Petits échanges entre amis...

par la plume de **Everybody** ϟ Posté *Lun Nov 25 2013, 15:18*

"Petits échanges entre amis..."

Lily Jackson, sixième année, serpentard

Notre directeur a vraiment des idées saugrenues parfois mais celle-ci est la pire de toute... quoique... en y réfléchissant bien... un sourire vient de s’immiscer sur mon visage. J'en rigolerais presque... le château manquait de chair fraîche et voilà que le Directeur Wilkes nous en sert sur un plateau d'argent.

Evidemment, il va y avoir tous ces imbéciles de "Phénix" qui vont les protéger mais ils n'arriveront pas à tous nous empêcher de les toucher. J'ai hâte d'utiliser le dernier sort appris en cours de Force du Mal, avec le Professeur Lestrange. Je sens que ces prochains mois vont être très jouissifs. Pour moi en tout cas.

On attend tous dans le hall, les nouveaux. Il faut absolument les accueillir avait-il dit au dîner, hier soir. Mouais... plus qu'une perte de temps qu'autre chose mais pourquoi pas... il y a deux clans. Les Phénix d'un côté, la Conférie de l'autre. Je crois qu'il n'y aurais pas les professeurs au milieu - dont Lupin et Sanders - je crois qu'on se serait déjà entre tué. Urcot m'observe l’œil noir. Je lui lancerais bien un sort d'aveuglement pour lui apprendre à regarder ailleurs. Je le déteste ce type. Un traitre. Rien d'autre. Il s'est approché de moi. « Qu'est-ce que tu veux, Urcoty? ». Il déteste quand je l'appelle ainsi.

par la plume de **Everybody** ϟ Posté *Mer Nov 27 2013, 18:15*

Mark URCOT, Gryffondor, Septième année

« Toute situation est une occasion à saisir »

CRÉDIT - CSS

Le hall gronde d’impatience. Tous les étudiants réunis attendent, inquiets et excités, l’arrivée tant espérée des contingents d’élèves étrangers. Car très bientôt les couloirs de Poudlard, à défaut d’être un lieu de mixité sociale le seront de mixité géographique. Américains, Bulgares, Français et Italiens grossiront les rangs de la population estudiantine toutes années confondues d’ici à peine quelques minutes, ce que la disposition de la salle indique déjà. En effet, l’ancienne table des Barthélémy qui avait disparu lors de ma deuxième année a refait surface pour accueillir nos futurs hôtes. Les blasons des quatre écoles flottent fièrement au-dessus, comme répondant aux blasons des quatre maisons et tout le monde ne rêve plus que de voir les portes de la Grande Salle s’ouvrir sur les délégations d’élèves en échange. Je suis moi-même en proie à un émoi qui m’est peu habituel.

C’est que, si je me méfie des intentions du directeur Wilkes, dont je ne doute pas une seconde des arrière-pensées néfastes, l’idée d’un échange est loin de me paraître mauvaise en soi. Bien au contraire, j’y vois une possibilité, en ouvrant Poudlard et let son univers ségrégé à l’extérieur, la meilleure façon de faire connaître la réalité de notre quotidien. Peut-être qu’ainsi la Confédération Internationale des Mages et Sorciers qui s’obstinent à fermer les yeux depuis l’arrivée au pouvoir de Seigneur des Ténèbres sera obligée d’agir lorsque des enfants étrangers reviendront dans leurs pays respectifs en critiquant ouvertement notre gouvernement. Du moins, est-ce l’espoir que je nourris depuis l’annonce du directeur il y a quelques semaines de cela. Et, bien entendu, pour cela, j’ai toute l’intention de prendre sous l’aile bienveillante du Phoenix tous les Nés-Moldus qui feront leur entrée d’ici quelques minutes. Si la Confrérie ne se gênera pas pour faire de la propagande, je ne vois aucune raison de ne pas user des mêmes techniques. D’ailleurs, quand on parle du loup …

Jackson se tient presque à l’entrée de la salle comme un prédateur prêt à sauter sur la première proie qui passera à proximité. Je l’observe donc de près, me rapprochant de sa position, pour m’assurer qu’elle ne traumatise personne dès leur arrivée ou, au pire, pour être présent pour ramasser les morceaux. Apparemment, elle n’apprécie pas si j’en crois sa façon de s’adresser à moi. Sa manière d’écorcher mon nom m’irrite au plus haut point et elle le sait mais je refuse de lui offrir ce petit plaisir facile. Je suis aussi de querelles enfantines. Je lui réponds donc d’un ton sec :

-Eviter que tu ne fasses des siennes.

Je m’apprête ensuite à élaborer, au cas où ma phrase n’ait pas été assez claire, mais la grand porte s’ouvre à cet instant précis et toutes les conversations se taisent pour observer l’entrée des élèves étrangers.