© AVATAR : Me CELEBRITE : Jude Law
AGE : 33 HIBOUX : 1012 AVADAKEDAVERISE[E] LE : 24/06/2012 GALLIONS : 518 AGE DU PERSONNAGE : 43 ans PROFESSION : Professeur de Sortilèges
Remus J. LupinDes cernes, des traces de dent … un loup-garou ! Nan, juste un père célibataire … | (#) ♣ Remus J. Lupin [Sorcier - PV]
par la plume de Remus J. Lupin ϟ Posté Jeu Juil 05 2012, 19:48
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| Remus John Lupin « poudlard » Réapprendre à vivre sans elle Je suis représenté(e) par JUDE LAW
¤ NOM : LUPIN ¤ PRÉNOM : REMUS ¤ AGE [../../..] : 42 ans [10/03/1960] ¤ NATIONALITÉ : ANGLAIS ¤ HABITATION : LONDRES ¤ PROFESSION / ANNÉE (élèves) : : Professeur de Sortilèges et Directeur des Gryffondors ¤ SITUATION : VEUF | ¤ ENFANTS : UN FILS ¤ SANG : MÊLÉ ¤ CAMP : ODP ¤ PATRONUS : LOUP ¤ EPOUVANTARD : Son cadavre déchiqueté ¤ BAGUETTE : ¤ DON : LYCANTHROPE |
Calm or lunatic - Mon caractère
Il fut un temps où les adjectifs, tranquille, réservé, timide, en retrait, auraient parfaitement défini ma personnalité. Cette époque est désormais loin derrière moi. J’ai l’impression que c’est une autre vie, un autre moi qui a vécu cette période-là. Pourtant, le gamin renfermé que j’ai été, celui qui avait tant de mal à accorder sa confiance et à s’ouvrir aux autres, l’enfant plein de doutes et d’insécurités est toujours caché quelque part en moi, n’attendant que le bon moment pour ressortir. Car, oui, j’ai toujours de gros problèmes de confiance, en moi, comme en les autres. Et si j’ai beau avoir une tendance à vouloir aider les gens que je rencontre, en particulier mes élèves, il n’en reste pas moins que ma confiance est une denrée extrêmement rare aux réserves en très faible quantité. Alors, lorsque je décide d’en faire part à une personne, cette dernière doit la mériter amplement et vous pouvez être sûrs que j’aurais effectué tous les tests préalables possibles avant d’arriver à cette conclusion. De plus, sachant que j’ai déjà les meilleurs amis qu’un homme puisse vouloir, je suis d’autant moins enclin à prendre le risque d’accepter de nouvelles personnes dans ma vie. Mes amis, les membres de l'Ordre et mon fils me suffisent amplement.
Mais, le fait de ne pas être sociable par nature ne m’empêche pas d’être agréable pour autant. Au contraire, je considère qu’on obtient de biens meilleurs résultats en se montrant sympathique avec les gens. Autrement dit, je suis ce que certains appellent un sentimental. Je m’attache à des détails, je donne une importance majeure à des sentiments qui laissent d’autres personnes impassibles. Cela choque la plupart des gens car c’est souvent en opposition avec mon esprit logique et rationnel mais, de mon point de vue, plusieurs personnalités peuvent cohabiter chez une même personne sans pour autant que cette dernière soit schizophrénique. Surtout que dans mon cas, ma condition m’amène à être légèrement lunatique selon les périodes du mois. N’oubliez pas que mon surnom est Moony, il fallait bien qu’il vienne de quelque part.
D’ailleurs, c’est l’esprit du Loup qui amène la dernière caractéristique de mon esprit. Je peux devenir violent, extrêmement dangereux pour ceux qui m’entourent, me repaissant du sang et de la douleur. J’aimerais dire que c’est une partie de moi que je sais maîtriser et qui ne ressort que pendant les pleines lunes, que c’est entièrement Lui et nullement moi, mais je sais au fond de moi que c’est faux. Il suffit de constater que le meurtre de Greyback, pour aussi sanglant et brutal qu’il ait été, ne m’inspire aucun dégoût. Et, non seulement cela, mais je serais prêt à recommencer sans sourciller. Car j’ai apprécié de faire souffrir celui qui m’a ravi l’amour de ma vie, j’ai joui en sentant la vie progressivement quitter son corps. Et lorsque ça c’est fini, j’étais en colère de ne pas pouvoir continuer. Alors, pour autant que j’essaye de faire croire à tout le monde, moi le premier, que ce n’était que la douleur de perdre Dora qui m’a fait agir ainsi, je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. Je suis simplement bien plus proche émotionnellement du monstre qui prend possession de mon corps que ce que je suis prêt à accepter. Mais, ça, personne n’a besoin de le savoir. D’où la façade affable et aimable en permanence …
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Adventure - Mon histoire
Ma vie ? Je dirais que tout a commencé par une morsure. Je me baladais dans les bois autour de la maison que je partageais avec mes parents, insouciant comme tout enfant de six ans peut l’être, incapable de comprendre pourquoi les adultes lui ont interdit de sortir s’amuser tout seul dans la forêt, alors que celle-ci a l’air tellement intéressante à explorer sous la lueur argentée de la pleine lune, lorsqu’un poids s’abattit sur mes jeunes épaules. Je me retrouvai projeté au sol par un être à la force titanesque et au souffle chaud dans mon cou. Soudain, je sentis un filet d’une substance visqueuse au niveau de mon oreille, et paniqué à l’idée que le monstre au-dessus de moi allait m’avaler tout cru, je poussai un cri de pure panique. Ah si seulement, il m’avait tué cela m’aurait évité bien des malheurs à venir ! Mais non, la bête se contenta de planter ses crocs dans mon épaule. Tout ne fut plus alors que douleur et cris. Pendant un instant je crus que la bête qui s’acharnait désormais à tenter de m’arracher la peau avec ses griffes allait en finir avec ma vie, et aussi triste que cela puisse être pour un enfant si jeune d’avoir de telles pensées, je priais pour que cela arrive et que la douleur disparaisse. Mais heureusement ou malheureusement, je n’ai toujours pas décidé au jour d’aujourd’hui, mes parents firent leur apparition, attirés par mes cris. Ma mère tira sa baguette magique et se débarrassa du lycanthrope, Fenrir Greyback de son état civil comme je l’apprendrais plus tard, à coups de sortilèges bien placés. Mon père en profita alors pour se ruer à mon chevet et tenter de me calmer et de soigner les blessures les plus graves avec ses maigres connaissances. C’est ainsi que commença mon calvaire mensuel. James et Sirius se sont toujours demandés pourquoi j’étais un donneur de leçons malgré le fait que je trainais avec eux en permanence, et bien c’est parce que mon « petit problème de fourrure » comme ils aiment à l’appeler est dû au fait que je n’ai pas écouté les conseils de mes parents lorsque j’aurais dû, mais jamais je ne leur dirai, ils seraient fichus de se foutre de moi et je ne le prendrai pas forcément bien, or on a d’autres problèmes par les temps qui courent pour se disputer à propos de faits qui ne peuvent plus être changés.
Après un passage d’une semaine à Sainte-Mangouste, je fus de nouveau autorisé à rentrer à la maison, mais le quotidien de la famille Lupin ne serait plus jamais le même. Mes parents prirent ma lycanthropie avec beaucoup de calme et de philosophie et pour ça je leur serai à jamais reconnaissant, surtout à mon père qui, bien qu’il sache qu’il avait épousé une sorcière, était encore relativement étranger au monde de la magie. Ma première transformation fut tout simplement atroce. Je m’en souviens comme si c’était hier : la douleur des os s’allongeant ou se rétrécissant, la vision qui se modifiait, me donnant un mal de tête carabiné, et enfin l’instinct sauvage du loup qui voulait s’en prendre à tout ce qui se trouvait à proximité. Mes premières années furent particulièrement éprouvantes et plus d’une fois mes parents finirent blessés, malgré toutes les précautions prises. Le réveil, le lendemain des métamorphoses, était la pire des épreuves, ouvrir les yeux pour observer le carnage dont j’étais l’auteur et craindre que cette nuit-là ait été la bonne, que ce soir-là, j’ai fini par voler la vie d’un de mes parents. Ma culpabilité augmenta avec l’âge et, plus je me sentais coupable, plus je me retirais en moi-même, refusant de me socialiser avec les jeunes de mon âge de peur de les blesser eux aussi, toujours plongé dans mes bouquins, dans leurs univers parallèles qui me permettaient d’oublier le mien, au grand dam de mes parents. Ma vie aurait pu continuer ainsi jusqu’au jour d’aujourd’hui si le jour de mes onze ans, un vieil homme barbu bien étrange n’avait fait son apparition devant la porte de notre petit cottage. Je me souviens encore du cri de surprise que ma mère avait poussé :
-Professeur Dumbledore ! Mais ... que ... ? -Je suis là pour Remus, très chère, il a bien onze ans aujourd’hui n’est-ce pas ? -Mais ... mais ... c’est un ... je veux dire ... il peut quand même ?
Ce dialogue quelque peu particulier se poursuivit dans le salon en présence de toute la maisonnée pendant plusieurs heures. Le professeur Dumbledore, qui avait été le professeur de Métamorphose de ma mère comme je l’appris ce jour-là et qui étais désormais Directeur de Poudlard -l’école dans laquelle j’avais toujours rêvé d’entrer, sur les traces de ma mère jusqu’à ce que je devienne un loup-garou et que tous mes rêves se brisent- était venu pour s’assurer que je ferais bien ma rentrée le premier septembre suivant. En effet, il était parfaitement au courant de ma « condition », mais comme il l’expliqua à mes parents, qui n’en croyaient pas leurs oreilles, ce n’était pas une raison pour que l’on néglige mon éducation et il avait donc pris des dispositions pour que je puisse étudier au château comme tous les autres jeunes sorciers. Bien évidemment, ma lycanthropie serait tenue secrète du reste des élèves, mais les professeurs seraient mis au courant pour des questions de sécurité. L’idée ne me plaisait pas du tout : que des personnes que je ne connaissais pas en sachent autant sur moi me dérangeait profondément mais je n’avais pas tellement le choix, alors je restais silencieux.
Aujourd’hui, lorsque je jette un regard sur ma vie, ce jour-là fait partie de mon top 50. Sans la bonté et l’obstination du professeur Dumbledore, je n’aurai jamais rencontré mes meilleurs amis : James Potter et Sirius Black, les deux plus gros tarés que cette terre ait jamais portée. Malgré ma réticence première, à force de harcèlement et de persuasion, ils sont parvenus à vaincre mes barrières naturelles de méfiance et ils ont même poussé l’amitié au plus haut degré en acceptant de devenir des Animagi non-déclarés pour me tenir compagnie pendant les pleines lunes. Pour ça, je serai prêt à aller direct à la mort pour eux car j’ai une dette que je ne pourrai jamais repayer sinon. A vrai dire, nous étions quatre, les inséparables Maraudeurs : Patmol, Cornedrue, Lunard et ... Queudver, alias Peter Pettigrew. Il nous a tous trahis pour s’unir au Seigneur des Ténèbres, provoquant la mort du bébé de James, l’adorable Harry, l’arrestation de Sirius et le mariage de Lily et de Rogue. Je l’ai longtemps détesté pour ça, mais maintenant qu’il est mort lui aussi, que Sirius s’est évadé et que James et Lily sont de nouveau ensembles, avec Alix, Hermione et les jumeaux, je suis bien obligé de reconnaître que nous n’avons pas toujours été très justes avec lui. James et Sirius étaient les deux mecs les plus populaires de Poudlard en notre temps et des joueurs de Quidditch extrêmement brillants, et moi j’étais une tête, seulement concurrencé par Lily dans le domaine scolaire, et préfet par-dessus le marché, tandis que lui était juste Peter, le petit gros de la bande, bien sympathique mais sans qualité particulière. Même son Animagus ne payait pas de mine : un rat tout de même ! Je peux donc comprendre pourquoi il a choisi le côté de ceux qui lui promettaient gloire et puissance, une chance de briller un peu aux yeux du monde. Enfin ça ne veut pas dire que je lui pardonne pour autant, rien ne pourra jamais justifier les années que Patmol a passé à Azkaban et la douleur que Cornedrue a ressenti lorsque Lily, Harry et Alix lui ont été retirés et qu’il n’a dû de survivre qu’au fait que Rogue était amoureux de Lily, mais au moins je comprends un peu mieux ses actes.
Celui par contre dont je n’ai jamais compris les actes et qui l’a payé chèrement c’est Greyback. Rien que de dire son nom, un grognement animal se forme dans ma gorge et des envies de meurtre s’emparent de moi. Mais le pire c’est que ces sentiments sont largement surpassés par la peine immense qui me submerge. La peine et la culpabilité. Parce que si je n’étais pas tombé amoureux d’elle, il ne s’en serait jamais pris à elle et elle serait encore en vie, à rire de tout et de rien, à rougir pour des bêtises, à se manger tous les meubles sur son passage. Ma Dora dans toute sa splendeur … Merlin c’est si dur d’y penser ! Tout avait pourtant si bien commencé.
C’était il y a désormais bientôt sept ans, en novembre 1995. Cela faisait déjà quelques temps que j’avais compris qu’elle me plaisait réellement. Depuis le fameux épisode du gâteau au chocolat à vrai dire. Quand j’y repense, j’en ai encore le rouge aux joues. Comment est-ce que j’ai réussi à me retrouver sur elle dans une position aussi … sexuelle il n’y a pas d’autre mot ?! Urgh, c’est gênant même à imaginer ! Enfin, bref, après cette découverte majeure, j’ai agi comme tout adulte responsable : j’ai fui. Non, mais comprenez-moi, je suis un lycanthrope, ça se combine rarement bien avec « relation amoureuse stable ». Pour commencer, je n’avais aucune envie qu’elle découvre la vérité sur moi. Oui je sais, étant membre de l’Ordre, elle était forcée de finir par l’apprendre, mais raison de plus pour ne rien tenter avec elle pour ensuite découvrir le dégoût sur son si beau visage. Je n’aurais pas survécu à ce qu’elle me déteste après coup pour lui avoir menti et l’avoir forcée à inconsciemment sortir avec un monstre sanguinaire. Et, puis, même dans le cas où elle aurait été OK avec ma condition, il y avait trop de risques que je la blesse sans le vouloir pendant une pleine lune, sans parler du jour où elle voudrait une famille, je ne pouvais pas prendre le risque de transmettre ma maladie à notre bébé. Oui, je sais je réfléchis sur le long terme, mais c’est juste ma façon d’être. C’est également ça qui m’a amené à compter dans l’équation ma situation financière. Un simple professeur de Sortilèges ne gagne pas correctement sa vie, elle méritait donc bien mieux. Sans compter quelqu’un qui n’ait pas treize ans de plus qu’elle.
Sauf que toutes ces excuses n’ont servi à rien quand Lils a choisi d’intervenir pour me laisser très clair que soit je me décidais à donner sa chance à Dora, soit je le regretterais amèrement toute ma vie. Bon OK, techniquement, elle m’a dit qu’ELLE me le ferait regretter amèrement toute ma vie, or je vous assure que quand Lily Potter vous dit un truc pareil, vous faites tout pour l’éviter. Ma meilleure amie est certes géniale mais elle peut être terrifiante quand elle veut. Et quand elle ne veut pas aussi, mais chuuut ne lui dites pas que j’ai dit ça, elle aurait ma peau. Enfin, bref, sur ce coup-là, heureusement qu’elle m’a forcé à me bouger parce que, grâce à elle, j’ai connu les joies de l’amour avec la femme la plus merveilleuse qui soit- même si ce fut pour une période de temps bien trop court à mon goût. Et, autant vous dire, qu’une fois que mes lèvres eurent touché celles de Dora pour la première fois, tout le reste n’a plus compté. A partir de ce moment-là, c’est comme si ma vie avait pris un tournant à 180° et que les choses s’étaient brusquement améliorées. James et Lily m’ont bien fait peur un instant, lorsqu’ils ont été sur le point de se séparer, mais finalement ils se sont réconciliés et ont eu des jumeaux un soir de pleine lune -James a failli rater l’accouchement à cause de moi d’ailleurs, je ne me le serais jamais pardonné si ça avait vraiment été le cas-, je suis donc désormais le parrain de deux garçonnets de six ans. Luka Sirius et Léo Rémus Potter. Je vous laisse deviner tous seuls lequel des deux me cause le plus de souci. Mais, ne vous inquiétez pas je les aime tous les deux autant l’un que l’autre, c’est juste Luka a une tendance terrifiante à faire de moi le sujet d’expérimentation de ses dernière farces et c’est franchement fatiguant. Léo est plus calme, mais ce n’est pas le dernier à rire quand son frère me ridiculise malheureusement … Enfin, je crois bien que dans ces cas-là, celui qui se marre le plus fort c’est Teddy … Moqué par mon propre fils de quatre ans, ma vie est un enfer je vous dis !
Ah oui, parce que j’oubliais de vous dire que deux ans après la naissance des jumeaux, Dora m’annonça la nouvelle de ma vie : j’allais être papa d’un petit garçon. Je ne vous mentirais pas, sur le coup, j’ai paniqué gravissime. Et si le bébé était un lycanthrope ? Et si je m’en prenais à lui pendant les pleines lunes ? Et si … Bref, vous voyez le tableau. Heureusement, tous mes amis et Dora ont entrepris de calmer mes angoisses et j’ai bien vite constaté que Moony avait développé un instinct de protection monstrueux envers Dora et le bébé à naître alors ça me rassura. Il ne risquait pas de les attaquer. Ils étaient Sa famille et personne ne touche à Sa famille ! J’en veux pour preuve l’état dans lequel on a retrouvé Greyback après qu’il m’ait retiré l’amour de ma vie. Mais, laissez-moi vous raconter les choses dans l’ordre sinon je vais encore me laisser submerger par la peine et la douleur et ça risque de mal finir cette histoire.
C’était en janvier 2000, cela faisait déjà quatre ans que Voldemort avait gagné de nouveau, tuant Albus a la surprise et l'horreur de l'ensemble de l'Ordre. Tout a changé après cela d’ailleurs. Deux milices ont été mises en place, une de loup-garous et une de vampires. L'ironie du sort me fit rire très jaune. Greyback à la tête d'un organe de "sécurité" et puis quoi encore ? Ce type n'en connaît même pas le sens au mot "sécurité" ! Enfin, je me perds dans mes explications. Je disais donc que nous étions en janvier 2000, Dora et moi étions en pleine mission de l’Ordre, lorsque Greyback a fait son apparition. Comme d’habitude, j’ai perdu mes moyens et failli l’attaquer sur le coup. Seule l’intervention de Dora m’a calmé à temps. Sauf que ce salaud ne s’est pas arrêté là, il a immédiatement commencé à attaquer Dora à coups de sorts. Pendant ce temps, deux autres Mangemorts s’en sont pris à moi pour nous séparer. Quand je me suis enfin débarrassé d’eux, je suis retourné jusqu’à l’endroit où Greyback et Dora se battaient. Dora semblait plutôt mal en point, alors je me suis précipité à ses côtés mais Greyback a profité de mon inattention et il a fait ce qu’il rêvait de faire depuis que j’avais refusé ses avances de le rejoindre dans la milice pour prouver au monde que les lycans étaient une race supérieure : il a tenté de se débarrasser définitivement de moi pour me faire payer cet affront. Je me souviens d’avoir vu l’éclair vert arriver droit sur moi sans vraiment réaliser mais avant que je n’ai eu le temps de réagir, Dora me poussait déjà hors de la trajectoire du sort et l’éclair l’atteignait en pleine poitrine. Sans bien comprendre, je l’ai vu s’écrouler au sol et ce n’est que lorsque j’ai croisé son regard vide que mon esprit a enfin réalisé. Elle venait de se sacrifier pour moi ! Alors que j’aurais dû la protéger, alors que j’aurais dû toujours être là pour elle, elle venait de m’offrir l’ultime preuve d’amour.
Le cri qui m’échappa alors ressemblait terriblement à un hurlement de loup et ce n’est que le rire hystérique de Greyback qui me ramena à la réalité. Il était là à se réjouir de ma peine, du fait que mon monde venait de s’écrouler, que la femme de ma vie, la mère de mon fils -oh Merlin comment j’allais expliquer ça à Teddy ?!- avait quitté cette Terre. C’est alors que je L’ai laissé prendre le contrôle volontairement pour la première fois de ma vie. C’était plus facile que d’avoir à gérer ma peine. Juste laisser Moony venger notre amour commun. Je n’ai qu’un souvenir vague de ce qu’il s’est passé après. Je sais que j’ai immobilisé Greyback d’un sort puis que j’ai entrepris de le réduire à une masse de chair ensanglantée à la façon moldue : mains, pieds, pierres, tout ce qui se trouvait à ma portée est allé frapper le lycan. Pas une seule fois je n’ai utilisé ma baguette, ça aurait été trop facile, j’avais besoin de sentir les dégâts que je lui infligeais, j’avais besoin de rassasier ma soif de vengeance. Et pendant tout ce temps, les larmes coulaient sur mes joues. Au final, j’ai fini par réaliser que sa poitrine ne se soulevait plus et qu’il était définitivement mort. Je n’ai pas ressenti le moindre remords mais pas la sensation de bien-être que j’attendais non plus. Certes il n’était plus de ce monde, celui qui avait fait de ma vie un enfer dès le premier jour était parti pour toujours mais à quel prix ? Je me suis donc relevé comme un automate et suis allé auprès de Dora. Sans oser ne serait-ce que la regarder par peur que la réalité ne me rattrape si je croisais une fois de plus son regard vide, je l’ai prise délicatement dans mes bras et est transplané directement au QG. Ce qu’il s’est passé après est très flou dans ma mémoire. Je me souviens du cri poussé par Lily en me voyant arriver ensanglanté avec Dora dans mes bras, puis de Franck tentant de me faire parler mais j’étais trop loin dans mon état catatonique pour réagir. Je ne pouvais tout simplement pas revenir à la réalité sinon j’allais devoir accepter le fait qu’elle était partie pour toujours et je n’étais pas encore prêt.
Les mois qui suivirent furent les pires de ma vie. J'évitais la sentence de prison à vie de très peu. En effet, je ne dois ma liberté qu'à Andrew Brown. L'espion de l'Ordre chez les Mangemorts choisit d'user de son influence sur le Lord Noir pour plaider ma cause. En effet, pour autant que je le déteste, me laisser à ma place de professeur avait été le moyen de Voldemort de démontrer que les lycans étaient désormais bien traités -oui je trouve ça très ironique aussi- et Andrew rappela que même si j'avais mis fin à la vie du chef de la milice lycane ce n'était qu'en légitime défense et que si on ne voulait pas qu'on critique ma sentence expéditive en prétendant que finalement les loup-garous n'étaient pas si bien traités que ça, je devais bénéficier d'au moins un jugement comme tout le monde. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de l'audience, je sais juste que grâce à la nomination de James comme Auror qui insista sur le fait que Greyback m'avait attaqué en premier et tué l'amour de ma vie et grâce à l'intervention providentielle de Brown, je m'en sortis sans prison. Apparemment j'étais un pion plus important que ce je pensais. Enfin, je ne m'en plains pas, si jamais Teddy avait perdu ses deux parents d'un seul coup, je ne me le serais jamais pardonné et puis soyons honnêtes, ce n'est pas comme si ma position à Poudlard depuis la mort du professeur Dumbledore n'était pas déjà catastrophique. Enfin, vu qu'il faut bien montrer que je suis un exemple de lycan intégré au moins j'ai hérité de la position de Directeur des Gryffondors lorsque James est redevenu Auror. C'est mieux que rien comme dirait l'autre.
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Et en vrai ?
En réalité, je m'appelle Cap'tain Tapioca. J'ai atteins l'âge de 21 ans et j'habite en/au nom du pays/ville. J'ai connu Avada Kedavra par XXX. Mes icônes ont été réalisés par © XXX. Je pense être présent(e) sur le forum ... jours sur sept et pour être sûr(e) que je serais validé(e) rapidement, je déclare que OK.
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Dernière édition par Remus J. Lupin le Dim Déc 02 2012, 14:30, édité 1 fois |
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