau; Jake. Pourtant... pourtant, j’ai abandonné ma mère, Matt. En quittant Poudlard... en quittant ma chaîne qui me reliait à ma famille, j’ai quitté la seule femme qui me voulait heureux. Matt... j’aurais dû souffrir à sa place. Je suis un salaud... je suis comme mon père !  »

Ma main attrapa le premier objet qui lui tomba dessus pour le jeter violemment contre le mur. Pauvre verre d’eau. J’avais soif en plus. Tant pis. Je voulais me libérer de ma haine. De ma colère, mais rien ne fonctionnait. J’étais toujours autant en colère. Cela me tuait. Littéralement. Mère. Je suis... je suis... entrain de pleurer.



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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Mar Juil 30 2013, 13:23






« j'adore consoler les autres... »
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HJ : Désolé, c'est naze --"

Pourquoi j’ai dit ça ? Pourquoi j’ai dit ça ? Matthew Scott, tu n’es qu’un imbécile, pourquoi avoir demandé ça ? Depuis quand jem’intéresse aux autres ? Depuis quand je veux savoir ce qu’il se passe avec ses parents ? Il ne l’a jamais dit ? Pourquoi le ferait-il aujourd’hui ? Et pourquoi voudrais-je l’entendre ? Je ne veux rien à voir avec sa famille. Simplement avec lui. Je ne veux pas savoir ce qu’il a à dire sur sa famille, je le sais. Son père, un pourri. Je n’en me serais pas douter… mes dents ont grincé quand il a prononcé le nom de son frère. Jake Tyler. Alors lui, c’est de la mauvaise graine. J’ai failli mourir à cause de lui. Je plains sa mère. D’avoir un mari pareil et ce genre de fils. Le verre s’éclata contre le mur. J’ai sursauté. A vrai dire, je suis totalement dépassé par la situation. Je ne voulais que l’aider et au contraire, je viens d’empirer les choses. Il est loin d’être un salaud. Sinon, je ne serais pas avec lui. Je n’aime pas les salauds.

J’ai attrapé sa main. Pour le calmer ? Peut-être. Bien que sois persuadé que cela ne serve à rien. « Tu n’es pas un salaud, loin de là » Je sais apaiser les esprits. C’est tellement moi, ça. Je ne sais pas faire. Je suis démuni. Complètement. Je suis du genre à me ficher des autres. Leur vie ne m’intéresse pas et si je m’attache un temps soit peu à quelqu’un, je ne vais pas lui poser tout un tas de questions pour tout savoir sur lui. J’attends qu’on m’en parle et encore, je ne cache pas qu’écouter m’ennuie profondément. Je n’aime pas que l’on se confie à moi, je n’ai jamais aimé ça. Tout comme je n’aime pas me confier aux autres. Ma demande a dépassé mes pensées. Il m’a pris de cours, je suis inquiet à cause de ses blessures, j’ai dit quelque chose que jamais je n’aurais du. Lui demander s’il voulait en parler. Et malheureusement, il n’est pas comme moi. Lui, il parle. Alors, il parle. D’un coup de baguette je fais apparaitre un nouveau verre d’eau. « Tu n’aurais pas été heureux en restant avec ton père et ton fr... » Je me suis arrêté dans ma phrase. Théo ignorait que son frère m’avait blessé.Il savait simplement que je m’étais fais ça durant la bataille de Poudlard mais je ne lui avais jamais précisé qui l’avait fait, en déclarant que je l’ignorais moi-même. Savait-il que son frère était un Mangemort ? Je ne pouvais décemment pas lui jeter ça à la figure, s’il ne le savait. « Tu avais besoin de partir pour te sentir bien, c’est ce que ta mère veut, non ? Que tu sois heureux. Et puis, qui t’empêche d’aller la voir ? » Mes paroles n’auront sans doute servit qu’à l’énerver un peu plus mais honnêtement je n’avais aucune idée de ce que je devais dire pour lui faire prendre conscience qu’il avait fuit sa famille qu’il était comme son père. Et puis, j’aime pas ça, consoler les gens.

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par la plume de Théodorian L. Tyler ϟ Posté Lun Jan 27 2014, 00:05





Théo is back !

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Je n’aime pas quand je suis dans ce genre de situation. Tout me dépasse. Je perds moi-même les moyens. Seulement pour une vision qui ma troublé dans ma souffrance. Ou bien est-ce une chose que j’ai déjà vu depuis longtemps, mais dont j’ai décidé de fermer les yeux ? Je ne sais pas. Mes larmes tombent sur le drap du lit. Je suis impuissant. Au fond de moi, je l’ai toujours été. Matthew vint prendre ma main. Une tentative maladroite de vouloir me calmer. « Tu n’es pas un salaud, loin de là » Matthew n’était pas du genre à parler. À rassurer. À calmer les gens. C’était juste surprenant de le voir essayer, bien que ce fût en vain. Il aurait beau me dire toute la gentillesse du monde –rien n’aurait pu fonctionner. La sensation d’avoir abandonné ma mère. De faire comme mon père. N’avoir aucune nouvelle de Jake, de plus. Tout m’étouffait et je devais me calmer ? Je suis nul avec les sentiments. Par contre, j’étais bien plus doué que Matthew dans ce domaine. Parce que s’il me demande de parler, bien je vais le faire. Étant le plus bavard des deux. D’un coup de baguette, mon petit ami fit apparaître un nouveau verre d’eau. Je n’en fis pas attention. L’envie de le rejeter une nouvelle fois pourrait très bien me prendre. Il me fallait me calmer. Je respirais lentement. « Tu n’aurais pas été heureux en restant avec ton père et ton fr... »Pour une raison que j’ignore, Matthew ce tut sans finir sa phrase. Bien qu’elle fut évidente. Je n’étais pas en état de me poser des questions. Pas en ce moment. Surtout lorsque la fin de sa phrase devait parler de mon idiot de frère qui ne donnait plus aucun signe de vie. Quel abrutit. Quel crétin. Ou était-il pour tout l’amour ? Et son fils par-dessus le marcher ? Bien que je détestais les gamins ... c’était mon neveu quoi ! Calme-toi Théo. Calme-toi ... Je serrais la main de mon amoureux. Fermant les yeux. Cherchant mon calme. « Tu avais besoin de partir pour te sentir bien, c’est ce que ta mère veut, non ? Que tu sois heureux. Et puis, qui t’empêche d’aller la voir ? » Je me demande si cela est vrai. Est-ce par fuite ou bien pour me sauver que je suis parti ? Même si je n’aurais jamais été bien, est-ce une raison de les abandonner ? Si ce l’était –bien alors je n’avais pas à me sentir coupable. Faut dire, les lieux n’aidait pas du tout. J’ouvrais les yeux de nouveau pour plonger mon regard dans ceux de mon copain.


THÉO- « Alors, viens avec moi. Ce weekend, nous allons rendre visite à ma mère »


J’allais me faire frapper. C’était sûr ! Sans aucune chance celui-ci accepterait une telle demande. Je jouais contre le feu –sauf que j’avais mes propres armes contre mon amant. Il ne pourrait pas me dire non. J’approchais mon visage de mon homme.


THÉO- « Je veux que tu sois là, avec moi. Je me sentirais plus en confiance. Je veux qu’elle rencontre l’homme de ma vie. Puis... »


Je fis un petit sourire en coin –Théo est de retour ! Il allait sûrement en manger son balai.


THÉO- « Je viens de passer sous une voiture... ne me dis pas non ... Chéri, j’ai besoin de toi »





[C'est court, désolée ]


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par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Mar Jan 28 2014, 20:24






« parce que c'est toi... »
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Je ne sais pas pourquoi mais je suis stressé, absolument pas à l’aise. Le fait de parler sûrement. Je ne suis pas à l’aise dans ce genre de relation. J’aime le silence. Enfin… je l’aime surtout parce que cela évite de me dévoiler. Cela évite d’entrer dans des méandres que je n’ai jamais apprivoisés, quelles viennent de moi ou des autres. C’est un art que je ne sais pas faire. Pas comme Théo en tout cas. J’ai soutenu son regard, pour me donner confiance. Inutile. Inefficace. A vrai dire, rien n’aurait pu me redonner une petite confiance, surtout pas après ses paroles. Je me suis agrippé au brancard pour éviter de m’effondrer d’un bloc. Aller chez sa mère ? Finalement, son accident est bien plus grave que je ne ne le pensais. J’ai calculé rapidement. Quatre ans que l’on vit ensemble, il me connait si peu ? Je suis sidéré. Incapable de bouger ou de dire quelque chose. Rien ne me vient. Si… peut-être… l’étrangler. Oui, ça c’est une solution. Mais la sidération est bien plus forte. Son visage s’est approché du mien. Je n’ai pas bougé. Moi ? Chez sa mère ? Moi ? Matthew Scott, le plus asocial des sorciers, rencontrer la mère de mon compagnon ? Ce n’est pas possible. C’est au-dessus de mes forces, là. Et puis… je ne veux pas avoir affaire au reste de sa famille. Son frère a failli me tuer, qui sait ce que sa mère pourrait me faire… « Je veux que tu sois là, avec moi. Je me sentirais plus en confiance. » Ou pas… je serais déjà pas en confiance, comment il pourrait l’être avec moi ? « Je veux qu’elle rencontre l’homme de ma vie. » L’entendre m’a rendu encore plus muet que je ne l’étais déjà. A vrai dire, on n’avait jamais réellement parlé de notre relation. De un, parce que je ne parle pas de ces choses là et de deux, parce que je ne voulais certainement pas entendre qu’il en avait marre que je pense à Dorian, qu’il ne voulait pas être le second mais le premier et surtout parce que j’avais trop peur qu’il me dise qu’on ne finirait pas notre vie ensemble. J’ai tellement souffert à la mort de Dorian que je ne voulais pas imaginer un futur avec Théo pour ne plus à avoir souffrir. Encore. Ses mots viennent de me montrer que j’avais tord… n’empêche que ça fait flipper… un peu. Beaucoup. « Puis… » Je ne veux pas entendre la suite. « Je viens de passer sous une voiture... ne me dis pas non ... Chéri, j’ai besoin de toi » Là, il vient de m’achever. Il n’a pas le droit de m’appeler ainsi. Vraiment pas le droit. Surtout pas ici. J’aime pas, il y a trop de monde. J’ai pas lâché son regard. Je suis agrippé si fort au brancard que j’en ai mal aux mains. J’ai dégluti bruyamment. Je ne sais pas quoi répondre. Je l’admets… je suis sans voix. Simplement sans voix. Qu’est-ce que je lui ai fais pour mériter ça ? Il m’invite chez sa mère, je suis l’homme de sa vie, il m’appelle Chéri… trop. C’est trop. Mon œil gauche a observé la pendule. Encore 35 min.

J’ai reporté mon œil sur Théo, déglutissant à nouveau. Je cherche mes mots. Je n’aime pas mêler ma vie privée à ma vie sociale, oui, j’en ai une. Faible, certes, mais elle est là. Ma vie privée, c’est Théo et moi. Personne d’autre. Aller voir sa mère, ça entre dans la vie sociale et… ma main gauche a lâché le brancard pour aller se loger dans la chevelure de mon compagnon. Je l’aime. Et puis, il a besoin de moi. Je peux bien l’accompagner chez sa mère. J’espère juste qu’il n’y aura pas son frère là bas… je ne sais pas comment je pourrais réagir si jamais il était là. A vrai dire, il ne vaut mieux pas y penser… « Allons chez ta mère alors… » Je sais que je vais le regretter mais pour lui je le ferais. J’ai beau ne pas aimer montrer mon amour en public, je n’en reste pas moins raide dingue de lui. Il peut penser tout ce qu’il veut, sur Dorian, sur mes sentiments pour lui, je ne cesserais pas de l’aimer même s’il pense le contraire. Oui, j’aime Dorian, et Dorian restera mon premier amour mais lui, Théo, restera l’homme de ma vie. Je ne peux pas faire une croix sur Dorian, car même si Théo m’a énormément changé – à une époque je ne l’aurais pas accompagné, je ne l’aurais même pas appelé chéri en public, je ne serais même pas dans sa chambre en cet instant – c’est Dorian qui a commencé le travail sur ce que je suis devenu. C’est grâce à Dorian que j’ai appris à aimer, à contrôler un peu la violence que j’ai en moi, et ça, je ne peux pas l’effacer d’un coup de baguette. Théo, lui… Lui m’a sauvé. Sauvé de l’enfer dans lequel j’étais tombé. Il m’a permis d’apprendre à vivre sans Dorian. D’aimer à nouveau. De faire confiance à quelqu’un. Théo, c’est toute ma vie et s’il a besoin de moi pour l’accompagner chez sa mère alors je l’y accompagnerais. « Mais soigne-toi avant… » ais-je terminé avant de verser une potion de régénérescence dans un verre. « Bois ça… ça ressemble à de la terre, ça pue, c’est pas bon mais c’est très efficace ! » Oui, j’ai trop parlé du privé, il faut que je récupère ma confiance naturelle. Je parle de ce que je sais faire. Mon travail.

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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Théodorian L. Tyler ϟ Posté Ven Mai 16 2014, 00:25





Mon infirmier sexy !

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Je suis cruel. Je suis magnifique. Je suis magnifiquement cruel. Il n’y a rien de mieux que de piéger son copain avec l’art et la technique d’un séduisant jeune homme pour finir une journée bouleversante. La victoire est déjà dans la poche. C’était comme de prédire le pointage d’un match de Quidditch. J’ai le don –quoi. Et je savais que je prenais d’énorme risque. C’était le métier de quelques années qui rentrait dans le corps. Après tout, être l’amant de Matthew Scott est un boulot à temps plein. Entre ses souvenirs du fantôme –mon ennemi juré malgré la mort- et de son caractère habituel. J’ai à peine le temps de me détendre ! Je suis bien plus expressif que mon copain. Du coup, il peut m’arriver d’avoir une envie soudaine de vouloir le prendre dans les bras dans un coin d’une rue. Malheureusement, mes joues ne semblent pas vouloir recevoir de nouveau un coup de poing au visage. J’essaie souvent de me contrôler. Mais, tant qu’à moi, je crierais mon amour sur les toits. À minuit. Au risque de mourir. Vous voyez l’image ? Enfin bref. Revenons à mon moment de gloire ou je venais d’achever mon amour. Trop de monde autour. Mon petit surnom ne devait pas lui plaire. Quoi que... il ait bien fait la même chose il y a sous peu ! Bon, le contexte est différent je vous l’accorde. Il ne me lâcha pas du regard. Ses mains étaient blanches. Houlà, il est vraiment énerver. Attendait-il qu’il y a moins de témoin pour me faire sortir les yeux avec une seringue ? Son regard passa de l’horloge à moi. Nah, il compte les minutes j’imagine. Il devait avoir hâte de finir son quart d’heure. Moi aussi. J’y sauterais bien dans l’uniforme. AH ! Si on peut plus rire !? « Allons chez ta mère alors… » Ok. Pas de prise de bec ? J’avais déjà toute en tête et des arguments de chocs. Je gagne trop facilement. Oui, la victoire était dans la poche, mais je songeais qu’il y aurait eu lieu un combat verbal un peu avant. C’est louche. Trop louche. M’avait-il imaginé dans le cercueil, comme son ancien copain ? Si je gagnais de cette façon, je ne serais vraiment pas content. Dorian. Vas-tu me laisser en paix un jour ? « Mais soigne-toi avant… » Cela confirmait mes doutes. Je devais me contenir, sinon je serais vraiment de mauvaise humeur. Je le deviens toujours lorsque Dorian est en jeu et Matthew le savait très bien. Je boudais. J’avais une moue de gamin à qui on venait de prendre son jouet préféré. Il versa une potion dans un verre. Je n’y fis pas plus attention. « Bois ça… ça ressemble à de la terre, ça pue, c’est pas bon mais c’est très efficace ! » Matthew l’infirmier parlait, plus mon petit ami. Je l’avais perdu pour le travail. Je lâchai un petit soupir.

THÉODORIAN- « Pas marrant de faire souffrir les malades, monsieur le sexy infirmier. Je préfère les soins doux et long »

Je voyais du coin de l’œil Anthony qui ouvrait les oreilles pour en savoir plus. Quand mon amoureux à déclarer qu’il allait venir voir ma mère, celui-ci avait manqué de tomber. Sa réaction m’amusait et me redonna ma joie de vivre. Les malheurs d’Anthony faisaient facilement les miens. Je levais avec force mes bras dans les airs, criant un cri de victoire.

THÉODORIAN- « SUPER ! J’ai trop hâte que tu rencontre... ouille... ma mère.... »

Je massais mon bras endoloris. Bon, une autre affaire. Faut croire que je me réjouissais un peu trop vite. J’y peux rien. Je suis un homme d’affaire. J’aime quand tout est rapidement exécuté. Avant de me faire gronder par l’infirmier à la paire de fesse irrésistible, je pris une longue gorgée de la potion. Je grimaçais. Quel horreur !

THÉODORIAN- « Mais c’est dégoûtant... peu importe. Anthony. Je sais que vous avez compris notre conversation. Aller demander rendez-vous avec ma mère je vous prie. Si Jake pourrait être là aussi, ça m’arrangerais. Revenez-moi rapidement avec une belle date. Ho ! » Je me tournais vers Matthew. « Dis-moi plutôt tes journées de congés ! Tu vas voir, tu vas adorer ma mère. Mon père, fait comme s’il était mort. Mon frère aussi joue au mort, il y a un moment que je n’ai pas eu de ses nouvelles, mais s’il vient, tu vas voir... il est sympa. Moins que moi, on sait bien ! Ah ah ah »

Je ne me doutais pas de la tournure des évènements. Et je n’aurais jamais su que mon sourire ainsi que la confiance aveugle en mon petit ami serait brisé à cette réunion familiale là.



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par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Dim Mai 18 2014, 22:49






« j'ai besoin d'air... »
théodorian tyler & matthew scott



Je regrette déjà d'avoir accepté. C'est dur de dire ça, je sais. Mais que voulez-vous? Moi, chez sa mère? Je n'aime pas les gens et encore moins la famille Tyler. Il n'y a que Théo qui est grâce à mes yeux. Je me rend compte que je suis un homme horrible. En réalité, je le savais déjà mis là, c'est vérifié. Je n'ai aucunement envie d'aller rencontrer sa mère. Je m'en tape de sa mère, pour tout dire. Il n'y a que lui compte et qui ne compte jamais. Je suis infect. Me pardonneras-tu un jour de penser ça? Théo, toi mon amour, qui a su me faire revivre, toi qui a su me réapprendre à vivre. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai accepté de rencontré ta mère, parce que je t'aime et parce que je suis redevable de ce que tu as fait pour moi. Jamais je ne t'ai remercié pour ça. Sans toi, j'ignore où je serais à l'heure actuelle. Le fantôme de Dorian me hante toujours mais j'ai appris à vivre à ses côtés et grâce à mon Théodorian j'ai réussi à remonter la piste de la vie et c'est peu dire. Toujours est-il que j'aurais pu aller voir sa mère sans trop de souci s'il n'y avait eu que sa chère maman. Mais lorsqu'il balança à cet Anthony que je n'aime pas, que je n'ai jamais aimé et que je n'aimerais jamais d'inviter aussi Jake, j'ai manqué l'attaque. Mes doigts ont échappé la fiole de potion que je tenais. Elle s'est explosée au sol dans un bruit de verre. Jake Tyler. Lui et moi dans la même pièce. Théo est dingue. Cela va finir en bain de sang.

Certes, Théo ignore tout de ce qu'il s'est passé entre son frère et moi et j'ai toujours souhaité que jamais il ne l'apprenne. Mais là. Si Tyler et moi, on se retrouve dans la même pièce, ni l'un ni l'autre n'arriveront à garder notre calme. Surtout pas moi. J'ai un compte à régler avec lui. Il m'a ouvert l'abdomen. J'ai perdu des litres de sang, je n'ai jamais guéri de cette blessure. Elle s'ouvre régulièrement lorsque je fais trop d'efforts. Elle me laisse une cicatrice affreuse sur le ventre, elle me fait mal très souvent. Je n'ai qu'une seule envie, le retrouver et lui éclater sa petite gueule de Mangemorts. C'est un Mangemort, il ne mérite même pas Azkaban. La mort, simplement. Comme tous les mangemorts qui existent. Comment, vais-je pouvoir rester de marbre dans le salon des Tyler en face-à-face avec l'autre imbécile? Pour Théo, je dois y arriver mais je sais que cela sera au-dessus de ms forces. Je ne suis pas assez olympien pour ça. Je vais lui démonter la tête, c'est un fait réel. Mais maintenant, je ne peux plus reculer. J'ai promis que je viendrais. Je suis resté muet devant sa question. Mes jours de congés... Je ne peux pas aller chez sa mère. Ca sera la fin de notre vie à deux, c'est une certitude. Ou alors, je dois lui avouer aujourd'hui que je ne peux pas rencontrer son frère. Ca lui ferait trop de mal. Parce que j'ai envie de tuer son frère et parce que son frère a manqué me tuer... je ne peux pas le lui dire. Je suis cruel, oui, mais as envers lui. En même temps, si je tue son frère dans le salon de sa mère, je serais cruel envers lui. Je l'ai observé, cramponné à la barrière du brancard. SI je e lâche, je m'écroule. Si je ne réponds pas à sa question, il va finir par se poser des questions.

« Je suis libre mardi prochain » ais-je marmonné en me baissant pour ramasser les morceaux de verre. Le sang a giclé au sol. Mon pouce s'est fendu sous le bout de verre glissé sous la peau. Evidemment. Je suis perturbé. J'ai mis le pouce à la bouche pour faire arrêter le sang. Peine perdue. Un pouce ça saigne énormément. Je ne veux pas voir Jake. Je ne sais pas contrôler ma violence. Même si Dorian et Théo ont fait beaucoup, je sais qu'en sa présence je n'arriverais plus à me contrôler. Il a voulu me tuer. J'ai tellement mis de temps à me remettre de cette journée là. J'ai tué pour sauver ma vie, j'ai manqué la perdre pourtant. Théo m'a sauvé. Je ne veux pas le perdre mais je sais que si je rencontre son frère, je risque de le perdre. J'ai le cœur qui bat irrégulièrement et fort. Je le sens dans ma poitrine. J'ai mal au pouce. J'ai finis de ramasser tous les morceaux, je me suis relevé, le pouce toujours dans la bouche. « Je suis toujours aussi doué de mes dix doigts » ais-je lancé pour me donner contenance. J'ai pris une compresse et du collant et je me suis fait un pansement. J'ai fais un grand sourire à Théo. Forcé, sans aucun doute. Je ne dois pas mettre la même signification du mot sympa car pour moi Jake Tyler est tout sauf sympa. J'ai fixé l'horloge. Encore quinze minutes. Le temps s'est arrêté, je crois. « Bon je te ramène à la maison. Tu devrais passer la nuit en observation mais tu seras mieux à la maison... et puis, tu auras un médicomage particulier, aucun problème » Oui, c'est bien ça, parler du boulot. Merlin... je vais rencontrer Jake Tyler. Mary est arrivée au même moment. « Ah Matt, Stanley aimerait que tu bosse mardi prochain, Kelly est en arrêt maladie... » J'ai failli répondre aucun souci je viens. Mais mon regard a croisé celui de Théo et j'ai secoué la tête. « Je ne peux pas mardi, je suis occupé avec Théo » J'ai promis. On va voir sa mère. « Tiens voilà son dossier, tu signes et je lui trouves une chambre » reprit-elle en me tendant le dossier avec inscrit dessus Théodorian Tyler. « Il ne reste pas ce soir... je m'occuperais de lui à la maison. » Mary hocha la tête mais n'ajouta rien. Et honnêtement, il vaut mieux que Théo soit à la maison, ça m'évitera de me défouler sur les meubles du salon en signe d'énervement. « Bois toute ta potion et on y va... ». J'ai besoin d'air.


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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Théodorian L. Tyler ϟ Posté Lun Mai 19 2014, 00:37





Jake est ma moitié !

♕ Théodorian Tyler & Matthew Scott ♕



J’étais vraiment impatient de revoir ma famille avec Matthew. Aller savoir pourquoi, je suis enthousiasme. Alors que, d’ordinaire, ce n’est pas mon genre les réunions familiales. Mais savoir que Matthew y serait changeait les choses. J’y allais pour leur présenter la personne que j’aime le plus au monde. C’est tout à fait différent. Antony, pour sa part, ne semblait pas partager l’idée. Lorsque je lui parlai de mon frère, son visage devint blême. Je le regardais avec un air étrange, alors qu’il bafouilla quelques excuses et qu’il ferait mes exigences. Mais celui qui agissait le plus bizarre fut bel et mon petit ami. Les doigts de l’infirmier on laisser échapper une fiole au sol. J’avais sursauté tout comme Antony qui fit un bond derrière. Le silence total durant quelques minutes. Je savais très bien que mon petit ami n’était pas à l’aise de venir rencontrer ma mère. Non, j’ai joué de la ruse pour pouvoir le faire accepter. Hors, cette réaction était très ... étonnante. Je posais mon regard sur Matthew. On aurait dit qu’il était prisonnier d’un dilemme intérieur. Je fronçai un sourcil. Que me cachait-il ? Venait-il de réaliser l’ampleur de ma demande ? Ou bien il y avait autre chose ? Aucune idée. Chose certes, il n’était pas heureux. Loin de là. Quelque chose le torturait intérieurement. Et quelque chose me dit que, même si je désir savoir, il vaut mieux que je l’ignore pour le moment. On aurait dit qu’il allait tomber dans les pommes lorsqu’enfin il marmonna une réponse. « Je suis libre mardi prochain » Je souris un peu. Drôle comment mon enthousiasme peut s’envoler aussi vite qu’il est venu. J’ignore pourquoi, je le sentais mal tout ça. Je regardais Antony, exigeant qu’il prenne en note sa journée de congé. Il hocha la tête, découragé. Quelque chose n’allait pas. Les deux personnes ici présentes me cachaient un truc. J’essayais de mettre cela de côté pour me concentrer sur l’important. Pour couronner le tout, mon amour s’est fait mal au pouce. Je le regardais, vraiment suspect comme réaction. Je ne sais que dire. « Je suis toujours aussi doué de mes dix doigts » Son sourire n’avait rien de naturel. Je le sais bien, puisque je vois rarement mon petit ami sourire en public. Je sais reconnaître facilement un vrai du faux. Ça, c’est du faux. Mais bon, je dois me mettre à sa place. Il n’était déjà pas à l’aise d’afficher publiquement son amour avec moi. Alors le faire devant ma mère doit le rendre mal à l’aise. Oui, cela doit être ça.

THÉODORIAN- « Si mon infirmier se blesse, que vais-je devenir ? Fais attention » Je me tournais en direction d’Antony. « Tu peux dire à Jake qu’il peut emmener son gosse avec lui. J’imagine que Léandre vit encore avec maman, non ? Ah ! » Je souris à mon petit ami. « Léandre est mon demi-frère. Ouais, mon père à engrosser une autre femme que ma mère dans son dos. Sympa, non ? »

Je regardais l’heure, imitant Matthew également. Il ne restait que peu de temps. J’étais trop longtemps ici. Je n’ai pas trop tout ces trucs d’hôpitaux. Nah, je préfère être à ma boutique, à une fête ou simplement sur notre divan à la maison. « Bon je te ramène à la maison. Tu devrais passer la nuit en observation mais tu seras mieux à la maison... et puis, tu auras un médicomage particulier, aucun problème » Je levais les bras, une seconde fois, en criant victoire avant de grimacer de nouveau sous le regard décourager d’Antony. Encore une fois, je venais d’avoir une réaction stupide et enfantine. Puis, je venais de me refaire mal à mon bras. Putain ! Je ne peux pas me calmer un peu ? Je soufflais un peu alors qu’une femme entra dans la pièce pour parler à mon petit ami. Je grognais. « Ah Matt, Stanley aimerait que tu bosse mardi prochain, Kelly est en arrêt maladie... » Je croisai le regard de Matthew. Aucune chance. Ne me laisse pas tomber sinon je te tue. « Je ne peux pas mardi, je suis occupé avec Théo » Je souris, victorieux. J’y peux rien. Je suis trop content. Ah ah. Il accepte. Il va voir ma famille. Je suis trop heureux. Je souris bêtement alors qu’Antony, dans son coin, marmonne quelques phrases incompréhensibles. Je m’en fou. «Tiens voilà son dossier, tu signes et je lui trouves une chambre » Je grogne. Je ne veux pas rester ici. Il a dit qu’il me ramènerait ! Je fixe mon dossier avec un air mauvais. « Il ne reste pas ce soir... je m'occuperais de lui à la maison. » Mon air victorieux revint en grande force. YES ! OUILLE ! Putain, mon bras quoi ! Je le frottais un peu. « Bois toute ta potion et on y va... » S’il ne fallait que cela. Je grimaçais un peu avant de prendre la potion de nouveau et la boire d’un trait. Je frisonnais.

THÉODORIAN- « Beurk ! Finis. On rentre ? Maintenant ! Je hais vraiment cet endroit. À la maison, je veux un câlin et un long massage. Oui. Un massage pour le malade ! » Je bondis hors du lit. « Antony, vous pouvez disposez ! Aller préparer notre visite pour mardi comme je vous le demande. Ah, j’ai hâte d’y être. Tu vas voir Matt, tu vas bien aimer ma mère. Et Jake ! Il est vraiment important pour moi. Il est ma moitié. Une moitié stupide, mais la mienne ! »



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(#) ♣ Re: Plus que deux heures ... [Terminée]

par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Lun Mai 19 2014, 15:04






« la vie est belle... »
théodorian tyler & matthew scott



Mardi va être la pire journée de ma vie. Il ne vaut mieux pas y penser. Il me reste une semaine pour m’y préparer. Et puis, peut-être que Jake Tyler ne se souviendra pas de moi ? Que du vent, oui. On s’est battu ensembles, l’un contre l’autre et les rencontres Mangemorts-ODP sont nombreuses. On ne s’est pas croisé une seule fois, non. Il se souviendra forcément de moi. Un mangemort et un ODP dans la même pièce. Cela va faire des étincelles. Mais n’y pensons plus. Je dois m’occuper de Théo. j’ai hoché la tête. Oui, nous rentrons. Un câlin et un massage… oui, t’as raison ça va me détendre… ou pas. Putain, je n’arrive pas à me sortir Tyler de la tête… pourquoi, mais pourquoi je suis tombé de la seule personne qui a un lien direct avec Jake Tyler ? Il y a pleins d’hommes sur terre, non, il a fallu que je rencontre Théo dont le nom ressemble à celui de Dorian et dont le frère a tenté de me tuer. La vie est belle. Ou pas.

J’ai signé le dossier. J’ai attrapé Théo par son bras valide. Il ne s’agirait pas qu’il s’écroule avant d’arriver à la maison. « Antony, vous pouvez disposez ! » Enfin… on ne l’aura plus dans les pattes. « Aller préparer notre visite pour mardi comme je vous le demande. » Oui, c’est ça, va préparer notre visite. Merlin, sauve-moi… pourquoi j’ai dit oui… « Ah, j’ai hâte d’y être. » Moi pas, c’est étrange…« Moi aussi » ai-je murmurer entre mes dents. « Tu vas voir Matt, tu vas bien aimer ma mère. » Je n’en doute pas une seule seconde. « Et Jake ! Il est vraiment important pour moi. Il est ma moitié. Une moitié stupide, mais la mienne ! » Je peux fuir en courant ? Cruel dilemme. Je n’ai qu’une envie c’est de le tuer mais je ne peux pas. C’est le frère de mon mec. Je ne peux pas faire ça. Il ne supporterait pas. Moi non. Je ne veux pas le perdre. Il faut que je trouve un moyen de me contrôler. J’ai vingt-six ans, je n’ai jamais trouvé. Je doute trouver aujourd’hui… allez, respire Matt, tout va bien se passer… Et puis, il peut arriver plein de choses jusqu’à mardi… je peux tomber dans les escaliers de l’immeuble, ou pire encore, je peux me faire attaquer par un Botruc Géant dans les couloirs de Sainte-Mangouste… le seul problème ? Trouver un Botruc Géant et l’emmener à Sainte-Mangouste. Même si je suis dans la section Créatures Magiques, un Botruc Géant ne se trouve pas à tous les coins de rue… Si je pars en Chine pour aller en chercher un ? Même en transplanant je ne serais pas de retour à temps pour mardi… Matthew ! Tu délires.

Je suis passé par l’accueil pour signer la sortie de Théo et on est rentré à la maison à pied. J’ai besoin d’air et Théo n’est pas assez en forme pour subir un transplanage. Il est content. Je ne pensais pas que cela lui donnerait autant de plaisir que j’accepte d’aller rencontrer sa mère. S’il savait. Je devrais lui dire… Je n’ai pas envie de lui faire du mal, si je lui avoue cela, je lui ferais du mal. Je ne peux pas lui faire ça. En plus, il ignore que son frère est un mangemort. Ça risquerait de le faire souffrir encore plus. « Je suis sûr que ton frère est quelqu’un de bien » Ça vient de m’arracher la gueule de dire ça. En même temps, qu’est-ce que je peux répondre à ses paroles, à part ça ? L’air de la rue est frais mais agréable. On s’éloigne de Sainte-Mangouste lentement. C’est bien la première fois que je lui tiens le bras en pleine rue. Je me rends bien compte que je ne suis pas l’homme parfait, ni idéal mais je fais ce que je peux. Asocial au possible, j’arrive quand même à me dérider en sa présence. A une époque, jamais je ne lui aurais tenu le bras dans la rue. Ça y’est j’ai mal au ventre. « Il faut lui amener quoi à ta maman ? » Il parait qu’un cadeau fait toujours plaisir. Je ne sais pas, je n’aime pas les cadeaux moi. Mais bon, si je dois faire bonne impression autant commencer par là, surtout que je risque fortement d’être l’homme à bannir du salon quand Jake entrera dans la pièce. Il a répondu par un « Elle aime les beaux bouquets ». Parfait, je vais donc amadouer sa mère avec un beau bouquet de fleurs. Je sais que cela ne sera pas suffisant mais c’est déjà ça.

Il s’est installé dans le canapé dès qu’on est arrivé à l’appartement. Il m’a attiré sur ses genoux. On a fini par faire l’amour. Je sais, il est blessé c’est mal. Tant pis, il prendra de la potion régénérante un jour de plus. On a fini dans la chambre, bien plus confortable que le canapé. Assis à califourchon sur son petit postérieur, j’ai commencé à lui masser le dos. Profitons de ces précieux instants, je crains qu’ils ne soient plus aussi fréquents après mardi. Ils seront même inexistants, c’est une certitude. Je l’ai embrassé dans le coup. « La prochaine fois que tu veux te mesurer à la technologie moldue évite le pare-choc de la voiture… Il faut entrer dans la voiture pour que ce soit agréable à conduire… » Protection par l’humour ? Je ne sais pas… j’ai juste envie de fuir. Mon massage a fini par le faire dormir. En même temps, après un accident comme le sien, il peut être fatigué. Je suis retourné dans le salon pour écrire une lettre à ma sœur. Elle seule peut m’aider. J’ai soupiré quand notre hibou est parti. Il n’y a plus qu’à attendre mardi.


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par la plume de Contenu sponsorisé ϟ Posté



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Plus que deux heures ... [Terminée]

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