| (#) ♣ Une rencontre qui veut tout dire !
par la plume de Invité ϟ Posté Ven Oct 26 2012, 14:40
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| Une rencontre qui veut tout dire Yolanda Yeabow & Nathan Mandrake
Parce que nous sommes fait de l'étoffe de nos rêves W. Shakespeare La pluie battait sur les fenêtres de mon petit studio en plein cœur de Londres, je regardais ces trompes d'eau se déverser sur la capitale anglaise avec une certaine nostalgie de l'Afrique. Oui le soleil me manquait, la chaleur aussi, mais il se passe trop de choses importantes ici, dans le monde sorcier, pour que j'y retourne. Du moins pour le moment. Ainsi je regardais les gouttes tomber et frapper tous les immeubles londoniens avec une intensité sans précédente, la grisaille était de pair avec l'Angleterre, cela lui donnait un certain charme. Tout en regardant cette pluie tomber, je me roulais une cigarette, sans prêter une grande attention. « Et merde » J'avais fais tomber mon tabac par terre, quel con suis-je ! Des fois je me demande comment je fais pour être encore en vie. D'un coup de baguette je remis tout le tabac à terre dans son emballage et en profita pour dépoussiérer mon appartement. Il n'étais pas très luxueux, je vous assure, non je n'ai pas tellement les moyens de me payer du luxe. Enfin je pourrais avoir ce luxe, mais je ne préfère pas toucher à l'argent de mon père, je le considère un peu comme maudit. Et puis je préfère payer mon loyer et ma bouffe avec mes sous que j'ai gagné plutôt que de profité d'un héritage, je trouve cela beaucoup plus satisfaisant et puis je n'ai aucun compte à rendre à personne comme ça. Tous ce qui est ici, m'appartient sauf les murs, mais cela encore je m'en fiche, je sais que je ne resterais pas indéfiniment au Royaume Uni, j'ai ma maison en Afrique. Elle me manque un peu, je le concède, mais que voulez vous ? J'ai choisi de rester un peu plus ici, après la mort de mes parents. Cela va faire bientôt trois mois qu'ils sont morts. Ou quatre. Je ne m'en rappel plus vraiment, quelle importance ? Vous devez vous dire que je suis un type sans cœur, qui ne pense pas à ses parents. Et bien je vous le dit, oui ! Mis à part ma mère, mon père peut rester où il est. J'ai eu beaucoup de peine suite à la mort de ma mère, mais que voulez vous, c'est ainsi, c'est la vie, nous naissons, nous vivons, nous mourrons. En tentant d'avoir la mort la plus spectaculaire, la plus brave, la plus belle afin que l'on se souvienne un temps soit peu de nous après notre disparition. J'allumais ma cigarette, un peu mal faite, puis pris une bouffé de tabac et en fis des ronds blancs avec. J'aime m'amuser avec la fumée. Oui je suis un gamin, j'ajouterais capricieux d'ailleurs ! La pluie cessa sur la capitale, j'ouvris donc ma fenêtre, je n'aime pas tellement l'odeur du tabac mais fumer me décontracte et je trouve cette invention moldu tout simplement magique ! C'est fou, vous nez trouvez pas ? Certes de la cigarette découle beaucoup de maladie moldus, mais j'aime bien tout de même ! Et puis si dans la vie, il fallait rester paisiblement chez sois à ne rien faire pour ne pas mourir, ce serait d'un ennui et ce serait surtout contre-productif. Il faut savoir prendre des risques pour vivre pleinement les quatre vingt et quelques années que nous restons sur cette terre. Sans risques, personne n'aurait rien découvert et nous serions encore au Moyen Âge. Il est vrai que les Mangemorts réfléchissent encore comme au Moyen Âge avec leurs pensées et leur quête de la pureté du sang. Mais bon chaque camp à ses idéaux, et je me fiche bien du vainqueur, du moment qu'on vienne pas me faire chier. Oui, si on vient me faire chier je prendrais parti, c'est certain, mais pour l'instant personne n'est contre moi, je ne suis contre personne. A vrai dire, j'ai plus d'affinité avec les idées de l'Ordre du Phénix, ils sont beaucoup plus ouverts d'esprit et tolérant que leurs ennemis mais ce ne sont que des affinités. Je choisirais peut être aussi un camp si l'un ou l'autre me convainc de les rejoindre avec des arguments basés sur des faits et là peut-être (j'insiste bien sur le peut-être) je ferais parti d'eux. Mais la question ne se pose pas pour le moment. Non pour le moment j'ai un contact avec une Mangemort pour récolter des informations, nous avons rendez vous à quelques kilomètres de la capitale, dans un grand parc moldu fermé aujourd'hui à cause du temps qu'il fait. Ce sera parfait, personne aux alentours, si jamais elle ose s'attaquer à moi je pourrais me défendre sans pour autant que je suis en plus gêner par des moldus qui font leur footing. L'heure avançait à grand pas, je devais y aller, je partis donc prendre ma douche. La salle de bain était assez grande par rapport à la surface de mon appartement, je me déshabillais puis remarqua que le boxer de ma conquête d'hier soir était rester dans la salle de bain. Un garçon assez beau, d'une vingtaine d'années, moldu et terriblement ennuyeux. Sauf pendant la partie la plus torride de la soirée, c'était quelqu'un d'assez bien fais (dans tous les sens du terme), grand, pas trop musclé, le teint mat et les yeux noirs. Un bon garçon d'un soir pas d'une vie. Je repense encore à ma mère qui me disait que cela servait à rien de faire un bout de chemin avec une personne si je n'aimais pas cette personne. Et comme je n'aime personne, je finirais certainement ma vie, seul. Je suis un solitaire ce n'est pas de ma faute. J'allumais donc l'eau qui coulait à température ambiante sur mon corps. Vous devez vous demandez comment je peux ramener un moldu dans mon appartement qui gorge de chaudrons et autres objets magiques ? Et bien, les moldu aime bien la mystique, je me fais passer pour un professeur de vaudou et magie africaine à l'université du Caire et cela passe assez bien. Je n'ai encore jamais eu de conquête trop curieuse, généralement ils ne pensent qu'à la partie de jambe en l'air qu'ils vivront et puis ils partent sans demander d'explication et très satisfaits. J'avoue être un bon coup. Une fois ma douche finie, j'enfilais un boxer propre dans l'armoire du salon qui fait aussi office de chambre à coucher. J'aimais bien traîner en boxer chez moi mais je n'ai pas le temps, je mets donc un pantalon noir avec une belle chemise blanche achetés tous deux chez les moldus puis j'endosse une robe de sorcier en velours noir. Je prends ma baguette posée sur ma table, je mets ma montre à mon poignet. Je vérifie tous dans mon appartement, je fais un peu de rangement, puis je sors et ferme la porte à clef. Mon appartement est situé au dernier étage d'un bâtiment londonien, c'est assez pratique pour monter sur le toit et devenir un animagus sans être repéré par les moldus. Je monte donc les quelques escaliers qui me mènent jusqu'au toit, j'ouvre la porte, la referme derrière moi puis je vérifie qu'il n'y a personne qui me regarde et pouf ! Je deviens un aigle ! Direction le point de rendez vous. Je déploie mes ailes et me met à voler au dessus de la capitale direction le nord.
J'arrive à peu près une demi heure après dans ce grand parc vide de monde, je me pose sur un banc en attendant cette fameuse Mangemort, j'ai hâte de voir les informations qu'elle pourra me délivrer, que je puisse en retirer un peu d'argent. Oui j'ai un peu changer de méthode, d'habitude j'écoute des Mangemorts ou des membres de l'Ordre parler entre eux et j'en tire les informations nécessaires sous ma forme animale, mais j'ai envie d'avoir un peu de contact humain. Oui, j'ai eu beaucoup de contact hier soir, et j'avoue avoir même pris mon plaisir mais je veux dire un contact humain normal ! Je me transforme en humain, m'étirant ! Il est fou ce que cela est épuisant de voler, la pesanteur c'est puissant mais bon. Je m'assois sur le banc en voyant une silhouette noire avancer vers moi, ma baguette dans ma manche droite prête à être prise en main, au cas où. « Bonjour demoiselle, ravie de vous rencontrer. » Je crois l'avoir déjà vue et entendue, je tairais son nom, je ne suis pas sur de son identité, malgré ma mémoire exceptionnelle, je ne parle que lorsque je suis sur de moi ! J'espère m'amuser au moins ! |
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