par la plume de Sherlock Hamphrey ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 12:16
Sherlock James Hamphrey « Sorciers »
le monde ne tourne plus tellement rond...
Je suis représenté(e) par Sean Murray
¤ NOM : HAMPHREY ¤ PRÉNOM : SHERLOCK ¤ AGE [../../..] : 18/10/1968 ¤ NATIONALITÉ : FRANCO-ANGLAISE ¤ HABITATION : NOTTHING HILL ¤ PROFESSION : SCOTLAND YARD ¤ SITUATION : MARIÉ
¤ ENFANTS : 2 ENFANTS (UNE FILLE 2 ANS & UN FILS 4 ANS) ¤ SANG : MÊLÉ ¤ CAMP : PRO-DUMBLEDORE ¤ PATRONUS : ABRAXAN ¤ EPOUVANTARD : LA SOLITUDE ¤ BAGUETTE : BOIS D'EBENE, 27 CM, CRIN DE LICORNE ¤ DON : //
Avec un prénom pareil, j’étais destiné à devenir Instituteur. Mais comme tout bon français qui aime la justice, je suis devenu policier au 36 quai des Orfèvres à Paris. Mais revenons plus en arrière, à l’heure où je suis venu au monde.
Ma mère était une anglaise aux cheveux blonds, très bouclées. Elle a rencontré mon père, un homme très maigre aux cheveux très courts et très noirs, dans ce que l’on appelle très communément un Pub de Londres. Pour l’anecdote et comprendre un peu mieux d’où je viens, le nom de ce Pub était le Sherlock Holmes. Vous voyez où je veux en venir ? Ceci dit, depuis leur rencontre mes parents ne se sont jamais quittés. Ma maman était une sorcière. Au début, mon père, un moldu de renom en Angleterre, a du admettre que cela lui avait fait peur. En même temps, j’aurais sûrement réagi de la même manière que lui. Mais finalement, l’amour a toujours raison et mes parents se sont mariés à l’Abbaye de Westminster. Je vous l’ai dit mon père était quelqu’un de très apprécié et de très réputé. Grand ami de la Reine d’Angleterre, il faisait parti du Gouvernement. Il a fréquenté les plus grands… mais passons. Après leur mariage, mes parents sont partis en France. Mon père ayant été désigné Ambassadeur à Paris. Je suis né un an plus tard. Ma mère, une femme trop travailleuse, a manqué accoucher en pleine plaidoirie. Imaginez un peu le choc du Procureur lorsqu’il s’est fait happé la main par ma mère. Je suis tout de même arrivé à la maternité de Paris sans aucun autre incident. Merci les ambulanciers. J’avais à peine trois mois que ma mère repartait à l’assaut du barreau pour défendre la veuve et l’orphelin. J’ai appris plus tard qu’elle n’était pas seulement avocate chez les moldus mais chez les sorciers aussi. Ma mère a passé sa vie à défendre les injustices et les innocents. Et elle ne s’est jamais trompée dans ses estimations que ce soit côté sorcier comme côté moldu.
J’ai appris mon statut de sorcier le jour où un garçon à l’école m’a embêté. Je n’ai jamais eu un physique de beau gosse, plutôt style petit gros qui fait rire mais les filles me qualifiaient de « gentil ». Je n’ai jamais bien compris ce que cela voulait dire jusqu’à ce que cette connasse d’Aloïse Dupont fasse la remarque que le nouveau qui venait d’arriver avait l’air « gentil ». Tu sais, Lock, un peu comme toi… t’es gentil. Personne ne te déteste mais personne ne t’aime. Un gros, t’es insignifiant. Merci Aloïse. Cette année de CM2 a été la pire de ma vie, mais bref… revenons à nos moutons. Alexendre Valentin, un garçon de ma classe, avait donc trouvé de bon goût de vouloir mettre les « gentils » dans les toilettes. Les enfants sont très idiots, surtout à cet âge. Le nouveau et moi, donc. Alexandre était toujours accompagnés de deux pestes du nom de Matthieu Roux et Benjamin – pas Franklin, je l’aurais su – mais Gontrand. Deux crétins qui savaient à peine lire mais qui en bagarre étaient assez doués dans leur domaine. Seulement, ce jour-là, ils sont tombés sur un os. Moi. Le « gentil » a décidé, et ce de façon totalement involontaire, de se défendre. Oui, je n’étais pas du genre bagarreur. Je n’aime pas ça et je ne l’ai jamais aimé. Seulement, quand on ne contrôle rien ça peut faire des dégâts. Et étrangement, alors que Benjamin avait largement le dessus sur moi – quand vous êtes allongés sur le sol, la tête coincé entre deux gros bras, vous avez rarement le dessus – il s’est retrouvé projeté dans les airs pour atterrir lamentablement et de façon totalement peu masculine, les fesses les premières dans la cuvette des dits toilettes dans lesquels, j’étais destiné à finir. Cherchez l’erreur. Alexandre, qui c’était chargé du nouveau – il s’appelait Aymeric Bradley – s’est soudainement arrêté pour m’observer très très bizarrement. Un moment d’inattention qui profita largement à Aymeric. Ouais, le second « gentil » de l’école a pris le dessus et Alexandre s’est pris une droite en pleine face. Moi, je n’avais toujours pas bougé, cherchant désespérément comment j’avais réussi ce coup-là. J’ai même cherché la personne qui m’avait aidé, j’ai fini par me dire que l’école était hantée par un fantôme. Le Maitre est arrivé, suivi par cette connasse d’Aloïse – toujours elle – et nous a tous puni sans aucune forme de procès. Injustice flagrante. De un, ce sont eux qui avaient commencé. De deux, c’est Benjamin qui m’a tapé dessus et de trois, je n’ai absolument rien fait… enfin si, je l’ai envoyé dans les toilettes… j’ai senti la seconde punition arrivée. Vous savez l’effet kiss cool. D’abord la première droite qui fait mal – ici la punition du Maitre – et ensuite la seconde droite qui vient beaucoup plus tard sans que l’on s’y attende, en l’occurrence la punition des parents pour s’être battu. Mais par le plus grand des hasards – c’est que j’en ai eu de la chance ce jour-là – lorsque ma mère a appris ce que j’avais fait, elle m’a offert le robot Goldorack qui parle. Alors là, j’ai rien compris… et puis, elle m’a expliqué. « On ne doit pas laisser un enfant dans l’ignorance » disait toujours papa. Comme il a bien raison. Alors j’ai su. Finalement, y’a peut-être bien un fantôme dans l’école.
Le cauchemar a commencé. Il n’a duré qu’un an mais, j’aurais pu m’en passer. J’adore être un sorcier, c’est vraiment génial. Sauf à l’école. Déjà qu’on m’évitait parce que j’avais fait un truc bizarre à Benjamin mais dès que quelqu’un me cherchait trop, il lui arrivait un truc d’étrange… Comme à cette connasse d’Aloïse. Elle a fini avec des pustules sur le nez. Elle n’avait qu’à pas me dire que je ressemblais à un singe et encore, c’est une insulte pour le singe. Je l’ai dit, je ne contrôle pas mes pouvoirs alors ça sort. Tout seul. Tant pis. C’est ainsi. Et puis, au moins, ça répare les injustices. Avec Aymeric, on est devenu très proches. Bah ouais, être des « gentils » ça rapproche. En fait, c’est le seul truc de bien qui m’est arrivé à l’école, la rencontre avec Aymeric. Dommage que je ne puisse pas lui dire qui j’étais réellement et surtout dommage qu’il ne puisse pas m’accompagner à l’école de Sorcellerie. Parce que oui, comme tout bon sorcier qui se respect, je vais à l’école de Sorcellerie de Beauxbâtons. Le seul hic, c’est une école de garçons. L’école de fille est de l’autre côté du parc et l’on ne peut pas y aller. C’est franchement nul. Il parait que Madame Maxime est très vieux jeu… et encore, cela ne fait pas longtemps que Beauxbâtons a ouvert ses portes aux garçons. Enfin bref, l’année prochaine je fais ma rentrée à Beauxbâtons. Maman n’a pas pu me dire comment c’était vu qu’elle, elle était à Poudlard, l’école Anglaise. A ce moment-là, j’ai posé LA question qu’il ne fallait pas. « Pourquoi donc je ne vais pas à Poudlard comme toi ? » Là, j’ai cru que la vie de ma mère venait de s’écrouler d’un seul coup mais elle m’a tout de même répondu. Je l’ai déjà dit « On en laisse pas un enfant dans l’ignorance ». Ma mère a donc pris ses grands airs d’avocats et a commencé sa plaidoirie, du pourquoi tu ne vas pas à Poudlard mon chéri. « Tu es né en France, et même si tu as la double nationalité, tu restes français en première instance » Là, j’ai pas osé dire qu’elle m’avait un peu perdu. « De plus, c’est l’anarchie en Angleterre. Un homme maléfique a pris possession du Ministère de la magie Anglais et tous les sorciers de sang moldus sont interdits à Poudlard. Evidemment, si nous habitions en Angleterre tu aurais pu aller à Poudlard, vu que je suis sorcière, mais franchement, la vie là-bas n’ait vraiment pas belle » Je n’ai toujours pas osé lui dire que je n’avais pas réussi à reprendre le train de son explication, en marche. « Et puis, tu verras, je suis sûre que Beauxbâtons est une chouette école. Et en plus, tu seras plus porche d’Aymeric pour les vacances ». Je n’ai encore pas osé lui dire que je ne voyais pas bien le rapport. Vu qu’avec les transports magiques, les voyages ne durent que quelques minutes mais bref, j’irais à Beauxbâtons.
Je suis donc parti le 1er septembre – là c’est comme à Poudlard que ma mère m’a dit – pour l’école française de sorcellerie. Nous avons pris un énorme château ambulant conduit par des Abraxans. L’arrivée sur le site est grandiose, pendant un temps je me suis cru à Versailles avec toutes ces tours, ces lumières, ces dorures… de l’autre côté du parc, il y a exactement le même château. « Ceci est l’école des filles… il est interdit de s’y rendre ans autorisation » avait dit le Professeur de Botanique, Monsieur Gaspard. Un homme tout petit et aigri. Lui aussi devait faire parti des « gentils » quand il était petit. La Directrice Madame Maxime est venue nous voir pendant le banquet. Elle nous a expliqué qu’elle dirigeait les deux écoles, que certains week-end, des activités en communs étaient organisées – ce à quoi, Stanislas Rambeaux a lancé une vulgarité très provocatrice – ainsi que des petites compétitions entre les deux écoles. Elle nous a aussi expliqué que l’école était divisée en quatre dortoirs, portant les doux noms de Ecu d’Or, Ecu d’Argent, Ecu de Bronze et Ecu – de Chocolat ais-je pensé – de Diamant. Un parchemin nous a été distribué et nous avons du répondre aux différentes questions qui y étaient posées, sous le regard des professeurs et des années supérieures qui savouraient leurs desserts. C’est le Professeur de Sortilèges qui a ramassé les copies et nous avons pu engloutir notre dessert. L’après-midi, nous l’avons passé dans la salle à manger à faire connaissance, et à s’imaginer ce qu’on allait pouvoir trouver dans les différents dortoirs. J’en ai même entendu un dire qu’à l’Ecu de Diamants, on obligeait les nouveaux à courir dans les couloirs affublés d’un costume de Nifleur. Evidemment, les « gentils » ici, semblent aussi bien traités que chez les moldus. C’est vraiment ma chance. En fin d’après-midi, le « gentil » professeur est revenu accompagné des quatre autres. Le professeur de Potions, Alexandre Petitpois. Le professeur de Métamorphose, Mathilde Julian. Le professeur d’Etudes des Moldus, Samuel Grangier et le professeur d’Arithmancie, Marius Décoloré. Petit discours de bienvenue, encore. Présentation des directeurs des dortoirs. Et enfin, répartition dans les différents dortoirs. Je me suis retrouvé chez les Diamants. C’est ma veine, dis donc. En moins de dix minutes, je me retrouvais dans l’énorme dortoir des Diamants, avec tous les anciens élèves qui nous ont fait une fête mémorable. En fait, on ne cours pas dans les couloirs avec un costume de Nifleur. Ici, c’est le dortoir des « gentils ». Des fêtards, bien comme il faut, des travailleurs au top. J’ignore comme c’est dans les autres dortoirs mais je sais qu’ici, c’est simplement fait pour moi. On travailler, on s’amuse, on plaisante. La belle vie. Quoi. J’ai vite oublié mon statut de « gentil », certes mon statut de « petit gros » existait toujours mais étrangement j’y faisais nettement moins attention. Et puis, quand j’ai commencé le Quidditch – bon là, j’admets on m’a regardé un peu de travers – j’ai perdu les kilos en trop que j’avais – enfin pas tous... . Dans le monde sorcier, je faisais du Quidditch et dans le monde moldu, je faisais de l’équitation. Aymeric était un passionné de ce sport et j’ai commencé à en faire. Finalement, le Quidditch et l’équitation sont assez proches…
Moi, le « gentil », j’ai donc continué mes études à Beauxbâtons en alliant le moldu moldu et le monde sorcier. J’aime les deux mondes et je dois l’admettre je ne sais pas lequel choisir. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. J’étais plutôt bon élève. J’aime étudier et être un rat de bibliothèque ne me dérange as. Je préfère ça à être « gentil ». Oui, Aloïse cette connasse m’a vraiment détruit avec sa remarque à la con. Et le pire, c’est qu’elle se croyait belle. Certes, c’était une blonde aux cheveux bouclés avec des yeux bleus de biche mais elle avait cet air de Nellie Oleson qui la rendait totalement insupportable. Je me suis fait pas mal d’amis à l’école. Je ne me suis jamais fait remarquer mais tout le monde me connaissait. Bah oui, j’étais le petit gros gentil qui jouait au Quidditch. Ça ne va pas ensemble et pourtant… comme à Poudlard, nous avons les Buses et les Aspics. Les études se passent en sept ans ce qui en soit est tout à fait logique. Quelque soit le lycée moldu où vous allez, vous devez y faire trois ans. Enfin bref… étant plutôt bon élève, j’ai obtenu mes Buses et mes Aspics sans aucune difficulté. Et là, choix difficile à faire. Etudes dans le monde moldu ou études dans le monde sorcier. Je suis donc allé voir mes parents. « Papa, tu aimerais que je fasse un métier moldu ? » ai-je d’abord demandé. « Evidemment ! Je n’ai rien contre le monde sorcier mais mon monde offre tellement de possibilité et puis si tu le veux, je peux t’obtenir une bonne place auprès du Premier Ministre anglais. La Reine Elizabeth aimerait réellement te rencontrer, tu sais » Okay. Ce n’était pas vraiment la réponse à laquelle je m’attendais. « Maman, tu aimerais que je fasse un métier sorcier ? » demandais-je ensuite à ma mère. « Oh tu sais, j’en serais extrêmement fière et en plus, si tu le veux je peux t’obtenir une place dans le Cabinet d’avomages de Paris ». Ce n’était pas non plus cette réponse que je voulais. Être chez le Premier Ministre anglais… je reste français avant tout… ou être avomage ? Pas vraiment pour moi. Je n’ai sûrement pas assez de vocabulaire pour plaider. Je n’étais donc pas plus avancé. « Je suis accepté à Cagnes » m’a lancé un dimanche matin Aymeric, juste avant de passer son parcours d’obstacles. J’aimais bien aller le voir en concours. Je n’en fais pas. Je ne monte pas assez souvent pour pouvoir avoir ce niveau. Je me souviens d’avoir sifflé d’admiration. Lui, il finira chez le Premier Ministre Anglais. Moi ? En réalité, j’hésitais entre être flic chez les moldus ou être auror chez les sorciers. J’ai fini par choisir la première option préférant faire joujou avec des indices et des faits scientifiques que courir après des sortilèges Je trouve cela pour le coup, nettement plus intéressant. Mener l’enquête comme le Docteur Watson… ah non c’est Sherlock qui mène l’enquête… enfin bref. Je suis entré à l’école de la police nationale. Encore un peu de sport pour perdre, enfin, le double menton que je trainais depuis des lustres. Je ressemblerais presque à un beau gosse. J’étais plutôt doué comme cadet même si le sujet arme à feu était toujours un peu délicat. Comprenez bien, je suis doué avec une baguette entre les mains mais avec un 9mm c’est beaucoup plus compliqué… et le problème c’est que je ne peux pas courir après un gros méchant armé de ma baguette magique, les moldus ne le comprendrez pas. Mais grâce à mes talents de combats – je suis le seul flic de France a réussir à envoyer au tapis un mec trois fois plus balèze que moi sans le toucher – je suis devenu Capitaine de police et j’ai été enrôlé à la Crim’. La plus célèbre division française. Le 36 Quai des Orfèvres. Rien qu’à le dire, j’en frémis encore. Et c’est là, où j’ai vécu mes plus belles années. Résoudre les enquêtes, rencontrer l’amour et prendre la plus belle revanche sur cette connasse d’Aloïse. Vous auriez du voir sa tête quand elle s’est retrouvée face à moi en salle d’interrogatoire. Je lui aurais demandé de bouffer son chapeau à plumes que cela ne lui aurait pas fait plus d’effet. Alors certes, elle avait une belle gueule, de belles formes, toujours ses boucles blondes qui tombent sur ses épaules mais malheureusement pour elle, elle n’a jamais réussi à s’entourer des bonnes personnes. Il est vrai qu’entre les malfrats beaux gosses et les gentils pas beaux le choix est vite fait. Elle a pris les beaux gosses. Dommage, ce sont eux qui se retrouvent face aux gentils en cas d’interrogatoire. Son mec, trafiquant de drogue, a été inculpé dans une histoire de meurtre. Manque de bol pour elle, elle peut être accusée de complicité. Bref… Aloïse en a ravalé ses boucles blondes et moi, j’ai explosé dans le couloir, comme un demi-cinglé. Et le meilleur dans cette histoire, c’est que je peux dire Merci Aloïse. Merci. Dans mon intense joie explosive, j’ai rencontré ma chère et tendre. Ce n’est pas beau la vie ?
J’ai donc fait la rencontre fracassante avec Alice Poisson, Lieutenant de police aux stups. On s’est retrouvé tous les deux les fesses parterre. Comme rencontre, il y a mieux. J’ai cru qu’elle allait m’engueuler comme toute femme qui se respecte mais non elle a éclaté de rire. J’ai ri avec elle, qu’est-ce que j’aurais pu faire d’autre ? Et allez savoir comment, j’ai dit « Si on allait boire un verre ce soir ? » Elle a cessé de rire. Là, j’ai flippé. Elle m’a observé d’un air très étrange. Un peu celui d’Aloïse quand elle m’a dit ce qu’était un « gentil ». Là, j’ai voulu fuir. Elle a fait un grand sourire. Là, j’ai pensé qu’elle allait rire. « Okay ». Là, j’en ai eu les jambes coupées. On s’est donc retrouvé au café Panis, face à Notre-Dame. J’ai 23 ans, je suis capitaine depuis un an à la Crim’ et je bois un verre avec la plus belle femme de Paris. Y’a pas mieux pour finir sa soirée… ou presque. « T’es vraiment un gentil toi » Quand elle a dit ça, j’ai cru que j’allais me servir de mon arme de service, lui envoyer une balle en pleine tête et plaider la folie auprès de ma mère mais j’ai frappé mes neurones à grand coup de conscience. On ne tue pas quelqu’un juste parce que ce quelqu’un ose dire qu’on est gentil. Peut-être mais ça fait mal. Elle a du voir le combat intérieur que je menais contre moi-même car elle m’a pris la main en me lançant un regard tout plein de pitié. Comme si j’étais atteins d’une maladie grave. « Qu’est-ce que j’ai dit ? » a-t-elle demandé. « Je suis gentil ». Elle a souri. J’ai haussé les épaules. « Bah oui. Tu me fais plein de compliments, tu es toujours souriant et de bonne humeur, tu rends toujours service aux autres. Oui, t’es gentil… » Et là, le mot « gentil » a pris tout un autre sens. J’ai fais un grand sourire. « Et si on se mariait ? » Je crois que je déraille. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle a dit oui. Bon, on s’est marié que deux ans plus tard mais la cérémonie fut splendide. Et vous ne me croirez jamais, mais la Reine d’Angleterre nous a envoyé des fleurs. L’année après notre mariage, le Ministère de la Magie Français a pris contact avec moi. Le Directeur des Aurors et le Directeur des Affaires Moldues avaient entendu parler de moi et ils voulaient que je fasse la coordination entre les deux mondes. Pourquoi pas. J’ai émis une seule condition, tout dire à ma femme. Etrangement, ils ont accepté. En même temps, s’ils voulaient que je vienne, ils étaient obligés d’accepter. J’ai pris du galon à la Crim’. Chef de brigade à 28 ans. Finalement, j’aime bien être un « gentil ».
Mon fils, Enzo, est né le 5 janvier 1999. Le plus beau jour de ma vie. Il parait, maintenant, que je ne suis pas « gentil » mais « gaga ». Oui, « gaga » de mon fils. J’y peux rien, c’est comme ça. Un an après sa naissance, Scottland Yard m’a contacté. Pendant longtemps, j’ai pensé que mon père y était pour quelque chose mais quand il m’a confirmé que non, il n’y était pour rien, j’ai finalement accepté que ce soit pour mes talents d’enquêteurs qu’ils ont fait appel à moi et le fait que j’étais bilingue à sûrement augmenté la donne. Alice a accepté d’aller vivre en Angleterre. Elle aurait dit non, je serais resté à la Crim’ mais la question ne se pose pas. Scottland Yard m’ouvrait ses portes et je dois l’admettre, j’en étais pas peu fier. Je suis donc devenu Capitaine à Scottland Yard, à la section Crim’. Evidemment. Certes, on m’a beaucoup raillé sur mon prénom. Surtout à Londres. Mais qu voulez-vous les Sherlock sont des stars à Londres. J’ai même fait un pèlerinage au Pub le Sherlock Holmes de Londres. Je m’étais imaginé beaucoup de choses sur l’Angleterre, notamment sur le Ministre qui régnait là-bas. Je savais ce qu’il s’y passait, grâce à la Gazette du Sorcier, et puis à mon travail au ministère français mais franchement je n’aurais jamais cru tomber dans un lieu aussi peu accueillant. Ici, les sang-pur sont les rois. Les sang-mêlés sont à peine regardés mais alors je ne vous parle même pas des nés-moldus et des moldus… c’est carrément l’apocalypse. J’entretiens toujours des relations avec le Ministère de la Magie français, parfois j’ai un peu d’infos de celui d’Angleterre mais pas de quoi fouetter un chat. J’ai bien un contact avec un Auror de là-bas, Kingsley Shacklebolt, mais il n’a pas beaucoup de liberté de mouvement. Comme tous les aurors pro-Dumbledore. Le monde n’est vraiment pas rose. A Scottland Yard non plus, mais au moins je ne risque pas ma peau à chaque coin de bureau. Ma fille, Jeanne, est née le 28 septembre 2001. Second plus beau jour de ma vie.
Mes enfants sont ce que j’ai de plus précieux au monde. Mon inconscient aimerait les voir tous les deux sorciers mais ma conscience, elle, souhaite qu’ils ne le soient pas. Je ne veux pas les voir grandir dans ce monde de haine. Franchement, dès que je peux, je repars en France. Là-bas, au moins, il n’y a pas de Lord Machin…
par la plume de Remus J. Lupin ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 17:06
Superbe fiche avec un personnage intéressant et franchement original ! De mon côté, je n'ai rien à redire, il te reste donc à attendre l'avis du Grand Manitou ^^
Pour les précisions tout de même, histoire de prouver que oui, j'ai lu la fiche :p Je n'aurais pas imaginé Beauxbâtons comme ça mais puisque rien n'est dit ni dans le livre ni dans le contexte du forum sur la question, je ne vois personnellement aucune raison de m'y opposer. Quant à ton lien avec Kingsley, étant donné qu'il n'est pas incarné pour le moment et que ça ne me semble nullement improbable, je suis OK aussi :)
par la plume de James D. Potter ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 17:45
Yeah ! Bienvenue Sherlock :)
Le grand Manitou, j'aime quand tu m'appelles comme ça mon Mumus Sinon, rien à redire non plus ^^ Pour Kingsley (son nom est trop compliqué à écrire^^) aucun souci. Et si tu veux un lien avec le second perso le plus célèbre d'Angleterre (après la Reine xD), je suis ouvert à toutes propositions sauf sexuelle (Lily risquerait de m'arracher les yeux et tout autre chose^^)
J'aurais pas vu Beauxbâtons comme ça non plus, mais les remarques de Mus sont exactes... ils disent rien dessus sur le livre et puis, on est dans un "alternatif de HP" (c'est comme HP sans être HP) donc ça peut très bien être ainsi donc pas de problème pour moi non plus ;)
Bref, je valide. Choixpeau passera bientôt et repassera par là. J'attends juste l'avis d'Alix avant de le faire venir ^^
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 18:32
On garde toujours le meilleur pour la fin Ok, je m'embrouille déjà.
Je te souhaite tout d'abord la bienvenue. J'espère que tu te plaira dans notre univers. Ne te laisse pas facilement impressionner par le Grand Manitou. C'est un gros nounours dans le fond. Si tu as des questions, n'hésite pas à demander. Pour Beauxbâtons, certes on ne sait rien de ce que J.K à pu dire sur ce lieu -École de France dans un lieu inconnu et (au lieux d'un château) possède un Palais comme lieu d'apprentissage. Ce qui domine à Beauxbâtons est la coutume et le respect. Sauf que, cette école est bel et bien une école Mixte. Bien que le film pourrait nous induire en erreur. Mais bon, comme dit bien mon paternel au dessus de moi, c'est un univers alternatif. Pour la relation, moi je n'ai rien à dire. Après tout, il n'est pas réellement là pour se plaindre xD
par la plume de Matthew Scott ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 18:39
Gros nounours gros nounours... nounours peut-être mais pas gros T-T *regarde son gros ventre et hausse les épaules* Sache que ton paternel a toujours raison...
Sur ce, je passerais avec Choixpeau après que tu sois passé (des fois que tu veuilles répondre^^)
par la plume de Alix Potter ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 18:47
Ah ah ah. La vérité est dure à entendre :) Sache que, Matthew, à ta place je prendrais pas partie pour mon père... Mon parti, pour ma part, est celui de Théo. Niark. Niark.
par la plume de Sherlock Hamphrey ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 20:53
Merci pour l'accueil... et j'adore les gros nounours
Pour Beauxbâtons, je m'étais toujours dit qu'il n'y avait qu'une seule école française de sorcellerie, y'a pas que des filles sorcières... du coup y'avait forcément une seconde école pour les garçons... d'où mon histoire ^^ Je suis ravi que ma fiche vous plaise en tout cas ! Et James, oui je serais ravi d'avoir un lien avec le plus paria des aurors du ministère.
par la plume de Choixpeau Magique ϟ Posté Mar Sep 09 2014, 22:21
James le paria... on va l'appeler comme ça maintenant #ZBAFF#
[val]Votre fiche est désormais validée. Vous avez passé les tests d'AK avec brio et vous venez d'être admis(e) dans le groupe des SORCIERS - SCOTLAND YARD. Vous pouvez, dès maintenant, venir discuter avec les autres joueurs dans ce forum. Vous pouvez également créer votre journal intime dans ce forum. Vous pouvez demander un parrain dans ce sujet. Vous désirez avoir un rang alors cliquez ici. Venez recenser votre patronus ici, ceci est obligatoire.